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Ewa

Avant les JO, « la pression sur les métiers est telle qu’elle peut conduire à une crise permanente », estime le secrétaire général de la CFDT Cheminots

Thomas Cavel, secrétaire général CFDT Cheminots

Après la grève des contrôleurs, qui a eu lieu du 15 février soir au 19 février matin, mobilisant trois chefs de bord sur quatre en pleines vacances scolaires, la SNCF risque d’être confrontée à un nouveau mouvement : celui des aiguilleurs. Ces agents, employés par SNCF Réseau, sont essentiels à la circulation des trains qu’ils envoient sur les bonnes voies. Sud Rail a déposé un préavis de grève pour le prochain week-end, les 23 et 24 février, concernant  les agents de l’ensemble des Etablissements Infrastructure Exploitation (EIC). En espérant un blocage maximal lors d’un nouveau week-end de vacances où de nombreux TGV affichent complets. Mais, pour l’heure, les autres syndicats ne suivent pas. Thomas Cavel, le secrétaire général de la CFDT Cheminots, s’en explique.

 

Ville, Rail & Transports. Pourquoi la CFDT, qui avait déposé en mai 2022 un préavis de grève avec Sud Rail pour défendre la situation des aiguilleurs, n’appelle pas à la grève aujourd’hui?

Thomas Cavel. Nous voulions mettre fin à la dégradation des conditions de travail des agents de la circulation en raison d’un manque d’effectifs. Suite à ce préavis, en mai 2022, la direction a mis en place un programme prévoyant des embauches supplémentaires pour tenir les postes des aiguilleurs.  En 2023, 902 CDI ont ainsi été signés contre 654 en 2022. Nous avançons. Mais le compte n’y est pas encore, en raison notamment de l’obligation de formation de ces agents qui prend du temps.

Le deuxième revendication concernait une prime de circulation qui a été créée à hauteur de 60 euros bruts mensuels et reconnaît la spécificité du métier des aiguilleurs.

Enfin,un temps forfaitaire, « la remise des temps de service », a été mis en place. Il correspond à ce moment, jusqu’alors non comptabilisé, où un agent sortant relaie l’information à l’agent qui arrive. Nous demandons que ce temps soit sacralisé et donne lieu à un temps de repos.

L’encadrement de proximité souffre aussi. L’entreprise serait bien inspirée d’y faire attention. C’est pourquoi la CFDT demande un groupe de travail sur l’encadrement pour mieux connaître et répondre aux besoins de l’encadrement de production.

En ce qui concerne les rémunérations, nous abordons toujours la question de la même manière : nous regardons comment la traiter pour tous les agents et voyons si on peut revaloriser les primes spécifiques aux métiers.

Deux réunions sont programmées avec la direction : un groupe de travail avec SNCF réseau le 22 février, puis une table ronde le 28 février. Nous privilégions le dialogue social et après, nous voyons.

VRT. Où en sont plus précisément les discussions avec SNCF Réseau pour éviter un conflit?

T. C. Les discussions n’ont jamais cessé depuis mai 2022. Ce n’est pas parce que Sud Rail a déposé un préavis que cela a influé sur les négociations.

VRT. Comparée à Sud Rail, la CFDT Cheminots est très discrète dans les médias…

T. C.  Les médias sont toujours plus intéressés par quelqu’un qui se dit en colère que par quelqu’un expliquant comment il travaille et négocie. Aujourd’hui, nous ne revendiquons pas une prime de travail pour les agents circulations mais nous voulons oeuvrer pour des hausses de rémunération en faveur de tous les salariés. Et nous travaillons aussi sur les sujets plus spécifiques à chaque métier.

VRT. Y a-t-il une stratégie de Sud Rail de se poser en premier opposant de la direction? Peut-être en vue des prochaines élections au CA?

T. C. On peut constater que l’angle pris par Sud Rail est de se positionner spécifiquement sur chacun des métiers. Comme il n’y a pas eu de plateforme commune à toutes organisations syndicales, c’est sa stratégie. De notre côté, nous négocions, nous crantons, nous poussons.

On entend ces arguments autour de comportements électoralistes. Pour n’importe quelle organisation syndicale, les élections sont toujours un moment important. Mais il ne faut pas minorer les convictions qui portent un mouvement.

VRT. Quel bilan dressez-vous après la grève des chefs de bord?

T. C. Malheureusement pour les collègues, il n’y a pas eu de nouveautés. La direction a anticipé et a déjà mis ses propositions sur la table. Il n’y a rien de plus que ce qui a été proposé lors de la table ronde du 8 février.

VRT. Peut-on craindre une multiplication des conflits à l’approche des JO?

T. C. Il y a des tensions sur les métiers. La pression est telle qu’elle pourrait conduire à une crise permanente. C’est pourquoi il y a urgence à mettre tous les éléments possibles sur la table et de les donner à voir aux salariés. Nous demandons un calendrier clair. Le conflit actuel est aussi le résultat des divisions mises en place en 2018 avec des mandataires sociaux qui peuvent avoir des intérêts différents. Face à un moment de crise, il faut arriver à négocier pour proposer une vision commune, une vision de groupe à laquelle les salariés croient.

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt

Ewa

Retraites : l’intersyndicale appelle à la grève le 20 avril pour exprimer « la colère cheminote »

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Dans un communiqué commun, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF – CGT, Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et CFDT – appellent à la grève jeudi 20 avril, veille des vacances scolaires des régions parisienne et occitane. Et du chassé-croisé commun entre les trois zones, pour protester contre la réforme des retraites et la promulgation express de la loi de suite au feu vert du Conseil constitutionnel dans la nuit du 14 au 15 avril.

Ils appellent à une « journée d’expression de la colère cheminote », présentée comme une « étape de préparation «  aux manifestations traditionnelles du 1er mai, qu’ils souhaitent transformer en « journée de mobilisation exceptionnelle et populaire » contre la mesure phare de la réforme, le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans.

 » La promulgation nocturne de la loi ne change rien du tout à notre combat. Nous ne passerons pas à autre chose tant que cette loi n’est pas abandonnée », affirment les quatre fédérations de cheminots qui mènent une grève reconductible depuis le 7 mars dernier.

Voici les prévisions de trafic de la SNCF, à J-2 :

  • 4 TER sur 5 en moyenne nationale
  • quasi-normal sur TGV INOUI (France et International) et OUIGO
  • 2 INTERCITES de jour sur 5 et aucune circulation d’Intercités de nuit
  • quasi-normal sur Eurostar et Thalys

Transilien :

  • service normal sur les RER A et B et les Trams T4, T11, et T13
  • 3 trains sur 4 sur la ligne N et P 2 trains sur 3 sur le RER C, D, E et les lignes H, J, L, R et U
  • 1 train sur 2 sur la ligne K.

Ewa

Un TGV sur deux prévu vendredi sur l’axe sud-est

gare de Paris Lyon
La grève ne sera pas évitée sur l’axe sud-est, même si un des trois syndicats qui appelaient au conflit, l’UNSA-Ferroviaire, vient d’annoncer qu’il se retirait du mouvement. La CGT-Cheminots et SUD-Rail le maintenant, la SNCF prévoit qu’un TGV sur deux seulement circulera le 17 décembre vers Lyon, la vallée du Rhône et la Méditerranée. Pour les jours suivants, le plan de transport n’est pas encore arrêté puisque les agents doivent se déclarer 48 heures avant leur prise de service s’ils veulent faire grève. Mais ni Christophe Fanichet, pdg de SNCF Voyageurs, ni Alain Krakovitch, directeur de Voyages SNCF n’étaient optimistes lorsqu’ils ont annoncé ce coup dur alors que les vacances scolaires débutent ce week-end. « C’est scandaleux ! A un moment où les Français souhaitent se réunir en famille… », a réagi Christophe Fanichet.
«Bien sûr, j’ai conscience que ce sont les départs en vacances », a assuré Fabien Villedieu, responsable SUD-Rail, qui s’était exprimé quelques minutes plus tôt sur le parvis de la gare de Lyon à Paris. « Je ne bosse pas pour emmerder les gens ! Le problème c’est que nous n’avons pas été reçus pour discuter. Quand le sujet est important, on prend le temps de recevoir les syndicats. Et pas seulement en passant un coup fil pour savoir quelles sont nos demandes. Et puis après plus rien !»
De son côté, Alain Krakovitch assure que le directeur d’Etablissement – c’est l’interlocuteur– a reçu les trois syndicats, CGT, UNSA et SUD. Et Christophe Fanichet d’entrer dans les détails des négociations. « Nous avions proposé pour les conducteurs 900 euros de primes versés d’ici la fin de l’année 2021 et 900 euros pour les contrôleurs également. S’y ajoutaient, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), 550 euros par an à partir de 2022 pour les conducteurs et 220 euros pour les contrôleurs. Puis la CGT nous a demandé 600 euros d’augmentation pour les conducteurs et 300 euros pour les contrôleurs. Demande que nous avons acceptée. Si bien que ce matin [NDR : 15 décembre] nous étions confiants sur la levée des préavis ». Mais les syndicats font une nouvelle demande ce matin. « Si à chaque fois qu’on accède aux demandes, il y en a une nouvelle, on ne peut pas continuer ! ».
Tous les voyageurs qui devaient partir le 17 décembre, vont recevoir un SMS, leur précisant si leur TGV est maintenu ou annulé. Dans le deuxième cas, ils se verront rembourser la totalité du prix. En guise d’excuses, ils recevront en plus un bon d’achat, valable six mois, égal au montant du billet. Soit un remboursement de 200%. Une somme qui pourrait être utile pour ceux qui souhaiteraient partir en début de semaine prochaine, et qui ne retrouveraient pas les prix bas dont ils ont pu bénéficier il y a quelques semaines lors de l’achat. « Mais nous allons aussi ajuster les prix pour le début de semaine », pour modérer les augmentations, ajoute Christophe Fanichet.
En Île-de-France également, le service sera perturbé dans les prochains jours. Transilien annonce «en moyenne 2 trains sur 3 en circulation pour le jeudi 16 décembre », avec des disparités selon les lignes. Les RER B (3 trains sur 4) C (1 train sur 3) D (1 train sur 3) et E (1 train sur 2) sont concernés, ainsi que les lignes H (2 trains sur 3 et bus de remplacement partiel), P (4 trains sur 5), R (1 train sur 3), N (1 train sur 2) et U (1 train sur 2). La grève pourrait se prolonger jusqu’à vendredi. « Nous recommandons aux voyageurs, dans la mesure du possible, de limiter leurs déplacements », indique la SNCF.
Yann Goubin

Ewa

Grève à la SNCF pour faire pression sur la politique salariale

SUD Rail grève

La CGT-Cheminots et SUD Rail organisent aujourd’hui une grève à la SNCF car « la direction de l’entreprise compte imposer une huitième année de gel des salaires aux cheminotes et cheminots », explique la CGT. Parallèlement, un rassemblement a actuellement lieu devant le siège de la SNCF à Saint-Denis afin de faire pression sur la politique salariale mise en œuvre dans l’entreprise. Près de 1 000 personnes seraient présentes à ce rassemblement également appelé par la CFDT-Cheminots, Sud-Rail et l’UNSA-Ferroviaire, selon Didier Mathis, le secrétaire général de l’UNSA-Ferroviaire, qui est sur place.

Une table ronde réunissant la direction des Ressources humaines et les organisations syndicales représentatives doit se tenir cet après-midi à l’occasion des négociations annuelles obligatoires (NAO) du groupe. « Nous demandons une hausse généralisée des salaires car cela fait sept ans que nous n’obtenons aucune augmentation », explique Didier Mathis. « Nous réclamons aussi une augmentation des primes de nuit et des primes les dimanches et fêtes, ainsi que la création d’une prime le samedi », poursuit-il. Le responsable syndical souhaite également une modification de la grille de salaires qui n’a pas bougé depuis 1992. Et la création d’un échelon supplémentaire (l’échelon 11), qui serait accessible au bout d’une trentaine d’années de carrière, « puisque les cheminots travaillent plus longtemps depuis la réforme des retraites ».

La CFDT-Cheminots défend aussi un « accord salarial 2021 à la hauteur des attentes » car il s’inscrit dans « un contexte de reprise de l’inflation et de flambée des prix de l’énergie qui pèsent lourd sur le pouvoir d’achat ».

A la suite de cette table ronde « conclusive », les organisations syndicales auront 15 jours pour se prononcer sur les propositions de la direction.

M.-H. P.

A noter : La SNCF, qui ne veut pas donner le taux de participation à cette grève, affiche un plan de transport « conforme aux prévisions : normal sur les longues distances, quelques adaptations pour les TER et Transilien ». Plus précisément, en Ile-de-France, il est prévu en moyenne quatre trains sur cinq sur le RER B (trois sur quatre hors heures de pointe), trois sur quatre sur la D, un sur deux sur la N, et un trafic normal sur les autres lignes.