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Ewa

L’intelligence artificielle au service de la maintenance prédictive chez SNCF Réseau

Ligne TGV Sud-Est à Cruzilles-lès-Mépillat.
On aperçoit, à gauche de la voie, un repère du système actuel TVM 300.
Avant les JO, SNCF Réseau a mis les bouchées doubles pour installer des capteurs sur les installations ferroviaires. « De 3 200 points de mesure en 2022, nous sommes ainsi passés à plus de 5 000 en 2023 et nous en aurons 5 500 au moment des JO », assurait quelques mois avant l’événement, Olivier Dubrulle, responsable du programme Surveillance et supervision du gestionnaire d’infrastructure.
Les capteurs sont installés sur des aiguillages ou sur des circuits de voies qui, s’ils présentent un défaut de fonctionnement, peuvent entraîner d’importantes perturbations des circulations. Le choix de leur emplacement est d’autant plus important que 20 % des équipements génèrent 80 % des incidents, selon le responsable.
SNCF Réseau collectent ainsi chaque jour plus 50 000 données. Toutes sont utiles pour assurer un contrôle continu qui permet une maintenance prédictive. « Grâce aux capteurs installés sur les moteurs d’aiguillages, le système vérifie que les consommations électriques restent dans les limites d’un usage normal. Si elles dépassent ces seuils, cela traduit une difficulté de fonctionnement et déclenche automatiquement une alarme au Centre opérationnel de gestion des circulations (COGC), à Paris-Nord« , précise encore Olivier Dubrulle. Une équipe est alors aussitôt envoyée sur place.
Grâce à l’outil informatique, l’agent du centre peut aussi aider ses collègues dépanneurs sur le terrain en indiquant la cause probable. En détectant très tôt un problème, on peut éviter une panne plus tard.
Yann Goubin

Ewa

La vidéosurveillance algorithmique testée dans des gares franciliennes

Gare de Lyon
La vidéosurveillance algorithmique (VSA) a été testée au mois d’avril dans des gares d’Ile-de-France gérées par la SNCF et la RATP, selon plusieurs médias. La VSA est un outil d’analyse informatique en temps réel des images filmées par des caméras de surveillance afin de repérer l’entrée ou la présence d’une personne ou d’un véhicule dans une zone interdite ou sensible, la présence d’une personne au sol à la suite d’une chute, les mouvements de foules, la présence d’objets abandonnés ou d’armes ainsi que leur utilisation ou encore les départs de feux. La VSA vient en soutien du travail de surveillance des opérateurs. Face au nombre grandissant d’images collectées, elle doit les aider à identifier des situations anormales.
Un arrêté de la Préfecture de police de Paris a ainsi autorisé la SNCF à exploiter du 19 au 22 avril « les images issues des 118 caméras installées en gare de Paris-Gare de Lyon et du pont du Garigliano » à l’occasion de la 30e journée de Ligue 1 de football, qui a opposé le PSG à l’OL le 21 avril au parc des Princes.
Un autre arrêté a aussi été publié par la Préfecture de police concernant, cette fois, la RATP, et autorisant son service Sûreté « à mettre en œuvre le traitement algorithmique dénommé “Cityvision” et développé par la société Wintics du 20 avril à 14 heures au 21 avril 2024 à 6 heures », à l’occasion du concert du groupe Black Eyed Peas dans la salle de Paris La Défense Arena. Les images analysées étaient issues des caméras installées dans les stations Nanterre-Préfecture (RER A) et La Défense – Grande-Arche (RER A et ligne 1 de métro).
Les expérimentations de VSA devraient se poursuivre durant les Jeux, pas de façon systématique mais « dans des zones de forte densité, par exemple dans le centre de Paris autour des sites, et avant les contrôles ».
Le 2 mai, l’association française de défense des libertés fondamentales dans le numérique La Quadrature du Net a ainsi déposé une plainte devant la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), jugeant le dispositif illicite.
Y. G.

Ewa

A VivaTech, quelques innovations de haut vol pour les transports publics

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L’intelligence artificielle au service de la maintenance prédictive est la grande attente des transporteurs. Pour preuve,  l’incident « exceptionnel » survenu sur la ligne 4 du métro parisien, le soir même de l’ouverture à Paris de VivaTech. De nombreux voyageurs sont restés bloqués pendant près de deux heures dans des rames automatiques bondées et surchauffées.

Sur le grand salon européen de la tech installé pendant trois jours à la Porte de Versailles, avec Emmanuel Macron et Elon Musk en guest stars, c’est une pluie d’innovations, plus ou moins abouties, accélérées ou pas par des business angels. Voici quelques exemples vus et entendus sur les stands de la SNCF et de la RATP.

Une laisse numérique à la place de l’odomètre, ce compteur kilométrique qu’il faut faire (difficilement) rouler sur les rails pour les inspecter. L’an passé à VivaTech, la RATP avait déjà présenté son chien Perceval, un robot canin acheté à l’entreprise américaine Boston Dynamics et qu’elle utilise, depuis, pour inspecter les parties du réseau de métro et de RER difficilement accessibles aux humains. Cette année, SNCF Réseau a annoncé se servir de Robby (nom du code de son chien robot) pour les mêmes usages. Et notamment pour mesurer la corrosion des rails, explique Benoit Besson, responsable de l’Agile Studio chez SNCF Réseau. Il présentait différents cas d’usage d’innovations développées dans le cadre du Rail Open

Robot thermomètre

La

son logiciel d’analyse en temps réel des flux sur vidéos. Il permet de détecter un mouvement de foule, un départ de feu, une intrusion sur les voies, un bagage abandonné, par exemple. Un outil à base d’intelligence artificielle dont entend bien se servir le transporteur pendant les JO de Paris 2024.

Sur le stand de la RATP et son village de start-up, plein d’outils high-tech également, dont certains sont testés ou en cours de déploiement sur le réseau francilien dans le but d’améliorer le quotidien des voyageurs ou des agents de maintenance. Le Gravipack, par exemple un sac a dos exosquelette conçu par une PME française, déjà commercialisé en version loisirs et dont une version pro a été développée pour la RATP pour ses agents de maintenance itinérants qui parcourent plusieurs kilomètres avec des charges lourdes sur le dos.

Endormi dans le métro

Ou bien, DetectIA, un algorithme de détection de voyageur resté dans la rame au terminus des lignes automatiques. Donc, sans conducteur. Les agents du poste de commande centralisé (PCC) vérifient à distance l’intérieur des rames grâce aux caméras embarquées, mais ils ne peuvent pas tout voir. Surtout aux heures de pointe, quand le ballet des métros est intense : « Il reste à peine 20 secondes à l’agent au poste PCC pour inspecter les images », explique Côme Berbain, l’actuel directeur de l’innovation du groupe RATP. Un délai trop bref pour éviter les erreurs, et c’est là que DetectIA intervient et détecte 99 % des situations, « sans conserver aucune donnée : il ne repère que des silhouettes et ne sert que d’aide à la décision », insiste le porte parole de la RATP. Cnil oblige. DetectIA est déjà utilisé aux terminus de la ligne 14, ligne stratégique pour les JO 2024, avec ses prolongements jusqu’à Saint-Denis au nord et l’aéroport d’Orly.

Nathalie Arensonas