Plan européen grande vitesse: les réserves des acteurs du ferroviaire
Si le plan de la Commission suscite globalement l’enthousiasme des acteurs du rail, il soulève déjà quelques interrogations.
La Communauté des entreprises ferroviaires et d’infrastructures européennes, la CER, dont les 70 membres couvrent l’ensemble du secteur (opérateurs, gestionnaires d’infrastructures, fabricants de matériel, loueurs de matériel) a été la première à réagir. Depuis quatre ans, ses membres travaillent activement à l’élaboration d’un plan directeur pour le train à grande vitesse. Les retombées économiques générées à la fois par la construction ou la régénération du réseau et par son exploitation commerciale vont être considérables. Elles vont aussi permettre d’économiser l’équivalent de 11,6 milliards de barils de pétrole et de 5 milliards de tonnes de CO2 d’ici 2070, soit des bénéfices nets estimés à 750 milliards d’euros. « Maintenant qu’une définition crédible de l’infrastructure ferroviaire à grande vitesse est établie, l’accent doit être mis sur une mise en œuvre rapide », insiste Alberto Mazzola, directeur exécutif de la CER.
Pour que le nouveau réseau soit performant, l’organisation réclame en priorité une accélération de la certification du matériel, ce qui passe par une augmentation
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