Les acteurs du fret confrontés aux incertitudes politiques
L’instabilité politique fait craindre au secteur que les aides promises jusqu’en 2027 ne soient pas toutes au rendez-vous. Le soutien de l’État est pourtant indispensable pour certains pans d’activités.
Le budget 2026 devrait comprendre une enveloppe d’aides destinées aux acteurs du fret ferroviaire et promises dans le cadre d’un programme pluriannuel portant sur la période 2024-27. Lors de son passage à l’hôtel de Roquelaure, l’ancien ministre des Transports Clément Beaune avait en effet accordé aux opérateurs une série d’aides à l’exploitation qui ont bien été versées en 2025. La reconduction du dispositif, dans le cadre du PLF 2026, était censée être acquise. Mais l’inquiétude a gagné les rangs des opérateurs.
Le soutien financier de l’État porte sur des aides à la redevance de circulation, à la pince pour l’exploitation de services réguliers de transport combiné et au wagon isolé. Cela représente une enveloppe d’un montant de 210 millions d’euros. La redevance de circulation profite aux opérateurs et aux candidats autorisés, en fonction des sillons de kilomètres parcourus. L’aide à la pince concerne l’ensemble des acteurs de transport combiné, y compris les étrangers qui font de la manutention en France. L’aide au wagon isolé représente le plus gros morceau : 100 millions d’euros. Elle est versée à près de 90 % à la SNCF ou plus exactement, depuis le 1er janvier et la restructuration de son activité fret, à sa toute nouvelle filiale, Hexafret.
« Nous n’avons aucune nouvelle sur les aides pour 2026 », regrette Alexandre Gallo, PDG de DB Cargo France et président de l’Association
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