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Ewa

Transports publics 2016. Les bus électriques et les véhicules autonomes à l’honneur

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L’édition 2016 du Salon Transports Publics, qui se tient jusqu’au 16 juin porte de Versailles à Paris, a ouvert ses portes le 14 juin, avec la ville de Medellín comme invitée d'honneur… Alain Vidalies, le secrétaire d'Etat aux Transports, qui était attendu pour l'inauguration, a finalement décliné l'invitation, officiellement pour des raisons d'agenda. A la place, s'est invité un cortège de manifestants contre la loi El Khomri, créant durant de longues minutes une forte animation entre les stands du salon (250 exposants présents).

Ce qui n'a pas empêché les nombreux événements prévus de se tenir après une courte inauguration officielle, permettant à chacun des protagonistes de rappeler les enjeux de la profession, que ce soit en matière d'innovation, de rentrées financières ou d'évolution législative. Et de rappeler la tenue d'états généraux de la mobilité (Gart, UTP, Fnaut, FNTV, ARF, TDIE) dont le colloque final est prévu pour le 15 février 2017, en prévision notamment de la future Lomi (loi d'orientation de la mobilité intérieure) annoncée par Manuel Valls en clôture de la conférence environnementale fin avril. Sur la question du financement, François Poupart, le directeur de la DGITM qui représentait le secrétaire d'Etat, a coupé court aux velléités de hausses tarifaires. « Il ne faut pas trop s'imaginer qu'on pourra augmenter les tarifs, a-t-il dit. Car les gens trouveront moins cher via les plates-formes de transport collaboratif. La vraie innovation, c'est de faire beaucoup mieux et moins cher. »

Parmi les premières annonces, le constructeur de bus chinois BYD a signé le premier jour une convention de partenariat avec la RATP et livré son premier véhicule en France à B. E. green ; et PVI de son côté a présenté son nouveau Watt System.

Si les bus électriques tiennent la vedette du salon, on commence aussi à voir des véhicules autonomes avec des gabarits réduits qui vont pouvoir être expérimentés en « grandeur réelle ». La RATP a ainsi annoncé qu'elle achetait deux véhicules autonomes à deux sociétés françaises, l'un à la société EasyMile (née de l'association de Ligier et de Robosoft), l'autre à la société Navya. L'idée, a expliqué Elisabeth Borne, sa présidente, est de disposer d'une gamme complète, allant de bus très capacitaires à de petits véhicules permettant de desservir des zones peu denses. C'est aussi le fameux transport du dernier kilomètre qui intéresse l'opérateur francilien. Les deux véhicules autonomes, d'un coût de 200 000 euros environ l'unité, seront testés d'ici à la fin de l'année. Le but dans un premier temps : interfacer les systèmes de supervision RATP avec les véhicules. Mais l'opérateur pense également à utiliser la technologie des capteurs pour permettre à ses bus de plus grand gabarit d'aller se stationner aux dépôts en toute autonomie.

La RATP n'est pas la seule à exposer ces minibus bus de 15 places qui se meuvent sans conducteur. CarPostal et Transdev ont fait de même, proposant même aux visiteurs un petit tour en EZ10 d'EasyMile à l'extérieur du pavillon d'exposition. Transdev qui travaille déjà depuis 2005 avec le fabricant hollandais 2getThere sur une navette autonome à Rotterdam (entre le métro et un parc d'activités), expérimente également les deux produits français dans le cadre de sa « Digital factory ». Le groupe fait rouler le modèle Navya depuis avril sur le site de la centrale nucléaire de Civaux et le véhicule EasyMile a longuement roulé à La Rochelle (avec le projet CityMobil 2) ainsi que sur le site de recherche Michelin près de Clermont-Ferrand. « Les deux modèles s'opèrent soit en mode métro avec des arrêts programmés, soit avec des arrêts à la demande, explique Patricia Villoslada Prado, directrice Véhicule autonome chez Transdev. Nous développons actuellement un système de supervision avec une appli client et un logiciel de dispatching des navettes. »

CarPostal de son côté a été le premier client de Navya puisqu'il fait rouler sa navette Arma à Sion depuis novembre 2015. La filiale de la poste suisse doit prochainement passer à la phase 2 du test. Quant au groupe Keolis, bien qu'aucun véhicule autonome ne trône sur son stand, il a noué en mars dernier un partenariat commercial avec Navya… Pour chaque opérateur, le même défi : couvrir enfin en transport public toutes les zones de territoire quelle que soit leur densité.

M.-H. P. et C. N.

 

 

Ewa

Le T6 prolongé de 2,6 km

Le prolongement du Tram 6 devait être prolongé de 2,6 km (dont 1,6 km en tunnel) jusqu'à Viroflay Rive Droite, le 28 mai… Le premier tronçon de cette ligne T6, reliant la station Chatillon Montrouge à la station Robert Wagner à Vélizy-Villacoublay, soit 11,4 km et 19 stations, a été mis en service fin 2014. L'extention de 2,6 km permet de relier la ville de Viroflay à Vélizy-Villacoublay dans les Yvelines, et aux communes des Hauts-de-Seine desservies par le Tram 6 ; il permet de nouvelles correspondances avec les lignes C, L et N.
Les 28 rames qui assurent le fonctionnement de la ligne vont transporter chaque jour plus de 60 000 personnes (50 000 aujourd’hui) et réaliseront l’ensemble du parcours en un peu moins de 45 minutes, indique le Stif dans un communiqué.
L’amplitude horaire du Tram 6 prolongé est identique à la ligne actuelle : de 5h30 à 0h30 (6h30 à 0h30 le dimanche) avec +1h le soir les vendredis, samedis et veilles de fêtes, avec une fréquence de 4 minutes en heure de pointe. Et le réseau de bus Phébus va être réorganisé pour l'occasion.
 

Ewa

Le Stif lance ses Trophées de la mobilité

STIFTrophéesMobilités2016

Pour la quatrième année consécutive, le Stif organise, en partenariat avec la région Île de France, ses Trophées de la mobilité qui valorisent des projets exemplaires… …dans le domaine des transports et de la mobilité sur le territoire francilien et dont les objectifs sont conformes aux enjeux définis dans le PDUIF.

 

Ouverts aux collectivités, aux entreprises et administrations engagées dans un plan de déplacements (PDA, PDE ou PDIE), aux exploitants de réseaux de transports et aux gestionnaires d’infrastructure ainsi qu’aux associations d’Île-de-France, les Trophées de la mobilité mettent en avant des actions concrètes qui ont rencontrées le succès et qui valorisent ainsi les bonnes pratiques à travers différents thèmes qui changent chaque année. Cette année, le Stif a choisi cinq catégories : Espace public, marche et accessibilité ; Vélo ; Marchandises ; Transports collectifs ; Modes individuels motorisés ; et Sécurité routière.

Chaque année, le jury, composé d’élus du Stif et du Conseil régional, d’experts du transport et des déplacements, de représentants d’associations et du monde économique, jugent de la pertinence du projet, de sa conformité au PDUIF, de son efficacité pour les utilisateurs et de son caractère reproductible en d’autres lieux.

Les cinq candidats retenus, un par catégorie, verront leur action présentée dans un film de 2 à 3 minutes, qui sera diffusé lors de la remise des Trophées de la mobilité en Île-de-France pendant les Assises de la mobilité qui se dérouleront à l’automne 2016, et sur le site internet du PDUIF.

Les dossiers de candidature, dont les modalités d’inscriptions sont disponibles ici, doivent être retournés complets en version électronique à pduif@stif.info, au plus tard le 13 mai 2016.

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Les cars concurrencent surtout les TGV et les TET

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L’observatoire mis en place par l’Arafer, l’autorité de régulation du secteur, dresse un premier bilan de la libéralisation du transport longue distance par autocar. L’offre, qui s’étend sur tout le territoire, s’est mise en place très rapidement mais la demande reste concentrée sur quelques liaisons… « Il est important que chacun connaisse l’état du marché et que les responsables politiques puissent disposer d’éléments d’information fiables pour ensuite pouvoir prendre les bonnes décisions », a expliqué Pierre Cardo, le président de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), qui présentait le 21 mars le premier bilan de la libéralisation du transport longue distance par autocar permise par la loi Macron.

Ce bilan, établi par l’observatoire des transports et de la mobilité sur les six premiers mois de la libéralisation, montre que, à la fin décembre, 148 lignes d’autocar étaient proposées et 136 villes desservies, de toutes tailles. « Le maillage s’est rapidement constitué », commente Nicolas Quinones-Gil, responsable de l’observatoire, même si, reconnaît-il, « Paris et Lyon sont les deux villes où les voyageurs se voient proposer le plus de destinations possibles ». En effet, même si le réseau s’étend sur 76 000 kilomètres, la demande reste concentrée sur quelques liaisons, notamment celles baptisées Top 10 par l’observatoire et qui concentrent 51 % du nombre total de passagers transportés, la plupart au départ ou à l’arrivée de Paris (voir la carte).

Les 6 opérateurs qui se sont pour le moment positionnés sur le marché (Ouibus, Isilines, Eurolines, Flixbus, Megabus, Starshipper) se font concurrence sur 197 liaisons, soit sur près de 30 % de l’offre. Curieusement, la seule liaison qu’ils proposent tous Paris-Angers. Et ils sont encore 5 à se concurrencer sur Paris-Lille, Paris-Lyon et Paris-Rennes.

Sur le créneau des liaisons de moins de 100 kilomètres, qui doivent faire l’objet d’une déclaration auprès du régulateur, 121 liaisons avaient été notifiées à l’         ARAFER au 21 mars 2016. Si les régions estiment que ces lignes peuvent entrer en concurrence avec les services TER qu’elles subventionnent, elles peuvent saisir l’ARAFER pour demander soit une interdiction, soit une limitation. A condition qu’elles puissent démontrer que le service d’autocar porte une atteinte substantielle aux liaisons TER.

28 liaisons ont déjà fait l’objet de saisines de la part des AOT et l’Arafer a pour le moment rendu deux avis favorables et 4 défavorables. Quatre liaisons de moins de 100 km étaient commercialisées à l’heure où nous mettions sous presse, mais une cinquantaine pourrait l’être suite à l’expiration du délai de saisine.

« A quoi répondent ces liaisons ? A une offre qui n’existe pas ? Ou bien à des heures où ne circulent pas de TER ? » , s’interroge Anne Yvran-Billon, la vice-présidente de l’Arafer qui indique qu’il faudra attendre de connaître les informations collectées sur le ferroviaire, en juin 2016, pour commencer à avoir des réponses.

Pierre Cardo assure d’ores et déjà que le public visé n’est pas le même. « Les prix proposés par les autocaristes sont très bas. Ils ne visent pas les mêmes voyageurs que les TER mais cherchent à attirer une clientèle nouvelle, d’occasionnels ou de voyageurs disposant d’un faible budget mais de plus temps comme les étudiants par exemple». Selon lui, « la concurrence directe avec les TER n’est pas évidente. Elle l’est sans doute plus avec les trains d’équilibre du territoire ». Les cars sont aussi en concurrence avec les TGV si l’on se base sur le top 10 des destinations par autocar.

L’observatoire de la mobilité publiera chaque trimestre un bilan détaillé du marché du transport par autocar. Complété par des analyses similaires dans le secteur du ferroviaire, il permettra, précise le gendarme des activités terrestres, « de pouvoir présenter une analyse de la concurrence intermodale  (train, autocar, covoiturage) ».

Marie-Hélène Poingt

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Lohr dévoile son véhicule électrique

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Dans le cadre de la COP21, la société Lohr présente un véhicule bi-modal électrique au Grand Palais de Paris A l'occasion de la conférence mondiale sur le climat, l'industriel alsacien Lohr expose au Grand Palais, à Paris, un système de transport public modulable 100 % électrique. Baptisé Cristal, le véhicule pourra être exploité en autopartage (mode individuel) et en semi-collectif (mode navette). Dans la première version, le système sera accessible librement via des stations, comme le dispositif Autolib'. Transformé en navette, il pourra accueillir cinq personnes en position assise et jusqu'à 18 personnes en position debout.
Les essais se dérouleront courant 2016 à Montélimar et à Strasbourg. La commercialisation du véhicule est envisagée dès 2017.

Ewa

La SNCF récompense trois applications pour la mobilité des PMR

Pas moins de seize start-up étaient venues au premier forum Access Solutions organisé par la SNCF, le 1er décembre, pour présenter leur projet, qui tournent tous, évidemment, autour de… …l’accessibilité des transports, sans être exclusivement réservés aux personnes en situation de handicap. Et Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, de rappeler que de la machine à écrire avait dès ses débuts, servi à écrire du Braille en relief, tout comme les travaux de Graham Bell, inventeur du téléphone, étaient destinés à communiquer avec sa femme  malentendante.

Ce premier forum a été l’occasion pour ses jeunes pousses, d’expliquer leur projet, de rencontrer des associations, des partenaires ou simplement d’autres entreprises, et, pour quelques-unes d’obtenir un soutien financier. Trois d’entre elles sont reparties avec un chèque de 3000 euros, signé par la SNCF, et qui doit leur permettre de poursuivre leur développement.

Parmi elles, I wheel share, un site et une application mobile, qui rassemblent les expériences vécues par des personnes en situation de handicap ou leurs accompagnants, difficiles ou amusantes, mais aussi des bons plans à partager avec les autres membres de la communauté. I wheel share veut aussi se servir de ces expériences pour trouver ensemble des solutions. L’argent reçu permettra de financer une partie du développement informatique qui conduira au « lancement d’une version mobile du site sous Androïd et iOS, d’ici une quinzaine de jours », a annoncé Audrey Sovignet, la fondatrice du site, avec son frère Lucas.

L’application lancée par Olivier Jeannel, qui s’appelle RogerVoice, permet de traduire par écrit les communications téléphoniques reçues et émises. Outre le soutien financier de la SNCF, RogerVoice dispose aussi d’une vitrine, grâce à Voyages-SNCF.com. Le site de vente en ligne propose à ses clients de joindre le centre de suivi de commandes, avec RogerVoice, en offrant même 10% pour un abonnement d’un an en plus du mois d'essai gratuit accordé par RogerVoice.

La troisième entreprise lauréate s’appelle Angeo. Elle propose un système d’orientation pour les personnes non ou malvoyants, grâce à un GPS amélioré dans sa précision grâce à un boitier dans la poche de l’usager. En permettant de suivre ses itinéraires, renseignés vocalement sur un smartphone, Angeo donne ou redonne de l’autonomie à des personnes désireuses de se déplacer seuls. Et en cas de besoin, il possible d’appeler la personne de confiance de son choix dont le numéro est enregistré pour se faire aider. Edgar Antoine a travaillé huit ans au développement de son système avec le laboratoire CNRS LAAS et Navocap. Dès le premier trimestre 2016, il sera possible de suivre des itinéraires mixant marche à pied et transports en commun, dans quelques agglomérations.

 

Juste avant la remise des trois prix, la presque totalité des jeunes entreprises, dix-huit sur vingt, se sont prêtées au jeu d’une présentation très rapide de leur activité, en moins de trois minutes. Et comme leur travail est aussi important, même si elles n’ont pas reçu de financement, voici, encore résumée, leur présentation.

Authôt (www.authot.com) a conçu un outil logiciel destiné à transcrire automatiquement la parole en texte au cours d’une conférence ou d’une présentation, aussi bien en français qu’en anglais. Authôt compte plus de 130 clients, notamment HEC et Sciences Po pour lesquels, la société transcrit des cours.

Auticiel (ww.auticiel.com) a développé dix applications, avec l’aide de médecins, d’orthophonistes et d’éducateurs spécialisés, destiné à communiquer avec des handicapés pour qui parler est difficile, mais qui sont plus familier de l’outil informatique comme les autistes par exemple. Ces applications sont déjà utilisées par 60 000 personnes avec handicap mental et/ou cognitif.

Coach Autonomy (www.coach-autonomy.com) est un cabinet d’expertise en accessibilité qui aide les entreprises dans l’aménagement de leur locaux pour mieux accueillir leurs salariés en situation de handicap, des démarches pour obtenir les aides à l’installation aux normes en vigueur.

Facilico (www.faciligo.fr) est la première plateforme qui met en relation des personnes en situation de handicap et des personnes qui effectuent, tout ou partie, du même trajet, et, ainsi les aident à voyager. Le système sera testé, début 2016, dans l’agglomération de Montpellier et de Rennes, d’abord dans les transports urbains, mais souhaite se développer sur des trajets longues distances ferroviaires et aériens. Pour sa rémunération (2 euros dans les transports en commun et plus pour les trajets longues distance), l’accompagnateur peut choisir de percevoir l’argent ou de créditer le compte d’une association défrayer pour ses trajets.

Facil’iti (www.facil-iti.com) est une application qui permet d’adapter les informations issues d’internet à la personne qui les lit sans toucher au paramètres de l’ordinateur qui les reçoit.

Encore à l’état de prototype, le système imaginer par Grizz (www.grizz.me) permet de guider les personnes non-voyantes, discrètement, sans demander son chemin, ni guide à haute voix. Après avoir renseigné l’adresse de destination, les capteurs placés sur chaque épaules vibrent à chaque croisement pour indiquer de tourner à droite ou à gauche.

A l’image des pédibus pour accompagner les enfants à l’école, Hopways (www.hopways.com) est une plateforme d’échanges entre parents d’enfants handicapés qui permet de partager les trajets. 

Phitech (www.phitech.fr)

Pompiers à la plateforme aéroportuaire de Roissy, le créateur de Trad112 (www.tradcentdouze.com), a développé une application qui installé sur une tablette, ou éventuellement un smartphone, permet de poser les premiers questions à une personne souffrante qui ne parle pas français. Grâce à une série de drapeau, la personne peut choisir la langue dans laquelle lui seront poser les premières questions qui seront transmises au médecin, sachant que la ou les premières heures sont primordiales pour prendre en charge un blessé et conditionne sa guérison. La SNCF a décidé de testé cette application, au début de l’année prochaine sur une ligne Transilien et une ligne de bus opérée par Keolis.

Tri-D (http://blog.tr-d.fr/) est une agence créative spécialisé dans l’impression 3D qui, avec la reproduction de sculptures permet à des non-voyants de découvrir les œuvres exposées, lors d’une visite dans un musée, par exemple.

Wheeliz (www.wheeliz.fr) est un site de location, entre particuliers, de voitures aménagées pour les personnes en fauteuil roulant, sur le modèle de Drivy. 

Ewa

Transdev mise gros sur l’innovation

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Pas question de se laisser ringardiser par les start-up. Transdev ayant retrouvé une santé financière (avec +47 % de résultat opérationnel), le groupe veut consacrer ces marges de manœuvre retrouvées à l'innovation Afin d'adapter l'entreprise aux défis futurs, donc de se positionner comme acteur des nouvelles mobilités. « Trois ruptures ont entraîné l’effacement des frontières entre transports collectifs et voiture individuelle, raconte Jean-Marc Janaillac, PDG du groupe. La technologie, surtout le smartphone, qui permet de développer de nouveaux services individualisés et qui laisse des traces permettant de travailler sur du prédictif ; la rupture sociétale – on passe de la possession à la jouissance – ; enfin la croissance des coûts. »
Constat : 25 milliards d'euros sont consacrés par an aux transports publics, dont le tiers est financé par les utilisateurs, alors que l'ensemble des dépenses de transport des ménages, incluant l'achat et l'entretien des véhicules représente 150 milliards. « C'est à ce monde-là qu'il faut désormais s’adresser », prévient d'emblée Jean-Marc Janaillac. Conséquence : au métier historique d’opérateur de transport, vient s'ajouter celui d'intégrateur de services de mobilité, en rupture avec les schémas traditionnels et notamment les monopoles.
« Il faut offrir des services globaux de mobilité, décline Yann Leriche, directeur de la Performance. Au travers de l'observatoire du voyageur numérique, nous avons identifié une tendance que nous nommons, en référence à ce qui s'est passé pour le logiciel, “mobility as a service" ». Ce qui implique d'ouvrir les données, les API données et services afin de permettre à des tiers de les diffuser.
Partant de ces constats, le groupe a identifié quatre champs d'innovation dans lesquels il a investi. Les moyens ? « Environ 70 millions d'euros dans les trois prochaines années et 300 personnes », explicite Nicolas Samsoen, directeur de la Stratégie. Il y a d'abord les fondamentaux du métier, avec des outils comme Toucango – qui détecte les signes d'endormissement du conducteur – et AlterT pour signaler un incident en un clic. Il y a ensuite, l'expérience client, avec Transdev expérience client – service développé avec Colorado, le cabinet conseil spécialisé, partenaire notamment de Nespresso – qui aide les réseaux à se mettre à la place du client ; les nouveaux services, avec Fleetme – offre de covoiturage dynamique montée avec La Roue Verte – ou encore Split, service moderne de taxi collectif lancé fin mai à Washington, qui fonctionne sur un algorithme d’optimisation des trajets. Il y a enfin l’intégration de services et le grand calculateur multimodal Triplinx lancé en mai à Toronto, une déclinaison d'Optimod' Lyon.
A l'appui de sa stratégie, le groupe s'allie avec des start-up, noue des partenariats avec BPI Le Hub, et dispose de cinq pôles d’expertise digitale dans le monde. Il a aussi créé à Paris un incubateur, la Transdev Digital Factory, qui se focalise sur l’innovation de rupture. « La bataille des nouvelles mobilités sera rude, mais nous entendons bien y participer », insiste le PDG.    

C. N.

 

Ewa

Matériel. Une télécabine dessinée par Pininfarina

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Le fabricant de télécabines Sigma s’est associé au designer italien Pininfarina pour la réalisation de Symphony, la nouvelle cabine 3S. Les nouvelles cabines, présentées en avril dernier au salon d’Innsbruck, en Autriche, portent la marque du célèbre designer de Ferrari et Maserati et proposent confort et espace. Elles disposent de 28 sièges individuels en cuir ainsi que des sept places debout. La société Sigma mise sur la mobilité urbaine et le tourisme en montagne.

Ewa

JCDecaux. Le vélo électrique bientôt en libre service

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JCDecaux vient d'annoncer le lancement du e-VLS, le vélo en libre service à assistance électrique avec batterie portative. Chaque utilisateur disposera de sa propre batterie en location. Les vélos à assistance électrique seront disponibles dans les stations VLS existantes et offriront une autonomie de dix kilomètres, soit quatre fois la distance moyenne parcourue à vélo en libre service.
JCDecaux a installé ses premiers vélos à Vienne (Autriche) en 2003, deux ans avant de les introduire en France, à Lyon. JCDecaux compte 650 000 abonnés et un milliard de kilomètres parcourus. En douze ans d’expérience internationale, 52 000 vélos en libre service de JCDecaux et 4 700 stations ont été implantés dans 70 villes de 13 pays dans le monde.
La date de mise en service des vélos à assistance électrique n'est pas encore connue.

Ewa

Le Havre. L’agglo qui fait tout comme les grandes

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Elle a tout d’une grande ! Bien que peuplée d’un peu moins de 250 000 habitants, depuis qu’elle a lancé, avec succès son tramway en décembre 2012, Codah fait tout comme les grandes aires urbaines : elle vient de lancer une appli d’info-voyageurs en temps réel et fourmille de projets.  

« Le tram ne sera pas l’alpha et l’oméga des transports de la Codah »,assure Edouard Philippe, le président de la communauté d’agglomération havraise, qui estime qu’il n’y a pas de pertinence à prolonger la ligne en Y de 18 km. « Vu la géographie de la ville, nous avons mis à l’étude du transport par câble sur 4 axes dont une liaison nord-sud pour relier la ville haute et franchir le plat de nouilles autoroutier. »Le résultat des études de faisabilité confiées à Systra sera connu fin juin. « Cela reste un investissement sérieux, entre 10 et 25 M€ du km, hors de question de le faire simplement parce qu’on pense que c’est une bonne idée », précise l’élu. La ville qui possède déjà un funiculaire depuis 1892 pense aussi au câble pour la desserte de sa zone industrialo-portuaire.

Quant à l’axe est-ouest, qui voit actuellement circuler la ligne de bus la plus chargée du réseau Lia avec 12 000 montées par jour, la Codah souhaite la transformer en BHNS en réaménageant certains franchissements et en créant quelques sites propres. Mais surtout, l’AO veut remplacer ses 15 bus articulés par de l’électrique. « Hydrogène ou biberonnage, on regarde ce qui présentera les meilleurs souplesse d’utilisation et confort d’usage,explique Edouard Philippe.Et nous sommes prêts à commander en groupement avec des voisins proches comme Rouen ou plus éloignés. »Les deux projets ne sont pas exclusifs l’un de l’autre. Ils devraient permettre d’accroître encore la fréquentation de Lia. Avec 28,7 millions de voyages en 2014, elle est en hausse de 10 % depuis l’arrivée du tram. Le tram, c’est 45 % du trafic et plus de 50 000 voyages par jour.

Cécile NANGERONI

 

 

Lia lance son appli temps réel

« Ce sera le couteau suisse de la diminution de l’incertitude ! »C’est par cette formule que Sylvain Picard, directeur du réseau Lia, résume la philosophie de l’appli pour smartphone lancée le 26 mars au Havre. Développée par Cityway, la filiale des services à la mobilité de Transdev, l’appli, particulièrement bien conçue dans sa version Androïd intègre le temps réel (celle pour l’iPhone préexistait avec les horaires théoriques et est du coup moins ergonomique). Une fonction indispensable du point de vue du voyageur et rendue possible par l’installation récente d’un SAEIV. « Le but est de satisfaire nos utilisateurs et d’en gagner d’autres en redonnant aux TC un avantage sur la voiture, car le frein à leur utilisation, c’est l’incertitude »,poursuit-il. L’appli possède les fonctionnalités dernier cri : géolocalisation, recherche d’itinéraire et temps d’attente réel, notifications push et lien vers la vente en ligne (la récente e-boutique reçoit 1000 achats mensuels). Elle est de plus utilisables par les non et malvoyants. Et pour ceux qui n’ont pas de smartphone un système d’envoi de SMS permet de recevoir le temps réel à cet arrêt. Un seul bémol : « On aura les horaires théoriques des TER, mais on est en discussion avec la SNCF pour avoir accès au temps réel… »,assure Sylvian Picard.

C.N.