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Ewa

Valérie Pécresse vise 40 lignes de cars express pour désenclaver la grande couronne parisienne d’ici 2030

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L’Ile-de-France pourrait disposer, d’ici à 2030, d’une quarantaine de lignes de cars express pour relier la grande couronne à Paris. C’est ce qu’a annoncé le 20 avril Valérie Pécresse, la présidente de la région, suite à la présentation du rapport de François Durovray, qu’elle avait mandaté sur le sujet. En février dernier, le président du conseil départemental de l’Essonne avait déjà présenté un rapport d’étape.
Il s’agira, indiquent les deux élus, soit de radiales vers la capitale, soit de lignes de rabattement vers les modes lourds ferrés (le réseau de trains de banlieue et le futur métro du Grand paris Express), soit encore de liens rapides entre deux pôles de la région peu ou mal desservis par les transports publics.
« Il faut aller vite », souligne Valérie Pécresse, qui espère les premières lignes du réseau dès le mois de novembre, après une période de concertation de quatre mois entre mai et septembre, suivi d’un vote en conseil régional en octobre.Les lignes les plus faciles à réaliser seront lancées en premier« mais sans s’interdire les difficultés, si la demande est forte», poursuit celle qui est aussi présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM).

Un label pour les cars express

Pour réussir ce pari, le rapport préconise de labelliser les cars pour garantir leur caractère express. 80 lignes de bus sont actuellement considérées comme express en Ile-de-France. Mais beaucoup ont perdu, au fil du temps ,cette caractéristique avec la multiplication des arrêts qui les ralentissent.
La labellisation concernera leur fréquence mais aussi leur confort qui devra s’approcher de celui d’un autocar de ligne (avec équipement wifi par exemple et une livrée bien visible mentionnant l’origine et la destination). Selon les premières estimations, il faudrait commander « entre 500 et 600 véhicules, pour la quarantaine de lignes », estime François Durovray. Des cars à zéro émission, « à gaz, aujourd’hui, ou à hydrogène demain, lorsqu’ils existeront techniquement », complète Valérie Pécresse.
Pour assurer leur rapidité, François Durovray propose d’utiliser les bandes d’arrêt d’urgence (BAE) des routes et autoroutes. « Dans toutes les régions qui l’ont fait et que nous avons visitées, à Marseille, à Grenoble, et en Espagne, ça ne pose pas de problème de sécurité », précise l’élu. L’utilisation des BAE présente l’avantage de ne pas nécessiter de travaux routiers coûteux en temps et en finances.

Près d’un milliard d’euros d’investissement

La présidente de région affirme que tous les départements franciliens seraient d’accord pour un transfert de compétences des routes concernées à Île-de-France Mobilités. Ce qui permettrait d’assurer une meilleure coordination. Mais un tel transfert nécessiterait une loi.
Plus urgent : la création des pôles multimodaux jouxtant les gares de mass transit, et intégrant parking pour les voitures et les vélos et avec services. « Ce qui n’a pas été pensé pour les gares du Grand Paris express », note François Durovray.
Le projet est estimé à un milliard d’euros à l’horizon 2030. « Un montant qu’il faut comparer aux 40 milliards du Grand Paris Express », fait remarquer l’auteur du rapport.
Cette somme comprend 600 millions d’euros pour 100 à 120 km de voies réservées sur autoroute et 200 à 250 millions pour la création de 20 à 30 Pôles d’échanges multimodaux ainsi que le réaménagement d’une trentaine de pôles ferroviaires existants. S’ajoutent 100 millions d’euros par an pour le fonctionnement d’une vingtaine de lignes existantes à renforcer et une vingtaine de lignes à lancer.« C’est tout à fait accessible à travers le Contrat de plan Etat-Région », conclut François Durovray.
Yann Goubin

Ewa

La Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie créent une SPL pour financer leurs trains

TER Nouvelle-Aquitaine

Les élus de Nouvelle-Aquitaine ont approuvé fin mars la création d’une société publique locale pour « piloter techniquement et financer les investissements relatifs au matériel roulant ferroviaire« . Baptisée Société Publique Interrégionale des Investissements en faveur des Transports (SPIIT), elle a été créée avec la région Occitanie, explique dans un communiqué la Nouvelle Aquitaine. Et doit permettre d’optimiser les coûts et de mutualiser les moyens d’ingénierie, d’autant que leurs parcs de matériel présentent des « caractéristiques proches« , souligne le communiqué.

« Constituer ainsi une ingénierie technique régionale dédiée permet notamment d’assurer pleinement son rôle de propriétaire et d’être force de propositions pour la maintenance courante, lisser les investissements dans le temps, et pourquoi pas aussi d’accueillir ultérieurement d’autres Régions » précise également Renaud Lagrave, le vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine chargé des mobilités.

Rappelons qu’en séance plénière du 17 octobre 2022, la région avait approuvé la convention de transfert de propriété du matériel roulant ferroviaire, conformément aux dispositions de l’article 21 de la loi 2018-515 du 27 juin 2018 pour un nouveau pacte ferroviaire. Elle est donc devenue pleinement propriétaire des 148 rames du parc, qui représentent une valeur nette comptable de 375 M€.

En décembre dernier, elle a décidé d’acquérir 4 Rames Régio2N et 11 rames Régiolis pour un montant de 172 M€.

Ewa

Une nouvelle voie pour les navettes autonomes de Navya

Navya la Défense expérimentation juillet 2017

C’est finalement l’offre présentée par Gaussin et Macnica qui a été retenue par le tribunal de commerce de Lyon pour la reprise de Navya. Le français Gaussin, qui se présente comme le « leader du transport de marchandises propre et intelligent« , a aussitôt annoncé la création « d’une société commune avec le groupe japonais Macnica Inc. dédiée à la mobilité autonome et zéro émission pour le transport de personnes et de marchandises« .

Cette coentreprise, détenue à 51 % par Gaussin et à 49 % par Macnica, va reprendre les actifs de la société spécialiste dans la fourniture de systèmes de mobilité autonome, en redressement judiciaire depuis le début février et considérée jusque-là comme une pépite technologique française. La reprise des actifs représente un montant de 1,5 million d’euros auquel s’ajoute un financement de 15 millions d’euros pour l’activité sur les 12 premiers mois d’intégration. Deux tiers seront pris en charge par Macnica et un tiers par Gaussin.

143 postes conservés en France

« C’est avant tout une reprise de talents, d’équipes talentueuses« , a insisté Jean-Claude Bailly, le PDG de la nouvelle entreprise en présentant, le 19 avril, le plan de reprise. 143 salariés en France et six personnes à Singapour sont gardées, soit 70 % de l’effectif total de Navya. « Des propositions de reclassement seront faites aux autres salariés afin d’intégrer le site de production de Gaussin à Saint-Vallier (71), dans le cadre de son plan de recrutement », ajoute le repreneur français. Celui-ci va transférer, à la nouvelle joint-venture, sa propre équipe dédiée à la conduite autonome.

La nouvelle entité va se concentrer sur quatre marchés clés – la logistique, les ports, les aéroports et les transports publics et privés de passagers – où le groupe français et le Japonais, spécialisé dans les semi-conducteurs, les produits de réseau, la cybersécurité ou encore l’intelligence artificielle, sont déjà bien installés. Elle va être organisées en deux « business units », la première plus particulièrement dédiée aux sites fermés pour les mouvements autonomes de conteneurs, de remorques et de bagages. « Cela permettra à Navya de s’implanter beaucoup plus rapidement », commente Jean-Claude Bailly.

Des navettes vraiment autonomes attendues sur les routes fin 2024

Les repreneurs n’abandonnent pas pour autant le marché des navettes de transport autonome de personnes, puisque ce sera l’objet de la seconde unit business. Mais sa montée en puissance sera plus progressive, en attendant de disposer de navettes de 4ème niveau, c’est-à-dire roulant en toute autonomie et sécurité sans opérateur à bord. Gaussin fonde beaucoup d’espoirs sur les navettes qui seront créées à partir du Bluebus de Bolloré, « très adaptés pour aller vers le level 4« , souligne Jean-Claude Bailly. « Le logiciel de mobilité autonome de l’entreprise, qui en est actuellement au stade de l’intégration finale sur la plateforme de pointe Bluebus IT3, révolutionnera l’expérience de mobilité des passagers », veut croire Gaussin.

La croissance de la nouvelle entreprise, dont le nom doit encore être prochainement dévoilée, se fera progressivement. La première année, le chiffre d’affaires devrait atteindre 23 millions d’euros, principalement à l’export. Puis 38 millions en 2024. « La montée en puissance interviendra plutôt à partir de 2025 avec la version level 4 pour les navettes autonomes. Notre business plan est réaliste« , souligne le PDG. Les navettes devraient en effet atteindre vers la fin 2024 le niveau 4, niveau leur permettant de rouler en milieu ouvert, un  « déclencheur »  qui donnera alors accès, selon le dirigeant « à un marché très important« . 120 millions d’euros de chiffre d’affaires sont attendus en 2025.

MH P

 

 

Ewa

Jean-Pierre Farandou appelle à mettre à contribution l’aérien et la route pour financer le fer

Portraits du Comité de Direction de Keolis.
Pour l'agence Meanings.

Jean-Pierre Farandou poursuit son lobbying en faveur du ferroviaire. Auditionné le 12 avril par la commission des Finances de l’Assemblée nationale, le PDG du groupe SNCF a réclamé un plan de financement avec des ressources pérennes et une loi de programmation pluri-annuelle afin de garantir la mise en oeuvre du plan de 100 milliards pour le transport ferroviaire annoncé par le gouvernement. « S’il n’est pas financé, ce plan ne se fera pas« , a reconnu Jean-Pierre Farandou.

Le patron de la SNCF a cité « les nouvelles fiscalités européennes autour des taxes carbones » ainsi que des taxes touchant des modes de transport dont l’impact est négatif pour l’environnement comme l’aérien, les autoroutes et les poids-lourds. « Une partie de la manne autoroutière pourrait servir à financer le ferroviaire », a-t-il notamment souligné.

Il espère également qu’un « large consensus transpartisan puisse créer les conditions nécessaires d’un loi de programmation pluri-annuelle » de nature à assurer dans la durée les financements promis au ferroviaire par les pouvoirs publics.

Ewa

Le prochain salon européen des transports publics se tiendra à Strasbourg

Strasbourg place Gutenberg

La prochaine édition de EuMo Expo (European Mobility Expo) aura lieu du 1er au 3 octobre 2024 à Strasbourg. Un choix inédit justifié dans un communiqué par Marc Delayer, président du GIE Objectif transport public : « pour anticiper les risques éventuels liés aux Jeux Olympiques et Paralympiques sur le fonctionnement du territoire francilien en termes d’accueil évènementiel, nous avons cherché à proposer un lieu attractif au carrefour de l’Europe et fortement engagé dans une politique de mobilité ambitieuse. Se positionner à Strasbourg, l’une des capitales de l’Europe et siège du Parlement européen à l’automne s’est imposé naturellement ».

10 000 personnes sont attendues à ce rendez-vous qui se tient tous les deux ans et rassemble les professionnels du transport public.

Ewa

Les Anges du rail au secours des animaux abandonnés

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Faire prendre le train à des animaux adoptés pour rejoindre leur famille d’accueil, c’est l’action du collectif Les Anges du Rail qu’Iman Kalfallah, cheminote à la gare du Nord, a créé en 2016. « A l’origine, une amie qui travaillait pour une association recueillant des animaux abandonnés m’a demandé si je pouvais transporter en train un chien d’un point A à un point B », explique-t-elle. « Je l’ai aidée une première fois, puis régulièrement. Par la suite, d’autres associations ont commencé à faire appel à moi. Devant l’afflux de demandes, j’ai demandé de l’aide à mes collègues, notamment ceux qui faisaient des trajets domicile-travail ou ceux qui voyageaient souvent sur les mêmes axes pour rejoindre leur famille. Et nous sommes devenus de plus en plus nombreux à faire bénévolement ce qu’on appelle du “cotrainage” (la version “train” du covoiturage) de chiens, de chats ou d’autres animaux domestiques. » 

300 bénévoles, 2000 animaux sauvés

Selon Iman Kalfallah, la crise du Covid a fait augmenter le nombre d’animaux abandonnés. « Beaucoup de personnes pensaient que les animaux transmettaient le virus, c’était catastrophique… En 2020, nous avons pu sauver plus de 2 000 bêtes. »

Au départ, Iman avait créé un groupe Facebook. « On a vite atteint le nombre de 200 bénévoles. Pour avoir un cadre juridique et légal en cas d’incident lors d’un voyage, un passager qui se fait mordre par exemple, on a monté une association. » En six ans, aucun incident n’est arrivé. Tous les animaux sont vaccinés, en laisse et voyagent avec des papiers en règle. Et les chiens portent une muselière.

Réservation offerte par la SNCF

Pour organiser les transferts, Les Anges du Rail ont leur site internet (www.lesangesdurail.fr) sur lequel les associations déposent une demande de « cotrainage ». De leur côté, les 300 bénévoles (80 % de cheminots et 20 % d’ayants droit) se proposent pour convoyer les animaux sur certains créneaux et certains segments. « Et quand une demande et une proposition se correspondent, c’est parti ! Bien sûr, cela demande de l’organisation : on contacte le chef de bord pour lui demander l’autorisation. Et si on accompagne plusieurs animaux, on se sépare en deux équipes pour ne pas gêner les passagers. Chacun paye son billet. On fait tout dans les règles. »

Depuis juillet 2022, la SNCF a fait un grand pas vers l’association : les réservations au tarif agent SNCF, qui étaient jusqu’alors payantes, sont prises en charge, ce qui permet aux agents qui « cotrainent » les animaux de prendre une réservation gratuite “en service”. « Et lorsqu’on prend des nouvelles de l’animal six mois plus tard, et qu’on apprend ce qu’il est devenu, on se dit qu’on a participé un peu à son bien-être », se réjouit la fondatrice du collectif. 

A. J.-L.

Ewa

Jean-Marc Zulesi annonce une loi d’accélération des RER métropolitains pour juin

colloque RER Métropolitains organisé le 13 avril par VRT et Objectif RER Métrpolitains

A l’occasion du premier colloque sur les RER métropolitains organisé aujourd’hui par Ville, Rail & Transports, en partenariat avec « Objectif RER Métropolitains », Jean-Marc Zulesi a annoncé travailler sur un texte de loi « d’accélération » de ces nouveaux services, « sur le modèle de la loi d’accélération du nucléaire ou de la loi d’accélération des énergies renouvelables« .

Et le président de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale de préciser les « piliers » qui fonderont le texte, notamment la définition des services express métropolitains et la possibilité de s’appuyer sur la Société du Grand Paris « qui a démontré ses compétences » tout en continuant à recourir à SNCF Réseau. « Nous pourrons capitaliser sur l’expérience de la SGP et sur celle de Réseau. Notre volonté est de mettre en place les conditions nécessaires pour avoir le meilleur des deux« , a souligné le député Renaissance, tout en reconnaissant que « Bercy n’est pas toujours friand de ce type de loi« . C’est pourquoi, a-t-il ajouté, « nous avons travaillé sur le respect de la règle d’or (qui s’applique à SNCF Réseau et fixe un plafond au-delà duquel le gestionnaire des infrastructures ne peut pas s’engager afin de contenir son endettement, ndlr)« .

Jean-Marc Zulesi souhaite « faire vivre ce texte » pour que les acteurs concernés soient « parties prenantes et que le débat parlementaire soit alimenté par l’expérience du terrain« . Il compte déposer sa proposition « dans les prochaines semaines, voire les prochains jours, voire les prochaines heures, en fonction des arbitrages qui seront rendus lors de la réunion au ministère à laquelle je me rends tout à l’heure« . L’objectif est d’avoir un texte de loi en juin, ajoute-t-il, pour mettre au point « une solution adaptée aux besoins de transports de nos concitoyens« .

MH P

Ewa

Trambus de Irizar : de Bayonne à Londres et Madrid

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Le constructeur espagnol d’autobus et d’autocars Irizar exporte son modèle entièrement électrique de « trambus » dans sa version 12 mètres à Londres et Madrid : dans la capitale anglaise, le véhicule entre en service en ce début 2023 sur la ligne 132 de Bexleyheath à North Greenwich. Ce sera au tour de Madrid en mai prochain entre Valdebebas et Sanchinarro.

Le trambus a été étrenné en 2019 sur l’agglomération de Bayonne (150 000 habitants), desservie par le réseau « Tkik Txak » de la Communauté Pays basque (laquelle a reçu le « Pass d’or » au palmarès 2022 des mobilités de VRT). Aujourd’hui 18 tram-bus articulés Irizar desservent deux lignes de la Côte basque : ils sont totalement électriques, sans émission et leurs batteries se rechargent aux terminus. Cette innovation a été ensuite testée à Marseille, Strasbourg, Barcelone et Saint-Sébastien. Amiens l’a également adoptée, mais après quelques difficultés dues au froid. Récemment, Irizar a conclu deux contrats de ce type avec Berne et Vaduz (Liechtenstein).

Née en 1889 comme fabricante de roues de charrettes, la société Irizar s’est taillée une place dans les mobilités grâce à ses autocars de tourisme, avant de s’ouvrir aux autobus. Avec deux usines à Ormaiztegi et Aduna en Gipuzkoa (province basque de Saint-Sébastien), cette coopérative est également implantée au Brésil, Inde, Maroc, Mexique et République sud-africaine. Elle affiche des ventes annuelles dépassant les 600 millions d’euros et emploie plus de 3 500 personnes dans le monde.

M. G.

Ewa

Plus de 100 millions d’euros pour les Chemins de fer de Provence

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La région Sud va investir 104 millions d’euros dans le Train des Pignes pour la période 2023-2026, comme elle a annoncé le 7 avril, à l’issue d’une réunion entre élus des Alpes-de-Haute-Provence, de la Métropole Nice Côte d’Azur, de la Communauté d’agglomération Provence Alpes Agglomération (CAPA), de la Communauté de communes Alpes Provence Verdon, de la Communauté de communes Alpes d’Azur et de Digne-les-Bains.
« La ligne des Chemins de fer de Provence est essentielle pour assurer les transports du quotidien des habitants dans la zone urbaine et périurbaine de Nice et des vallées du moyen et du haut pays », a déclaré Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Elle doit être un outil performant au service de la mobilité dans les territoires qu’elle irrigue et participer à la décarbonation des réseaux de transports publics régionaux ».

Acquisition de huit rames…

La plus grande partie de cet investissement va concerner le matériel roulant. La région va acquérir, pour un montant de 56 millions d’euros, huit nouvelles rames, destinées à remplacer les autorails les plus anciens. En effet, le service des Chemins de fer de Provence, exploite six autorails datant de 1972, 1977 et 1984. Ils complètent les trois autorails récents AMP qui ne sont pas assez nombreux pour assurer le service. Mais, étant donné leur âge, ces autorails sont sujets à de longues périodes d’immobilisations.
Les futures rames, dites hybrides, seront capables de fonctionner grâce à un moteur diesel mais aussi sur batteries rechargeables. Leur livraison devrait s’étaler entre l’été 2026 et 2027.

… et nouveau centre de maintenance à Nice

Pour entretenir ce matériel, la région a programmé la construction d’un centre de maintenance à Nice pour un montant de 42 millions d’euros. Il s’installera en face des ateliers de maintenance actuels des Chemins de fer de Provence, sur des parcelles appartenant à la Ville, situées chemin de la Glacière, en face de la gare de Lingostière et sur le parking P4. Ce site de maintenance et de remisage s’étendra sur 14 000 m² et comprendre un atelier principal doté de quatre voies de maintenance, un tour en fosse pour le reprofilage des roues, un atelier pour le nettoyage des trains, des zones de stockage, une station-service, des voies de remisage, le poste de commande centralisé de la ligne ainsi que des bureaux et des vestiaires. La livraison du site est prévue pour l’été 2026.
D’autres investissements sont aussi envisagés côté infrastructure. La région Sud va consacrer 6 millions d’euros pour la rénovation des gares de Puget-Théniers, d’Entrevaux, d’Annot, de Thorame-Haute, de Saint-André-les-Alpes et de Digne-les-Bains.
Quant aux travaux dans le tunnel de Moriez, sous le col des Robines, entre Saint-André-les-Alpes et Moriez, rappelons qu’ils avaient été suspendus par l’enquête judiciaire et l’expertise civile engagées après l’accident survenu en février 2019. Alors que des travaux étaient déjà menés, la voûte s’était effondrée sur des ouvriers, tuant l’un d’eux.
La procédure a pu être relancée en septembre 2022. Le marché de travaux sera attribué en octobre 2023, pour un démarrage des travaux en février 2024 et une réouverture en 2025.
Yann Goubin

Ewa

Chartres confirme le lancement de deux lignes de BHNS

Bus Chartres

Le calendrier prend forme : le 12 avril, Chartres (Eure-et-Loir) organise une première réunion publique d’information à l’hôtel d’Agglomération pour informer sur son projet de lancer deux lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) pour mieux irriguer la ville. La première ligne, d’une longueur de 8 km, doit la traverser d’est en ouest, de Lucé à la Madeleine, desservant de fortes densités de population. La seconde, en cours d’étude, devrait relier Mainvilliers à l’hôpital Louis Pasteur, au Coudray. Toutes deux complèteront le réseau actuel urbain Filibus.
L’objectif, selon ses promoteurs, est d’encourager l’utilisation des transports publics, en proposant des circulations fréquentes et cadencées (toutes les 8 à 12 minutes selon les périodes de circulation) et en renforçant l’intermodalité.

« Au-delà du bus, le BHNS intègre l’ensemble des modes de déplacements doux, puisque sa création s’accompagne, le long de son tracé, d’aménagements spécifiques et sécurisés pour les piétons et les cyclistes : trottoirs élargis permettant une cohabitation sécurisée entre piétons et cyclistes, traversées piétonnes plus nombreuses… Un traitement paysager est également prévu le long du parcours, en particulier dans les secteurs qui feront l’objet d’importants aménagements : îlots de verdure, plantations d’arbres et d’arbustes… », indique Guillaume Bonnet, vice-président de Chartres métropole en charge des grandes infrastructures de déplacements cité dans un communiqué.

12 millions d’euros d’investissements sont prévus. Le début des aménagements liés à la 1ère ligne de BHNS est prévu à la fin de l’année. Les premiers bus devraient rouler dans tout juste deux ans.