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Ewa

Transports publics 2016. Les bus électriques et les véhicules autonomes à l’honneur

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L’édition 2016 du Salon Transports Publics, qui se tient jusqu’au 16 juin porte de Versailles à Paris, a ouvert ses portes le 14 juin, avec la ville de Medellín comme invitée d'honneur… Alain Vidalies, le secrétaire d'Etat aux Transports, qui était attendu pour l'inauguration, a finalement décliné l'invitation, officiellement pour des raisons d'agenda. A la place, s'est invité un cortège de manifestants contre la loi El Khomri, créant durant de longues minutes une forte animation entre les stands du salon (250 exposants présents).

Ce qui n'a pas empêché les nombreux événements prévus de se tenir après une courte inauguration officielle, permettant à chacun des protagonistes de rappeler les enjeux de la profession, que ce soit en matière d'innovation, de rentrées financières ou d'évolution législative. Et de rappeler la tenue d'états généraux de la mobilité (Gart, UTP, Fnaut, FNTV, ARF, TDIE) dont le colloque final est prévu pour le 15 février 2017, en prévision notamment de la future Lomi (loi d'orientation de la mobilité intérieure) annoncée par Manuel Valls en clôture de la conférence environnementale fin avril. Sur la question du financement, François Poupart, le directeur de la DGITM qui représentait le secrétaire d'Etat, a coupé court aux velléités de hausses tarifaires. « Il ne faut pas trop s'imaginer qu'on pourra augmenter les tarifs, a-t-il dit. Car les gens trouveront moins cher via les plates-formes de transport collaboratif. La vraie innovation, c'est de faire beaucoup mieux et moins cher. »

Parmi les premières annonces, le constructeur de bus chinois BYD a signé le premier jour une convention de partenariat avec la RATP et livré son premier véhicule en France à B. E. green ; et PVI de son côté a présenté son nouveau Watt System.

Si les bus électriques tiennent la vedette du salon, on commence aussi à voir des véhicules autonomes avec des gabarits réduits qui vont pouvoir être expérimentés en « grandeur réelle ». La RATP a ainsi annoncé qu'elle achetait deux véhicules autonomes à deux sociétés françaises, l'un à la société EasyMile (née de l'association de Ligier et de Robosoft), l'autre à la société Navya. L'idée, a expliqué Elisabeth Borne, sa présidente, est de disposer d'une gamme complète, allant de bus très capacitaires à de petits véhicules permettant de desservir des zones peu denses. C'est aussi le fameux transport du dernier kilomètre qui intéresse l'opérateur francilien. Les deux véhicules autonomes, d'un coût de 200 000 euros environ l'unité, seront testés d'ici à la fin de l'année. Le but dans un premier temps : interfacer les systèmes de supervision RATP avec les véhicules. Mais l'opérateur pense également à utiliser la technologie des capteurs pour permettre à ses bus de plus grand gabarit d'aller se stationner aux dépôts en toute autonomie.

La RATP n'est pas la seule à exposer ces minibus bus de 15 places qui se meuvent sans conducteur. CarPostal et Transdev ont fait de même, proposant même aux visiteurs un petit tour en EZ10 d'EasyMile à l'extérieur du pavillon d'exposition. Transdev qui travaille déjà depuis 2005 avec le fabricant hollandais 2getThere sur une navette autonome à Rotterdam (entre le métro et un parc d'activités), expérimente également les deux produits français dans le cadre de sa « Digital factory ». Le groupe fait rouler le modèle Navya depuis avril sur le site de la centrale nucléaire de Civaux et le véhicule EasyMile a longuement roulé à La Rochelle (avec le projet CityMobil 2) ainsi que sur le site de recherche Michelin près de Clermont-Ferrand. « Les deux modèles s'opèrent soit en mode métro avec des arrêts programmés, soit avec des arrêts à la demande, explique Patricia Villoslada Prado, directrice Véhicule autonome chez Transdev. Nous développons actuellement un système de supervision avec une appli client et un logiciel de dispatching des navettes. »

CarPostal de son côté a été le premier client de Navya puisqu'il fait rouler sa navette Arma à Sion depuis novembre 2015. La filiale de la poste suisse doit prochainement passer à la phase 2 du test. Quant au groupe Keolis, bien qu'aucun véhicule autonome ne trône sur son stand, il a noué en mars dernier un partenariat commercial avec Navya… Pour chaque opérateur, le même défi : couvrir enfin en transport public toutes les zones de territoire quelle que soit leur densité.

M.-H. P. et C. N.

 

 

Ewa

Cityscoot, le service de location de scooters électriques se lance à Paris

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Cityscoot lance le 21 juin 2016 à Paris son service de location de scooters électriques en libre accès avec 150 scooters électriques répartis dans une zone de 33 km2 au cœur de la capitale. La flotte sera progressivement portée à 1 000 scooters dans Paris intra-muros, d’ici le premier trimestre 2017.

L’expérimentation, menée pendant sept mois avec une cinquantaine de scooters et soutenue par la Mairie de Paris (même si Cityscoot est un projet totalement privé), a permis de tirer des enseignements précieux grâce aux remontées de plus d’un millier d’utilisateurs.

Le système de réservation développé par Cityscoot fonctionne grâce à une application installée sur un smartphone Android et iPhone. Les utilisateurs localisent un scooter disponible, visualisent son autonomie et le réservent gratuitement pendant 10 minutes, le temps de se rendre au scooter.

Un code à quatre chiffres reçu via l’application permet de déverrouiller le scooter. Pour terminer sa location, il suffit de le garer au sein de la Zone Cityscoot (en gros, les dix premiers arrondissements de Paris, carte ici), où on veut, mais seulement sur une place de stationnement autorisée aux deux-roues motorisés.

L’utilisateur ne se préoccupe jamais de recharger le scooter. C’est l’équipe de maintenance Cityscoot qui se charge de remplacer les batteries vides par des pleines.

Un casque homologué, ajustable au tour de tête de l’usager, est à sa disposition sous la selle avec des charlottes à usage unique pour l’hygiène.

Les Cityscoot sont disponibles à la location 7 jours sur 7 de 7h à 23h. Ils sont répartis dans la zone Cityscoot. Les utilisateurs sont évidemment libres de rouler et de s’arrêter temporairement à l’extérieur de la Zone Cityscoot, mais ne peuvent y restituer de scooter. Celle-ci couvre déjà un tiers de Paris intra-muros et devrait s’étendre progressivement à l’ensemble de la capitale.

La location d’un Cityscoot est facturée à la minute, dès la première minute, sans temps minimal imposé. La location démarre après avoir composé le code sur le clavier du scooter, et s’achève à la restitution de celui-ci. Le tarif CityMoover, accessible dès l’inscription est de 0,28 euro la minute. Mais on peut aussi acheter des lots de minutes, faisant baisser un peu la facture à 0,25 euro la minute avec le pack CityRider100 à 25 euros qui comprend 100 minutes d’utilisations, à utiliser sans limites de temps. Un deuxième pack est disponible, le CityMoover 500, qui compte 500 minutes d’utilisations pour 100 euros.

Ewa

Strasbourg va tester un système de transport bimodal

L’expérimentation ne sera lancée que l’année prochaine à Strasbourg, mais le Salon Transports Publics a été l’occasion de présenter le tout nouveau système de transport bimodal de Lohr baptisé Cristal Ce petit véhicule 100 % électrique proposant cinq places assises peut être exploité soit sous forme de transport en libre service (comme le sont les Autolib’ à Paris), soit sous forme de navettes c’est-à-dire en assemblant quatre véhicules qui peuvent alors transporter jusqu’à 76 personnes (de 16 à 20 personnes par véhicule en comptant celles qui restent debout). La navette est évidemment conduite par un conducteur professionnel.

« L’avantage de ce système, c’est qu’il permet par exemple d’assurer le transport scolaire de 7h à 9h le matin, puis d’être exploité différemment à d’autres moments de la journée en redéployant les véhicules », explique Jean-François Argence, le directeur des nouvelles mobilités chez Lohr.

Strasbourg qui va tester quatre véhicules pendant un an, de septembre 2017 à septembre 2018 les fera circuler sur une boucle de trois kilomètres comportant neuf stations desservant le campus et l’hypercentre. Sept stations (dont trois équipées de bornes de recharge) vont aussi être installées en mode libre service.

Le véhicule d’un coût de 100 000 euros l’unité a une vitesse commerciale de 40 km/h en mode navette et pourra rouler jusqu’à 70 km/h lorsqu’il sera utilisé en libre service.

Lohr qui indique avoir engagé le processus d’industrialisation a investi dix millions d’euros pour développer ce concept.

Ewa

Ile-de-France. Les Bluebus arrivent sur la ligne 341

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Le premier bus Bolloré 100 % électrique d’une série de 23 a été inauguré le 30 mai par Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Ile-de-France et du Stif et Elisabeth Borne, PDG de la RATP, en présence de Vincent Bolloré, PDG du groupe éponyme L’intégration de ce premier véhicule électrique à la flotte RATP, en dehors de toute expérimentation, marque une étape décisive vers la transition énergétique des bus d’Ile-de-France décidée par le Stif et traduit dans le « Plan Bus 2025 » mis en place par la RATP.
C’est la ligne 341 (Charles-de-Gaulle-Etoile – Porte-de-Clignancourt, via Levallois-Perret, Clichy et Saint-Ouen) qui en sera équipée d’ici à la fin de l’année, 23 Bluebus standard de 12 mètres 100 % électriques allant peu à peu rejoindre la ligne. Il s’agit d’une première en Europe avec une flotte de cette taille. « Nous sommes prêts à l’industrialiser, a assuré Vincent Bolloré, PDG du groupe. Nous livrerons 25 bus d’ici octobre, tous fabriqués dans notre nouvelle usine de Bretagne. »

Objectif pour la RATP : disposer, d’ici à 2025, d’un parc de 4 500 bus 100 % vert, le projet étant d’avoir 80 % de bus électriques et 20 % de véhicules au biogaz. Dès 2017, des appels d’offres seront lancés pour un déploiement massif de ces bus propres.
« L’arrivée du premier bus 100 % électrique marque une étape clé dans la transition énergétique de la RATP et démontre qu'il existe aujourd’hui des solutions alternatives à long terme pour faire face aux enjeux environnementaux actuels », a précisé Elisabeth Borne, PDG de la RATP. Ajoutant avoir « abandonné le diesel. 400 bus hybrides circulent déjà et on en comptera 630 à la fin de l’année ». « Cette ligne constitue un premier pas historique vers la révolution industrielle et écologique que je souhaite mener dans les transports en commun du Grand Paris, renchérit Valérie Pécresse, présidente du Stif et de la région Ile-de-France. Dans les prochaines semaines, un plan "1 000 bus" en Ile-de-France sera lancé pour lequel le Stif va investir massivement afin de renforcer l’offre de transport dans les zones mal desservies, notamment en grande couronne, et offrir enfin une vraie solution alternative à la voiture. A chaque fois que cela sera possible, ces véhicules de nouvelle génération seront à zéro émission, c’est-à-dire électrique, biogaz, hydrogène ou autres solutions bas carbone. Le parc RATP est déjà constitué de 17 % de véhicules propres, l’engagement est d’un bus sur deux en 2020. »
Cette première ligne 100 % électrique va permettre à la RATP et au Stif de recueillir un maximum d’informations, que ce soit au niveau de l’exploitation puisque des enquêtes seront menées auprès des conducteurs, des voyageurs et des riverains, ou à celui de la maintenance. Conçu et fabriqué avec les batteries françaises LMP (Lithium Métal Polymère) du groupe Bolloré, le Bluebus accueille entre 91 à 101 passagers et possède une autonomie d’au moins 180 kilomètres, lui permettant de circuler pendant toute une journée sans devoir être rechargé. La recharge se fera la nuit, au centre bus de Belliard (Paris XVIIIe), ce qui permet notamment de ne pas « tirer » sur le réseau électrique aux heures de pointe. Par ailleurs, cette initiative a été retenue par l’Union européenne pour participer au projet ZeEUS (Zero Emission Urban Bus System), programme européen visant à dynamiser l’introduction du bus électrique dans les grandes villes.

Les trois autres véhicules électriques qui ont été expérimentés par la RATP sur les lignes 21 (Gare-Saint-Lazare – Stade-Charléty-Porte-de-Gentilly) et 147 (Eglise-de-Pantin – Sevran-Avenue-Ronsard), entre décembre 2015 et mars dernier – ceux des marques Irizar (Espagne), Solaris (Pologne), Yutong-Dietrich Carebus (franco-chinois) ont « donné entière satisfaction, chacun ayant ses points forts et ses points faibles », a relaté Marie-Claude Dupuis, directrice du département Matériel roulant bus de la RATP, sans vouloir entrer dans les détails. Ils n’ont notamment pas eu de défaillance d’autonomie. Cependant, la RATP souhaite que le chauffage des bus soit géré à part et fonctionne au méthane liquéfié, comme c’est le cas du Bluebus, afin de ne pas épuiser la batterie inutilement.

« Les bus électriques ont été plébiscités tant par les voyageurs que par les machinistes notamment pour leur silence et l’absence de vibrations, poursuit-elle. Certains conducteurs sont même allés jusqu’à dire qu’ils avaient l’impression d’avoir changé de métier ! » Il reste maintenant à tester un modèle Heuliez, ce qui devrait être chose faite à partir du mois de juillet. Avec le Plan Bus 2025 et le prochain plan bus du Grand Paris qui sera adopté dans les prochaines semaines par le conseil du Stif, Paris et « la région Ile-de-France comptent devenir référence mondiale du transport public urbain routier très bas carbone », a conclu Valérie Pécresse.

Cécile NANGERONI
 

Ewa

Strasbourg teste un bus électrique Yutong

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Le réseau strasbourgeois CTS expérimente le bus électrique, en commençant par un bus du chinois Yutong, distribué par Dietrich Carbus Group. Il n’y a pas que la RATP qui souhaite expérimenter le full électrique. La compagnie des transports de Strasbourg (CTS) commence depuis ce matin et pour deux semaines à faire rouler un bus de marque Yutong… mis à disposition par l’entreprise alsacienne Dietrich Carebus Group qui en assure l'assemblage et le SAV dans ses usines ainsi que la commercialisation en France en tant que concessionnaire exclusif. « Il s’agit d’un véhicule standard de 12 mètres et 92 passagers du même type que celui qui a été testé durant trois mois par la RATP, explique Laurent Gugumus, directeur général de Dietrich Carebus Group (DCG). La seule différence est l’ouverture des portes 100 % électrique et non électropneumatique comme à la RATP. » Il assure que les résultats de cette expérimentation parisienne seront connus dans le détail le mois prochain, mais il se montre déjà satisfait. « L’efficience de notre véhicule a été telle qu’on l’attendait : pas une seule panne immobilisante », raconte le DG, qui admet toutefois « quelques soucis de réglages et de paramétrages auxquels nous avons apporté une solution très rapidement ».

A Strasbourg, c’est sur une ligne en boucle à partir de la gare que le véhicule sera testé. Pour les besoins de l’exploitation, une autonomie de 120 km est nécessaire, soit moitié moins que la capacité du bus du constructeur chinois. « La CTS cherche à évaluer, en conditions réelles d’exploitation sur son réseau, un certain nombre de paramètres tels que l’autonomie, la consommation énergétique, ou encore la maniabilité, la fiabilité et le confort de ce type de véhicule », explique-t-on à la CTS, où l’on se dit aussi ouvert « à d’autres partenariats avec les constructeurs qui le souhaiteraient ».

Le but est bien sûr d’enclencher la transition énergétique dans un réseau déjà modèle : il avait en son temps été pionnier en matière de bus au gaz, si bien que le parc actuel se compose de 154 bus au GNV, 93 bus thermiques équipés de filtres à particules et un véhicule hybride. L’exploitant envisage un appel d’offres à l’issue des diverses expérimentations qu’il aura pu mener. L’Eurométropole de Strasbourg rappelle de son côté qu’elle a été sélectionnée par le ministère de l’Environnement en janvier dernier dans le cadre de l’appel à projets « Villes respirables en cinq ans ».

C. N.

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Lohr dévoile son véhicule électrique

lohrfr

Dans le cadre de la COP21, la société Lohr présente un véhicule bi-modal électrique au Grand Palais de Paris A l'occasion de la conférence mondiale sur le climat, l'industriel alsacien Lohr expose au Grand Palais, à Paris, un système de transport public modulable 100 % électrique. Baptisé Cristal, le véhicule pourra être exploité en autopartage (mode individuel) et en semi-collectif (mode navette). Dans la première version, le système sera accessible librement via des stations, comme le dispositif Autolib'. Transformé en navette, il pourra accueillir cinq personnes en position assise et jusqu'à 18 personnes en position debout.
Les essais se dérouleront courant 2016 à Montélimar et à Strasbourg. La commercialisation du véhicule est envisagée dès 2017.

Ewa

Paris : 12 nouveaux bus sur la ligne de départ

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Le Stif, la Ville de Paris et la RATP ont présenté ce 2 décembre douze nouveaux bus, dont certains vont sillonner prochainement Paris et des communes avoisinantes Très attendu, le Bluebus de Bolloré, bus 100 % électrique de 12 m, qui va équiper la ligne 341 (Charles-de-Gaulle-Etoile – Porte-de-Clignancourt). Le premier véhicule doit circuler à partir d'avril prochain, et sera progressivement rejoint par 22 autres. La ligne 341 sera en fin de compte la première ligne entièrement équipée de bus standard 100 % électrique. Le groupe Bolloré est jusqu'à présent le seul constructeur à avoir vendu des bus électriques standards à la RATP. Déjà fournisseur d'Autolib’, Bolloré fait une entrée en force dans le paysage du transport public parisien, après avoir, la veille, présenté ce qu'il appelle son Bluetram, en fait un minibus à recharge en stations, faisant une boucle sur les Champs-Elysées.
D'autres constructeurs ont noué un partenariat avec la RATP, qui va les tester sur deux lignes : la 21 (Gare-Saint-Lazare – Stade-Charléty – Porte-de-Gentilly), et la 147 (Eglise-de-Pantin – Sevran). L'opération doit commencer le 16 décembre et sera menée pendant plusieurs mois. Tous sont par définition conformes au choix technique de la RATP, d'une recharge nocturne au dépôt.
On verra donc sur ces lignes le tout nouveau bus français Heuliez GX 337 Elec, le franco-chinois Yutong E12 LF, réalisé en partenariat avec Dietrich Carebus, l'espagnol Irizar i2e, ou le polonais Solaris Urbino 12. Certains modèles pourraient les rejoindre.
D'autres véhicules étaient aussi présentés. Le Tosa, bus de grande capacité (18 m), développé par ABB et les Transports publics genevois, qui avait fait une apparition remarquée lors de salon genevois de l'UITP en 2013.
Le Champ de Mars accueillait aussi le nouveau Midibus de PVI Oreos 4X, acquis par la RATP pour le Montmartrobus. Ainsi qu'un autre modèle destiné au centre-ville, le Daily électrique d'Iveco (7,120 mètres).
Iveco présentait pour sa part le Crossway HVO (car interurbain et scolaire, pouvant circuler au HVO (huiles végétales hydrogénées), pur ou mélangé au diesel, Scania l'autobus OmniExpress 320 Gaz, Man le Lion's City CNG/biogaz. Et Mercedes Benz son Citaro FuelCell-Hybrid, combinant moteurs roues électriques et pile à combustible
Présentés le matin aux élus et professionnels par Jean-Paul Huchon, Anne Hidalgo et Elisabeth Borne, les bus pouvaient être découverts par les Parisiens l'après-midi… avant de repartir le soir même, ce calendrier, comme bien d'autres, ayant été bousculé par les attentats du 13 novembre.

Ewa

Transition électrique pour les chemins de fer israéliens

Bombardier livrera 62 locomotives électriques de type Traxx aux chemins de fer israéliens. Les nouvelles locomotives Traxx AC sont conçues pour des vitesses allant jusqu’à 160 km/h. Elles serviront principalement… … à la propulsion des 369 voitures à double niveau Twindexx Vario du même constructeur, actuellement en service en Israël. Israël mène un programme d’électrification de son réseau ferroviaire, dans le but de réduire le bruit et la pollution. Le réseau s’étend sur 420 km. "Le projet d’électrification des Chemins des fer israéliens est sur le point de devenir une réalité. La transition vers une exploitation électrique, la norme dans tout pays avancé, constituera un véritable bond en avant dans tous les domaines relatifs à l’exploitation de notre entreprise et un facteur clé de notre future croissance" a déclaré Boaz Tzafrir, chef de la direction des Chemins de fers israéliens. Le contrat qui s'élève à 230 millions d'euros, prévoit une option de 32 locomotives additionnelles. Les premières livraisons interviendront à la fin 2017.

Ewa

Le Bluebus en test à Quimper

copyrightLionelFlageulsmall

Dans le cadre de la semaine de la mobilité, Quimper a mis en service un bus électrique gratuit dans son centre-ville… Le Bluebus, une navette électrique de la société Bolloré, a été fabriqué dans l'usine du groupe à Ergué-Gabéric, près de Quimper. Il circulera jusqu'au 19 septembre.
« L’expérience grandeur nature réalisée cette semaine préfigure la possible création
d’une ligne sur le territoire de Quimper Communauté dès 2017 »
, a annoncé André Guénégan, vice-président de Quimper Communauté en charge des transports et de la mobilité.

Ewa

Berlin met en service la première ligne de bus électriques à recharge sans fil

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Le 1er septembre, la régie des transports de Berlin, BVG, a mis en service sa première ligne d'autobus électriques à recharge sans fil. La BVG expoite quatre autobus électriques de type Solaris Urbino 12 electric équipés du système de charge Primove de Bombardier sur la ligne 204 de son réseau. La ligne s'étend sur 6,1 km et dessert le centre-ville. L'opération de recharge des bus s'effectue en quelques minutes aux terminus de la ligne qui relie Südkreuz et Zoologischer Garten.
Le projet appelé « E-Bus Berlin » est financé à hauteur de 4,1 millions d'euros par le ministère fédéral du Transport et de l'Infrastructure numérique.
Dès lors, Berlin devient la première capitale à disposer d'une ligne d'autobus électriques à recharge sans fil.