Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Après les trains, Keolis bientôt aux commandes de bus dans la région de Boston

bd

En décrochant le contrat d’exploitation des bus de la région Boston jusqu’en 2028, avec la possibilité d’étendre le contrat un an supplémentaire, Keolis consolide ses positions dans le Grand Boston, où elle exploite déjà le réseau de trains de banlieue et les parkings. Une carte de visite pour ses ambitions en Amérique du Nord.

La Metro West Regional Transit Authority (MWRTA) a retenu à Keolis pour exploiter, à partir du 1er juillet, ses services de transport de bus, incluant les lignes fixes, le transport à la demande et le transport de personnes à mobilité réduite, annonce dans un communiqué le groupe français.

Le contrat, d’une durée de trois ans (avec deux options de renouvellement d’un an), représente un volume annuel d’environ 700 000 trajets sur un territoire de plus de 1 000 km2, réalisé avec une flotte de 90 véhicules. Il permet à Keolis de renforcer sa présence dans la région du Grand Boston, où il exploite déjà les trains de banlieue (Commuter Rail) et les services de stationnement pour le compte de la MBTA (Massachusetts Bay Transportation Authority).

« Ce gain s’inscrit dans la stratégie de croissance de Keolis en Amérique du Nord », indique la filiale de transport public de la SNCF, qui « avait déjà doublé son activité bus l’année dernière après les gains de deux contrats à Phoenix et Austin ».

 

Ewa

Transdev renforce ses positions dans le Nevada

Transdev Las Vegas

Transdev étend son offre de services à Las Vegas. L’opérateur de transport public a annoncé le 30 avril avoir obtenu un nouveau contrat de transport adapté dénommé « paratransit » pour le compte de la Commission des transports régionaux du sud du Nevada (RTC).

La filiale de la Caisse des dépôt, qui va bientôt passer sous pavillon allemand, exploitait déjà, depuis juin 2023, le service de  bus de Las Vegas.

Cette activité nouvelle comprend plus de 400 véhicules et l’emploi de 857 collaborateurs, dont 704 conducteurs. « Transdev U.S. gère désormais dans le sud du Nevada une flotte de plus de 800 véhicules et une équipe de plus de 2 300 collaborateurs. Le contrat initial de cinq ans, valorisé à 579 millions de dollars, comprend des options pouvant prolonger l’accord jusqu’à quatre ans », précise un communiqué.

Selon Thierry Mallet, le PDG du groupe, également cité dans le communiqué, Transdev U.S. exploite désormais « l‘un des réseaux de transport les plus étendus du pays ». L’année dernière, l’activité américaine a atteint 2,7 milliards d’euros, soit 27 % du chiffre d’affaires global du groupe, qui se présente comme « le plus grand opérateur privé et intégrateur de mobilités aux États-Unis, comprenant les bus, le transport adapté, le ferroviaire, le transport médicalisé non urgent, la micro-mobilité, les navettes et les véhicules autonomes« .

Ewa

Alstom exploitera le 1er janvier le réseau Metrolink entre Los Angeles et San Diego

Metrolink @Metrolink

Alstom a annoncé début décembre avoir remporté le contrat d’exploitation et de maintenance des trains du réseau de transport de banlieue Metrolink qui dessert les comtés de Los Angeles, Orange, Riverside, San Bernardino, Ventura et San Diego. Jusqu’alors, Alstom assurait seulement la maintenance. Un contrat dont l’entreprise avait hérité lors de l’acquisition de Bombardier Transportation, qui assurait cette fonction depuis 1998. Avec ce nouveau contrat confié par l’autorité organisatrice des transports ferrés de Californie du sud (Southern California Regional Rail Authority), Alstom élargit son périmètre à l’exploitation qui jusqu’à présent était assuré par Amtrak.
Le nouveau contrat, qui commence le 1er janvier et s’étendra jusqu’au 30 juin 2030, représente un montant de 515 millions de dollars (490 millions d’euros environ). Il prévoit une extension possible de trois ans, ce qui porterait le montant à environ 817 millions d’euros.
Alstom va garder les 180 employés en poste et prévoit de recruter plus de 200 personnes supplémentaires au 1er juillet 2025.
Le réseau de Metrolink s’étend sur 877 km et comprend huit lignes desservant 67 gares au total. Metrolink comprend également la ligne Arrow, longue de 15 kilomètres qui relie les villes de San Bernardino et de Redlands. La flotte se compose de 258 voitures et de 60 locomotives.

 

Ewa

Alstom et Siemens invités à inventer le train à grande vitesse californien

californie train

« D’ici la fin de cette année, nous saurons qui construira les premiers trains à grande vitesse de Californie ». C’est en ces termes que Tom Richards, président du conseil d’administration de la California High-Speed Rail Authority (CHSRA), annonce qu’un appel d’offres (Request for Proposals) a été lancé en avril aux filiales américaines d’Alstom et de Siemens pour fournir les premiers trains à grande vitesse sur ligne construite à cet effet aux États-Unis, dans la vallée centrale de Californie.

Seuls constructeurs à s’être déclarés dans le délai imparti (14 novembre) par l’appel à candidatures lancé en août dernier par la CHSRA, ce sont donc Alstom Transportation, Inc. et Siemens Mobility, Inc. qui ont été « short-listés » (préqualifiés) en janvier. Désormais, les offres respectives des deux candidats sont attendues pour cet automne, afin que la CHSRA puisse attribuer le contrat d’ici à la fin de l’année.

Dans le cadre de ce marché, rappelons que six rames aptes à 220 mph (de l’ordre de 350 km/h) en service et à 242 mph (390 km/h) en essais devront être livrées. Deux des rames sont réservées pour les essais statiques et dynamiques, alors que les quatre autres sont destinées à la mise en service du premier tronçon de LGV (275 km de ligne nouvelle entre Merced et Bakersfield) vers 2030-2033. Le marché porte également sur la fourniture d’un simulateur de conduite et de pièces de rechange, ainsi que sur la maintenance pendant 30 ans et une révision à mi-vie. Les offres remises seront évaluées à 60 % sur leur montant et à 40 % sur des critères techniques.

Financement fédéral

Cette commande de trains à grande vitesse a été en partie rendue possible par le financement fédéral de décembre dernier, dont la CHSRA est un des bénéficiaires. Ce coup de pouce de la Federal Railroad Administration (FRA) a une évidente contrepartie : la production de ces trains devra être conforme au Buy America Act. Ce dernier exige que l’assemblage final des trains se fasse aux États-Unis à partir de composants nationaux à 100 % (à moins que des dérogations « justifiées » ne soient accordées par le secrétaire américain aux Transports) et que plus de 90 % de la valeur en dollars des composants des trains à grande vitesse soient produits aux États-Unis. La CHSRA, qui est bien consciente que ce n’est pas le cas pour tous les composants, rappelle à l’occasion que des dérogations ont été demandées par d’autres, dont Amtrak et Brightline West, pour son projet de LGV entre la sud de la Californie et Las Vegas. Enfin, la conception des futurs trains à grande vitesse californiens devra tenir compte des avis officiels émanant de quelque 300 parties prenantes (autorités, représentants, associations d’usagers…)

Le fait que le train présenté sur les illustrations officielles fournies par la CHSRA ressemble beaucoup à ceux de Siemens ne présage de rien. Ni le fait que Siemens possède une usine à Sacramento, capitale de la Californie, alors que les nouveaux Acela d’Alstom sont produits à l’autre bout des États-Unis, dans l’usine de Hornell (État de New York). Car dans la présentation qu’elle a donné des deux candidats lors de l’appel d’offres, la CHSRA les a mis à égalité parfaite. Pour l’autorité californienne, Alstom et Siemens « possèdent une expérience et un ancrage aux États-Unis », sont « des experts du matériel roulant destiné aux voyageurs, des tramways aux rames à grande vitesse », sont « internationalement reconnus » et ont « une grande expérience dans la conception, la production, la fourniture et la maintenance des rames à grande vitesse » et ont été « des participants-clés aux efforts du secteur » pour normaliser la circulation à plus de 125 mph (200 km/h) des trains de voyageurs, en conformité avec les exigences Tier III (niveau 3) de la FRA.

P. L.

Ewa

L’administration Biden (re)met le paquet pour la mise à niveau des trains de voyageurs

corridor id e1704905236110

A moins d’un an des prochaines élections américaines, l’administration Biden persiste et signe en faveur du rail, à une échelle inédite depuis la création d’Amtrak, il y a un demi-siècle, pour sauver à l’époque ce qu’il restait des trains de voyageurs. Attendu depuis des décennies, le coup de pouce de 16,4 milliards de dollars récemment donné à la modernisation du Corridor nord-est (NEC), axe principal en matière de transport de voyageurs sur rail sur le réseau américain, n’était pas qu’un symbole. La réfection, voire la réouverture d’autres axes (en tiretés sur la carte), à grande vitesse ou plus classiques, devraient également contribuer à « rendre aux Etats-Unis le chemin de fer qu’ils méritent », dans le sillage du plan sur les infrastructures adopté fin 2021.

8,2 milliards de plus pour 10 projets voyageurs…

C’est ainsi que la Federal Railroad Administration (FRA) du ministère des Transports (DoT) des Etats-Unis a annoncé en décembre qu’elle a octroyé 8,2 milliards de dollars de plus pour 10 projets ferroviaires de voyageurs à travers le pays, tout en annonçant que des études étaient lancées sur plusieurs corridors.

Pour ce qui est de la grande vitesse, les projets annoncés dans le cadre de ce programme intitulé Federal State Partnership for Intercity Passenger Rail (Fed-State National) Program devraient faire avancer la ligne nouvelle dans la vallée centrale de la Californie, ainsi que le deuxième projet de l’entreprise privée Brightline, de ligne à grande vitesse entre Las Vegas et le sud de la Californie.

et des investissements pour le fret

Partagées avec les trains de fret, les lignes classiques ne sont pas oubliées. Autour de la côte Est, cette fois, le nord de la Virginie (et le sud-est plus généralement) devrait être mieux relié au corridor nord-est, alors que la fréquence des trains du Keystone Corridor (en Pennsylvanie), entre Philadelphie et Pittsburgh, devrait pouvoir être accrue et que, plus au sud, le corridor du Piémont des Appalaches devrait être prolongé et accéléré par une ligne à reconstruire de Richmond (Virginie) vers Raleigh (Caroline du Nord). Des investissements sont également destinés à l’Union Station de Chicago, plaque tournante des corridors du Midwest, ainsi qu’aux dessertes dans le Maine, le Montana et l’Alaska (hors du territoire desservi par Amtrak pour ce dernier Etat).

Parallèlement, la FRA annonce que 69 corridors ont été sélectionnés dans 44 États, dans le cadre du nouveau programme d’identification et de développement des corridors (Corridor ID), rendu possible par la loi bipartisane sur l’infrastructure votée fin 2021. Ces sélections portent non seulement sur la mise à niveau de 15 lignes existantes, mais aussi sur l’accroissement ou la réouverture de dessertes sur 47 lignes, tout en faisant avancer 7 projets de trains à grande vitesse. Ces projets impliqueront une coopération étroite entre la FRA, les États, les Agences de transport de ces Etats, les réseaux privés de chemins de fer concernés et les collectivités locales.

P. L.

Ewa

Plus de 16 milliards de dollars pour le Corridor nord-est américain

Grands projets Amtrak NEC

« Amtrak Joe » Biden n’a sans doute jamais si bien porté son nom ! En visite le 6 novembre à l’atelier de maintenance Amtrak de Bear, dans son Etat du Delaware, le président des Etats-Unis a annoncé le financement, à hauteur de 16,4 milliards de dollars (15,3 milliards d’euros), de 25 projets destinés à maintenir en état ou à moderniser le Corridor nord-est (NEC), entre Washington, Philadelphie, New York et Boston. Un montant qui peut sembler élevé, mais, comme l’a rappelé Joe Biden, « 100 millions de dollars sont perdus par journée de coupure sur cet axe ferroviaire », le principal du pays pour le transport de voyageurs. Cela « avec des tunnels et des ponts vieux de plus de 100 ans, une infrastructure dépassée ».

Proclamant vouloir rendre au pays un réseau ferré « de premier rang », son président a fait vibrer la fibre patriotique : « C’est les États-Unis, bon sang ! Nous sommes meilleurs que ça et maintenant, nous le prouvons ! » Ancien usager régulier de cet axe entre « sa » gare de Wilmington et Washington, du temps où il était sénateur du Delaware, Joe Biden a rappelé qu’il « sait combien il est pénible d’attendre, coincé dans un train, quand on rentre à la maison », alors même que le trafic était perturbé sur cet axe…

Mais pour une fois, l’exécutif américain s’est donné les moyens de ses ambitions ferroviaires, par le vote de sa loi de financement des infrastructures il y a deux ans, qui permettra d’avancer une partie des 16,4 milliards annoncés. Le montant sera financé par l’Administration fédérale des chemins de fer (FRA) et réparti entre 25 grands projets, dont douze pilotés par Amtrak, huit par le département des Transports du Connecticut (CTDOT), deux par les transports du New Jersey (NJ Transit), un par les transports de New York (MTA), un par les transports du sud-est de la Pennsylvanie (SEPTA, région de Philadelphie) et un par la Commission des tunnels sous l’Hudson (Gateway Development Commission).

Près de 10 milliards pour 12 grands projets Amtrak

Les projets gérés par Amtrak concernent essentiellement des ouvrages d’art, ainsi que la gare grandes lignes (Penn Station) de Baltimore. C’est sous cette ville que se trouve le principal projet à bénéficier d’un financement dans cette vague : le nouveau tunnel Frederick Douglass (4,7 milliards de dollars), qui doit remplacer un ouvrage souterrain terminé en 1873. Les autres projets Amtrak qui bénéficieront de plus d’un milliard de dollars sont le remplacement du pont de la Susquehanna (1908) dans le Maryland (2,08 milliards) et la réfection du tunnel sous l’East River à New York (1,26 milliard). Enfin, 25 millions seront répartis entre les études de faisabilité de deux projets (renouvellement des infrastructures et relèvement des vitesses au sud de New York, accroissement de la capacité entre New Haven et Providence, voir carte).

Plus de six milliards pour 13 autres projets

Plus de la moitié des quelque six milliards restants ira aux tunnels sous l’Hudson, qui bénéficieront cette fois de 3,8 milliards de dollars, après une autre aide fédérale de près de 7 milliards cet été. Le projet de réfection et d’augmentation de la capacité de ces tunnels subaquatiques, qui se détériorent depuis les inondations consécutives à l’ouragan Sandy (2012), est géré par la Gateway Development Commission. Un autre des 13 projets dépasse le milliard de dollars d’aides : la poursuite du réaménagement des accès à la Penn Station de New York (géré par la MTA). Les autres projets concernent essentiellement des ponts, des passerelles, des gares et leurs accès, ainsi que l’augmentation de la capacité sur certains tronçons.

P. L.

Ewa

Une première ligne nouvelle aux Etats-Unis, mais à vitesse modérée

Nouvelle gare d'Orlando

Une première ligne nouvelle aux Etats-Unis ! Mais les trains y sont moins rapides que les rames Acela sur les lignes classiques du Corridor nord-est. Et en plus, ils sont en traction diesel, mais ce seront ainsi les plus rapides du monde pour ce mode thermique, ex-aequo avec les rames HST britanniques.

Située en Floride, cette ligne nouvelle de 65 km fait partie du prolongement de 272 km entre West Palm Beach et l’aéroport d’Orlando des dessertes assurées par Brightline, la seule entreprise privée de trains de voyageurs interurbains des Etats-Unis. Brightline, qui relie depuis 2018 Miami et West Palm Beach avec des rames construites par Siemens (motrices Charger et voitures Venture), desservait jusqu’à présent de nouvelles gares en circulant à 79 mph (127 km/h) sur une ligne classique améliorée (mise à double voie, aménagement des passages à niveau) du Florida East Coast Railway.

Mais avec la mise en service du prolongement vers l’aéroport d’Orlando, le 22 septembre, c’est donc la première fois qu’une ligne nouvelle construite pour des trains de voyageurs grandes lignes est ouverte aux Etats-Unis. De là à parler de « ligne à grande vitesse », il reste un pas à franchir, la vitesse pratiquée sur la nouvelle infrastructure de 65 km étant de 125 mph (200 km/h) maximum, contre 110 mph (176 km/h) sur les 207 km de ligne classique aménagée du nouveau prolongement, ce qui est déjà mieux que sur la ligne classique entre Miami et West Palm Beach ! Au total, les 378 km de Miami à Orlando sont désormais parcourus en trois heures et demie, avec six arrêts.

Après ses premières réalisations en Floride, Brightline entend lancer une deuxième relation, à grande vitesse (300 km/h) et électrique cette fois, entre Las Vegas et le sud de la Californie. Objectif : 350 km parcourus en 2 heures 10…

P. L.

Ewa

Méga-fusion dans le fret ferroviaire nord-américain

cp holiday train 2017 nz 2 e1683202667727

C’est la première grande fusion dans le fret ferroviaire nord-américain depuis plus de deux décennies. Après un feuilleton qui a vu s’opposer, il y a deux ans, les deux grands acteurs du fret ferroviaire canadien, le Canadien Pacifique (CP) et le Canadien National (CN), pour l’acquisition du Kansas City Southern Railway (KCS), dont le réseau s’étend du centre des États-Unis au centre du Mexique, l’offre à 31 milliards de dollars américains (28 milliards d’euros) du premier avait finalement été retenue en septembre 2021. Restait à obtenir un avis favorable du Surface Transportation Board (STB) des États-Unis, délivré au bout d’un an et demi, le 15 mars dernier.

La compagnie issue du regroupement des deux acteurs majeurs du fret nord-américain (le CP était déjà présent au sud de la frontière avec les États-Unis, sur son propre réseau ou par des droits de passage) a officiellement débuté son activité le 14 avril, sous l’appellation de chemin de fer Canadien Pacifique Kansas City en français, ou Canadian Pacific Kansas City Railway (CPKC) en anglais. L’événement a donné lieu à une cérémonie à Kansas City (Missouri), au cœur des États-Unis, où se situe le point de contact entre les deux réseaux. Désormais, le CPKC relie le Canada au Mexique, du Pacifique à l’Atlantique en passant par le golfe du Mexique. Long de quelque 30 000 km, il est même le seul des six grands réseaux nord-américains à desservir à la fois le Canada, les États-Unis et le Mexique. Le siège du CPKC est situé au Canada, à Calgary (Alberta), avec à sa tête Keith Creel, auparavant président et chef de la direction du CP.

Selon ce dernier, « nos chemins de fer ainsi réunis formeront un réseau (…) qui accroîtra instantanément la concurrence dans le secteur ferroviaire nord-américain à une époque où les chaînes d’approvisionnement en ont un besoin criant ». « Le Surface Transportation Board des États-Unis a nettement reconnu les avantages de cette union historique pour le grand public, l’environnement, la concurrence et la sécurité. Elle offrira aussi des occasions extraordinaires à nos employés, aux collectivités, aux clients du transport ferroviaire et à l’économie nord-américaine », a ajouté Keith Creel, qui estime que les les retombées de cette fusion se traduiront par « la création d’emplois et la croissance de l’économie nord-américaine ».

Si ce rapprochement devrait rapidement se traduire par une hausse du trafic fret ferroviaire le long d’un axe nord-sud au milieu des États-Unis, cette nouvelle n’est pas forcément vue d’un bon œil par les riverains des passages à niveau ou par les agences responsables des trains de voyageurs, particulièrement en ce qui concerne les trains de banlieue Metra de Chicago. Des investissements seront certainement nécessaires sur le nouveau réseau CPKC… alors que les entreprises ferroviaires concurrentes CN, Union Pacific (UP, États-Unis) et Ferromex (premier réseau du Mexique, dont l’UP est actionnaire à 26 %) se sont rapprochées pour monter ensemble une offre de transport intermodal entre Canada, Etats-Unis et Mexique.

P. L.

Ewa

Keolis gagne un nouveau contrat de bus aux Etats-Unis

Bus en Virginie (USA)

A partir du 1er avril, Keolis va débuter l’exploitation des bus du comté de Loudoun, en Virginie. Le contrat, gagné fin janvier pour cinq ans, représente un chiffre d’affaires cumulé de 83 millions d’euros.

Ce réseau, articulé autour de 28 lignes, est jusqu’à présent exploité par deux transporteurs. Le groupe français précise que Keolis, Transit America, sa filiale, « fera appel à 120 nouveaux collaborateurs issus des deux opérateurs actuellement présents ».

1,6 million de voyageurs devraient être transportés chaque année sur ce réseau unifié, grâce à une flotte de 117 véhicules. Certaines de ses lignes sont en correspondance avec le réseau ferroviaire Virginia Railway Express, également exploité par l’opérateur français, filiale de la SNCF.

Ewa

Keolis remporte un nouveau contrat de bus aux Etats-Unis

bus lines 1 e1602665285678

Depuis le 1er octobre, Keolis Transit America, la filiale américaine du groupe français, exploite le réseau de bus de Victor Valley, dans le Comté de San Bernardino en Californie du Sud. Ce contrat, gagné le 13 septembre dernier auprès de l’autorité organisatrice de transport de Victor Valley (Victor Valley Transport Authority), représente un chiffre d’affaires cumulé d’environ 110 millions d’euros.

D’une durée de cinq ans, avec une possibilité d’extension de cinq années supplémentaires, il prévoit l’exploitation et la maintenance d’un réseau de 114 bus, dont plus de 90 fonctionneront grâce aux énergies alternatives.

Avec ce contrat, Keolis continue d’accroître sa présence aux Etats-Unis après les récentes prolongations de ses contrats d’exploitation des réseaux de train de banlieue desservant Boston et Washington, et le gain d’un contrat de bus en Virginie.