Deux mois de sursis pour SeaFrance
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Face à des offres de reprise jugées insuffisantes, le tribunal de commerce de Paris a placé le 16 novembre la compagnie de ferries SeaFrance, filiale à 100 % de la SNCF, en liquidation judiciaire. Mais en lui laissant assurer une activité jusqu’au 28 janvier, il lui laisse une dernière chance de trouver un sauveur. L’offre de reprise de Louis Dreyfus Armateurs a été recalée car les salariés y sont opposés. « Il y a donc un risque de conflit social grave », ont estimé les juges. De plus, le prix de reprise des bateaux était trop bas par rapport à leur valeur réelle.
L’autre projet, une Scop (société coopérative et participative) proposée par la CFDT, majoritaire chez SeaFrance, n’a pas été retenue, en raison d’un financement « inexistant ». Réagissant à cette décision, le ministre des Transports, Thierry Mariani, a déclaré vouloir rencontrer les responsables de la Scop sous dix jours, « pour voir comment on peut éventuellement travailler ensemble ». Une nouvelle date de remise d’offres de reprise éventuelle a été fixée au 12 décembre.