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Ewa

La SNCF mise sur le low cost

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La SNCF a présenté le 3 septembre sa nouvelle offre de voyages longue distance…  

Elle consiste à inonder le marché en proposant des volumes d’offres massifs, à la fois en développant l'offre ferroviaire low cost avec Ouigo et les Intercités à bas prix baptisés Intercités 100 % Eco, et en multipliant les lignes de bus avec son service rebaptisé Ouibus (ex IdBus).

« Les clients nous disent qu’ils veulent pouvoir voyager plus, en trouvant des moyens de transports adaptés à leurs moyens et avec l’assurance de trouver le meilleur prix du marché. Bref, ils veulent plus pour moins cher », explique Barbara Dalibard, la directrice générale de SNCF Voyageurs. «Nous proposons une nouvelle gamme que nous souhaitons plus étendue, mais aussi plus simple et plus claire ».

Ainsi, aux TGV classiques qui desservent aujourd’hui 230 gares (et dont fait partie IdTGV), va s’ajouter une offre élargie de Ouigo, ces TGV dont les modes de production ont été revus pour abaisser les couts (leur espace a été notamment revu pour transporter plus de voyageurs et ils ne partent pas forcément de gares en centre ville pour éviter de payer des redevances trop élevés). « Notre objectif est de les déployer sur toute la France », indique Rachel Picard, directrice de Voyages SNCF. D’abord, en 2016, au nord et à l’ouest, puis vers le sud ouest, plus tard enfin à l’est. Plus de 6 millions de voyages seront proposés à partir de 10 euros l’année prochaine. Puis dix millions en 2018.

Les Intercités 100 % Eco vont également être développés. Dès 2016, ils relieront Nantes et Strasbourg.

Enfin, des lignes de bus « avec des standards SNCF » vont aussi être proposées sur tout le territoire. Les premières commenceront à fonctionner dès le 4 septembre. 130 liaisons sont prévues en 2016 (7 de nuit) vers 46 destinations dont 35 en France.  « Nous avons travaillé sur des bassins excentrés, mais aussi des trajets où le covoiturage est important, et nous proposerons aussi des horaires adaptés de jour et de nuit ». De son côté, Guillaume Pepy, le PDG de SNCF Mobilités assure que la SNCF "n'a pas cherché à affaiblir le train".

Quatre gares seront utilisées en Ile-de-France, à Bercy, la Défense et aux aéroports d’Orly et de Rossy. 8 millions de voyages sont attendus en 2018 (4 millions en 2016).

Aujourd’hui, le marché de la longue distance représente 400 millions de voyageurs annuels pour la SNCF. La SNCF détient 10 % de parts de marché, la voiture individuelle au moins 82 %.  « Nous allons doubler en un an l’offre de petits prix garantis. Et nous la triplerons en trois ans », assure Barbara Dalibard. En 2018, on comptera 18 millions de voyages à petits prix, à partir de 5 ou 10 euros, indique de son côté Rachel Picard. « L’offre existante ne sera pas canibalisée car nous parions sur la hausse du trafic », poursuit la directrice générale de SNCF Voyages. « Faire du bus, ce n’est en rien renier le train », assure encore Guillaume Pepy.

L’ensemble de l’offre sera accessible sur www.voyages-sncf.com. Qui se gardera d’influencer le client. Quant à savoir comment se répartira à terme l’activité de la SNCF entre TGV, Intercités et bus, c’est une autre histoire. Que la SNCF se garde bien d’imaginer.

Ewa

Exclusif. SNCF. Alain Le Vern démissionne

LEVERN

Un peu moins de deux ans après son arrivée à la SNCF (c’était en novembre 2013), Alain Le Vern va quitter le 31 août son poste de directeur TER et Intercités. Des raisons « personnelles et familiales » sont officiellement évoquées pour expliquer son départ. En interne, on explique qu'avec la perspective des élections régionales à la fin de l'année, il a préféré quitter l'entreprise afin de ne pas devenir un sujet de polémique. Et sans doute pour ne pas gêner non plus sa fille qui est devenue hier, députée PS de Seine-Maritime, en remplacement de Sandrine Hurel, la compagne d'Alain Le Vern (en mission parlementaire).

Cette démission surprise n’est pas une première dans le parcours d’Alain Le Vern. Le 30 septembre 2013, il avait déjà démissionné de son poste de président du conseil régional de Haute-Normandie pour rejoindre la SNCF à la demande de Guillaume Pepy. Avec pour mandat de renouer avec les élus régionaux très remontés contre le manque de transparence de la SNCF. Il s’est aussi beaucoup investi dans la lutte contre la fraude, devenue une priorité pour la SNCF. Alain Le Vern laissera sa marque. « Il a réussi à nouer des liens très forts avec l'exécutif régional et à apaiser les relations, explique-t-on dans son équipe. Il a apporté du sang neuf à notre entreprise avec une vision extérieure et politique. Il a vraiment abordé les sujets différemment, notamment sur la fraude.»

En attendant son remplacement, Barbara Dalibard assurera l’intérim avec à ses côtés ses deux adjoints Jean Ghédira, le patron des Intercités, et Jean-Aimé Mougenot (TER).

marie-helene.poingt@laviedurail.com

 

Ewa

Le casse-tête de la sécurité ferroviaire

Alors que François Hollande décorait le 24 août trois jeunes Américains et un… class= »MsoNormal »>
 

 Britannique qui ont réussi trois jours auparavant à mettre hors d’état de nuire le terroriste dans le Thalys n° 9364 reliant Amsterdam à Paris, le débat sur la sécurité dans les trains et les gares ne cessait d’enfler. Le sénateur-maire PS d’Alfortville Luc Carvounas, proche de Manuel Valls, a ainsi indiqué qu’il comptait écrire au président du Sénat, Gérard Larcher, pour demander la création d’une commission d’enquête sur ce thème. « Nous sommes en guerre aujourd’hui contre le terrorisme. Il faut réfléchir comment on pourrait sécuriser tous les transports publics », a-t-il expliqué. 

Si l’Espagne met en place une procédure de contrôle des bagages aux rayons X sur les trajets ferroviaires longue distance, tout comme le fait d’ailleurs la Chine, la SNCF a toujours expliqué que la sécurisation du transport ferroviaire relevait d’un vrai casse-tête.

Certes, il y a une exception : tous les voyageurs qui utilisent Eurostar pour se rendre à Londres sont soumis à un contrôle pour des raisons de sécurité liées au tunnel et car la Grande-Bretagne ne fait pas partie de l’espace Schengen.

Pour tous les autres TGV, on peut sauter dans son train jusqu’à deux minutes avant son départ. Des procédures de contrôle imposeraient aux voyageurs de se présenter au moins une trentaine de minutes avant le départ, voire beaucoup plus. D’où cette question : les passagers qui mettent une heure pour aller de Paris à Lille accepteraient-ils de voir leur temps de trajet doubler ?

Autre difficulté, qui dit temps d’embarquement plus long, dit trains immobilisés plus longtemps. Dans des gares franciliennes déjà saturées, le nombre de trains en circulation devrait nécessairement être sérieusement réduit.

Se pose aussi la question des aménagements de portiques et de sas de contrôles. Dans les gares historiques aux espaces très contraints, ce serait terriblement complexe, affirme la SNCF. Et bien sûr à un coût exorbitant. Les voyageurs sont-ils prêts à payer le prix de la sécurité ?

Pour Guillaume Pepy, le président de la SNCF, tout comme pour son ministre de tutelle, Alain Vidalies, l’usage systématique de portiques n’est pas réaliste, en raison du nombre trop important de voyageurs dans les gares, 20 fois plus que dans les aéroports, selon Guillaume Pepy. Quant à contrôler seulement quelques lignes à grande vitesse, ou internationales, cela nécessite d'être, "comme Eurostar, dans un domaine complètement fermé. (…) Soit vous êtes exhaustif, soit votre efficacité est faible", estime-t-il.

"Nous allons continuer à renforcer les mesures de sécurité, ça veut dire être très présents avec des moyens humains, militaires, policiers, notamment sur ce qu'on appelle le contrôle aléatoire des bagages, qu'il faut renforcer", a indiqué de son côté Alain Vidalies sur Europe1."Ca peut se faire d'une manière précise, ponctuelle, éventuellement sur certains trains, ce que font par exemple les Espagnols, mais il n'y a aucun pays en Europe qui (ait) le même système transposé de l'aérien vers le ferroviaire", a-t-il expliqué.

En France, gendarmes et militaires arpentent actuellement quelque 3.000 gares, arme à la main. C'est également le cas dans d’autres pays européens, notamment en Grande-Bretagne, où des membres de la British Transport Police (BTP) sont présents dans les grandes gares, souvent armés. Mais nos voisins d'Outre-Manche ne connaissent pas non plus de contrôle des bagages avant d'accéder à bord d'un train.

Le gouvernement français mise donc aussi avant tout sur la vigilance. Il a annoncé la mise en place d'un numéro national de signalement des situations anormales dans les gares et les trains, et le renforcement du nombre et de la visibilité des messages de vigilance dans les gares. Ce numéro, le 3117, existe déjà depuis 2011 (après une expérimentation en 2010 sur la ligne D du RER) sur l’ensemble du réseau Transilien. Il permet à tout voyageur de passer un appel d’urgence pour signaler un incident lié à la sécurité des personnes. A partir du 1er septembre, ce numéro doit donc étendu à l’ensemble du territoire. Au bout du fil, une quarantaine de personnes répondront, « des cheminots spécialisés dans la sûreté, spécialement formés pour identifier une vraie ou une fausse alerte », a précisé Guillaume Pepy au Journal du dimanche du 23 août, en assurant : « C’est du diagnostic express de signalement, mais c’est très important ».

MHP

Ewa

Intercités. Une nouvelle convention pour 5 ans

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Il faudra encore attendre pour savoir comment évoluera la carte de France des trains d’équilibre du territoire (TET), également connus sous le nom d’Intercités. Un préfet, François Philizot, a en effet été chargé de plancher sur la question en concertation avec les élus, a annoncé le 7 juillet Alain Vidalies en présentant la feuille de route gouvernementale qui doit donner un nouvel avenir aux TET.
Le préfet devra voir quelles liaisons relèvent réellement de l’aménagement du territoire, et si d’autres lignes ne devraient pas devenir des dessertes régionales ou bien encore être remplacées par des autocars si elles sont trop peu utilisées. La question se pose avec d’autant plus d’acuité avec la naissance l’année prochaine de 13 nouvelles grandes régions. Les conclusions de ce travail de concertation sont attendues en mai 2016.
Une feuille de route plus que prudente adoptée par le gouvernement qui ne veut pas énerver les élus régionaux cinq mois avant les élections. Une feuille de route également décevante si on se place du côté de la SNCF, qui devra signer avec l’État, à la fin de l’année, une nouvelle convention d’exploitation des TET pour la période 2016-2020. Mais aucune solution n’est aujourd’hui formulée pour réduire son déficit d’exploitation : 330 millions d’euros en 2014, 450 millions attendus en 2016.
Le gouvernement annonce toutefois une convention « sur des bases rénovées ». On sait déjà que quelques trains de nuit pourraient disparaître puisque seules trois dessertes de nuit (Paris – Briançon, Paris – Rodez/Latour-de-Carol) seront de façon certaine maintenues dans la prochaine convention « en raison de l’absence d’une offre
alternative suffisante pour les territoires concernés »
. Alain Vidalies reprend ainsi à son compte les recommandations du rapport élaboré par la commission Duron et rendues publiques en mai. Pour les autres trains de nuit, le préfet devra discuter avec les élus pour savoir si les collectivités locales sont prêtes à les subventionner. Faute de quoi, leur avenir ne sera plus assuré par l’Etat. « Face au constat d’une offre de nuit très hétérogène et qui ne répond plus de manière satisfaisante aux besoins des voyageurs (la fréquentation est de baisse de 25 % depuis 2011), il est urgent de donner essor à un nouveau modèle », justifie Alain Vidalies. Mais, en attendant les conclusions du préfet, tous les services de nuit sont poursuivis.
« L’Etat deviendra une autorité organisatrice de plein exercice à l’image des autorités organisatrices régionales, en renforçant sa capacité d’expertise et en élargissant le champ de ses décisions », explique encore le secrétaire d’État aux Transports. Alain Vidalies a annoncé qu’il allait renforcer les moyens de ses services « en s’appuyant notamment sur un réseau de correspondants de haut niveau au sein des services déconcentrés (Dreal), qui pourront représenter l’Autorité organisatrice auprès des acteurs locaux ».
Enfin, pour rendre les TET plus attractifs, le gouvernement annonce deux axes. D’une part, il faudra améliorer l’accès à Internet à bord des trains et dans les gares. D’autre part l’Etat a décidé de renouveler totalement le matériel roulant des lignes TET, atteint aujourd’hui d’obsolescence avec une moyenne d’âge de 35 ans. 1,5 milliard d’euros devraient être investis d’ici à 2025. Les modalités de l’acquisition seront annoncées fin 2015. Le gouvernement n’a donc pas encore décidé s’il lancera un appel d’offres ou s’il achètera du matériel « sur étagère », ce que réclame avec insistance Alstom qui voudrait que la commande cadre passée par les régions pour renouveler leurs TER serve aussi pour les TET. Le gouvernement serait sensible à cette
demande mais il lui faut auparavant vérifier qu’elle ait juridiquement possible, ce qui est loin d’être certain.
Marie-Hélène POINGT

Ewa

OuiCar, nouvel allié de la SNCF

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Ce 25 juin a été révélée l'alliance entre la SNCF et OuiCar. Le pionnier encore tout jeune de la consommation collaborative, propose un système de location de voitures entre particuliers, souple et à petits prix, notamment dans les zones peu denses… OuiCar se présente comme le quatrième « loueur français » avec un parc de 20 000 voitures. L'entreprise fondée il y a trois ans par Marion Carrette a multiplié par quatre son activité en 2014 et compte désormais 400 000 membres. Aujourd’hui, Guillaume Pepy, président du directoire de SNCF, fait le pari d’investir 28 millions d’euros dans OuiCar, devenant largement majoritaire avec 75 % des parts. 

Jaïna, l'entreprise de Marc Simoncini – fondateur de Meetic – déjà présente au capital de OuiCar, continue à escorter l'entreprise dans son aventure SNCF.

La France, « premier marché de location de voiture en Europe », selon Marion Carrette, est un précurseur de la mobilité partagée. La SNCF veut donc s’investir dans ce nouveau marché en croissance. Objectif : doubler le marché de la mobilité partagée en France, estimé à 15 % du total, et à faire passer le nombre de voitures dont dispose OuiCar à 100 000 d’ici à trois ans. Même si le train reste encore la colonne vertébrale de la SNCF, l’entreprise voit là une opportunité de proposer à ses clients de nombreuses solutions de mobilité complémentaires. Elle veut ainsi faire siens les atouts de OuiCar – simplicité, souplesse, prix abordables, qualité de service – dans le cadre de son offre de parcours porte à porte. De quoi devenir un « connecteur de mobilité », comme l’a expliqué Guillaume Pepy.

 

Il ne s’agit par ailleurs pas d’une première pour la SNCF, qui avait déjà complété sa gamme avec ZipCar, une offre d’autopartage nationale et internationale, et iDVroom, la solution de covoiturage sur des courtes distances. Les gares et les aéroports sont déjà un centre névralgique de l’activité de OuiCar. Avec cette alliance, la start-up va pouvoir s'adresser à une population ciblée de clients potentiels. Les deux entreprises se donnent environ 18 mois pour mettre au point des solutions intégrées sur les terminaux mobiles, permettant, dit Barbara Dalibard DG de SNCF Voyageurs, d'avoir « à la fois le billet de train et la clé ouvrant la porte de la voiture ».

 

Marie MURAT

Ewa

La gare de Paris-Nord s’ouvre au Street Art

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Artiste Ouvrier, Baske Tobetrue, Btoy, Dourone, Fafi, Gregos, Jana & JS, Jérôme Mesnager, Kool Koor, Koralie, Levalet, Louis Masaï, Pioc PPC, Solylaisse et SP38 : tous ces artistes issus du collectif d’artistes urbains Quai 36 se sont emparés de la gare du Nord, la plus fréquentée d’Europe avec… … 700 000 visiteurs qui s’y pressent quotidiennement. Une dizaine d’emplacements leur ont été réservés par Gares & Connexions. Personnages d’inspiration Manga de l’artiste toulousaine Fafi,  célèbres silhouettes de Mesnager se débattant contre l’horloge, corps enlacés de Jana & JS ou fresquee abstraite du New-yorkais Kool Koor : les oeuvres proviennent d’univers esthétiques variés et ouvrent sur des perspectives qui le sont tout autant. Les techniques employées aussi sont multiples : peintures à la bombe aérosol, collages, pochoirs et même moulages avec l’artiste Gregos qui a pris la bonne habitude de mouler son autoportrait, puis de la coller sur les murs de nos villes.

Les usagers auront peut-être même la chance de les observer en pleine création autour du thème des « Visages de la gare » qui constitue le fil conducteur de cette résidence d’artistes d’un genre nouveau. 

Des performances de danse compléteront ce dispositif unique au sein d’une grande gare parisienne. Les danseurs de hip-hop Saïdo et Johanna,  ceux du collectif Bad trip Crew, Blondy, Les Keep et Lady Rock, mais aussi la violoniste Safia Zimouche et une troupe de danseurs tamouls : l’évènement ne se limite pas à la surface des murs. 

Si vous avez vous aussi envie d’exposer dans ce lieu unique, c’est possible ! SNCF Gares & Connexions et Quai 36 lancent également un appel à création ouvert à tous jusqu’au 23 juillet. Les candidats doivent envoyer leurs proposition par email à une adresse unique : contact@quai36.org. A la rentrée, un jury désignera le lauréat qui aura la chance de se joindre aux 16 artistes déjà exposés. Vous participerez ainsi à un évènement majeur pour les cultures urbaines qui ont trouvé dans la gare du Nord une salle d’exposition ouverte autant sur la ville et que sur le monde. 

 

 

Renseignements :

Ewa

Campagne de pub SNCF. Émilie, la cheminote star de TF1

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C’est déjà une star. Mais c’est une star accessible. Il suffit de demander à parler à « Émilie », à l’un de ses collègues de l’Escale de Saint-Lazare, pour qu’il vous guide aussitôt. La veille au soir, juste avant … … le journal de 20h de TF1, elle a décrit son métier d’agent d’Escale dans un clip, premier d’une série qui vise à montrer le travail des agents. Mais des « vrais » agents : Émilie s’appelle bien Émilie. Elle exerce vraiment le métier d’agent d’Escale et elle travaille sans conteste à Saint-Lazare. Les agents qui racontent leur métier sont, et seront, filmés sur le vif, au travail, quelques heures avant la diffusion. Une gageure lorsqu’on connaît les délais de « production » de l’audiovisuel. Mais l’équipe est très légère. « Ils étaient trois », raconte l’agent d’Escale : un caméraman, un preneur de son et le réalisateur. « Ça a pris trois heures », ajoute-t-elle. « Mais c’était plutôt court, parce qu’ils avaient prévu quatre heures ». C’est toujours ça de gagné pour le montage.

Dans la salle de repos, Émilie raconte l’aventure. « Le réalisateur est venu en février pour les repérages ». Pourquoi elle ? « J’étais la seule femme ce jour-là », dit modestement Émilie, que tous ses collègues ne cessent de taquiner depuis le matin. « On a tous fait un selfie avec elle ! », rit l’un d’eux. Aucune jalousie de ne pas avoir été choisi. « De toute façon, ils cherchaient une fille ! », ajoute un autre, sans regret.

Émilie, la trentaine, est en poste à Saint-Lazare depuis août 2014. « En février, au moment des repérages, je n’étais même pas encore commissionnée ». Après deux années de chômage, elle postule pour un poste à la SNCF. « Je visais plutôt la Suge », explique celle qui avait passé quelques années dans la police. « Mais c’est l’Escale qui a répondu la première ».

Et c’est l’Escale qui la met en avant aujourd’hui.

 

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Ewa

La SNCF ouvre une part de son patrimoine aux artistes

smallCathédrale du Rail

SNCF Immobilier, la nouvelle branche du groupe SNCF, a décidé d’ouvrir 16 sites (5 en Ile-de-France et 11 ailleurs en France) à des manifestations culturelles et artistiques.

« Nous les proposons, dans leur état, à tout porteur de projet pour en faire des lieux de créations pendant une durée de six mois maximum », explique Sophie Boissard, la directrice général de SNCF Immobilier « Nous voulons en effet que, sur un même site, plusieurs projets puissent voir le jour », précise-t-elle. Des projets éphémères (expositions, concerts ou  autres activités) puisque certains sites doivent être transformés à l’avenir, par exemple à l’occasion d’une restructuration urbaine. En attendant, ces bâtiments, viaducs, bagageries et autres cathédrales du rail (par exemple les cathédrales ferroviaires de Seine-Saint-Denis) désaffectés peuvent connaître une nouvelle vie.

La SNCF a lancé le 5 mai un appel à manifestation d’intérêt. Un site dédié a été lancé (www.sitesartistiques.sncf.com), qui décrit les procédures de dépôt de dossier, les sites retenus et permet de s’inscrire à des visites de sites qui auront lieu en mai, juin et juillet. Les dossiers de candidature doivent être déposés avant le 27 septembre. Un comité de sélection, constitué de personnalités qualifiées dans le domaine de l’art (Dominique Alba, directrice générale de l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR), Didier Deschamps, directeur du Théâtre national de Chaillot, Henri Jobbé-Duval, commissaire général de Révélations -salon des métiers d’art et de la création-, Hortense Archambault, directrice de la maison de la culture de Seine-Saint-Denis, et Olivier Poivre d’Arvor, directeur de France Culture), évaluera les dossiers avant de trancher en décembre prochain. « Quatre critères seront pris en compte dans nos choix : la qualité du projet, sa capacité à intéresser un large public, la faisabilité technique et le financement du projet », ajoute Sophie Boissard.

La difficulté la plus grande à surmonter pour les candidats résidera certainement dans le financement des projets. La SNCF n’entend pas y participer. Or, les sites ferroviaires retenus ne sont en général pas prévus pour recevoir du public. Les artistes devront donc mettre la main à la poche ou trouver un moyen pour financer les éventuels travaux de mise en état du site et la réalisation du projet lui-même.

MHP

Ewa

Voyages-sncf.com veut croître à l’international

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Voyages-sncf.com affiche 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014, ce qui représente une hausse de 3,7 % par rapport à l’année précédente… class= »MsoNormal »>
 «La poursuite de la croissance s’est faite dans un contexte tendu : les voyages ont reculé non pas en nombre mais en ampleur -les voyageurs réduisent leurs dépenses- et la météo n’était pas non plus au rendez-vous », commente Franck Gervais, le nouveau patron de l’agence de voyages de la SNCF. Selon lui, la croissance est portée par deux piliers majeurs : l’Europe (qui enregistre une hausse de 17 %) et les ventes via les mobile et les tablettes (+37 %).

L'an passé, le groupe a vendu 78 millions de voyages en France et en Europe sous la marque voyages-sncf.com et dans le reste du monde sous la marque Rail Europe. Alors qu'il va fêter ses 15 ans cette année, vsc est présent dans 30 pays grâce à 67 sites web et 25 applications mobiles.

La filiale de la SNCF qui calque sa stratégie sur celle de la maison-mère, se donne l’objectif de faire passer l’international, aujourd'hui à 20 % de son chiffre d’affaires, à 30 % à l’horizon 2020. «voyages-sncf.com doit devenir le passage obligé des touristes qui organisent leurs voyages en France et en Europe », souligne Franck Gervais.

Dans cette perspective, une direction Expérience Clients a été mise en place pour coller aux demandes des voyageurs. En juin, un système de tchat communautaire va être lancé, permettant aux visiteurs d'échanger sur les offres du site et sur leurs expériences. En même temps, la « voice command » sera aussi proposée. Elle permet de commander son billet à haute voix. Enfin, c’est aussi à cette période qu’un nouveau chantier sera engagé : la refonte de la page d’accueil. Elle devra notamment être plus transparente et apporter des réponses personnalisées à l’utilisateur."Les clients sont associés à la co-construction des nouvelles fonctionnalités du site", précise vsc.

Pour promouvoir la destination France, qui reste le principal marché, l’entreprise veut accélérer son développement dans des pays dits porteurs. « En mai, nous lançons notre site russe. Et en septembre, nous ouvrirons un bureau à Shanghaï où nous allons investir sur le marché du B to C», indique encore le directeur général de vsc.

voyages-sncf.com compte aussi développer une politique de partenariats (elle en a signé une vingtaine). Le dernier en date, signé avec Paris Région Comité Régional de Tourisme, vise notamment à reconquérir les provinciaux qui considèrent la capitale comme une destination onéreuse.

Enfin, pour coller à la politique maison de proposer des déplacements porte-à-porte, le site propose un éventail de solutions comme des taxis, de l’auto-partage et demain, sans doute, des bus avec idBus (pour l’heure, il y a un lien renvoyant sur le site d’iDBus). « Nous ne sommes pas exclusifs. Mais tout ce que développe la SNCF, nous le montrons », résume Franck Gervais.

MHP

Ewa

Un plan contre les violences sexistes

La présidente du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), Danielle Bousquet, a remis le 16 avril à la secrétaire d'Etat chargée des Droits des femmes, Pascale Boistard, un rapport destiné à lutter contre ces violences sexistes. Le harcèlement et les violences sexuelles dans les transports en commun doivent être reconnus et combattus par tous, usagers, opérateurs, collectivités, préconise-t-elle Chiffre éloquent, 100 % des utilisatrices de transports en commun ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle, souligne le HCEfh, se basant sur des « consultations citoyennes » menées en mars auprès de 600 femmes de Seine-Saint-Denis et d'Essonne.
Saluant un rapport « de grande qualité », la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé jeudi sur iTélé que le gouvernement prendrait « des mesures fortes d'ici quelques semaines parce qu'il n'est pas tolérable de ne pas pouvoir prendre un transport en commun sans être importunée ». « Les femmes doivent pouvoir circuler et occuper l'espace public sans être mises en danger ou menacées de l'être. C'est une liberté fondamentale », a déclaré à l'AFP sa collègue Pascale Boistard.
Le Haut conseil propose un grand plan national d'action : « Stop au harcèlement sexiste et aux violences sexuelles sur toute la ligne ». Il repose sur trois orientations et quinze recommandations en direction des pouvoirs publics, conseils généraux et communes, des opérateurs de transports, mais aussi des femmes, des témoins et… des agresseurs. Le Haut conseil recommande notamment d'adapter et de mieux faire connaître les numéros d'alerte comme celui de la SNCF (3117) ou les bornes d'urgence sur les quais. Il estime aussi qu'il faut former les professionnels concernés afin qu'ils sachent mieux réagir au harcèlement et orienter les victimes. Le Haut conseil préconise encore de mieux organiser les transports par bus (arrêts à la demande, amplitude horaire…), comme expérimenté au Canada, afin de sécuriser les personnes seules la nuit.
Parallèlement à ce rapport, un groupe de travail sur les violences faites aux femmes dans les transports, en partenariat notamment avec la SNCF et la RATP, doit rendre ses conclusions en juin. La campagne recommandée par le Haut conseil pourrait débuter à la rentrée.