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Ewa

L’accord salarial validé par deux syndicats de la SNCF

contrôleur

La SNCF a annoncé le 29 novembre l’approbation de l’accord salarial par deux syndicats, la CFDT Cheminots et Unsa Ferroviaire. La direction avait en effet indiqué qu’elle conditionnait l’application de cet accord à la signature d’au moins deux organisations syndicales représentatives de l’entreprise.

L’accord prévoit pour l’année prochaine une augmentation moyenne de 2,2 % des salaires, se décomposant d’une hausse générale des salaires fixes de 0,5% au 1er avril 2025, d’une augmentation de la prime de travail de 13,5 euros par mois pour les statutaires, versés sur 12 mois et intégrant la prime de fin d’année, et d’une augmentation de 15 euros par mois sur le salaire de base des contractuels.

Ewa

L’Unsa-Ferroviaire et la CFDT Cheminots signent l’accord salarial à la SNCF

Siège sncf

Après l’Unsa-Ferroviaire qui a annoncé le 15 novembre avoir signé l’accord salarial proposé par la SNCF, c’est au tour de la CFDT Cheminots d’indiquer le 20 novembre que ses adhérents se sont prononcés en faveur d’une signature. Le syndicat regrette « la communication déployée par la direction« , qui s’appuie « sur des moyennes et des agrégats de somme » mais explique faire un choix clair pour les salaires, un sujet « prioritaire« , et pour  « améliorer le réel et le quotidien » des cheminots. De son côté, l’Unsa-Ferroviaire, qui fait aussi du pouvoir d’achat une question majeure, estime avoir été entendu sur plusieurs points (notamment des éléments variables de solde rehaussés) et se félicite de la reconduction du forfait mobilités durables (400 euros) qui avait été obtenu l’an dernier.

Rappelons que l’entreprise propose pour 2024, dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires), une hausse moyenne des rémunérations de 4,6 %. Une hausse plus forte que l’inflation envisagée à +2,6 % en 2024. Et qui s’inscrit dans la lignée des augmentations des deux années précédentes, atteignant + 12 % en moyenne, sous la poussée d’une inflation importante.

Reste maintenant à savoir, d’ici le 22 novembre (date butoir), si la CGT Cheminots et Sud Rail signeront, ce qui paraît peu probable. Surtout depuis que Sud Rail a écrit aux autres fédérations pour demander à les les rencontrer et « construire une puissante mobilisation » sur le sujet des salaires.

L’accord NAO s’applique automatiquement si des organisations syndicales représentant une majorité dans l’entreprise signent. Ce n’est pas le cas à elles deux de l’Unsa-Ferroviaire et de la CFDT Cheminots. L’année dernière, seule la CFDT Cheminots avait signé et la SNCF avait tout de même décidé unilatéralement d’appliquer ses propositions salariales. Les deux syndicats espèrent que, quelle que soit l’issue des consultations lancées par Sud et la CGT, la SNCF appliquera le même principe.

Ewa

Derrière le conflit du 18 février à la RATP, les salaires et la perspective de l’ouverture à la concurrence

(c) Denis Sutton Ratp
AFFLUENCE SUR LA LIGNE 13 : FACADES DE QUAI CNIM CURTIS EN TEST

L’ensemble des organisations syndicales de la RATP ont appelé à une grève massive le 18 février, le jour des négociations sur les salaires. Selon les prévisions de la direction, le trafic sera très fortement perturbé sur l’ensemble du réseau. Un coup de semonce avant une reprise du conflit après les vacances d’hiver sur un autre sujet, l’ouverture à la concurrence des bus ?

 Le mouvement de grève à la RATP vendredi 18 février s’annonce massif. Il devrait mettre à l’arrêt huit lignes de métro et perturber fortement le trafic sur les autres lignes de métro, de RER , de bus et de tramways du réseau de transport public francilien. A l’origine du conflit, des revendications salariales dans un contexte de hausse de l’inflation (plus de 3% au 1er semestre 2022 selon les prévisions de l’Insee). La réunion organisée par la direction le 14 février avec les six organisations syndicales représentatives pour tenter de désamorcer le conflit n’a rien donné. « Elle nous propose 2,7% d’augmentation pour 2022, en réalité, c’est une moyenne, elle ne concernera que 20% des salariés, les cadres en particulier », réfute Bertrand Hammache, secrétaire général de la CGT-RATP. « Le vrai chiffre, c’est 0,4% d’augmentation ! », soutient-il au nom de l’intersyndicale qui demande 12% d’augmentation sur 4 ans.

La direction propose par ailleurs un intéressement sur les résultats annuels qui seront annoncés le 4 mars prochain. Une nouvelle réunion sur les salaires entre les syndicats et la direction est prévue le 18 février, d’où la date de la grève. D’autres préavis pourraient suivre, au retour des vacances d’hiver « Le 18 février est un coup de semonce, il restera 15 jours pour dialoguer et s’il n’aboutit pas, on prépare une riposte », prévient le représentant de la CGT.

Tâche d’huile

Le conflit pourrait faire tache d’huile et prendre de l’ampleur avec un autre sujet potentiellement explosif qui concerne, cette fois, l’ouverture à la concurrence des lignes de bus de la RATP, à partir du 1er janvier 2025. Un conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités, l’autorité organisatrice des transports de la région, se tient aujourd’hui, avec à l’ordre du jour les modalités et le calendrier de mise en concurrence du réseau de bus en 12 lots, qui sera mis en délégation de service public.

La libéralisation des lignes de bus historiques de la RATP va obligatoirement s’accompagner d’une refonte de l’organisation du travail des agents pour s’aligner sur le « contrat social territorialisé » (CST) qui fixe les détails des futures conditions de travail et de transfert des agents de la Régie. « Selon nos calculs, la répartition géographique en 12 lots va exclure 800 agents qui ne rentreront pas dans le CST mais basculeront dans le droit du travail commun », indique Aurol Lamasse, secrétaire général de l’Unsa-RATP. « Nous sommes prêts à un conflit très dur sur ce sujet », prévient le représentant du troisième syndicat du groupe. Sur la même ligne que son homologue de la CGT pour qui « le transport public n’est pas une marchandise ».

N. A.