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Transports – Quatre livres et pas d’auteurs

Métropolitrain

Mis à jour le 15 mai 2019

A la SNCF, la succession de Guillaume Pepy est ouverte, et les dauphins se placent. A l’exception de Rachel Picard, chacun publie son livre. Car de l’ouvrage vient la stature. Alain Picard, le premier, a écrit Tracer les voies du futur. Patrick Ropert a sorti City Booster peu de temps avant de jeter l’éponge et quitter l’entreprise, Patrick Jeantet vient de publier Les Nouveaux Industriels et le 9 mai, c’était au tour d’Alain Krakovitch de présenter Metropolitrain.

Règle du jeu ? On ne s’affranchit pas de son domaine (compétence, modestie). Mais, du haut de son expérience, on contemple la cité, ou l’Europe, voire le monde (hauteur de vue, stratégie). Avec Alain Picard, les marchandises défilent depuis les Phéniciens jusqu’à nos jours, Patrick Ropert fait de la gare le cœur battant de la cité, Patrick Jeantet remet l’industrie au cœur de la construction européenne et Alain Krakovitch fait du mass transit la grande question des mégapoles.

Débats Publics

Chacun tient son propos chez le même éditeur, Débats Publics, maison sans prestige ni grand catalogue, fondée et dirigée par un communicant qui a d’importants contrats avec la SNCF. Naturellement, les droits d’auteur (s’il y en a) seront reversés, que ce soit aux Restos du cœur (Ropert) ou à la Fondation des femmes (Krakovitch).

Disons-le tout net : les dirigeants-auteurs sont compétents, leurs idées sont sérieuses et méritent d’être discutées. Nous le faisons d’ailleurs : voir, dans notre newsletter, le compte-rendu du livre d’Alain Krakovitch, et, dans notre prochaine magazine de juin, la séance du Club VRT autour du livre de Patrick Jeantet. Ce qui surprend, c’est qu’ils se soient laissé convaincre de donner à ces idées la forme assez personnelle d’un livre quand ils n’ont ni le temps ni sans doute le goût d’écrire. Il en sort des volumes aux formules ressassées. Le savoir-faire de plumitifs hautement diplômés a tout lissé et affadi. Dommage pour les « auteurs ». Peut-être devraient-ils, au lieu d’obéir aux injonctions communicantes, répondre au besoin si fort aujourd’hui, sur les ronds-points ou ailleurs, d’un discours qui, comme disait l’autre, « ne serait pas du semblant ».

Contre-exemple, le livre de Pascal Auzannet, Les Secrets du Grand Paris. Amusant, vivant, fourmillant. Personnel. Mais Pascal Auzannet, lui, peut parler. Après avoir été candidat à la tête de la Société du Grand Paris (et en passe d’être nommé) il ne l’est plus à rien. Faut-il tourner la page avant d’écrire ?

F. D.

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