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Ewa

A Dunkerque, la gratuité des transports publics n’a pas conduit à un abandon de la voiture

Dunkerque bus
La gratuité incite-t-elle les automobilistes à choisir davantage les transports en commun ? C’est ce qui s’est passé à Dunkerque où la gratuité a été instaurée en septembre 2018, affirme l’étude menée par l’Observatoire des villes du transport gratuit.
Pendant quatre ans, et jusqu’en 2022, l’association de chercheurs VIGS (Julie Calnibalosky, Emre Korsu), a interrogé 2146 personnes, en face-à-face, aux arrêts de bus de toutes les communes de l’agglomération, pour finalement en sélectionner 589, titulaires du permis de conduire et ayant le choix entre la voiture ou le bus. Les chercheurs ont mené 23 entretiens individuels approfondis autour de trois thèmes : économies et pouvoir d’achat, habitudes de déplacement et démotorisation.
Les résultats, dévoilés en juin 2023, montrent que 72 % des automobilistes-usagers du bus interrogés déclarent que la gratuité a été le déclencheur d’une utilisation accrue du bus, même si 23 % étaient déjà des habitués du réseau.

Des économies à la clé

Les automobilistes-usagers du bus sont d’abord des « Dunkerquois.e.s en emploi et impliqués dans une vie familiale avec enfants » (35 %), puis des « actifs fragilisés par un divorce ou au chômage » (28 %), et des « retraités » (19 %). Ces usagers empruntent le bus « Tous les jours ou presque » (39,2 %), « Plusieurs fois par semaine » (38,2 %) et « Plusieurs fois par mois » (18,3 %). Pour quel motif ? Aller au travail (27,6 %), autant que faire des achats (27,3 %), mais moins pour des loisirs (13.6 %).
Près du tiers des personnes interrogées choisissent le bus pour faire des économies. Mais seules 30 % d’entre elles ont une idée précise des économies réalisées. Les propriétaires d’une voiture les évaluent à 100 euros par mois, et ceux qui n’en possèdent plus à 189 euros par mois en moyenne. Ces économies permettent notamment de maintenir le même niveau de vie (loisirs, courses alimentaires et d’habillement) en temps d’inflation.

Efficacité du réseau

Seconde raison de monter à bord des bus  pour un quart environ des sondés : les performances de ce mode de transport , plus précisément, « la rapidité et l’efficacité du réseau » qui leur « apportent un confort d’usage, une tranquillité d’esprit et le fait de n’avoir rien à penser pour prendre le bus ».

Il existe quelques cas d’usages pour lesquels la voiture reste privilégiée, en particulier pour les travailleurs en horaires décalés ou pour ceux qui multiplient les déplacements chez les clients.
C’est sans doute ce qui explique en partie le faible abandon définitif de la voiture au profit des transports en commun. Sur 589 répondants, seuls 48 ont déclaré avoir abandonné leur voiture entre 2018 et 2022, soit 8,1 % des personnes interrogées.
Les perspectives sont plus encourageantes : un tiers (33 %) des automobilistes-usagers du bus envisage de se passer de sa voiture dans les cinq à dix ans à venir. Et les rédacteurs de l’enquête de conclure : « On peut aussi faire l’hypothèse que si des mesures fortes visant à décourager la pratique automobile étaient prises, les chiffres de fréquentation du bus s’envoleraient encore davantage ».
Yann Goubin

Ewa

SNCF Réseau fait appel après sa condamnation pour atteinte à l’environnement

Travaux

SNCF Réseau a été condamné le 22 août par le tribunal correctionnel d’Angers à une amende de 450 000 euros pour atteinte à espèces protégées. La société Sefa Environnement, une entreprise de Haute-Saône, chargée des travaux d’élagage, est également condamnée à 30 000 euros d’amendes, dont 15.000 avec sursis, pour « atteinte non autorisée par personne morale à la conservation d’habitat naturel d’une espèce protégée » et « atteinte non autorisée par personne morale à la conservation d’espèce animale non domestique-espèce protégée ».

Selon le procureur, les faits en cause, examinés par le tribunal le 27 juin dernier, se sont produits entre le 15 avril et le 23 juillet 2019 à Ecouflant dans le Maine-et-Loire, non loin d’Angers. Selon la presse régionale, les deux sociétés sont condamnées pour des travaux d’élagage effectués le long des voies en pleine période de nidification.

SNCF Réseau a indiqué à VRT avoir fait appel de cette décision.

Ewa

Accident de Eckwersheim : le procès aura lieu du 4 mars au 16 mai 2024

Accident de la rame d'essai sur la LGV Est-européenne phase 2 à Eckwersheim le 14 novembre 2015

La SNCF, sa filiale Systra et SNCF Réseau, ainsi qu’un conducteur, un cadre et un pilote seront jugés du 4 au 16 mai 2024 devant le tribunal correctionnel de Paris pour « blessures et homicides involontaires par maladresse, imprudence, négligence ou manquement à une obligation de sécurité » lors du déraillement, le 14 novembre 2015 à Eckwersheim, d’un TGV d’essai.

Ce jour-là, 53 personnes (des salariés du secteur ferroviaire et des membres de leurs familles, dont quatre enfants) avaient pris place à bord de la rame pour l’ultime test du tronçon de la nouvelle ligne à grande vitesse entre Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) et Vendenheim (Bas-Rhin). Onze adultes avaient péri et 42 personnes avaient été blessées.

L’instruction, qui a duré six ans, considère que le déraillement a été provoqué par « une vitesse excessive » et un freinage tardif. Le manque de communication au sein de l’équipage a aussi été pointé par le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transports terrestres (BEA-TT).

Au niveau d’Eckwersheim, à 20 km de Strasbourg, le TGV avait en effet abordé une courbe à 265 km/h, dépassant largement les 176 km prévus. Il avait déraillé 200 mètres plus loin avant de percuter un pont et de basculer dans un canal en contrebas.

 

Ewa

Le gouvernement voudrait taxer les autoroutes et l’aérien pour financer la transition écologique

Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports

Clément Beaune a confirmé le 21 août sur France Info qu’une nouvelle taxe sur les concessionnaires d’autoroutes pourrait éventuellement être présentée dans le cadre du budget 2024 pour financer la transition écologique, notamment les investissements dans l’infrastructure ferroviaire. Le ministre des Transports a assuré que cette taxe n’aurait « aucun impact » sur les péages payés par les automobilistes.

Il a également indiqué que « des discussions » similaires ont lieu sur une taxe supplémentaires des billets d’avion. « L’idée, c’est évidemment que ces taxations soient différenciées en fonction du pouvoir d’achat des passagers et en fonction de la distance et donc de l’impact écologique (…). Il faut que le billet d’avion soit parfois un peu plus cher pour refléter son coût environnemental », a-t-il poursuivi.

Ewa

Trenitalia étudie une liaison à grande vitesse de Paris vers Bruxelles, Amsterdam, Berlin

Départ du premier train Trenitalia France de Paris pour Milan

Le groupe SNCF ( en particulier la société eurostar) et la SNCB pourraient voir arriver un nouveau concurrent sur la route Paris-Berlin.  Trenitalia envisage en effet de lancer une ligne à grande vitesse entre Paris, Bruxelles, Amsterdam et éventuellement Berlin, selon le quotidien britannique The Financial Times.

La stratégie de la compagnie italienne, qui s’est lancée en décembre 2021 sur le marché français avec une liaison Paris-Milan via Lyon, est notamment de faire la différence en proposant une offre haut de gamme, avec un niveau de service supérieur à celui de ses concurrents.

Ewa

Des dégâts considérables après le déraillement d’un train de fret dans le tunnel du Gothard

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Le déraillement le 10 août d’un train de marchandises dans le tunnel de base du Gothard en Suisse a provoqué des dommages très importants. Environ 8 kilomètres de voies et 20 000 traverses en béton devront être remplacés. Les travaux de remise en état devraient durer plusieurs mois. « La priorité est actuellement donnée à la remise en service du tube est, qui est intact. Le trafic marchandises pourra en principe l’emprunter à nouveau à partir du 23 août 2023. Le trafic voyageurs doit être dévié par la ligne de faîte jusqu’à nouvel avis« , ont indiqué les CFF dans un communiqué. La compagnie estime que les deux tubes du tunnel seront vraisemblablement à nouveau ouverts au trafic ferroviaire de manière limitée en début d’année 2024.

Ewa

Transdev conserve la délégation du réseau de transport de la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc

Bus GNV Chamonix Transdev

Après mise en concurrence et plusieurs mois de négociations, les élus de la Communauté de Communes de la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc (CCVCMB) ont retenu officiellement le 7 août, Transdev pour l’exploitation du réseau de transport urbain.  Le contrat, qui s’étendra jusqu’en 2029, débutera le 11 octobre 2023 avec la reprise du réseau actuel. Une nouvelle offre de transport sera mise en œuvre progressivement à compter du 4 décembre 2023.

De nouvelles lignes sont prévues avec des fréquences et des amplitudes horaires augmentées, permettant de concilier tous les usages, notamment les variations saisonnières : 12 lignes régulières qui desserviront l’ensemble de la vallée de Chamonix Mont-Blanc jusque dans ses hameaux. L’offre passera de 1 million de kilomètres commerciaux en 2022 à 1,5 million en 2024, soit une hausse de 50% d’offre. L’information voyageur en temps réel doit aussi être améliorée via une application mobile qui permettra de payer et valider son titre.

« Avec ce nouveau contrat, l’ambition est clairement affichée, à la fois de lutter contre la pollution automobile en dynamisant l’offre de transport public, et de préserver l’environnement exceptionnel et la qualité de l’air de la Vallée de Chamonix, en répondant aux exigences du Plan de Protection de l’Atmosphère de la Vallée de l’Arve », commente dans un communiqué Éric Fournier, le président de la CCVCMB. D’ici à 2029, l’ensemble des parcours doit en effet être réalisé avec des véhicules propres (gaz naturel, électricité et biocarburant).

Ewa

Les retards des trains et des avions ont empiré en 2022

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L’année 2022 a été marquée par le retour en masse des voyageurs dans les trains et les avions mais aussi par une hausse des retards. C’est ce que montre le bilan annuel de l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST), publié fin juillet (lire le rapport : ici)

Selon cette entité autonome du ministère de la Transition écologique, « 2022 marque un retour à l’une des plus mauvaises ponctualités des trains et des avions de la décennie« . Dans le transport aérien, la dégradation de la ponctualité touche toutes les catégories de vols (court, moyen et long courrier). Ainsi, pour les vols intérieurs, le taux de retard est passé de 15,6% en 2019 (année de référence) à 19,4% en 2022. Le retard moyen passe de 44 minutes en 2019 à 46 minutes en 2022. Pour les vols moyen-courrier, le taux de retard passe de 22,6% en 2019 à 28,1% en 2022. Enfin, les vols long courrier ont affiché l’année dernière un taux de retard 28,4% (23,6% en 2019).

Pas de données sur les annulations de vols

L’AQST regrette de ne pas pouvoir se prononcer sur les annulations de vols, faute de publication sur les données, qui n’ont toujours pas repris, alors que « les assouplissements du dispositif de suivi pendant la crise sanitaire ne semblent plus justifiés désormais avec la reprise globale des trafics« , notent les auteurs du rapport.

Côté ferroviaire, les grèves locales ainsi que le conflit national de décembre 2022 ont légèrement impacté la circulation ferroviaire mais de manière beaucoup moins marquée qu’en décembre 2019. Pour les annulations à J-1 ou J-3, le bilan est meilleur pour les trains longue distance (TGV, intercités, internationaux), avec une légère dégradation dans les TER.

Du mieux côté Transilien

S’agissant de la régularité, les TGV ont enregistré un taux de retard de 14,2 % en 2022 contre 13,8% en 2019. Les Intercités accusent aussi un moins bon bilan, affichant un taux de 16,7 % en 2022 contre  13,2% en 2019. Pour les TER, le taux de retard moyen est remonté à 8 % en 2022 ( 7,8% en 2019), avec toutefois de fortes disparités géographiques entre la région Bretagne qui connait un taux de retard de 4,4% (meilleure ponctualité de France) et l’Occitanie qui affiche la plus mauvaise performance avec 11 %. Quant à la « ponctualité voyageurs » globale suivie par Ile-de-France mobilités, elle s’améliore pour l’ensemble des lignes à l’exception du RER B qui connait un taux de retard de 14,5% contre 12,5% en 2019.

 

Ewa

Les consignes à bagages font leur retour… en dehors des gares

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Bonne nouvelle pour les voyageurs ferroviaires : SNCF Gares & Connexions a décidé de développer des consignes à bagages à proximité de gares n’en disposant pas et pour lesquelles la demande est forte. Le 26 juillet, la filiale de SNCF Réseau a signé un accord avec la start up Nannybag, qui a mis en place un service permettant de confier ses valises à des «Nannies», des commerces et des hôtels partenaire, situés à moins de cinq minutes à pied de plus d’une trentaine de gares (dont Paris Saint-Lazare, Bayonne, La Rochelle, Grenoble, Metz…).

Les voyageurs peuvent trouver la consigne à bagages en se rendant sur le site de SNCF Gares & Connexions (https://www.garesetconnexions.sncf/fr) ou directement sur l’application Ma Gare SNCF.  La réservation et le paiement se font en ligne au prix de 6€ par jour et par bagage, quel que soit son format.

 

Ewa

La Bretagne Sud prépare l’arrivée de son RER

TER Redon (Vannes-Rennes)
La Bretagne et les six collectivités locales traversées par la ligne Quimper – Vannes ont signé le 11 juillet un protocole de coopération pour renforcer les dessertes ferroviaires entre les deux villes, à la manière d’un RER, ainsi qu’avec Lorient et d’autres petites villes. L’axe regroupe 900 000 habitants, soit plus d’un quart de la population régionale.
L’objectif est de mettre en place, d’ici à la fin 2025, un service « BreizhGo express sud » avec 21 circulations supplémentaires par jour (soit 47 % d’arrêts TER en plus), particulièrement ciblées sur les heures de pointe (avec un TER toutes les trente minutes durant ces plages horaires).
Ces services seront financés à hauteur de 70 % par la région et à 30 % par les collectivités traversées.
Le protocole de coopération doit aussi conduire, à la rentrée 2024, à la création de Bretagne Mobilités. Cette nouvelle structure permettra notamment de développer un titre unique en Bretagne. « Les intercommunalités prévoient de cofinancer des rames Regio2n avec la région et de piloter conjointement ces nouveaux services », précise le communiqué. Elles souhaitent également que « l’État ouvre la voie, à de nouveaux outils fiscaux pour financer ces engagements ».