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Ewa

Vannes : premiers vélos électriques en libre service

veloceaelectrique

Depuis le 16 mai, Vélocéa, le service location de vélo en libre service, lancé en 2009, à Vannes, par la Ville et Transdev, le délégataire des transports, propose des vélos à assistance électrique… …Après Barcelone, depuis le début du mois de mai, Copenhague, et Monaco, Vannes est la première ville en France à inclure des vélos à assistance électrique dans l’offre de location courte durée. Certes, l’offre électrique existait déjà, mais pour des locations de plus longue durée.

A Vannes, les vélos à assistance électrique répondent mieux à la topographie vannetaise et permettre ainsi  au plus grand nombre d’habitants de profiter de cette offre modale.

Avant la mise en service de ces vélos électriques, Vélocéa, enregistrait déjà une croissance du service significative avec une hausse de la mobilité de 10% en 2013, soit plus de 45 000 déplacements par an.

La ville compte 25 stations et 174 vélos urbains (avec transmission par cardan pour éviter le risque de dérailler ou de salir ses vêtements), auxquels s’ajoutent les 22 vélos à assistance électrique.

Le principe de location et d’abonnement reste le même : 28€ par an (ou 20€ pour les abonnés Kicéo), 5€ la semaine ou 1€ la journée pour l’accès au service. Ensuite, à chaque utilisation, l’abonné bénéficie de 4 heures de location gratuite (1€ l’heure supplémentaire). Une caution de 150€ (non encaissée) est demandée pour tout abonnement. 

En étendant son offre Veloway aux vélos électriques à Vannes, Transdev va observer comportements et usages afin de proposer de nouvelles solutions de transports alternatives qui intègrent le vélo dans la politique globale de déplacements.

Ewa

La circulation alternée dans l’agglomération parisienne s’arrête le 18 mars, la gratuité des transports aussi

La circulation alternée des véhicules à Paris et en petite couronne n'a finalement été appliquée qu'une seule journée, le 17 mars … exactement comme cela avait été le cas en 1997, lorsqu’elle avait été appliquée pour la première fois, le 1er octobre, c'était aussi un jour impair et également un lundi.

Cette fois-ci, la décision de non-reconduction, a été prise « au vu des résultats » du 17 mars, qui montrent « une nette tendance à l'amélioration » de la pollution de l'air aux particules, a expliqué le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin. Les niveaux de pollution aux particules devaient être le 18 mars « inférieurs au seuil d'information, a-t-il précisé. La circulation alternée pour Paris et les 22 communes de la petite couronne prend donc fin ce soir à minuit, ainsi bien sûr, à la fin du service, que la gratuité des transports publics communs », a ajouté le ministre.

Philippe Martin a par ailleurs salué « le civisme et la coopération des Franciliens », soulignant que « 90 % des véhicules en circulation dans la capitale avaient une plaque impaire ».

Loin des « craintes de pagaille et de blocage de Paris nés du souvenir de 1997 », les bouchons ont diminué « de 62 % par rapport à lundi dernier », a poursuivi le ministre de l’Ecologie qui a annoncé un bilan « plus complet et plus détaillé » dans les jours qui viennent.

La circulation alternée a eu des conséquences sur le covoiturage et la location de voiture. A l’image d’E-loue, qui se présente comme la première centrale de réservation entre particuliers. Son site enregistrait, dès le 16 mars, 30 fois plus de demandes pour des locations de voitures en Ile-de-France, l'important étant pour ces véhicules d'avoir une plaque d'immatriculation impaire, seule autorisée à circuler lundi, jour impair. « On s'est retrouvés rapidement à court de stock », reconnaît Alexandre Woog, le directeur du site. « On essaie de concilier l'offre et la demande, mais il y a beaucoup plus de demandes que d'offres » pour des voitures qui se louent entre 15 à 20 euros par jour, ajoute-t-il.

Blablacar, le site qui revendique 95 % des annonces de covoiturage en France, annonçait pour sa part une augmentation en Ile-de-France de 17 % des offres, tandis que les demandes bondissaient de 42 %.

« Il y a beaucoup de gens qui cherchent une solution (de transport), mais pas beaucoup qui trouvent », soulignait lundi Laure Wagner, porte-parole du site. Pour le covoiturage, « si c'est déjà compliqué de trouver un binôme, à trois ça devient quasi impossible ». Selon elle, la plupart des personnes intéressées par le covoiturage cherchaient lundi à se déplacer d'une banlieue vers une autre, plutôt que depuis ou vers Paris.

Paulin Dementhon, du site de location de voitures entre particuliers Drivy, a constaté « plusieurs dizaines de messages » supplémentaires sur son site dimanche et escomptait « 20 % de clients en plus » pour la journée du 17 mars. Son site, qui compte 200 000 inscrits, dont 40 % en Ile-de-France, a ajouté une mention spéciale sur son moteur de recherches pour que les clients puissent préciser s'ils proposent des voitures à l'immatriculation « paire ou impaire ».

Côté loueurs, certains comme Avis s’engageaient à rembourser les amendes (22 euros) de leurs clients qui auraient loué un véhicule immatriculé pair. Mais Europcar, a averti ses clients de la mesure, et prévenu qu’ils devraient payer leurs amendes.

Si les transports en communs ont probablement été plus empruntés, le 17 mars, il est impossible de comptabiliser cette hausse, comme l’a notamment regretté Pierre Mongin, le président de la RATP. En effet, les chiffres de fréquentation s’appuient essentiellement sur la validation effectuée pour accéder au réseau. Or, du fait de la gratuité appliquée depuis quelques jours, l’accès aux réseaux était libre.

Ewa

La Fnaut présente son programme idéal pour les municipales

Pour favoriser l’utilisation des transports publics comme le tramway, le bus et le vélo, il faut… … amoindrir le rôle de la voiture en ville, explique la Fnaut qui a présenté début mars ce qu’elle voudrait voir dans les programmes des candidats aux élections municipales. La Fédération nationale des associations d’usagers des transports souhaite que la circulation soit rédhibitoire pour les automobilistes. Le manque de places de parking n’est pas un problème selon elle car cela permettrait le report sur d’autres modes de transport.

L’élargissement des couloirs de bus et l’aménagement de pistes cyclables sont également des solutions prônées par l’association, qui souhaite plus de cyclistes en France, avec pour modèle les Pays-Bas. La réduction de la vitesse en ville à 30 km/h fait aussi partie des mesures fortes aux yeux de l’association, une mesure qui devrait assurer plus de sécurité et de confort aux piétons et aux cyclistes.

La Fnaut prône aussi le développement de l’autopartage, permettant de mutualiser l’utilisation d’un véhicule et de ne payer que le temps d’utilisation. Mais elle déplore le manque de médiatisation de ce service, qui serait plus avantageux que les systèmes de type Autolib’. Selon la fédération, le système parisien de location en libre service de véhicule électrique est une « fausse bonne idée » : il pousserait les utilisateurs à utiliser une voiture quand ils pourraient s’en passer.

L’association demande enfin aux candidats aux municipales d’avoir une vision globale, par exemple en concevant les nouveaux logements et commerces autour des axes « lourds » de transport collectif, notamment le tramway, jugé comme idéal pour la ville.

Pour financer les transports publics, la Fnaut soutient l’idée du péage urbain. Une participation de tous les automobilistes au financement des transports en commun pourrait également se faire via une légère augmentation des taxes sur le carburant.

Quant à la gratuité des transports publics, la Fnaut est clairement contre. Elle se positionne pour une « tarification solidaire », qui serait légèrement plus chère pour l’ensemble des voyageurs, avec des réductions pour les plus faibles revenus.  

 A. N.

Ewa

Palmarès des mobilités. Grand prix des villes moyennes : Poitiers favorise les modes doux

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Bus au gaz naturel, aménagements piétons, développement du vélo Poitiers fait le pari des modes alternatifs. Ce choix va être conforté à la fin de l’année par la mise en service d’un viaduc interdit aux voitures.
  Considérée comme l’une des villes pionnières ayant testé dans les années 2000 les bus fonctionnant au gaz naturel (GNV), Poitiers est passée au stade supérieur. La plus grande partie de sa flotte (71 bus sur 117) roule au GNV. Un bus hybride est également utilisé. Ce choix a été fait par l’autorité organisatrice pour tenter de lutter contre la dégradation des bâtiments historiques de la ville. C’est donc là que sont principalement affectés ces bus.
Pour renforcer l’attractivité des transports publics, la navette de centre-ville a été lancée en juin dernier pour faire le lien entre les trois pôles de transports que sont Victor-Hugo, Notre-Dame et Boncenne/Lepetit. Parmi les autres atouts du Grand Poitiers, citons encore les sept parkings implantés dans le centre-ville, tous situés entre trois et dix minutes de la place Leclerc, et le système d’autopartage Otolis (qui recourt à des véhicules bicarburants, essence et GNV).
Au total, le réseau Vitalis compte aujourd’hui 17 lignes auxquelles s’ajoutent les liaisons scolaires ainsi que les lignes spécifiques (PMR, boucle centre-ville) qui parcourent 250 kilomètres pour desservir 1 128 points d’arrêts, répartis dans les 13 communes de l’agglomération (plus de 138 000 habitants). En 2012, la régie des transports qui gère Vitalis a transporté 14,8 millions de voyageurs, soit une augmentation de 3,5 % par rapport à l’année précédente.
L’autre volet de politique des déplacements repose sur le développement de la marche (grâce à des aménagements piétons) et du vélo. Avec 468 vélos électriques, l’agglo possède le premier parc de France. Ils sont disponibles, comme les 250 vélos classiques, en location moyenne et longue durée (journée, semaine, mois), dans deux stations : l’une à la gare, l’autre à l’université, les étudiants formant les utilisateurs les plus fréquents.
En cette fin d’année, le 21 décembre, le Grand Poitiers inaugurera un projet très emblématique de sa politique : le viaduc Léon-Blum. Cet ouvrage d’art, qui remplacera la passerelle des Rocs, permettra de relier l’avenue de Nantes, près de la gare SNCF et le boulevard de Solférino, franchissant les voies ferrées presque au-dessus de la gare pour rejoindre le plateau où se situe le centre-ville historique. Très design, le viaduc a été élargi (passant de 5 à 15 mètres de large) mais pas pour les voitures : il ne verra en effet circuler que des bus, des vélos et des piétons, dans les deux sens. Pas moins de trois lignes de bus l’emprunteront. Mais celui-ci est surtout destiné à accueillir le futur BHNS prévu en 2017. Une station-gare y sera installée.
On voit que les transports et la mobilité sont des sujets qui suscitent l’intérêt dans le Grand Poitiers. Il suffit de lire les propositions des candidats aux municipales, en la matière. La gratuité pour une, et deux téléphériques pour un autre. Cela fait au moins deux idées très ambitieuses.
    

Yann Goubin

Les points forts

– Une augmentation de fréquentation des bus de 3,5 %
– Un très important parc de vélos électriques, le double des « classiques »
– Un viaduc réservé aux modes doux
– Un projet de BHNS (2017)

Ewa

Palmarès des mobilités. Prix Nouvelles mobilités : Toulouse, une politique vélo volontariste

velotisseo

Difficile d’imaginer les rues de la ville rose sans vélo ! Le vélo en libre service VélÔToulouse, qui fête ses six ans, dépasse les 10 000 locations par jour. En 2013, 200 vélos et 30 nouvelles stations ont été ajoutés portant leur total respectivement à 2 600 et 283. Difficile d’imaginer les rues de la ville rose sans vélo ! Le vélo en libre service VélÔToulouse, qui fête ses six ans, dépasse les 10 000 locations par jour. En 2013, 200 vélos et 30 nouvelles stations ont été ajoutés portant leur total respectivement à 2 600 et 283. L’agglo adapte en effet le service aux évolutions de la ville, sachant que pour être efficace, il doit comporter une station tous les 200 m environ. L’agglomération toulousaine, qui dispose d’un réseau cyclable de 500 km, a parallèlement adopté un ambitieux « Plan vélo 2011-2020 », qui vise à résorber les discontinuités cyclables, faciliter le stationnement, favoriser les services (location, réparation…) et développer l’intermodalité avec les TC. A cet égard, Tisséo autorise depuis l’été 2012, l’embarquement d’un vélo dans le tram aux heures creuses, à l’instar de Strasbourg, Montpellier et Bordeaux. Enfin, les utilisateurs du récent pôle d’échanges de Basso Cambo peuvent accéder aux abris vélos sécurisés grâce à leur abonnement Tisséo.
Sans oublier que VélÔToulouse n’est efficace que si le maillage des stations, une tous les 200 mètres, est respecté. La ville possède également depuis peu la plus grande vélostation de France, près de sa gare Matabiau, avec 678 places de stationnement dont 600 réservées aux utilisateurs du TER, moyennant un abonnement de cinq euros par mois ou de 30 euros par an. Inaugurée officiellement il y a peu par la SNCF et la région Midi-Pyrénées, la vélostation fonctionne depuis six mois et compte une grosse centaine d’adhérents.                         

C. N.

 

Les autres nominés étaient :

Lyon : lancement du système d’autopartage Bluely
Presque deux ans après Autolib’, le service de voitures électriques en libre service de la région parisienne, c'est au tour de Bluely d'entrer en piste : le 10 octobre, le service a été inauguré à Lyon. Dans un premier temps, une flotte de 130 Bluecar est proposée. Il s'agit de la petite citadine électrique dotée d'une autonomie de 250 km, fabriquée par le groupe Bolloré.
Le nombre de véhicules augmentera progressivement pour atteindre 250 d'ici à 2014. Emprunter un véhicule coûte 19,90 euros l’abonnement d’un mois et ne nécessite pas de le ramener à son parking d’origine. Avec ce dispositif, la ville espère démontrer aux Lyonnais qu’il est plus avantageux de ne pas posséder le véhicule avec lequel on se déplace.     

M.-H. P.

Compiègne : location de vélos moyenne et longue durée pour le campus
En préparant son nouveau réseau, lancé en juillet dernier, l’Agglomération de la région de Compiègne (ARC) souhaitait y inclure des modes doux, parmi lesquels le vélo. Si la formule du libre-service s’avérait trop coûteuse, l’agglomération songeait à une location de moyenne et longue durée (journée, semaine ou mois), qui implique plus l’utilisateur et limite les dégradations. Mais surtout, c’est une enquête qui a permis de mieux apprécier la demande potentielle. Si quelque deux cents salariés se sont déclarés intéressés, ce sont des étudiants qui ont montré le plus d’intérêt pour une formule de location de vélo, particulièrement adaptée à la configuration géographique du campus très étendu de Compiègne qui accueille notamment l’Université de technologie de Compiègne ou l’Ecole supérieure de chimie organique (Escom). Les cent vélos et les cinquante places de stationnement sécurisé sont installés à côté de la gare par laquelle arrivent de nombreux étudiants ou professeurs venant de Paris.           

Y. G.
 

Ewa

Réseau : Belfort lance Optymo II

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Belfort a choisi la rentrée pour lancer la nouvelle évolution de son réseau. Optymo II est la deuxième étape de celui lancé en 2005 avec des fortes ambitions. Belfort a choisi la rentrée pour lancer la nouvelle évolution de son réseau. Optymo II est la deuxième étape de celui lancé en 2005 avec des fortes ambitions. Il s’agissait de « transformer en profondeur le système de transport public du département », dans le but de « garantir le droit à la mobilité, donner du pouvoir d’achat aux ménages du Territoire de Belfort en réduisant la facture transport, lutter contre les exclusions territoriales et sociales, préserver la santé et l’environnement des habitants et accompagner le développement des territoires ». Pas moins. Depuis cette date, de nombreuses améliorations ont été apportées, parfois originale comme le post-paiement, ou plus classique comme la priorité au carrefour même si elle est finalement peu appliquée dans d’autres villes. C’est d’ailleurs cela qui peut surprendre à Belfort. Trouver une telle volonté de développer le transport urbain, dans une ville de cette taille. Le corollaire de sa taille, ce sont des possibilités moindres que les grandes villes. Qu’à cela ne tienne, le président du Syndicat mixte des transports en commun du Territoire de Belfort (SMTC 90), Christian Proust, ne manque pas d’idées. Au point de mettre (un peu) les pieds dans le plat, quand, en mars 2012, il pointe, sinon critique, le coût très élevé de l’infrastructure des tramways (d’autant plus pour Belfort et sa périphérie) dont les projets se multiplient. Surtout par rapport à leur efficacité. Lui, privilégie, les bus, moins onéreux, mais plus encore, un maillage du territoire qui multiplie les points de correspondances, par rapport à un plan de réseau en étoile qui ne couvrirait pas assez le territoire. Tout cela dans le seul but de convertir les habitants en usagers des transports.
Avec le lancement d’Optymo II, le SMTC 90 poursuit son développement. Cette fois, s’ajoute à la présence, une plus forte fréquence, des bus toutes les cinq minutes sur les deux lignes principales, et dix minutes sur les autres. C’est là une autre conviction de Christian Proust : plus il y a de bus, plus les habitants prendront les transports. Le réseau Optymo I avait déjà convaincu 50 000 personnes de s’abonner (31 euros par mois plafonnés). Pourquoi est-ce si important de développer les abonnements ? Parce qu’ils réduisent très fortement les achats ponctuels, qui se font souvent à bord, retardent les bus aux arrêts et font baisser la régularité. La vente à bord a d’ailleurs été supprimée en 2007. On pourrait aussi ajouter les offres destinées aux déplacements professionnelles en partenariats avec les entreprises.
Avec Optymo II de nombreux tronçons en site propre ont vu le jour. A l’issue de 14 mois de travaux, le cheminement piétonnier a été amélioré, ainsi que l’accessibilité des PMR, et les pistes cyclables, contribuant à une ville plus agréable à vivre. Les vélos, justement, c’est aussi la nouveauté de la phase 2 d’Optymo. Lancé en avril 2013, le réseau de vélo en libre service est inclus dans l’abonnement, et devient l’une des composantes du trajet de l’usager. En fin d’année, un nouveau mode de transport s’ajoutera à l’offre du SMTC 90 : la voiture en libre service. Au lancement, prévu en octobre, 60 véhicules seront mis en service, et ce nombre devrait atteindre 200 voitures en janvier 2014, dans Belfort et les communes environnantes.    
 

Yann Goubin

Des vélos qui attirent de nouveau abonnés

La location de vélos en libre service dans l’agglomération, lancée en avril, avait démarré en trombe. Trois semaines après le début du service, on comptait 367 locations en moyenne par jour. Les 200 vélos en libre service étaient donc loués presque deux fois chacun, alors que la moyenne nationale des VLS est d’un voyage par vélo et par jour. Et depuis, le nombre n’a cessé d’augmenter : 8 000 en mai, 16 000 en juin. Certes, juillet a été moins bon, mais il y a eu tout de même 13 000 locations. Un succès que les dirigeants expliquent par les abonnements. Les Pass Optymo représentent un fort potentiel d’utilisateurs. Ils ont été automatiquement abonnés, sans aucune démarche de leurs parts. Et le vélo a même été un moyen de recruter de nouveaux abonnés, puisque le SMTC a délivré 150 pass au cours des trois premières semaines à des usagers d’abord intéressé par les VLS. L’offre de voitures en libre service, pourrait avoir le même effet.

Ewa

Ile-de-France : Véligo met les vélos à l’abri

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Un abri sécurisé pour son vélo près d’une gare ou d’une station, c’est une affaire qui roule. Encore en phase expérimentale, sur douze sites, Véligo veut passer dans les quatre ans à la vitesse supérieure. Des consignes fermées, équipées d’un système de vidéoprotection, pour protéger les vélos des vols et dégradations, des racks à double étage permettant d’accrocher le cadre et les roues : voici les principes de base de Véligo, un service sécurisé pour les vélos, situé à proximité immédiate des gares et des stations. Pour pénétrer dans le local, sept jours sur sept, avec une astreinte et un numéro d’appel dédié, il suffit de présenter sa carte Navigo chargée d’un forfait en cours et d’un abonnement annuel au service, compris entre 10 et 30 euros (20 pour les espaces SNCF) selon les opérateurs. D’ici la fin de l’année 2012, 20 espaces Véligo devraient être ouverts, dont 14 gérés par la SNCF. Le Stif peut en effet confier la maîtrise d’ouvrage des espaces à des transporteurs ou des collectivités locales.
Sophie Gouhier, chef du projet Véligo à la SNCF, s’en souvient, c’était en 2009 : « Les clients se plaignaient des vols et détériorations de leur vélo en gare. Nous avons vu ce qui se faisait dans les pays nordiques, en Rhône-Alpes, des abris sécurisés avec une ouverture par carte. On s’est appuyé sur cela. » Le prélude à un travail en commun avec les clients, les associations, puis avec le Stif qui élabore un Schéma directeur du vélo et Vel gare, nom du projet initial de la SNCF, devenu Véligo voyait le jour. Une expérimentation, dans un premier temps, avant tout pour voir ce que cela coûte avant de généraliser le système. Pour la première année, les subventions d’investissement et d’exploitation, en fonction du taux de remplissage, représentent 1,6 million d’euros pour les 14 abris de la SNCF, payés par la Région (51 %), le Stif (47 %) et la SNCF (2 %). Ils ont été implantés avant tout là où il n’y avait pas de Vélib’, surtout en moyenne et grande couronne, de Saint-Denis à Rambouillet. Et ils sont modulables, pour faire face en cas de trop grand succès… Alors que 12 abris sont ouverts, les objectifs fixés sont atteints. L’un affiche complet, Sartrouville. Fin septembre, on recensait 220 abonnements pour 530 places disponibles, mais les dernières ouvertures sont très récentes et il n’y a pas toujours eu beaucoup de communication pour les annoncer. Alors que l’expérimentation s’achève en fin d’année, l’objectif affiché est de passer à la vitesse supérieure, avec dans les quatre ans 58 espaces Véligo d’une quarantaine de places en moyenne, soit plus de 2 300. Sous réserve, toutefois, qu’un accord soit trouvé sur la répartition des coûts. À la SNCF, on souhaite d’autant plus le succès de cette initiative ambitieuse que le transport de vélos dans les trains n’est plus autorisé aux heures de pointe…    
    

Pascal GRASSART

 

La SNCF propose 14 espaces Véligo

• Corbeil-Essonnes
• Boussy-Saint-Antoine
• Bécon-les-Bruyères
• Meudon
• Gennevilliers
• Chelles-Gournay
• Villeparisis-Mitry-le-Neuf
• Épinay-Villetaneuse
• Saint-Denis
• Ivry-sur-Seine
• Montigny-Beauchamp
• Rambouillet
• Trappes
• Sartrouville

Ewa

Vélo : Blanquefort au top, Dieppe à l’index

2012 04 18 27

La FUB a décerné comme chaque année son Guidon d’or et son Clou rouillé, récompensant les meilleures initiatives en matière de politique cyclable pour l’un et pointant du doigt les collectivités les moins vertueuses pour l’autre. La FUB a décerné comme chaque année son Guidon d’or et son Clou rouillé, récompensant les meilleures initiatives en matière de politique cyclable pour l’un et pointant du doigt les collectivités les moins vertueuses pour l’autre. C’est Blanquefort (Gironde) qui est récompensée cette année pour son Atelier des mobilités modernes créé par la ville sous statut de régie municipale. Il s’agit d’une structure participative d’aide à la réparation associée à un recyclage de vieux vélos. Elle fonctionne par adhésion avec un prix variant suivant le niveau d’implication de l’adhérent. Etait également en lice la ville d’Asnières-sur-Seine pour la généralisation des zones 30 et l’instauration de doubles-sens cyclables sur l’ensemble de sa voirie après des années sans prendre en compte le vélo.
A l’inverse, le Clou rouillé a été attribué à la communauté d’agglomération de Dieppe (Seine-Maritime) qui pour la FUB à fait « machine arrière » en matière d’aménagements cyclables. « Retrait de financement à un loueur de vélos associatif, construction d’un couloir de bus trop étroit pour accueillir les vélos, rénovations de rues sans y intégrer d’aménagements cyclables (non-respect de la loi Laure) », la FUB ajoutant par ailleurs que « rien n’est fait pour aménager l’avenue de Dieppe censée s’intégrer dans l’avenue verte Londres-Paris ». L’ont échappé belle, Nîmes (Gard) et Lunel (Hérault) également nominées pour ce prix.
 

Ewa

Plan national Vélo : une toute petite feuille de route

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A l’issue des 1res Rencontres nationales du vélo, le 26 janvier, Thierry Mariani, ministre chargé des Transports, a présenté le plan national Vélo, établi par le groupe de travail pour le développement de l’usage du vélo, présidé par Philippe Goujon, député de Paris. Pas de grande surprise. On peut parler d’impulsion mais pas encore de révolution. A l’issue des 1res Rencontres nationales du vélo, le 26 janvier, Thierry Mariani, ministre chargé des Transports, a présenté le plan national Vélo, établi par le groupe de travail pour le développement de l’usage du vélo, présidé par Philippe Goujon, député de Paris. Pas de grande surprise. On peut parler d’impulsion mais pas encore de révolution. Côté financement, l’Etat ne devrait pas se ruiner : il passe de 450 000 à 600 000 euros le budget du coordonnateur interministériel pour le développement de l’usage du vélo et il apportera 1,5 million d’euros supplémentaire pour développer les véloroutes et voies vertes. Parmi les autres mesures, on remarque toutefois l’obligation de réserver des espaces pour garer les vélos dans les logements neufs, prévus dans le cadre du Grenelle 2, dont l’arrêté devrait paraître très prochainement : les logements type T2 devront prévoir 0,75 m2 par appartement et les T3 et plus 1,5 m2 par appartement. Autre nouveauté, concernant la signalisation : la création du panneau accompagnant la mise en place du « tourne-à-droite » cyclable. L’Etat devrait par ailleurs mettre en place un partenariat avec le système de marquage Bicycode de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) pour lutter contre le vol.
Enfin, certaines mesures restent plus floues, comme celle sur l’indemnité kilométrique pour les déplacements domicile – travail, qui ne fait l’objet que d’une « évaluation ». Même zone d’ombre concernant le cumul prise en charge de l’abonnement au vélo en libre service/prise en charge de celui aux transports collectifs, pour lequel il est question d’une « clarification ». Jean-Marie Darmian, président du Club des villes et territoires cyclables (qui réunit au total 1 200 élus), rappelle à cette occasion que ce sont pour le moment « les collectivités locales qui supportent la quasi-totalité des 500 millions d’euros investis chaque année pour le vélo ». Pour lui « les mesures annoncées ce jour ne traduisent pas une véritable ambition nationale. Il faut un ensemble de mesures fortes, intégrées et programmées pour enclencher une dynamique et atteindre l’objectif de 10 % de part modale dans notre pays en 2020, fixé par le gouvernement ».  Un objectif « à notre portée », selon le Thierry Mariani, qui voit dans ce plan vélo « une feuille de route pour les années à venir ».
  

 Marion BONNET
 

Ewa

Les Bordelais conçoivent leur vélo de demain avec Philippe Starck

A l’initiative de la ville, les habitants de Bordeaux sont invités, depuis le 29 novembre et jusqu’au 20 janvier prochain, à transmettre leur conception de la bicyclette urbaine idéale sur le site jeparticipe.bordeaux.fr. A l’initiative de la ville, les habitants de Bordeaux sont invités, depuis le 29 novembre et jusqu’au 20 janvier prochain, à transmettre leur conception de la bicyclette urbaine idéale sur le site jeparticipe.bordeaux.fr. L’idée : repenser le vélo globalement et non ajouter un ou deux outils pratiques sur une base existante. Ce « vélo Bordeaux » a vocation à être populaire donc pas trop cher et très fonctionnel. C’est sur ce dernier point que sont interrogés les Bordelais, puisque le design sera quant à lui confié à un célèbre designer. « Nous avons demandé à Philippe Starck d’intervenir non seulement comme designer mais surtout en tant que penseur de la mobilité de demain. De nous faire profiter de sa vision de la société et des déplacements du futur », explique Michel Duchène, vice-président de la communauté urbaine de Bordeaux, chargé de l’urbanisme. L’enthousiasme du designer a fait le reste, puisqu’il a accepté de travailler gracieusement pour la ville sur ce projet ! Le vélo sera ensuite réalisé par un fabricant choisi par Philippe Starck, l’idée du projet étant que ce véhicule ait un très bon écobilan. « Tout en restant abordable, nous souhaitons que le vélo soit construit de manière aussi artisanale que possible, en France, pour qu’il respecte une logique de développement durable », ajoute Michel Duchène. Prochain rendez-vous le 10 février 2012 pour une présentation du « vélo Bordeaux », avant une commercialisation prévue pour fin 2012. La Maison de vélo de Bordeaux envisage d’ores et déjà de remplacer son parc de prêt de vélo par ce vélo du futur.
    

Marion BONNET