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Ewa

Et enfin, la RATP prend pied en Caroline du Nord

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Egalement du voyage américain, RATP Dev USA remporte de son côté deux nouveaux contrats d’exploitation et de maintenance d’autobus en Caroline du Nord : à Durham et autour de Raleigh, la deuxième ville de l’État située sur la côte Est des Etats-Unis.

Deux contrats de cinq ans (quatre années supplémentaire optionnelles) à Raleigh et dans le comté de Wake avec 185 véhicules en exploitation et 450 employés. Ils concernent des lignes régulières fixes et des services de « paratransit » pour le transport de personnes à mobilité réduite (PMR). Le service devait être lancé fin avril pour les itinéraires fixes, le 1er juillet 2023 pour les services adaptés aux PMR.

A Durham, le contrat porte sur 58 véhicules, avec 245 employés. Il démarre en juillet, pour cinq ans avec une option renouvelable sur deux ans supplémentaires.

Ewa

Recalé en Ile-de-France, l’Espagnol Moventia ne désarme pas

Josep Maria Marti , pdg du groupe de transport espagnol Moventia, dont la filiale française Moventis est dirigée par un ancien de Transdev et ex-directeur général de Smovengo.

Candidat malheureux aux appels d’offres d’Ile-de-France Mobilités pour les lignes de bus de la grande couronne, Moventia vient de remporter coup sur coup les contrats de bus de la communauté d’agglomération de Grasse et des vélos en libre-service de la métropole de Rouen.

Ne dites pas à Josep Maria Marti qu’en cinq ans, Moventia, le groupe de transport qu’il dirige en famille, n’a fait que deux prises sur l’Hexagone : Montbéliard et tout récemment Grasse. Et réussi à percer dans deux autres villes françaises, Clermont-Ferrand et Marseille, pour prendre le guidon des vélos partagés, avec sa filiale Inurba. Bientôt trois avec Rouen où, selon nos informations, l’Espagnol a remporté le marché.

Il a en revanche échoué en Ile-de-France, sur les appels d’offres des lignes de bus Optile, en grande couronne. « En France, les appels d’offres sont extrêmement fermés », commente le pdg de Moventia.

« Transdev et Keolis nous savonnent la planche »

« En 2017, Montbéliard était un ballon d’essai et surtout, le moyen de montrer comment on travaille, c’est un cycle de développement long, il faut démontrer aux élus nos capacités industrielles, les rassurer sur nos différences. Faire la chispa, comme on dit en espagnol », poursuit Josep Maria Marti. La chispa ? L’étincelle.  A Montbéliard, on a même réussi à gagner de l’argent », se défend l’opérateur de transport catalan.

Faire des étincelles sur le marché français n’est visiblement pas chose facile, « Les deux majors du secteur, Transdev et Keolis, défendent leur forteresse, font un lobbying intense auprès des élus, nous savonnent la planche », reprenait Jorge Azevedo, directeur du développement France de Moventia, le 22 novembre lors d’un point presse. Avant de filer au salon des Maires qui se tenait à deux pas, porte de Versailles… Cet ancien de Transdev a aussi dirigé Smovengo, l’opérateur de Vélib’ Métropole, le service de vélos en libre-service de la Ville de Paris et des 60 communes de la métropole.

Deuxième concessionnaire Renault en Espagne

Originaire de Sabadel, dans la région de Barcelone, le groupe familial bientôt centenaire, créé par le grand père des actuels dirigeants (trois frères et sœurs) avait donc remporté en 2017 son premier contrat hexagonal en 2017 à Montbéliard (142 000 hab.) pour exploiter pendant six ans et demi le réseau de bus urbains, jusqu’alors aux mains de Keolis. Un contrat de 112 millions d’euros, remporté selon Jorge Azevedo en gagnant la confiance des syndicats. La même année, l’Espagnol gagnait un contrat de bus urbains à La Mecque.

Cinq ans après, en novembre 2022, le Catalan qui a également une grosse activité de concessionnaire automobile multi-marques (c’est le deuxième concessionnaire Renault en Espagne) vient de déloger Transdev de Grasse dans les Alpes-Maritimes. La communauté d’agglomération (100 000 hab.) lui a confié les clés du réseau de 70 bus, dont 9 électriques, et la construction d’un nouveau dépôt. Un contrat de dix ans qui démarre le 1er janvier 2023 pour un montant de 100 millions d’euros. Moventia dit étudier trois nouveaux appels d’offres sur l’Hexagone, principalement dans des villes moyennes.

Nathalie Arensonas

Moventia en chiffres

Implantations : Espagne (bus, tramways, vélos), France (bus, vélos), Finlande (bus, vélos), La Mecque (bus)
1 850 bus
45 000 vélos (dont 30 000 en France), 4 500 stations
41 tramways (à Barcelone)
150 millions de passagers/an

Ewa

Thierry Mallet va succéder à Jean-Pierre Farandou à la présidence de l’UTP

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Appelé à devenir président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou a décidé de céder la présidence de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) qu’il occupait depuis seulement juin 2019. Elle est confiée à Thierry Mallet, président du groupe Transdev qui reprend les commandes le 11 octobre après son élection prévue la veille par le conseil d’administration de l’organisation professionnelle. Un poste et des dossiers qu’il connaît parfaitement puisqu’il avait occupé la fonction deux ans de juin 2017 à juin 2019.

Le retour de Thierry Mallet produit des remaniements en cascade pour respecter un savant dosage entre représentants des différents groupes adhérents. Ainsi, Laurent Mazille libère sa place d’administrateur mais continuera à représenter l’UTP au sein du Comité Europe, aux côtés de Sylvie Charles.

De son côté, Frédéric Baverez, directeur exécutif France de Keolis, devient vice-président en remplacement de Clément de Villepin. Bruno Danet (Keolis) est nommé président de la commission Affaires sociales du transport urbain et Clément de Villepin vice-président. Enfin, Edouard Hénaut (Transdev) prend la fonction de président de la commission Economie et Mobilité.

Par ailleurs, après le récent rachat de CarPostal France par Keolis, il a été décidé que le poste d’administratrice de Nathalie Courant, DG France de cette entreprise d’origine suisse, serait proposé à Elie Franc, DG de Vectalia France, intégrant ainsi un opérateur à capitaux étrangers.

M.-H. P.


L’UTP s’ouvre aux nouvelles mobilités

L’organisation professionnelle des opérateurs de transport a annoncé un partenariat avec le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA) en raison de son intérêt croissant pour la mobilité. Le CNPA qui a récemment créé l’Alliance des mobilités (regroupant 50 start-up et dont Julien Honnart, fondateur de la plate-forme d’autopartage Klaxit, est le président) devient de ce fait membre partenaire de l’UTP, et vice-versa, l’UTP devient membre associé du CNPA. Deux appellations différentes mais qui recouvrent les mêmes droits à participer à certaines commissions.

Ce rapprochement va dans le sens de l’ouverture progressive de l’UTP vers de nouveaux acteurs de la mobilité. C’est aussi le cas avec la start-up de covoiturage Citygo, nouveau membre partenaire.


 

Ewa

Transdev Suède remporte le marché des bus de Göteborg en Suède

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Transdev a annoncé le 3 juillet avoir remporté le marché des bus de Göteborg, deuxième ville de Suède, pour une valeur totale de 757 millions d’euros. Un marché de cinq nouveaux contrats, confiés par Västtrafik l’autorité organisatrice des mobilités de la région du Västra Götaland. D’une durée de 10 ans, ces nouveaux contrats démarreront en décembre 2020.

Ils permettront à Transdev de devenir, à partir de 2023, l’unique opérateur de bus à Göteborg et sa région, desservant Göteborg, Frölunda, Mölndal, Partille ainsi que toutes les lignes de bus express, soit 71 millions de passagers par an.

Ce marché renforce la place de Transdev en Suède puisque, malgré la perte des trains de l’Öresund en mai dernier, l’exploitant avait remporté un important contrat de ferries dans l’archipel de Stockholm en décembre 2018.

Ewa

Keolis reconduit pour neuf ans sur le territoire du pays d’Aix

aix en bus

Troisième contrat consécutif en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour Keolis. Après avoir remporté au mois de juin les réseaux de Menton et Sophia Antipolis, c’est la métropole Aix-Marseille-Provence qui renouvelle sa confiance à la filiale de la SNCF, présente depuis 2012. Elle lui confie pour neuf années supplémentaires la gestion de son service de transport public urbain et de sept parkings-relais sur le territoire du pays d’Aix. Ce contrat représente un chiffre d’affaires prévisionnel annuel de 47 millions d’euros et débutera le 4 novembre prochain. Keolis s’engage à augmenter la fréquentation de 31 % et les recettes de 40 %.

l’open payment prévu septembre 2020 sur l’ensemble du réseau

Parmi les nouveautés, le bus à haut niveau de service Aixpress qui sera mis en service au mois de septembre. Keolis en pilotera l’intégration au réseau Aix en Bus tandis que la Régie des transports métropolitains (RTM) aura en charge sa gestion opérationnelle (opérations de conduite et maintenance). Keolis sera en charge de la commercialisation de l’Aixpress et devrait y déployer à partir de janvier 2020 un système d’open payment à bord, permettant aux voyageurs d’acheter et de valider leur titre de transport avec leur carte de paiement sans contact ou leur smartphone. Une solution billettique qui devrait être étendue à l’ensemble du réseau en septembre 2020.

Ewa

Keolis remporte le réseau de Sophia Antipolis

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A partir de juillet, Keolis devient le nouvel exploitant d’Envibus, le réseau de transport de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis (170 000 habitants) jusqu’alors exploité par Vectalia France.

L’objectif pour le nouvel opérateur de transport va être d’augmenter la fréquentation de 17 % dans le cadre de ce contrat de quatre ans reconductible trois fois par période d’un an.

Le réseau va être réorganisé autour de quatre lignes « armatures » qui seront complétées par huit lignes complémentaires, neuf lignes de maillage, trois navettes de villages ainsi que par des services complémentaires en période estivale et en soirée.

Keolis devra aussi construire, d’ici au printemps 2022, un dépôt afin d’accueillir tous les véhicules du réseau (aujourd’hui au nombre de 112) et notamment les futur bus à haut de niveau de service au gaz naturel qui desserviront la ligne A.

Ewa

Le trafic des Intercités repart à la hausse

 

 

Après des années de baisse autour de -5 ou -6 % par an, le trafic reprend des couleurs sur les Intercités. Sur les cinq premiers mois de 2017, la hausse atteint 4,1 % comparé à la même période de l’année précédente (et +2,2 % de chiffre d’affaires).

Selon la direction Intercités, c’est la politique des petits prix qui explique principalement ce retournement de tendance qualifié « d’historique ». 73 % des voyageurs (Intercités en a transporté 29 millions l’an dernier) bénéficient d’un tarif réduit, affirme-t-elle. Les seuls trains 100 % Eco, ces trains qui ont été lancés en 2015 et permettent de voyager à des tarifs très compétitifs du vendredi au lundi, affichent une progression de trafic de 14 % (et 82 % de taux de remplissage). «C’est une vraie réussite. Nous répondons à la première attente de nos clients qui porte sur le prix », estime Jean Ghedira le directeur Intercités. « Sur le trajet Paris-Bordeaux, que l’on parcourt en 4h20 avec un Intercité, vous pouvez bénéficier d’un prix garanti qui ne dépassera pas 35 euros. On peut même obtenir un billet à 15 euros en anticipant. Nous sommes dans le marché, car en face, le covoiturage coûtera environ 38 euros », précise Caroline Chabrol, la directrice marketing et commercial.

Toutefois, cette politique de réduction tarifaire atteint ses limites : « Si nous continuerons à offrir un grand nombre de petits prix, nous allons arrêter de baisser nos tarifs», prévient Jean Ghedira, en indiquant que le prix moyen des Intercités est de 26 euros, de 30 euros sur les lignes à réservation obligatoire et de 18 euros sur les trains sans réservation.

Parmi ses projets, la direction Intercités étudie la possibilité de lancer d’autres trains 100 % Eco sur d’autres destinations, notamment les villes balnéaires comme Le Croisic, Saint Nazaire…Mais rappelle que les Intercités 100 % Eco ne représentent que 3 % du chiffre d’affaires.

Les horaires de certains trains ont aussi été revus pour permettre de faire des excursions à la journée de bout en bout avec des partenariats (au Mont Saint Michel par exemple), et de nouveaux services sont envisagés comme la possibilité d’avoir à bord des conférenciers pour faire découvrir un site ou une région.

Reste que malgré ces projets tous azimuts, l’activité des Intercités est appelée à fondre. Sur les 25 liaisons exploitées actuellement, 18 liaisons vont être transférées aux régions et devenir des TER d’ici à 2020 selon les accords passés entre les régions et l’État, actuel autorité organisatrice.

En interne, cela se traduira par le transfert chez TER de 1700 personnes sur les 2700 qui travaillent actuellement pour Intercités.

Mh P

Ewa

RATP Dev veut renforcer son activité dans le rail urbain

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« Nous sommes en train de finaliser notre stratégie qui sera présentée en comité stratégique les 7 et 8 juin », a indiqué Laurence Batlle, présidente du directoire RATP Dev, lors d’une rencontre

organisée le 28 avril par l’association Femmes en mouvement. Pour atteindre comme le souhaite son actionnaire les deux milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, contre 1,1 milliard aujourd’hui, RATP Dev souhaite donner plus d’importance à son activité sur rail urbain. « Plus de 70 % de notre activité est réalisée sur du bus. Or, notre maison mère, la RATP, a une expertise exceptionnelle sur tout ce qui touche aux métros, aux trams… », a expliqué Laurence Batlle. Si le ticket d’entrée est plus élevé sur les marchés du rail urbain, les marges sont aussi plus fortes, a-t-elle ajouté.

Si elle vise un élargissement du domaine d’activité, Laurence Batlle ne souhaite pas en revanche d’expansion géographique. « Nous sommes déjà présents dans 15 marchés, ce qui est énorme compte tenu de notre taille, souligne-t-elle. Il faut désormais se renforcer dans les pays dans lesquels nous sommes déjà et ne s’ouvrir à de nouveaux pays que si on peut y réaliser assez vite 300 à 400 millions d’euros de chiffre d’affaires avec plusieurs contrats. »

Autre objectif de la nouvelle présidente du directoire, arrivée en janvier aux commandes : favoriser la mobilité au sein du groupe. Ce qui implique « un changement culturel ». Elle veut transformer « une entreprise française qui va à l’étranger en un groupe international basé en France ». Elle rêve, dit-elle, d’un groupe dans lequel tous les pays sont « exportateurs de talents » et où travailleraient à Paris « des Coréens, des Américains… », bref des collaborateurs de toutes nationalités. Et où bien sûr il y aurait plus de femmes. Aujourd’hui, RATP Dev compte 20 % de femmes dans ses effectifs (25 % chez les managers). « Il faut accroître la diversité et la féminisation, c’est un enjeu et il est juste », conclut-elle devant un auditoire tout acquis à la cause.

M.-H. P

Ewa

Keolis recense trois attentes universelles en matière de mobilité digitale

A l’occasion du forum Netexplo, événement annuel sur l’innovation digitale, Keolis a révélé les résultats de son premier Observatoire international des mobilités digitales. En partenariat avec l’observatoire placé sous l’égide des Nations-Unies, le groupe de transport a scruté les pratiques numériques dans 13 smart cities des 5 continents. Et ce dans la pure tradition des enquêtes de marketing territorial, les Keoscopies. « Notre secteur d’activité – pas seulement le transport collectif, mais tout l’écosystème de la mobilité individuelle et partagée – est fortement impacté par le numérique », a rappelé Jean-Pierre Farandou, président de Keolis. Soulignant que « l’innovation est dans l’ADN » du groupe, il estime : « Notre rôle est aussi de donner aux collectivités une compréhension fine des attentes des voyageurs en la matière ».

Cette démarche d’exploration internationale – passant par Hongkong, Dubaï, Hyderabad, Tokyo, Sao Paulo ou Lyon, notamment – a permis d’analyser 400 innovations et de constater qu’il existe trois attentes universelles, partout sur la planète. « L’impératif du temps réel, l’hyperpersonnalisation et le coaching pas à pas d’un bout à l’autre de son déplacement, a énuméré Bernard Tabary, directeur International de Keolis. On ne peut plus considérer un agrégat de voyageurs, géré comme un flux dans sa globalité parce qu’ils ont une attente d’un traitement individualisé ». Ces trois attentes, la filiale transports urbains de la SNCF estime qu’elles font partie des « dix fondamentaux de l’expérience client de la smart mobility », qui démarre par l’organisation du déplacement, et se poursuit lors du trajet que l’on souhaite réaliser en toute quiétude et de manière humanisée.

A cet égard, l’information en temps réel « est devenue un basique, estime Kara Livingstone, directrice marketing groupe. Elle se doit d’être sur des supports diversifiés, conceptualisés – indiquant par exemple “tournez devant le Mac Do“ plutôt que “dirigez-vous vers le nord“ et collaborative grâce au crowdsourcing ». 67 appli, allant de l’indispensable au plus disruptif ont été identifiées, dont « email my boss » au Cap en Afrique du Sud, qui permet d’envoyer automatiquement un message de retard à son patron ou sa nounou en cas d’imprévu.

En matière de sécurité, les 32 solutions examinées ont permis de remarquer la montée en puissance des fonctionnalités anti-agression et particulièrement du bouton “Help !“ qui géolocalise le voyageur et lui permet de dialoguer en visioconférence (à Hyderabad notamment) ou le shake my phone à Singapour qui permet d’appeler à l’aide en secouant le smartphone. « On a même vu à Netexplo, une application à Pékin qui utilise les poignées de bus comme détecteur de votre pouls, et de son évolution au fil des jours afin de faire de la prévention santé…», raconte encore Bernard Tabary

Troisième domaine, la collaboration. Ou « comment garder une mobilité humanisée à l’ère de la digitalisation, de la robotisation et de la désintermédiation ? » interroge Kara Livingstone. Cette fois, 59 solutions ont été recensées, avec par exemple le bouchomètre à Abidjan, « un Waze local qui s’est créé sans aucune cartographie », relate le directeur international. Ou encore Kappo à Santiago du Chili qui utilise les cyclistes volontaires pour analyser la qualité de l’air et dresser la carte de la pollution atmosphérique. Après avoir dressé un panorama mondial des attentes en matière de mobilité digitale, le groupe estime que ces outils permettent de « réussir la simplification, le sentiment de bien être, la personnalisation et l’humanisation », affirme la directrice marketing.

Face à la digitalisation croissante, on observe diverses attitudes dans les territoires. Allant de ceux qui ont leur application institutionnelle et propriétaire et souhaitent qu’elle soit une référence absolue – à l’instar de Dubaï ou Hong Kong qui ont des appli très riches – à ceux préférant déléguer aux “pure players“ via une politique d’open data, comme Londres, Montréal ou Melbroune. « Plus de 500 appli utilisent les données de TfL, souligne Bernard Tabary. D’où une confusion sur leur pertinence pour les voyageurs… ». Mais partout, un constat : « l’imagination est sans limite ».

C. N.

Ewa

CarPostal France renforce ses activités à Saint-Etienne

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Et quatre ans de plus ! Les transports urbains de Saint-Etienne Métropole (Stas) viennent de renouveler le contrat de sous-traitance confié à CarPostal pour six lignes régulières du réseau. Créée en 2012 suite à la reprise du groupe Rochette

la filiale CarPostal Loire, qui opère des services de transport régulier, occasionnel et touristique dans la Loire, le Rhône et la Saône-et-Loire, affrète ses véhicules pour la Stas depuis cette même date, année du renouvellement de la DSP à Transdev pour neuf ans.

Suite à la consultation lancée fin 2016 pour la période allant de septembre 2017 au 30 juin 2021, la Stas a choisi CarPostal pour exploiter deux lots en saluant notamment la robustesse de l’exploitation proposée par le groupe suisse. Il s’agit du bus n° 5, ligne structurante de la métropole stéphanoise qui relie Rive-de-Gier et Saint-Chamond au centre-ville de Saint-Etienne (25 km), qui sera, comme auparavant, exploitée en partenariat avec Keolis. Ainsi que de cinq lignes régulières supplémentaires sur le secteur de Firminy.

Suite à ces gains, l’entreprise renouvellera une partie de son parc – l’acquisition de 11 véhicules portera à 20 le nombre de véhicules dédiés à la sous-traitance urbaine – et recrutera une dizaine de conducteurs supplémentaires. CarPostal Loire a réalisé 9,7 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016 avec 141 véhicules et 153 collaborateurs (ETP). Représentant un chiffre d’affaires de 2,7 millions d’euros par an, ces deux lots augmenteront de 20 % l’activité de son site stéphanois.

C. N.