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Ewa

Hitachi Rail rachète l’activité Systèmes de transport terrestre de Thales

Train expérimental Lucy de Thales en Allemagne.

Cette fois, c’est fait. Le 31 mai, Hitachi Rail a finalisé l’acquisition de l’activité Ground Transportation Systems (GTS, Systèmes de transport terrestre) de Thales. Et ce, pour 1,660 milliard d’euros. Envisagée depuis presque trois ans, cette acquisition permettra à Hitach Rail, après transaction, d’étendre sa présence mondiale à 51 pays, la filiale ferroviaire du groupe japonais ajoutant que la majorité (environ 60 %) de ses revenus est désormais issue de la signalisation et des « systèmes générant une marge plus élevée ».

Les sites clés de Hitachi Rail au Japon, en Italie, au Royaume-Uni et aux États-Unis « sont stratégiquement complétés par les sites clés de [Thales] GTS en Allemagne, en France, en Espagne et au Canada », précise l’acquéreur. Mais afin de respecter les règles anti-trust européennes et britanniques, Hitachi Rail a dû vendre à Mer Mec (Mermec) son activité de signalisation des grandes lignes ferroviaires en France, ainsi que ses succursales spécialisées dans la signalisation en Allemagne et au Royaume-Uni.

En France, Hitachi Rail vend donc une partie de ses activités héritées de CSEE et Ansaldo STS, tout en gardant les solutions de CBTC, pour récupérer trois sites de Thales GTS, qui emploient 750 salariés. Et avec près de 9 000 employés dans le monde, Thales GTS était, au moment de son acquisition par Hitachi Rail, un des principaux fournisseurs mondiaux de systèmes de signalisation ferroviaire et de contrôle des trains, de systèmes de télécommunications et de supervision, ainsi que de solutions de billettique.

Avec cette acquisition, Hitachi Rail va compter 24 000 employés dans le monde entier et presque doubler ses capacités d’ingénierie, avec une offre de produits numériques couvrant la signalisation, la billetterie, les opérations et les solutions de cybersécurité. « La société a mis en place une nouvelle équipe chargée de l’innovation agile et combinera l’expertise des cinq pôles numériques et centres de compétences mondiaux de [Thales] GTS », situés à Toronto, Manchester, Paris, Berlin et Singapour, « avec la force numérique des sociétés du Groupe Hitachi ».

Cette transaction s’inscrit pour Hitachi Rail dans un cycle de croissance organique et d’acquisitions « permettant à d’atteindre son objectif de chiffre d’affaires annuel de plus de 1 000 milliards de yens, le chiffre d’affaires combiné de la société atteignant ainsi 7,3 milliards d’euros à l’exercice 2023 pro forma ». L’activité de signalisation de la société « permettra d’exploiter plus de 26 000 km de grandes lignes de chemin de fer et 4 600 km de métros urbains à travers le monde ».

Côté vendeur, Thales indique que la cession de cette activité lui permet de « renforcer son orientation stratégique sur trois marchés de haute technologie en croissance à long terme : Aéronautique & Spatial, Défense & Sécurité, et Cybersécurité & Identité numérique ».

P. L.

Ewa

Hitachi Rail publie un sondage sur les transports publics dans 12 villes du monde

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Que pensent de leurs transports publics les habitants de 12 grandes villes à travers le monde ? Et qu’est-ce qui pourrait les faire prendre davantage ces transports, ainsi que les trains sur de plus longs parcours ?

C’est à ces questions que répond une grande enquête réalisée par Savanta ComRes, spécialiste britannique des études de marché, pour le compte de Hitachi Rail. Les avis de 12 000 personnes ont été recueillis à Berlin, Copenhague, Dubaï, Londres, Milan, Paris, San Francisco, Singapour, Sydney, Toronto, Varsovie et Washington. Ce choix de métropoles n’a pas été laissé au hasard, puisque Hitachi Rail est – entre autres – fournisseur des métros de Copenhague, de Milan et de Washington, du CBTC à Paris et San Francisco et du train à grande vitesse Frecciarossa 1000.

Riche en informations, tant sur les grandes tendances à l’échelle globale que sur les caractéristiques locales, cette étude en est à sa deuxième année consécutive. Et par rapport à l’édition précédente menée en 2022, le grand changement est l’éloignement du spectre du Covid et une hausse de la fréquentation des transports publics, malgré le développement du télétravail, alors que leur saturation est globalement jugée comme étant le principal obstacle à leur plus grande utilisation.

Transports publics : priorité au coût, au confort et à la commodité
Majoritaire dans les 12 villes, l’usage quotidien ou occasionnel de la voiture est quant à lui en baisse sur un an (80 % au lieu de 86 %), Paris (50 %) étant avec San Francisco (49 %) et Singapour (42 %) une des villes où l’usage quotidien est le moins élevé, alors que le trio de tête des non-usagers de la voiture est Singapour (36 %), Berlin (29 %) et Paris (21 %), la moyenne étant de 19 % dans les 12 villes. La multimodalité étant répandue dans les trajets du quotidien, l’usage des transport publics est également majoritaire dans dix des douze villes, sauf à Washington (32 %) et Copenhague (47 %). Et les transports en commun sont plus utilisés au quotidien que la voiture à Singapour, Londres, Paris et Berlin par ordre décoissant. En faisant un zoom sur Paris, où 62 % des habitants prennent les transports publics au quotidien, 27 % prennent le bus, 45 % le métro, 24 % le train de banlieue ou RER et 12 % le tramway, la marche à pied est également pratiquée par 33 %, le vélo par 11 % et la trottinette par 6 %. Le télétravail au quotidien ne concerne que 1 % des sondés, ce qui est le taux le plus bas des 12 villes de l’enquête (le plus élevé étant de 8 % à San Francisco).

Les transports en commun sont-ils pratiques ? La réponse est « oui » dans toutes les villes, les plus satisfaits étant à Singapour (87 %), Paris et Dubaï (77 % ex-aequo), alors que les transports de Copenhague (58 %), Washington (53 %) et Berlin (5O %) sont ceux jugés les moins pratiques. Et globalement, près de 90 % des sondés donnent une priorité aux « trois C » : Coût, Confort et Commodité. Cette dernière, qui comprend la vitesse, la fréquence de service et la facilité d’accès, ainsi que la sécurité, est la plus demandée. En revanche, le développement durable n’est pas aussi vendeur pour les transports publics : il ne convainc que 50 % des sondés à Copenhague et 53 % à Berlin, alors que les plus convaincus sont à Dubaï (83 %), Milan (73 %), Singapour (72 %) et Paris (71 %).

Alors, quels sont les principaux obstacles à l’usage des transports publics ? Le principal est la saturation aux heures de pointe (49 % globalement, de même à Paris), les durées de trajet (32 %, contre 22 %), le coût (32 % dans les deux cas), que la voiture soit plus pratique (30 %, mais 12 % seulement à Paris, où ce taux est le plus bas) ou le manque de fiabilité des heures de départ et d’arrivée (30 %, mais 42 % à Paris – seul Berlin fait pire, avec 46 %). Globalement, 29 % des 18-24 ans déclarent ne pas utiliser les transports en commun parce qu’ils sont « sales ou malodorants », taux qui atteint 39 % des jeunes à Paris.

Sans grande surprise, 79 % des sondés prendraient plus les transports publics si les trajets étaient plus courts (77 % à Paris), 73 % s’ils étaient plus fiables (77 % à Paris), 71 % s’ils étaient moins chers (74 % à Paris), 70 % s’ils proposaient plus de services (72 % à Paris) et 66 % s’ils étaient d’un usage plus facile (74 % à Paris). Parmi les sondés, les non-usagers des transports publics sont plus exigeants sur tous ces critères (une quinzaine de pointe de pourcentage de plus) et 87 % prendraient plus les transports en commun s’ils pouvaient éviter les services saturés, contre 72 % pour les usagers. Mais les deux catégories se retrouvent, avec des taux voisins de 90 %, sur les cinq principaux vecteurs motivant l’utilisation des transports : la fréquence des heures d’arrivée et de départ, la commodité, des dessertes correspondant aux itinéraires pratiqués, une forte amplitude de services et la sécurité des usagers. Ces motifs sont plus élevés (de quelques points) parmi ces derniers.

Depuis quelques années, les applications contribuent à faciliter l’accès aux transports, en éloignant l’inconnu. Mais, indique l’enquête, les 18-24 ans sont de plus grands utilisateurs de ces nouveaux outils (69 % tout le temps), que les plus de 65 ans (69 % rarement ou jamais).

Demande ancienne, une meilleure intégration des différents modes devrait favoriser l’usage des transports publics pour 72 % des sondés (70 % à Paris). En revanche, des prix plus élevés pour de meilleurs services divisent les sondés, à 49 % favorables. La taxation des usagers de la route pour faire baisser les prix des transports publics et en améliorer l’intégration est un peu plus populaire (55 %). Enfin, près de quatre sondés sur cinq seraient favorables à des investissements dans les transports en commun au détriment des voitures.

Pour des trains interurbains moins chers et plus rapides
Le deuxième volet de l’enquête concerne les trains interurbains, qui desservent l’ensemble de ces villes sauf Dubaï (en l’attente du réseau ferré Etihad Rail, en cours de réalisation), même si les dessertes de San Francisco (peu commode, de l’autre côte de la baie) et de Singapour (connecté uniquement au réseau de Malaisie) laissent à désirer et que Toronto et Sydney mériteraient mieux. Globalement sur les 12 villes, le train a une part de marché de 34 %, contre 46 % pour la voiture et 16 % pour l’avion. Mais d’un pays à l’autre, les différences sont grandes : «  si le train est le mode de déplacement le plus populaire en Italie (42 %), au Royaume-Uni (45 %) et en France (45 %), la voiture est plus de trois fois plus populaire aux États-Unis (60 % contre 17 %) ».

Globalement, les choix en matière de déplacements longue distance sont motivés par le coût (62 %, 64 % à Paris), la commodité (61 % et 51 %), le confort (61 % globalement et à Paris), le temps de parcours (56 % et 51 %) et l’impact environnemental (14 % et 19 %). Et les facteurs en faveur du train sur les autres modes sont s’il est moins cher (28 % globalement, 32 % à Paris), plus rapide (16 % et 12 %), sans changement (13 % et 11 %), plus confortable (12 % et 11 %) et moins saturé (11 % et 8 %). Sur ce dernier point, on voit que la réservation obligatoire dans les TGV fait baisser les exigences pour les Parisiens, contre 12 % pour les Londoniens et 13 % pour les Berlinois, qui peuvent monter dans des trains sans réservation.

Parmi ceux qui choisiraient l’avion ou la voiture par défaut, pour que le train devienne une alternative, il suffirait qu’il soit un peu plus rapide (d’une heure) et moins cher (de l’ordre de 100 dollars) que les autres modes, pour convaincre les deux tiers des sondés. En revanche, deux heures et 200 dollars de moins ne pousseraient que quelques pour-cent de plus à prendre le train…

Globalement, les sondés pensent se déplacer davantage dans les prochaines années, plus en train (35 %) qu’en voiture (17 %) ou en avion (6 %). Réponse sincère ou « flygskam » ? Toujours est-il que l’interdiction des vols court-courrier lorsqu’il existe des trains à grande vitesse bénéficie d’un large soutien : 64 % des sondés, dont 75 % à Paris. Le soutien n’est plus élevé qu’à Dubaï (78 %), alors que la mesure est populaire pour seulement une petite majorité (51 %) à Sydney. L’étude a également indiqué que 56 % des sondés seraient globalement prêts à payer des taxes aériennes plus élevées pour financer de meilleures infrastructures ferroviaires, sauf à Washington (49 %), Varsovie (48 %) et Sydney (49 %).

P. L.

Cette enquête est disponible en ligne sur le site de Hitachi Rail (cliquez ici si vous souhaitez remplir le formulaire de téléchargement de la version française).

Ewa

Hitachi Rail vend une partie de son activité signalisation à Mer Mec

TGV IRIS 320

Hitachi Rail a annoncé le 26 janvier avoir signé un accord avec Mer Mec (Mermec) pour la vente de son activité de signalisation des grandes lignes ferroviaires en France, ainsi que pour ses succursales spécialisées dans la signalisation en Allemagne et au Royaume-Uni. Ce qui représente plus de 550 salariés dans les trois pays.

Cet accord intervient à la suite de l’acquisition de Thales GTS par Hitachi Rail, qui avait été acceptée par la Commission européenne et l’autorité britannique chargée de la concurrence et des marchés sous condition de la cession de ces activités de signalisation. Pour Hitachi, cet accord constitue « une avancée dans la réalisation des conditions fixées par les autorités anti-trust pour la conclusion de l’acquisition« .

Selon Giuseppe Marino, le PDG du groupe Hitachi Rail, cité dans le communiqué publié en commun avec Mer Mec, cette étape est « un élément clé de la stratégie de croissance« . Cette vente ne signifie pas le départ de Hitachi Rail des trois pays concernés, où le groupe conservera ses autres activités liées au matériel roulant et à la maintenance en Grande-Bretagne, mais aussi dans le domaine de la signalisation en France, où subsiste le centre de technologie CBTC.

En France, l’activité de signalisation grandes lignes de Hitachi Rail était bien connue jusqu’en 1996 en tant que Compagnie des signaux et d’entreprises électriques (CSEE), avec une longue histoire dans la conception de systèmes de signalisation ferroviaire, dont la TVM, utilisée sur les lignes à grande vitesse en France et dans d’autres pays, ainsi que dans le tunnel sous la Manche. La fusion de l’activité signalisation d’Ansaldo, CSEE et Union Swtich & Signal allait ensuite donner naissance à Ansaldo Signal, devenu Ansaldo STS en 2006, puis Hitachi Rail STS après rachat par le groupe japonais des parts de l’actionnaire italien Finmeccanica en 2015.

De son côté, Mer Mec est une multinationale italienne fondée en 1970 (Meridional Meccanica) spécialisée dans la conception et le développement de solutions pour les chemins de fer et les transports en commun (signalisation, traction électrique, télécommunications…) Mer Mec est une filiale d’Angel, société de haute technologie italienne dans les domaines du transport et de la mobilité, de l’espace, de l’aviation et de la mécatronique. La filiale française de Mer Mec a été constituée à partir de l’entreprise Inno-Tech. En France, Mer Mec a entre autres participé au développement du TGV de mesures Iris 320.

P. L.

Ewa

Hitachi présélectionné pour les futurs Trains à grande vitesse du sud ouest de l’Angleterre

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Le 23 mars, Hitachi Rail Europe a annoncé avoir été désigné "preferred supplier" pour 29 trains bimodes AT300 destinés à la nouvelle franchise First Great Western, sous réserve d'approbation par le ministère des transports britannique (DfT), attendue fin juin… Comprenant 7 rames de 9 caisses et 22 rames de 5 caisses, ce nouveau parc est destiné à remplacer dès 2018 les actuelles rames diesel HST, principalement sur les lignes reliant Londres (Paddington) à Plymouth et Penzance (sud-ouest). Une option porte sur 30 rames supplémentaires. Ces rames, qui pourront circuler en unités doubles, sont dérivées des Class 800 bimodes produites par Hitachi pour le DfT dans le cadre du programme de nouveaux trains intercités (IEP). Elles seront adaptées aux rampes des lignes du Devon et de la Cornouaille et dotées de réservoirs de combustible plus importants que dans la version de base.

Ewa

Ecosse : Hitachi fournira et entretiendra les trains, Abellio les exploitera

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Les journées du 8 et 9 octobre changeront pour longtemps le paysage ferroviaire écossais. Le 8, l’exploitation des trains de voyageurs a été attribuée par l’agence Transport Scotland pour sept ans (voire dix en cas d’accord) à Abellio, filiale des chemins de fer néerlandais… style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; font-family: arial; font-size: 15px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
Les autres pré-qualifiés étaient Arriva, MTR, National Express et FirstGroup. Ce dernier, qui exploitait la franchise ScotRail depuis 2004, devra céder sa place le 1er avril prochain. Deuxième coup de tonnerre le 9 octobre, lorsque Hitachi Rail Europe a confirmé être le « preferred bidder » pour la fourniture et la maintenance des futures automotrices destinées aux trains de banlieue de Glasgow et Edimbourg, ainsi qu’aux nouvelles relations entre les deux villes via Falkirk, sur un itinéraire en cours d’électrification. Les rames Hitachi (46 tricaisses et 24 quadricaisses) seront les premières de la nouvelle gamme AT200 présentée cet été. Leurs caisses en aluminium seront soudées au Japon, mais le constructeur n’exclut pas de délocaliser cette opération dans sa future usine du nord de l’Angleterre si « deux ou trois » commandes étaient passées dans la foulée…