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Ewa

Métro de Rennes à l’arrêt. « Nous savions qu’il y aurait un jalon de maintenance à effectuer »

Ligne B du métro de Rennes
Matthieu Theurier, vice-président de la Métropole de Renne, délégué à la Mobilité et aux transports, revient sur la panne qui a affecté la ligne B du métro automatique de Rennes. Et sur les solutions de substitution mises en oeuvre en attendant la reprise.
Ville, Rail & Transports. La ligne B est à l’arrêt pour encore au moins trois mois. Que s’est-il passé?
Matthieu Theurier : Une panne a été provoquée par l’incendie des armoires électriques liées au redresseur qui alimente la ligne B du métro en énergie. Des investigations sont en cours.
VRT. Les rames ont-elles été sur-sollicitées?
M. T. Je ne le pense pas. D’ailleurs, le métro a parfaitement fonctionné pendant 14 mois. Et peut-être même mieux que ce qu’on aurait pu imaginer.
Nous savions qu’il y aurait un jalon de maintenance à effectuer. Il était situé autour des 180 000 km parcourus par les rames. L’incident sur la rame 56 est arrivé à 200 000 km. D’autres rames ont même accumulé 250 000 km de parcours. Enfin, je voudrais souligner que les systèmes de sécurité du CityVal ont parfaitement fonctionné, puisque le freinage d’urgence s’est déclenché sur la rame, protégeant les voyageurs, même si cela peut être impressionnant lorsqu’on est à bord.
V.RT. Choisir un matériel innovant peut être risqué….
M.T.  Si on se replace en 2010, lorsque le métro actuel a été commandé, nos prédécesseurs ont fait le choix logique de la modernité. Le VAL 208, qui circulait déjà sur la ligne A du métro, avait une conception qui datait d’une quarantaine d’années. Or, quand on choisit un transport c’est pour un demi-siècle. C’est donc normal d’opter pour du matériel équipé d’une technologie plus moderne. Nous héritons donc de décisions prises avant que nous ne soyons aux commandes, mais nous aurions sans doute pris les mêmes.
Mettre au point cette technologie a pris du temps, mais un an et demi, dont six mois d’arrêt à cause du Covid, je trouve qu’on ne s’en sort pas si mal.
Rappelons aussi que ce matériel a connu, dès sa mise en service, des taux de fiabilité qui le placent dans le top 10 des métros automatiques dans le monde. Et ce, alors qu’on a connu une fréquentation exceptionnelle en avance de 9 mois sur nos prévisions, avec des pointes à 110 000 voyageurs par jour.
Notre souci, un an après le lancement, c’était de gérer les pointes du matin est du soir. On avait même mis en place, sur une proposition de l’exploitant Keolis, la “rame magique“, une rame circulant sans arrêt entre les trois stations de Jules-Ferry, Joliot-Curie-Chateaubriand et Beaulieu-Université, de telle façon qu’elle soit moins chargée et pour permettre une évacuation plus rapide des quais.
Toujours dans but, nous étions en train d’essayer de décaler le début de certains cours d’un quart d’heure pour lisser l’affluence… jusqu’à ce que les problèmes surviennent sur la ligne B du métro.
V. R.T. Quelles solutions proposez-vous pour pallier à l’arrêt de la ligne B? 
M. T. : Dès que la panne s’est produite, nous avons mis en place une ligne de bus de substitution qui suit le parcours de la ligne B. Nous allons maintenir ce dispositif jusqu’au mois prochain. Et nous travaillons avec l’exploitant pour le faire évoluer. La ligne de substitution, sera limitée à l’est, à la station Les-Glayeulles. Au-delà, le trafic sera repris par deux lignes de ChronoStar, en BHNS, dont la fréquence sera augmentée. Les correspondances seront aussi améliorées sur la ligne de substitution.
V. R.T. Qui va en supporter les surcoûts ? 
M. T. Dans les contrats de DSP, comme celui qui nous lie pour 7 ans avec Keolis, il y a toujours des ajustements, des améliorations, des modifications régulières du réseau. Nous espérons que cela va s’équilibrer. Par ailleurs, les rapports d’expertises sont en cours, ils aboutiront au partage des responsabilités de chaque partie, dans les incidents. Mais pour l’instant nous sommes concentrés sur la résolution des problèmes et sur la mise en place du réseau de bus de substitution.
Propos recueillis par Yann Goubin

Ewa

La ligne B du métro de Rennes à l’arrêt au moins jusqu’au 18 décembre

Ligne B du métro de Rennes

Inaugurée il a un peu plus d’un an (en septembre 2022), la ligne B à Rennes, (le métro automatique nouvelle génération de Siemens), est à l’arrêt. Au moins jusqu’au 18 décembre.

L’incendie, le 18 novembre dans un poste d’alimentation électrique, a en effet causé d’importants dégâts. On attend de connaître l’origine du sinistre mais l’hypothèse d’un acte de malveillance est d’ores et déjà écartée, selon son exploitant Keolis. Un freinage d’urgence a eu lieu peu avant l’incendie et des analyses sont en cours pour déterminer s’il y a un lien, a indiqué l’opérateur.

Avant le redémarrage, il faudra reconstruire les installations électriques et faire passer un contrôle technique aux 25 rames de la ligne B. Puis la faire fonctionner « à blanc » pendant deux jours. En attendant, des bus de substitution sont en place alors que la ligne B transporte en moyenne 100 000 voyageurs par jour.

Ewa

Incertitudes sur la mise en service de la nouvelle ligne de métro de Rennes

keolys specifiquefrance rennes25 mai 2009 e1651669894272
La mise en service de la ligne B du métro de Rennes qui devait avoir lieu « entre fin avril et fin mai », est de nouveau repoussée. « Depuis plusieurs semaines, les équipes de Siemens Mobility sont confrontées à des difficultés techniques complexes à résoudre. Cela ne permet malheureusement pas d’assurer la mise en service de la ligne B pour la fin mai », a annoncé Rennes Métropole, le 10 mai. « Siemens travaille activement à la résolution de ces problèmes, par l’optimisation du démarrage en automatique des trains au dépôt et par la réduction des contraintes de maintenances sur le système de guidage. […] Siemens s’est fixé comme objectif de confirmer, d’ici le début du mois de juin, l’échéance à laquelle il sera possible de préciser la date de mise en service de la ligne B ».

Si l’infrastructure de la ligne B du métro, longue de 14 km, et lancée en 2013 – avec un percement du tunnel de 8,6 km entre 2014 et 2018 –, a été officiellement terminée au printemps 2021, c’est la mise au point du matériel qui retarde désormais le lancement. C’est en effet la première fois que le Cityval entièrement automatisé et sans conducteur circulera dans des conditions réelles.

Rappelons que l’ouverture avait d’abord été envisagée le 21 décembre 2020, puis, avec la crise sanitaire, retardée une première fois, au printemps 2021. Le mois de janvier 2022 avait par la suite été évoqué, puis repoussé entre mars et avril. Le 28 avril, le journal Ouest-France indiquait de son côté que, selon ses informations, « les perspectives les plus pessimistes prévoient une ouverture à la Toussaint 2022 ».

Yann Goubin