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Ewa

Le Sytral récupère Rhônexpress pour 31 millions d’euros

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Le Sytral (Syndicat mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise) et la société Rhônexpress ont signé un accord sur l’indemnité de résiliation d’un montant de 31,77 millions d’euros. C’est le prix à payer par l’organisateur des transports pour récupérer la gestion en direct du service Rhônexpress (1,4 million voyageur/an) assurant la desserte rapide entre la gare de la Part-Dieu et l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry. Dans le détail, le Sytral verse 29,87 millions d’euros à Rhônexpress et 1,9 million à l’exploitant Transdev/CFTA. Parallèlement, le Sytral récupérera 6,9 millions d’euros qui correspondent au « solde non utilisé des sommes versées par la société Rhônexpress à Transdev Rail Rhône pour assurer le gros entretien et le renouvellement des équipements de la liaison ferrée ». Si Transdev assure l’exploitation jusqu’au 31 décembre 2022, le Sytral devrait décider du futur mode de gestion d’ici l’été 2021 pour lancer les appels d’offres.

Le coût d’indemnité se solde finalement à 25 millions d’euros sur une base de négociation engagée à 41 millions. Rappelons que le Sytral (exécutif LREM dissident) avait voté la résiliation de la concession à Rhônexpress SAS en février 2020 pour une résiliation effective le 7 novembre dernier. « Le motif d’intérêt général » à l’origine de l’opération devait en priorité permettre une baisse sensible des tarifs, qui n’aura pas lieu avec le nouvel exécutif Vert et… la crise sanitaire. S’ils condamnent la « clause léonine » du contrat signé avec Vinci, les élus Verts s’opposent à une baisse des tarifs pour prendre l’avion. Ils ont en revanche voté des réductions tarifaires pour les salariés de l’aéroport et pour les voyageurs qui prendront le train à la gare TGV Saint-Exupéry.

Claude Ferrero


La baisse très ciblée des tarifs de Rhônexpress

Lors de son dernier comité syndical du 19 octobre, le Sytral a adopté une nouvelle convention financière qui le lie à la Métropole de Lyon à la suite de la résiliation du contrat de Rhônexpress/Vinci (tramway rapide Part-Dieu-aéroport Lyon-Saint-Exupéry) à la date du 7 novembre. La Métropole prend notamment en charge le prêt de 61,4 millions d’euros liés aux travaux d’infrastructures. Mais surtout, la résiliation du contrat comprenait un volet baisse des tarifs d’au moins 30 % au profit des voyageurs (1,4 million en 2019). Or, le Sytral a décidé de maintenir ses tarifs, excepté une baisse de 50 % (cinq euros au lieu de 10,10 euros/aller-retour) pour les seuls salariés de l’aéroport (5 650 personnes…). Il promet une prochaine baisse tarifaire pour les 12-25 ans et… les voyageurs en possession d’un billet SNCF depuis et vers la gare TGV Lyon-Saint-Exupéry. Une reculade qui s’explique par l’impact de la crise sanitaire, qui devrait d’ailleurs entraîner une nouvelle convention financière prenant en compte les effets du Covid, ainsi que l’indemnisation de la résiliation et les risques d’exploitation à long terme dans un environnement économique défavorable.

Ewa

A Lyon, les Verts veulent aller plus vite en transport en commun

(c) ALSTOM Transport / TOMA - C.Sasso
Tramway de Lyon

Une vague verte. C’est ce que l’on retiendra de ces élections municipales qui ont vu de nouvelles équipes écologistes prendre les commandes de grandes villes comme à Bordeaux, Strasbourg ou Lyon.

Si les actions en faveur vélo devraient aller en accélérant, quels seront les changements de fond à en attendre pour les mobilités ? Ville, Rail & Transports vous proposera dans son numéro de septembre une grande enquête sur ces métropoles devenues vertes. En attendant, un exemple à Lyon où Bruno Bernard, futur président de la métropole, veut faire de l’amélioration de la mobilité, compétence majeure, l’un de ses principaux objectifs en misant sur les transports en commun, le vélo et le covoiturage.

Pour les transports en commun, l’ambition est réelle avec une offre de bus en hausse de 20 % en 24 mois. Les fréquences seront renforcées, les bus passeront en mode bi-articulé sur une demi-douzaine de lignes fortes, de nouveaux couloirs bus seront créés (Caluire, Vaise…). En périphérie, de nouvelles lignes majeures et express seront créées. Si certaines mesures sont nouvelles, d’autres reprennent des projets déjà actés par la Métropole et le Sytral en accélérant leur réalisation. C’est aussi le cas pour les lignes structurantes de tramway (T6, T3, T7, T8 et le BHNS Part-Dieu – Genas…). Projet inédit, les Verts s’engagent à réaliser d’ici 2025 une ligne par télécabine entre Francheville et Confluence. Trois autres télécabines et une navette fluviale seront mises à l’étude. Idem pour deux prolongements de lignes de métro (B et D) et la création de la ligne E (Tassin – Part-Dieu).

Le réseau cyclable sera fortement développé et aménagé pour doubler d’ici 2026 et atteindre 2 000 km, dont un Réseaux Express Vélo (REV) structurant sur 450 km. La pratique du vélo sera encouragée par des prêts de matériel et des primes. D’une façon générale, la Métropole verte prendra plusieurs mesures d’incitation financière d’ici 2022 : gratuité de l’abonnement à un service d’auto-partage pendant un an, gratuité des TCL pour les plus bas revenus, tarification unique TER-TCL, etc. Au total, la métropole prévoit d’investir 3,15 milliards d’euros sur le prochain mandat, dont la moitié pour les bus et tramways. Ce budget d’avant-Covid serait financé par l’autofinancement du Sytral pour 1,4 milliard et par l’emprunt pour 1,75 milliard. Il reste à savoir si la crise sanitaire, qui impacterait les TC pour 200 millions les années 2020-2021, pourrait décaler ou annuler certaines mesures du programme du futur exécutif de la Métropole.

Claude Ferrero

 

Ewa

Lyon mise sur de nouveaux tramways à grande capacité

Des tramways grande capacité à Lyon

Le Sytral a profité de la période de déconfinement le 11 mai pour mettre en service les quatre premières rames des 15 rames de tramway nouvelle génération acquises pour répondre au développement de la fréquentation du réseau TCL. Dans le cas présent, ces rames grande capacité de 43 mètres et d’une capacité supplémentaire de 30% permettent surtout de faciliter le respect des mesures de distanciation physique. Ces premiers matériels sont en service sur la ligne T3 et onze nouvelles rames vont être déployées sur la ligne T4. Le Sytral a investi 76 millions d’euros dans cette modernisation des tramways.

CF

Ewa

A Lyon, le nouveau Vélo’V passe à l’électrique

e vélo v photo 4 jcdecaux

La Métropole de Lyon et JCDecaux ont présenté ce mercredi le nouveau e-Velo’V qui sera disponible à partir du 20 février prochain. Au total 2500 vélos, soit 50% de la flotte totale, vont être dotés d’une batterie amovible, « une première mondiale par son ampleur » selon Pascal Chopin, directeur régional de JCDecaux.

Ce système VLS hybride permet de disposer des vélos mécaniques classiques qui peuvent être transformés en vélos à assistance électrique moyennant un abonnement de 7 euros par mois. La batterie personnelle de 530 grammes rechargeable via un port USB permet une autonomie de 8 à 10 kilomètres.

C. F.

Ewa

Lyon met en service sa sixième ligne de tramway

inauguration du tram T6 à Lyon le 22/11/2019

Le Sytral a inauguré le 22 novembre T6, la 6e ligne de tramway du réseau TCL et première ligne en rocade du maillage lyonnais. Alors que, jusqu’à présent, les lignes partaient en étoile du centre-ville vers la périphérie, la T6 relie le sud de Lyon (station Debourg) à Bron (station Hôpitaux Est-Pinel) en passant par les 7e, 8e et 3e – les arrondissements les plus peuplés de Lyon – et Vénissieux.

Le tracé long de 6,7 kilomètres avec 14 stations s’impose dans le paysage urbain comme une voie verte engazonnée à 70 % et plantée de 650 nouveaux arbres de 40 essences, en plus des 230 arbres déjà existants. Trois stations sont en correspondance avec le métro (B et D), les bus et le tramway (T1, T2, T4, T5).

L’opération a représenté un investissement total de 161 millions d’euros dont 12,7 millions pour le matériel roulant, sept rames qui devraient transporter à terme 24 000 voyageurs par jour. Une extension T6 Nord (5,5 km) est déjà prévue en 2024 vers le pôle universitaire La Doua à Villeurbanne.

Claude Ferrero