Les opérateurs de cartes bancaires en rêvaient, eux qui perçoivent jusqu’à 10% de commission sur chaque billet de transport vendu. Ile-de-France Mobilités ne l’a pas fait. Pour les Jeux olympiques de 2012, Londres avait inauguré la validation des tickets de bus par carte bancaire, suivi du métro en 2014. New York a suivi. Lyon a basculé en juin 2022, et entretemps, de nombreuses autres villes françaises se sont ouvertes à ce que l’on appelle « l’open payment ». C’est-à-dire la possibilité d’utiliser sa carte bancaire comme titre de transport, souvent en plus de l’option « wallet » (portefeuille dématérialisé) sur smartphone.
Paris et sa région qui viennent d’accueillir plus de 11 millions de visiteurs pour les JO, revendiqués 100% accessibles en transports collectifs, sont réfractaires. Pour acheter leurs tickets de RER, métro, bus, tram ou métro, les centaines de milliers de touristes, voyageurs occasionnels, ont dû acheter ou recharger leur passe transport sur les automates de vente de la RATP et SNCF ou sur l’appli Transport Public Paris 2024. Et parfois se prendre la tête pour faire les bons choix et comprendre un système tarifaire compliqué. Au même moment, Saint-Etienne déployait l’open payment juste avant le coup d’envoi des JO : pratique pour les spectateurs du stade Geoffroy Guichard venus voir des matchs olympiques de football.
A Dijon, Clermont-Ferrand, Brest ou Rennes, payer les transports publics avec sa carte bancaire, c’est déjà une vieille hi
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Publié le 30/09/2024