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Ewa

Lancement du CIMIF, instance francilienne de consultation des associations de personnes à mobilité réduite

Accessibilité Mai 2019 Saint-Lazare

Améliorer l’accessibilité des transports, c’est le but de la nouvelle instance lancée le 27 novembre par Île-de-France Mobilités (IDFM) et baptisée Comité inclusion et mobilités d’Île-de-France. Le CIMIF réunira ainsi deux fois par an l’autorité organisatrice des transports, les opérateurs (SNCF, Keolis, Transdev, LacroixSavac, RATP Dev…) et les associations des personnes en situation de handicap, afin de renforcer le dialogue entre les différents acteurs en présence et « coconstruire les politiques d’accessibilité« .

Il s’agit notamment d’identifier les besoins et les priorités et de chercher des solutions. Une feuille de route « Accessibilité et Mobilité inclusive » doit fixer les orientations autour de 40 actions concrètes en matière d’accessibilité, selon quatre grands axes : infrastructures et équipements, services et numérique, interactions humaines, et organisation et pilotage.
Première décision, lors de la première réunion du CIMIF, Valérie Pécresse, la présidente d’IDFM et présidente de région, a annoncé l’inscription de huit nouvelles gares au Schéma directeur d’accessibilité (SDA) d’Île-de-France pour un montant de 150 millions d’euros. Depuis 2016, 2,5 milliards ont été investis dans le cadre du SDA de 2009 puis du Schéma d’accessibilité programmée (SD’AP) de 2015 pour rendre accessible près de 270 gares et stations du réseau ferré.

Ewa

Flixbus relance quatre lignes saisonnières de nuit vers les stations de ski

Flixbus relance des lignes de nuit vers 9 stations francaises. © Flixbus

Flixbus a annoncé, le 1er décembre, la réouverture de quatre lignes saisonnières semi-directes et de nuit, vers neufs domaines skiables français (Tignes, Aime-La Plagne, Bourg Saint-Maurice, Val d’Isère, Les Deux Alpes, L’Alpe d’Huez, Val Thorens, Les Menuires, Chamonix).
Interrompues depuis 2019, les lignes Ski72 (Paris – Chamonix), Ski73 (Paris – Aime La Plagne – Bourg Saint Maurice- Val d’Isère – Tignes), Ski74 (Anvers – Bruxelles – Lille – Lyon – Les Menuires – Val Thorens), et Ski77 (Lille – Paris – Alpes d’Huez – Les Deux Alpes) circuleront du 19 décembre au 15 mars, tous les vendredis et samedis, aux départs d’Anvers, de Bruxelles, de Lille, de Paris et de Lyon. Des correspondances sont possibles à Lyon, Annecy, Grenoble ou Chambéry pour les voyageurs venant de Nice, Marseille, Strasbourg, Montpellier, Nantes, Toulouse, et Bordeaux.

Ewa

Les activités belges et luxembourgeoises d’Alstom pilotées depuis la France à partir de décembre

Alstom sign

Les activités belges et luxembourgeoises d’Alstom seront pilotées à partir du 1er décembre par la structure française du constructeur ferroviaire, qui se sépare de son directeur du Benelux, Bernard Belvaux, a dévoilé le quotidien belge L’Écho, le 29 octobre.
Alstom a confirmé cette information, expliquant qu’il s’agit d’une réorganisation interne des activités du groupe dans les différents pays d’Europe. « Il existe des liens étroits entre les sites et les projets de ces trois pays. Les chaudrons des M7 destinés à la SNCB sont, par exemple, fabriqués en France avant d’être envoyés dans l’usine Alstom de Bruges, pour le montage. Il y a donc une certaine logique à cette organisation », explique Alstom.
Cette décision survient après l’échec du groupe français à l’appel d’offres de la SNCB pour le remplacement de 600 automotrices, dont le montant est estimé à 3,4 milliards. Alstom avait fait appel de la décision de la SNCB qui a retenu le constructeur CAF. Les syndicats s’inquiètent désormais de l’avenir de l’usine de Bruges, dont la charge de travail pourrait décliner avec l’arrivée à terme, en avril 2026, du contrat des voitures M7.

Ewa

Un nouveau terminal Modalhor sur le port de Sète

Modalhor

Modalohr a inauguré le 25 novembre un terminal rail-route utilisant sa technologie de transbordement, sur le terminal VIIA Connect du Port de Sète-Frontignan, après une année de travaux. La nouvelle installation permet la création d’une autoroute ferroviaire vers le terminal Modalohr de Calais, mais aussi des liaisons vers les autres sites équipés du système comme Dunkerque, Orbassano près de Turin en Italie, Dudelange au Luxembourg et Poznan en Pologne.
Équipés d’une plateforme pivotante, les wagons Modalohr, permettent le chargement en épis de tous types de semi-remorques, notamment les non préhensibles (90 % du parc européen) et évitent les manutentions par grue ou portique, pas toujours existants sur les sites. « Les autoroutes ferroviaires Modalohr maximisent les éco-bénéfices du fret ferroviaire », a déclaré Marie-José Navarre, vice-présidente du groupe Lohr.

Ewa

L’Île-de-France va donner 400 bus à l’Ukraine

Pour l’Ile-de-France (ci-dessus à gauche, le réseau de Saint-Germain-en-Laye), Thierry Mallet plaide pour une ouverture 
à la concurrence des bus pour l’ensemble du territoire, à partir de 2025. Une fois les premiers grands éléments 
du Grand Paris en service et les JO passés.

La région Île-de-France et IDFM ont annoncé le 19 novembre leur intention de donner 400 bus diesel aux régions ukrainiennes (oblast) de Kyiiv et de Tchernihiv. Ces bus sont en train d’être remplacés par des bus électriques dans la région francilienne.

260 bus thermiques, majoritairement des Citélis, iront à la région de Kyiiv et 140 à Tchernihiv. Les deux collectivités ukrainiennes souhaitent en effet des bus standards et non des articulés car ils ne seront pas destinés à des dessertes urbaines, « mais plutôt à des services d’évacuations d’urgence, pour des villages, des écoles, des hôpitaux et des maisons de retraite », indiquent la région et l’autorité organisatrice des transports franciliens.
L’ensemble des coûts nécessaires à l’acheminement des bus sera pris en charge par les Ukrainiens, ont assuré les gouverneurs des deux régions de Kyiv et de Tchernihiv. Le détail de disponibilité des véhicules, de calendrier, d’organisation du transport, de possibilités de maintenance sur place, est encore en discussion. Toutefois, l’acheminement des bus devrait être effectué par train, en vertu d’un accord signé entre l’Ukraine et la SNCF lors de la visite à Paris, le 17 novembre, du président ukrainien Volodymyr Zelensky, venu avec Oleksandr Pertsovskyi, PDG des chemins de fer ukrainiens (UZ).

Ewa

Le groupe SNCF veut devenir plus sobre en prélevant moins d’eau

Partenariat SNCF Agences de leau. © Groupe SNCF

Le groupe SNCF a signé, le 20 novembre à l’occasion du Salon des maires, un partenariat avec les six agences de l’eau afin de mieux préserver l’eau sur les emprises et les infrastructures ferroviaires. Le partenariat avec la SNCF, qui couvre les années 2025 à 2030, est la déclinaison du Plan national pour l’eau qui vise à réduire de 10 %, d’ici cinq ans, les consommations d’eau sur les 100 sites industriels français les plus consommateurs.

Le groupe ferroviaire s’engage à améliorer les systèmes d’assainissement de 250 gares et 60 sites ferroviaires, notamment par une désimperméabilisation des sols ou la création de fossés aux abords des voies. L’accord va aussi permettre de diagnostiquer ou d’aménager 868 ouvrages hydrauliques d’ici à 2030 (10 000 agents seront sensibilisés), et de réduire l’usage des produits phytosanitaires de synthèse grâce à des techniques alternatives.
Le contrat est piloté conjointement par la direction RSE du groupe SNCF et par l’agence de l’eau Seine-Normandie, pour le compte des six agences de l’eau. Un comité national annuel assurera le suivi du programme, l’évaluation des résultats et la mutualisation des retours d’expérience.
Les projets bénéficieront d’un accompagnement technique et financier des six agences de l’eau modulé selon leur nature et leurs impacts environnementaux : jusqu’à 60 % pour les études et diagnostics, jusqu’à 40 % pour les travaux de réduction des pollutions ou d’économie d’eau, jusqu’à 70 % pour les opérations fondées sur la nature, et jusqu’à 80 % pour la formation et la sensibilisation.
Avant même la signature de ce partenariat, le groupe SNCF et les agences de l’eau avaient déjà amorcé une série d’actions concrètes à l’échelle nationale comme le diagnostic des consommations d’eau dans 258 grandes gares ou le recensement de 241 ouvrages ferroviaires susceptibles d’entraver la continuité des cours d’eau et le déplacement des espèces aquatiques grâce à une aide de 145 000 €. D’autres aménagements ont aussi été menés dans huit sites : Migennes, Tergnier, Limeil-Brévannes, Metz-Sablons, le Bas-Rhin, Bischheim, Messeix et Bourg-Lastic, et Fronsac.

Ewa

L’Île-de-France adopte le contrat de plan interrégional pour la Vallée de la Seine

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La région Île-de-France a adopté, lors de sa séance du 19 novembre, le Contrat de plan interrégional État, régions Île-de-France et Normandie (CPIER) – Vallée de la Seine, qui définit les engagements financiers, pour la période 2023 – 2027, de chacune des parties dans la réalisation des projets d’infrastructures pour le territoire de la Vallée de Seine. D’un montant total de 463,8 millions d’euros, le CPIER est financé à hauteur 309,2 millions par l’État, à 98 millions par l’Île-de-France et à 56,6 millions par la région Normandie.
L’Île-de-France va en particulier consacrer 81 millions « à poursuivre la transformation des mobilités du quotidien ». Parmi les projets retenus figure la « refonte » des études sur la Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN).

Ewa

Grand Est achète 16 Régiolis à CAF pour l’axe Saverne – Strasbourg – Sélestat

Regiolis TER Grand Est © Grand Est

La région Grand Est a annoncé le 14 novembre la commande de 16 rames Régiolis bimodes au constructeur CAF, pour un montant de 235 millions d’euros. Ces trains sont destinés à remplacer les rames régionales réversibles (RRR), datant des années 1980-1990 et arrivant en fin de vie. Elles circulent actuellement sur l’axe Saverne – Strasbourg – Sélestat, « colonne vertébrale du Reme/Serm de Strasbourg », précise la région Grand Est.

Les rames seront construites sur le site de Reichshoffen, racheté en 2021 par CAF à Alstom. La livraison est prévue progressivement à partir de 2028 jusqu’en 2030, pour une mise en service en 2030.
Les Régiolis doivent contribuer au renforcement de la desserte entre Saverne, Strasbourg et Sélestat, avec jusqu’à quatre trains par heure sur cet axe.

Un nouveau centre de maintenance sous réserve d’études

Les Régiolis 6 caisses de 110 mètres offriront 355 places assises, contre 265 pour les actuelles RRR, et pourront circuler en unité multiple (UM2) afin d’augmenter la capacité en heure de pointe. Ils disposeront de la climatisation, d’un plancher bas intégral, d’une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, d’un système d’information voyageurs embarqué et d’une insonorisation renforcée.
L’entretien des 16 nouvelles rames devrait être effectué dans un nouveau centre de maintenance qui pourrait être construit à Sélestat « sous réserve des études de faisabilité à mener », précise la Région.
En choisissant un matériel identique déjà en service dans la région (97 rames Réglions en service), Grand Est souhaite réduire significativement les coûts, notamment de maintenance, grâce à la mutualisation des pièces, des outils et des compétences techniques. L’homogénéisation du parc régional représente une économie estimée à 130 millions d’euros sur 40 ans par rapport à des scénarios d’acquisition de matériel différent (Regio 2N ou AGC). En attendant de ce nouveau matériel, la région a engagé 11,7 millions d’euros pour prolonger la durée de vie des rames réversibles.

Ewa

Nexrail commande à Stadler 200 locomotives hybrides à batterie

EURO9000 rendering II

La société européenne de location de locomotives, Nexrail, installée au Luxembourg, a annoncé, le 12 novembre, avoir commandé au constructeur Stadler jusqu’à 200 hybrides EURO9000 électriques par caténaire et à batterie. Elles permettront les dessertes du dernier kilomètre sans émission de CO2, même dans des terminaux non électrifiés.

Les premières livraisons des machines, construites dans l’usine Stadler de Valence en Espagne, sont prévues pour 2029. Elles sont destinées à la société privée de fret ferroviaire Hamburger Rail Service GmbH & Co. KG (HRS) installée à Hambourg, et qui offre une large gamme de services de transport ferroviaire de marchandises dans toute l’Europe.
Conçues sur la plate-forme éprouvée Co’Co’ à six essieux les EURO9000 offriront jusqu’à 9 MW (9000 kWh) de puissance délivrée via ses pantographes combinés à 1,2 MW (1200 kWh) de puissance de batterie haute performance.

L’architecture multisystème assure un fonctionnement transfrontalier entre l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et l’Italie. « Sa puissance lui permet de fonctionner seule, sans l’ajout d’une autre machine, sur les terrains les plus difficiles, y compris sur les couloirs transalpins. Et sur les réseaux à courant continu faibles, la batterie apporte une puissance complémentaire à la locomotive », assure Stadler.

Ewa

Siemens Mobility construira les futurs RER zurichois

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Les chemins de fer suisses (CFF) ont annoncé le 7 novembre avoir adjugé le marché de 116 nouveaux trains duplex au constructeur Siemens Mobility. L’appel d’offres avait été lancé en juin 2024.

95 véhicules circuleront sur le réseau du RER zurichois à partir des années 2030, tandis que 21 trains desserviront les lignes du RER Vaud et du RE33 Martigny–Annemasse en Suisse romande. Le marché comprend aussi une option pour 84 véhicules supplémentaires « dans le cadre des futurs réaménagements de l’offre », indique dans un communiqué la compagnie ferroviaire.
« Siemens a soumis l’offre la plus avantageuse conformément au droit des marchés publics », précisent les CFF qui ajoutent avoir « adjugé le marché selon les dispositions du droit des marchés publics (LMP/OMP) ». Ces critères couvrent les coûts d’investissement, les charges d’exploitation, la conformité aux cahiers des charges la qualité ou encore les contrats de service. Les CFF rappellent également que le constructeur allemand  a déjà fabriqué les trains duplex de 2e génération du RER zurichois en circulation depuis le milieu des années 2000.

La déception de Stadler

Les rames retenues par les CFF, longues de 150 mètres, pourront rouler à 160 km/h, offrant 540 places assises ainsi que huit zones multifonctionnelles pour les vélos, poussettes, bagages, ou voyageur debout. En unité double (300 m) aux heures de pointe, elles proposeront 45 places assises supplémentaires et plus de 30 % de places debout de plus par rapport aux trains navettes à deux niveaux (DPZ) de première génération, pour la même longueur.
Réagissant à l’attribution de ce marché, Stadler a «profondément » regretté ce choix. « Le fait que nous ne soyons pas autorisés à fournir aux CFF la technologie la plus récente, malgré nos véhicules éprouvés et appréciés dans le cadre de leur utilisation quotidienne par les CFF, est une grande déception pour Stadler et nos quelque 6000 employés en Suisse », a commenté le groupe suisse qui aurait souhaité «construire ces trains en Suisse, en collaboration avec plus de 200 fournisseurs issus de tout le pays».