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Ewa

Créteil-Pompadour, nouveau pôle multimodal francilien

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Une nouvelle gare en Ile-de-France n’est pas un événement très courant. Et celle de Créteil-Pompadour, non loin du célèbre carrefour, est avant tout destinée à jouer un rôle de pôle d’échanges entre le RER D et deux lignes de bus en site propre (TVM et 393) irriguant le Val-de-Marne.  

Dès l’ouverture de ce pôle, en fin d'année, une passerelle piétonne de 120 m de long a relié la station de bus reconstruite (sous la maîtrise d’ouvrage du conseil général du Val-de-Marne et de la RATP) et la gare proprement dite, sous laquelle s’arrête le bus O. Conçu par l’Arep (filiale de la SNCF, qui en est le maître d’ouvrage) et construit par GTM TP IDF (filiale de Vinci Construction France) le bâtiment de cette gare repose à 9 m du sol sur une structure associant pieux profonds et pilotis. Habillé d’une façade en polycarbonate transparent et bois, ce bâtiment léger et lumineux comprend un hall voyageurs de 385 m2 et communique – via une plateforme d’accès, un ascenseur, trois escaliers et un escalator – avec un quai central construit entre deux voies sous maîtrise d’ouvrage RFF.

Jusqu’à huit trains par heure et par sens sont appelés à marquer un arrêt dans cette gare équipée pour la vente de billets et dotée de locaux techniques, de bureaux (où la SNCF assurera la formation des agents de la ligne D), d’écrans d’information voyageurs et, ultérieurement, d’un commerce. L’ouverture de Créteil-Pompadour ne devrait pas rallonger les temps de parcours du RER D, la gare de Villeneuve-Prairie, très rudimentaire et peu fréquentée, étant fermée à l’occasion.

Au total, trois ans auront été nécessaires pour établir le nouveau pôle multimodal, dont deux ans de travaux préalables de voirie et d’assainissement avec création d’un bassin de rétention (la Seine n’est pas très loin et l’altitude n’est guère élevée !) Au total, ces travaux sont revenus à 37,193 millions d’euros, financés par la région (64,84 %), le conseil général du Val-de-Marne (18,82 %) et l’Etat (16,34 %).

Ewa

Un nouveau visage pour Lille-Flandres début 2015

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Le dépôt du permis de construire date du 20 avril. D’ici deux ans et demi, Lille-Flandres, deuxième gare de province (après Lyon-Part-Dieu) avec 18 millions de voyageurs par an, aura un nouveau visage. Intérieur, extérieur, réaménagement des espaces de vente, d’attente, des commerces, des bureaux, la refonte est totale. Le dépôt du permis de construire date du 20 avril. D’ici deux ans et demi, Lille-Flandres, deuxième gare de province (après Lyon-Part-Dieu) avec 18 millions de voyageurs par an, aura un nouveau visage. Intérieur, extérieur, réaménagement des espaces de vente, d’attente, des commerces, des bureaux, la refonte est totale. « On a voulu ranger la maison, partir d’une page blanche et créer un plan d’aménagement de la gare adapté aux circulations et aux usages actuels », indique Jérôme Bodel, du département Gares & Connexions de la SNCF.
Le projet prévoit notamment la création d’un hall TER entièrement vitré, doté de commerces, d’un espace de vente express et d’un espace multimodal TER Transpole incluant la future maison du Vélo. Le hall dédié aux voyageurs Grandes Lignes est aussi repensé, avec plus de confort, des places assises, un accès Wifi et des prises de courant. La surface réservée aux commerces et aux services augmente de 40 %. « Nous n’avons pas voulu un projet recentré et replié sur la gare. On a donc pensé la gare dans la ville et la ville dans la gare. On aura de la conciergerie, du relais-colis, des commerces de proximité, mais aussi un laboratoire d’analyses médicales, bref, tout ce qui peut rendre service aux voyageurs », poursuit Jérôme Bodel. Un centre d’affaires de 1 300 m2, dont la gestion a été confiée à Regus, verra aussi le jour. Les travaux se feront par zone, de façon à poursuivre l’exploitation de la gare. Fin du chantier prévu début 2015.
    

Marie Raimbault

Ewa

Signalétique : la gare de Paris-Lyon va faire école

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A l’occasion de l’ouverture de la nouvelle halle de la plateforme des voies à chiffres (5 à 23), la gare de Lyon opère une grande mue de sa signalétique. A l’occasion de l’ouverture de la nouvelle halle de la plateforme des voies à chiffres (5 à 23), la gare de Lyon opère une grande mue de sa signalétique. Testée en gare de Paris-Est fin juin puis sur le quai transversal de Paris-Austerlitz et enfin cet automne à Bordeaux, la nouvelle charte graphique de Gares & Connexions débarque à Paris-Lyon. L’objectif est de rafraîchir, de moderniser et d’actualiser une signalétique vieille de plus de vingt ans. Les principes retenus sont les suivants : des panneaux plus grands, moins denses en informations, ces dernières plus adaptées aux attentes des voyageurs. Un nouveau code couleur est également mis en œuvre à cette occasion : bleu pour le ferroviaire (train, quai, voie), jaune pour les services (information, toilettes, consigne) et vert pour l’intermodalité (métro, tramway, bus, taxis, location de voitures). La typographie reste blanche. Les couleurs seront aussi plus tranchées pour améliorer le contraste entre le fond et les informations : ce sera une aide précieuse pour les personnes malvoyantes. Les pictogrammes ont également évolué, de même que la terminologie. C’est ainsi par exemple que « Billets » devient « Billetterie » pour éviter toute confusion avec… les distributeurs de billets de banque ! Le déploiement doit se faire en première étape dans une soixantaine de grandes gares (dont Paris-Saint-Lazare à la fin des travaux) avant d’être généralisé à l’ensemble de réseau.
    

Marc CARÉMANTRANT

Ewa

A Chalon, Veolia-Transdev héberge un guichet SNCF

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Un point de vente TER a été ouvert, le 22 septembre, à Chalon-sur-Saône, dans la boutique ZooM. class= »rtejustify »>
Un point de vente TER a été ouvert, le 22 septembre, à Chalon-sur-Saône, dans la boutique ZooM. Dédiée jusque-là à l’accueil des usagers et à la vente de titres du réseau urbain ZooM de la Stac, exploité par Veolia-Transdev, la boutique ZooM héberge désormais un espace destiné à la vente de titres TER. Le conseil régional, responsable des transports, réunit ainsi plusieurs offres de transport en un lieu unique. La ligne Dijon – Mâcon – Lyon qui dessert Chalon-sur-Saône voit passer 110 TER quotidiennement. Et la fréquentation est en hausse de 22 % sur cet axe.
La boutique ZooM est installée au cœur de la ville, à 5 minutes de la gare, via la navette gratuite de centre-ville. En s’installant dans cette boutique, la SNCF développe son réseau de distribution Nova’TER, pour nouvelle offre de vente agréée TER, qui s’appuie sur de nouveaux points de vente, tels les boutiques des réseaux de bus urbains, les offices de tourisme, les mairies ou encore les buralistes. L’objectif étant de proposer un service de proximité TER facilitant l’achat de billets ou d’abonnements.     

Y. G.
 

Ewa

Le Transilien lance le covoiturage dynamique à Houdan

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C’est l’une des gares les plus attractives pour les covoitureurs. Houdan, dans les Yvelines, et ses 32 inscrits de longue date au site de covoiturage de la SNCF (Transilien) attirent des voyageurs jusque dans l’Eure-et-Loir. class= »rtejustify »>
C’est l’une des gares les plus attractives pour les covoitureurs. Houdan, dans les Yvelines, et ses 32 inscrits de longue date au site de covoiturage de la SNCF (Transilien) attirent des voyageurs jusque dans l’Eure-et-Loir. C’est pourquoi la SNCF l’a choisie pour expérimenter, avec son partenaire Green Cove, un nouveau dispositif dynamique constitué de deux bornes d’affichage temps réel et d’un site mobile. Les écrans transmettent en temps réel l’offre et la demande pour partager un véhicule au départ ou à l’arrivée de la gare. Malin, le système prévoit une autre option : partager un taxi. Située sur la ligne N, sur une commune de seulement 3 200 habitants, « la gare est la première à bénéficier de la tarification Ile-de-France carte Orange, et ce sont justement les 3 à 10 km pour la rejoindre qui posent problème, le service doit répondre à ces attentes, estime Marie-Laure Boudeville, maire adjointe de Houdan. La gare dispose d’un parking surveillé de 500 places et nous aurons prochainement des emplacements réservés au covoiturage ».
Moyennant une inscription préalable à la communauté, le voyageur peut facilement récupérer les informations de trajet et de contact de chacun des covoitureurs à l’aide de son smartphone : il lui suffit en effet de photographier le flashcode. Quant au site mobile (http://covoiturage.sncf.mobi), il permet d’organiser son trajet de covoiturage hors de la gare. « Pour l’instant, il y a 1 022 inscrits à notre service de covoiturage lancé en septembre 2009, assure Bertrand Gosselin, directeur marketing de Transilien. Alors que le potentiel est de 100 000 clients en Ile-de-France. »
La SNCF a investi 100 000 euros dans ce nouveau service à Houdan. Le retour sur investissement est principalement en termes d’image, la SNCF n’intervenant évidemment pas dans la transaction financière entre covoitureurs. Mais elle en espère aussi du trafic en facilitant ainsi le rabattement sur ses gares. Une opération du même genre se déroule en gare de Montbéliard pour les utilisateurs quotidiens des TER de Franche-Comté. Un bilan d’étape à cette expérimentation est prévu en janvier prochain, et un éventuel développement sur tout le réseau Transilien à compter du dernier trimestre 2012.
    

Cécile NANGERONI
 

 

Ewa

La future halle de la gare de Lyon prend forme

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A Paris gare de Lyon, les travaux d’agrandissement de la plateforme jaune n’ont pas connu de pause pendant l’été. A Paris gare de Lyon, les travaux d’agrandissement de la plateforme jaune n’ont pas connu de pause pendant l’été. À l’emplacement de l’ancien bâtiment E, la petite halle est désormais totalement opérationnelle après la fin de la pose des vitrages. 900 m2 supplémentaires sont désormais à la disposition des voyageurs. La grande halle, qui existe depuis 1927, a fait l’objet d’une rénovation complète. Le plafond bas provisoire mis en place pour permettre l’exécution des travaux tout en maintenant la circulation des voyageurs a été retiré et on peut de nouveau profiter du volume. La luminosité est revenue et on commence à apprécier ce que sera la future gare. Côté place Henri-Frenay, la nouvelle grande halle (60 x 30 m) prend forme. Le châssis est en place et les vitres sont en cours de montage. À l’automne, il restera à finaliser les équipements. Outre les espaces dédiés aux flux des voyageurs, près de 50 commerces vont s’installer dans ces 4 400 m2 de la future plateforme jaune. Objectif : que tout soit prêt pour le 11 décembre 2011.    
    

Marc CARÉMANTRANT

Ewa

Des garages à vélos fermés dans des gares d’Ile-de-France

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La région Ile-de-France a adopté le 23 juin un « plan vélo » prévoyant notamment d’expérimenter pendant 18 mois, à partir de mars 2012, la possibilité de garer son vélo dans un local fermé avec un abonnement annuel de 20 euros directement chargé sur le passe Navigo. La région Ile-de-France a adopté le 23 juin un « plan vélo » prévoyant notamment d’expérimenter pendant 18 mois, à partir de mars 2012, la possibilité de garer son vélo dans un local fermé avec un abonnement annuel de 20 euros directement chargé sur le passe Navigo. Ce système imaginé avec la SNCF et baptisé « Véligo » permettra de laisser son vélo à sa gare de départ ou d’arrivée pour se rendre à son domicile, son travail ou ses activités de loisirs dès sa descente du train. A partir de cet été, 16 garages à vélos offrant 758 places de stationnement au total vont être construits dans des gares du réseau Transilien, le plus grand étant prévu à Chelles (Seine-et-Marne). Cette expérimentation est financée par la région pour un montant de 1,9 million d’euros. Le « plan vélo » prévoit aussi la création d’un « portail vélo » sur Internet pour permettre aux usagers de rechercher leurs itinéraires en ayant une vision précise des conditions de déplacements à partir d’un moteur de recherche et de calcul d’itinéraires cyclables en ligne. Ce site devrait être ouvert « au plus tôt en 2013 ».

Ewa

Le renouveau des gares en Aquitaine

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En Aquitaine, on assiste à un véritable renouveau des gares TER. Les interventions visent à améliorer l’accessibilité, le stationnement, l’accueil, le confort, sans oublier l’insertion urbaine et la perception de la gare dans la ville. En Aquitaine, on assiste à un véritable renouveau des gares TER. Les interventions visent à améliorer l’accessibilité, le stationnement, l’accueil, le confort, sans oublier l’insertion urbaine et la perception de la gare dans la ville. L’état du bâtiment, une certaine équité territoriale font partie des critères, au même titre que la forte implication d’Emmanuel Espanol, conseiller régional en charge de ce dossier. Deux des plus importantes opérations concernent des gares de Dordogne, Bergerac et Le Buisson, situées sur la ligne Bordeaux – Sarlat. À Bergerac, où la rénovation extérieure du bâtiment et des abords a été réalisée en 2009, les travaux intérieurs ont débuté, obligeant les voyageurs à contourner celui-ci. Une véritable restructuration qui va permettre l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR) et comprend l’aménagement de quatre guichets de vente, la mise en place d’écrans diffusant des informations en temps réel, la pose de mobilier et de signalétique. À cela s’ajoute la rénovation et l’éclairage de la façade ainsi que la réfection de la marquise côté cour. Un projet de 687 600 euros hors taxes, financé à 75 % par la région et 25 % par la SNCF, laquelle assure la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre. Au Buisson, où passent également les trains de la ligne Agen – Périgueux, on comptabilise une moyenne de 1 600 montées et descentes par semaine. La mise en chantier fin mai résulte d’une convention signée par la région, la communauté des communes du Cadouin, la ville du Buisson et la SNCF. Un avenant est en cours de validation afin de prendre en compte l’augmentation du coût du programme sous maîtrise d’ouvrage de la communauté de communes. La rénovation du bâtiment voyageurs va s’effectuer dans sa totalité : aménagement de la zone d’attente, du hall et de la zone de vente, nouvelle façade avec guichet adapté aux PMR. Le nettoyage et l’éclairage des façades, le remplacement des menuiseries, l’équipement des quais, l’aménagement du stationnement font partie des agencements prévus. La région prendra en charge 73 % de la dépense qui s’élève à 376 500 euros. La gare du Buisson devrait bénéficier ultérieurement d’une reconfiguration des voies et de l’utilisation des quais ainsi que d’une modernisation de la signalisation, opérations qui font l’objet d’études. Ces deux gares représentatives offriront ainsi un nouveau visage, en adéquation avec le devenir de cette ligne qui fait l’objet d’importants travaux de voie en quatre phases, étalées de 2008 à 2013.
    

François-Xavier POINT

Ewa

La Bahn suspend le chantier de Stuttgart 21

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Une révolution verte dans le très prospère Land du Bade-Wurtemberg : après 58 ans de règne sans partage, les conservateurs viennent d’être balayés par les écologistes. La victoire des verts pourrait signer l’arrêt de mort de la gare. Une révolution verte dans le très prospère Land du Bade-Wurtemberg : après 58 ans de règne sans partage, les conservateurs viennent d’être balayés par les écologistes.

Un tournant qui pourrait signer l’arrêt de mort de Stuttgart 21. Car le projet de grande gare s’est largement invité dans la campagne. Depuis plusieurs mois, les Verts ont pris la tête de la contestation à ce projet controversé. Du coup, l’avenir de Stuttgart 21 est aujourd’hui incertain : les écologistes envisagent d’organiser un référendum sur la question. Si, comme on peut le croire, une majorité d’électeurs se prononcent contre la poursuite des travaux, la nouvelle gare souterraine, dont le coût de construction a explosé, ne verra jamais le jour. D’ailleurs, les opposants sont persuadés d’avoir gagné la bataille : à l’annonce du triomphe des Verts, ils étaient près de 10 000 à manifester leur joie en envahissant le chantier.

La Bahn elle aussi s’est rendue à l’évidence : elle suspend les travaux jusqu’en mai, date de la passation de pouvoir.

Alors est-ce la fin de Stuttgart 21 ? Pas sûr, car la volonté des Verts pourrait se heurter au veto de Berlin. Le ministre des Transports Peter Ramsauer menace ainsi de fermer le robinet des subventions : pas question de financer d’autres infrastructures ferroviaires dans cette région, si la gare s’enlise, prévient-il.

Autre aléa : le SPD, partenaire des Verts au sein de la future coalition, est favorable à l’édification de Stuttgart 21. De quoi revigorer la DB : « nous considérons que les contrats nous liant au Bade-Wurtemberg sont toujours valables », affirme t elle.

Ewa

Bordeaux Saint-Jean : lifting avant l’arrivée de la LGV

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Centenaire, la gare Saint-Jean se prépare à la grande vitesse. Les travaux seront terminés cette année, réaménageant plus de 4 000 m2. Coût des travaux : 22 millions d’euros. Depuis le 17 mars, la gare de Bordeaux-Saint-Jean offre un visage résolument moderne. Malgré une restructuration à la fin des années 1980 pour accueillir les premiers TGV, l’organisation intérieure des déplacements n’était plus satisfaisante. Quatre ans de travaux sont sur le point de se terminer avec en ligne de mire la grande vitesse. Au total 4 400 m2 sont réaménagés. « L’objectif était d’élaborer une organisation spatiale et une valorisation du bâtiment compatibles avec l’aménagement du parvis », note Jacques Spigelstein, architecte, chef de projet. La requalification du hall d’arrivée comprend aussi la création d’un sol en pierre, la modification de l’éclairage, de la sonorisation, du mobilier, de la signalétique.

L’ouverture de la première partie de la galerie de liaison côté sud est effective. Cette colonne vertébrale s’avérait indispensable pour fluidifier les déplacements évitant ainsi l’encombrement du quai n° 1. « Cette galerie traverse le bâtiment en mettant en valeur la façade sur les quais, par la restauration des menuiseries historiques en bois et fonte et le nettoyage de la pierre des trumeaux », précise l’architecte.

Multimodalité, détente et services sont les maîtres mots de cette transformation qui s’étend des portes 44 à 56. L’espace multimodal, largement vitré, accessible depuis le parvis ou le quai n° 1, a pour vocation d’être connecté à la palette des moyens de transport. Guichets SNCF, TBC (trams et bus de la communauté urbaine), cars interurbains, voisinent avec un espace info-ventes dédié au TER, à l’office du tourisme. La circulation des trains, mais aussi des tramways et des bus, est affichée.

Le salon d’honneur – à l’emplacement des ex-portes 45 et 46 – est devenu une vaste salle d’attente aux équipements modernes dans un lieu de prestige. On y pénètre depuis le parvis ou la salle multimodale. Il est équipé de grands écrans plats mais le parquet, les boiseries et la cheminée ont été conservés ; les luminaires et les plafonds moulurés, remis en valeur ; les peintures murales d’origine, restaurées.

A l’extrémité sud, la conciergerie assure l’accueil et la prise en charge des personnes handicapées et réunit consignes, objets trouvés, toilettes et un point-vente d’articles de dépannage.

Le coût des travaux s’élève à 22,1 millions d’euros, dont 16,1 financés par la SNCF. Cent treize ans après sa construction, la gare Saint-Jean retrouve une unité architecturale et fonctionnelle en rapport avec l’évolution des déplacements et les besoins des usagers.

 

François-Xavier POINT

 

D’autres aménagements à venir

En juin, un nouvel espace de vente de 800 m2 et équipé de 15 guichets remplacera le bureau Informations et Réservations. Escalator, escaliers, vaste ascenseur panoramique permettront de rejoindre quais et souterrains.

2011 verra s’achever le déploiement de 231 écrans dans la gare, sur les quais, dans les souterrains avec la mise en service d’une nouvelle sonorisation, la gare ayant longtemps souffert d’annonces inaudibles. Quant à la signalétique, elle va être entièrement revue, avec des visuels et des codes couleurs utilisés pour la première fois en France.

Les aménagements seront adaptés à tout type de handicap, avec chemins podotactiles de guidage, balises audio, bornes d’appel, information en braille, boucles à induction.

Enfin l’ouverture de 1 000 m2 de commerces répartis principalement à la place des actuels guichets de vente au niveau -1 marquera la dernière étape de cet imposant chantier.

 

F.-X.P.