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Ewa

Un métro nouvelle génération à Rennes

Ligne B du métro de Rennes

Vingt ans après l’ouverture de la ligne A, la métropole de Rennes dispose d’une seconde ligne de métro depuis le 20 septembre. Cette ligne B relie la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, au sud-ouest de l’agglomération rennaise, près de l’aéroport, à la commune de Cesson-­Sévigné, au nord-est, en passant par le centre-ville. Et complète la ligne A qui traverse Rennes du nord-ouest au sud-est.

« Cette nouvelle ligne est aussi un projet social », explique Nathalie Appéré, la maire de Rennes et présidente de la métropole, « 73 % des Rennais et un habitant de la Métropole sur trois se trouvent à moins de 600 m d’une station de métro. De plus, le réseau de bus sera entièrement redéployé le 24 octobre sur les communes les plus éloignées pour permettre de rejoindre le métro ».

Plus de 110 000 voyages sont attendus sur cette nouvelle ligne. « 250 000 voyages devraient être effectués au total sur les deux lignes du métro. Ce qui devrait permettre de diminuer de 50 000 le nombre de voitures circulant chaque jour dans la Métropole », assure Nathalie Appéré. Deux nouveaux parcs relais, à Saint-Jacques-Gaîté et Les Gayeulles, et un troisième, provisoire, à Cesson-Viasilva vont permettre d’ajouter 4 112 places de stationnement voitures et 400 places pour les vélos. La ligne, longue de 12,8 km (auxquels s’ajoute 1,2 km pour permettre au matériel de rejoindre l’atelier maintenance), est en grande majorité souterraine afin de traverser la zone la plus dense de l’agglomération. Les derniers km sont en viaduc. Le métro dessert 15 stations presque toutes souterraines. La construction de la ligne a coûté 1,342 milliard, dont 1,096 milliard pris en charge par la métropole de Rennes « sans dépassement de budget », commente la présidente de la métropole de Rennes. 21 rames de voitures ont été livrées sur les 25 commandées. Les dernières arriveront d’ici la fin de l’année.

Une première mondiale

« Le Cityval que nous inaugurons aujourd’hui est un projet complexe que nous avons mené à bien », se réjouit aussi Laurent Bouyer, le président de Siemens Mobility France. Ce matériel représente la nouvelle génération de métro automatique, qui arrive vingt ans après le Val équipant la ligne A. Comme lui, il est automatique, donc sans conducteur à bord, mais le Cityval est plus large (2,65 m contre 2,08 m pour le Val), avec une capacité de 179 places contre 158 personnes. Mais surtout le Cityval est équipé d’un nouveau système d’automatismes de dernière génération, le CBTC, qui lui permet de gérer un intervalle de 60 secondes entre les rames. C’est mieux que pour la ligne 4 du métro parisien, dont l’automatisation par Siemens a commencé, et qui ne descend pas en dessous de 85 secondes. « L’infrastructure n’est pas la même. Ici, à Rennes, tout est neuf », explique Thomas Vaucher, responsable des plateformes VAL/Neoval chez Siemens Mobility.« Ça se joue à quelques secondes, notamment entre le moment où la rame est stoppée en station et où les portes s’ouvrent. Ici, à Rennes, c’est quasiment instantané, alors que sur la 4 à Paris, ça peut prendre trois ou quatre secondes à l’ouverture, puis à la fermeture. »

Les fortes capacités d’accélération mais aussi de freinage du Cityval permettent également une meilleure régularité. Il peut atteindre la vitesse de 80 km/h en marche tendue aux heures de pointe (67 km/h aux heures creuses), alors que les Val de la ligne A ne dépassent pas les 60 km/h. Malgré cette vitesse élevée, le Cityval peut réduire sa consommation d’énergie de 15 % grâce à la récupération de l’électricité produite au moment du freinage. « L’idéal, c’est que cette électricité remise dans le réseau soit tout de suite réutilisée par une autre rame qui démarre de la station du quai en face par exemple. Et c’est ce que permet le système de gestion automatique des rames. » Le système de freinage est d’ailleurs entièrement électrique jusqu’à l’arrêt de la rame, sans assistance d’un frein mécanique. Ce qui évite toute pollution par des particules. Seul un frein de parking vient immobiliser la rame en station après l’arrêt.

L’autre nouveauté du Cityval, c’est le système de guidage, grâce à un rail central. Sur le Val de la ligne A de Rennes, ce sont des galets latéraux qui glissent sur les bords latéraux de la piste, ici c’est un rail central sur lequel viennent reposer deux galets placés chacun à 45°. Ils ont la forme de roues ferroviaires, plus petites, et leurs bandes de roulement sont recouvertes de caoutchouc pour réduire le bruit. Ce système qui ne sert que de guide – la traction est assurée par des essieux et des roues dotés de pneus –, développé à l’origine par Lohr, équipe notamment le tram sur roue de Clermont-Ferrand. 

Mais, sur la ligne B du métro de Rennes, le rail central de guidage est en saillie et non coulé dans le béton de la voie comme pour les déclinaisons de trambus.

Siemens Mobilité compte bien utiliser la ligne B comme une vitrine de son savoir-faire. Le Cityval a déjà été vendu à l’étranger. Il doit équiper, en version Airval, l’aéroport de Bangkok « au printemps 2013 », précise Laurent Bouyer. « Nous n’attendons que leur feu vert. De notre côté nous sommes prêts à ouvrir. » L’ouverture suivante sera aussi une ligne aéroportuaire, à Francfort cette fois, « en juillet 2024 ».

Yann Goubin

Ewa

La RATP vise 10 % d’énergies renouvelables dans sa consommation d’électricité 

voyageurs sur le quai de la station pyramides sur la ligne 14 e1663929412700

La RATP, qui consomme jusqu’à 1,5 milliard de kWh par an, prévoit cette année une augmentation de 33 % de sa facture énergétique par rapport à 2021. Dans ses projections pour 2023, la Régie estime que le coût de l’énergie sera encore multiplié dans une fourchette comprise entre 1,7 et 2,2 par rapport à 2022. « En 2023, nous estimons que notre facture d’électricité va être encore multipliée entre 2,8 et 3,5 fois« , indique un porte-parole.

En 2020, toutes énergies confondues (y compris gaz et diesel), sa facture s’était ainsi élevée à 179 millions d’euros, puis à 220 millions en 2021. Cette année, le montant est évalué à 280 millions d’euros.

La plupart des entreprises très énergivores ont des contrats de fourniture à long terme, comme c’est le cas pour la régie, qui explique : « La RATP a une politique de couverture de ses achats en électricité, ce qui nous permet d’avoir un prix moyen du mégawattheure inférieur au prix spot moyen constaté en ce moment sur le marché. En 2022, la couverture concerne 100 % de nos achats en électricité. En 2023, la couverture se situe entre 70 et 85 % suivant le droit ARENH que nous octroiera l’Etat. L’entreprise commence d’ores et déjà à se couvrir pour 2024. ». Rappelons que l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH), lancé en 2010, permet à tous les fournisseurs alternatifs de s’approvisionner en électricité auprès d’EDF dans des conditions fixées par les pouvoirs publics.

En février 2021, la RATP a signé un premier contrat avec EDF pour la fourniture d’électricité renouvelable produite par cinq parcs éoliens. Sur les trois années du contrat, EDF fournira 170 GWh d’électricité renouvelable à la RATP (près de 51 GWh en 2021 ; puis 60 GWh en 2022 et en 2023). Ainsi, 4 % de l’énergie consommée par la régie est renouvelable. Un deuxième contrat de ce type a été signé en 2022 avec Urbasolar pour une fourniture d’électricité solaire à partir de 2024 et jusqu’en 2039. L’ambition du groupe étant d’élargir la part d’énergies renouvelables à 10 % de sa consommation d’électricité globale à l’horizon 2025.

Sans attendre, la RATP a lancé depuis 2016 un plan de sobriété énergétique qu’elle s’apprête à compléter pour répondre à la demande du gouvernement. Plusieurs pistes sont suivies pour réduire la consommation énergétique, allant de l’éco-conduite (avec des formations pour les conducteurs de bus) à la récupération d’énergie, en passant par des économies dans les gares et les stations. Le recours à 100 % de LED dans les stations dès 2016 a permis de diviser par deux la consommation électrique des gares et stations. Un nouveau marché sera bientôt lancé pour passer à une nouvelle génération, permettant une économie de 15 % supplémentaire. Pour mieux évaluer ses efforts, le groupe a mis sur pied une plateforme unique de suivi de ses consommations d’eau et d’énergie pour l’ensemble de ses bâtiments.

Lors de renouvellements de matériels roulants, les constructeurs promettent systématiquement d’importantes économies d’énergie. Ainsi, les nouveaux trains de la ligne 14 consomment 17 % d’énergie en moins par rapport aux trains qu’ils remplacent. « Ceci grâce à un système de freinage électrique avec récupération d’énergie, à une motorisation plus performante et à un éclairage intégralement assuré par LED« , explique la RATP.

Le groupe déploie le freinage électrique par récupération d’énergie sur l’ensemble de ses matériels roulants ferrés. « L’énergie ainsi récupérée sert à alimenter un matériel à proximité pour sa traction. En 2032, 100 % du parc métro sera équipé du freinage électrique à récupération. L’ensemble des RER et tramways sont déjà équipés de cette technologie« , précise encore la RATP, qui cherche aussi à décarboner l’ensemble de son parc de véhicules et s’est fixé un objectif de réduction de 50 % de ses émissions de gaz à effet de serre sur la période 2015 – 2025.

Samuel Delziani

Ewa

L’engagement continu d’Elisabeth Borne en faveur du vélo

Piste cyclable Paris 2019 vélotafeurs

Longtemps considéré avec dédain, le vélo s’impose au plus haut niveau de l’Etat, grâce à sa mise en avant par la Première ministre:  quatre ans après avoir lancé un premier plan vélo, lorsqu’elle était ministre des Transports, Elisabeth Borne continue à s’y intéresser puisqu’elle a elle-même annoncé, le 20 septembre, un nouvel effort en faveur de la petite reine. Le gouvernement va reconduire, a-t-elle expliqué, le fonds mobilités actives, en le dotant de 250 millions d’euros pour l’année 2023 :  200 millions d’euros seront dédiés aux infrastructures et 50 millions d’euros au stationnement.

Ce fonds doit s’inscrire  « dans une logique de contractualisation avec les collectivités, pour s’assurer que nos investissements sont ciblés et efficaces« , explique un communiqué du ministère des Transports. Ce fonds a déjà permis d’investir 410 millions d’euros depuis 2018 pour soute­nir les projets de réalisation d’axes cyclables dans les collectivités. 14 000 km de pistes cyclables ont été construits et on compte 40% d’infrastructures cyclables en plus par rapport à fin 2017, annonce également le ministère. Le forfait mobilité durable doit aussi continuer à être déployé, et  les aides à l’achat reconduites.

Deuxième axe du plan vélo, le gouvernement veut accompagner la création d’une véritable filière, allant de l’assemblage au recy­clage, en passant par la réparation et les services. « Nous accompagnerons les États généraux des acteurs du vélo, encouragerons la recherche et l’innovation et développerons les formations adéquates pour répondre aux nouveaux usages et besoins », assure le gouvernement en rappelant que 2,7 millions de vélos ont été vendus en 2021 en France.  Un label France vélo doit être créé, comprenant des critères sociaux et environnemen­taux.

Enfin, le programme gouvernemental comprend un volet apprentissage. 160 000 enfants ont déjà été formé à la pratique du cyclisme dans le cadre du programme Savoir rouler à vélo. Le gouvernement accélérer en  portant ce chiffre à plus 800 000 enfants formés chaque année.

MH P

Ewa

Le monde ferroviaire a rendez-vous à InnoTrans

Innotrans 2022

InnoTrans, la plus grosse manifestation dans le domaine du transport et de l’industrie ferroviaire, ouvre ses portes à Berlin, du 20 au 23 septembre. C’est la 13e édition depuis sa création en 1996. Lors du précédent salon en 2018, on avait compté plus de 161 000 visiteurs venus de 149 pays.
Grâce à sa situation exceptionnelle au cœur de l’Europe, le cru 2022 ne devrait pas décevoir les visiteurs. Avec 42 halls et 200 000 m2 d’exposition, InnoTrans ne craint pas de faire dans la démesure. En plus des différents pavillons, 3 500 m de voies seront installés en extérieur pour permettre de faire découvrir aux visiteurs les derniers matériels roulants en tous genres. S’y ajouteront également quelques véhicules routiers, notamment des autobus. Cette situation exceptionnelle dans le parc d’exposition de Berlin, connecté au réseau ferré, devrait attirer plus de 3000 exposants représentant une soixantaine de pays. Tous les emplacements en extérieur, notamment sur voies ferrées, sont réservés.

Pour son premier jour, InnoTrans doit accueillir le ministre allemand des Transports, Dr. Volker Wissing, qui devrait être accompagné d’Adina Vălean, la commissaire européenne aux Transports. Une première table ronde sur le thème de l’avenir de la mobilité en période de changement climatique est prévue.

Retrouvez notre dossier Spécial InnoTrans dans le numéro de septembre de Ville, Rail & Transports.

Ewa

Rennes inaugure sa deuxième ligne de métro

Neoval rennes ligne B
Enfin ! La ligne B du métro de Rennes s’ouvre ce 20 septembre, avec le début du service à 5 h 15. Longue de 14 km (pour 12,8 km de parcours commercial), elle reliera Saint-Jacques-de-la-Lande, au sud-ouest de l’agglomération rennaise, près de l’aéroport, à la commune de Cesson-­Sévigné, au nord-est, en passant par le centre-ville de Rennes.
La ligne est en majorité souterraine, pour traverser la zone la plus dense de l’agglomération, en tranchée couverte mais surtout en tunnel. 8654 mètres ont été creusés avec le tunnelier Elaine, entre janvier 2015 à février 2018.
Le tunnel commence au-delà de la station La Courrouze au sud-ouest et se termine entre les stations Les Gayeulles et Joliot-Curie – Chateaubriand, au nord-est. Au-delà, la ligne se poursuit en viaduc, grâce à un ouvrage long de 2,4 km, desservant 3 stations  Beaulieu-Université, Atalante et Cesson ViaSilva. Large de 8,6 mètres, ce viaduc repose sur 70 piles en “Y“. Il a été achevé au printemps 2018.
Côté matériel, la ligne B sera exploitée par des Cityval de façon automatisée. Conçu par Siemens, ce matériel sur pneus est guidé par un rail central sur lequel deux roues galets placées à 45°, viennent reposer. Entièrement original – ce matériel sera exploité pour la première fois dans le monde à Rennes -, ce matériel a demandé une longue mise au point qui a retardé la mise en service de plusieurs années également accentuée par la crise sanitaire. La première date d’ouverture de la ligne B avait été fixée au 21 décembre 2020.
Y. G.

Ewa

Début du procès de l’accident de Millas

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Cinq ans après la collision entre un TER et un car scolaire à Millas (Pyrénées-Orientales), le procès de la conductrice du car s’ouvre le 19 septembre à Marseille. Rappelons que le 14 décembre 2017, peu après 16h, un car de ramassage scolaire transportant 23 enfants avait violemment heurté, à un  passage à niveau, un TER, provoquant la mort de  six collégiens et faisant 17 blessés.

Il est reproché à la conductrice, 53 ans, jugée pour homicides et blessures involontaires, d’avoir agi « par imprudence, inattention, maladresse, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité (…) en l’espèce en ne prêtant pas attention au caractère fermé du passage à niveau« . La conductrice a toujours soutenu que la barrière était levée.

Les audiences se dérouleront jusqu’à 7 octobre. Le jugement est attendu avant Noël.

Ewa

Relance des appels d’offres pour les lignes Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon

© Roberto Giangrande
gare de Nantes

Le ministère des Transports a annoncé le 16 septembre qu’il avait relancé les appels d’offres pour les trains d’équilibre du territoire Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon. En décembre 2020, l’Etat avait annulé un premier appel d’offres pour ces deux mêmes lignes en constatant que seule la SNCF avait répondu. Il avait alors justifié sa décision par le contexte économique difficile suite à la crise sanitaire. Puis avait signé, en mars 2022, avec la SNCF une dernière convention de gré à gré pour l’exploitation des TET jusqu’en 2031, prévoyant d’ouvrir des lots à la concurrence à partir de la fin 2026.

Le nouvel appel d’offres demande aux candidats de proposer en option une offre pour le développement d’une liaison entre Nantes et Lille, « afin de répondre aux besoins de déplacement des usagers et promouvoir le développement d’un mode de transport vertueux« , souligne un communiqué. « La décision de lancement de cette nouvelle ligne sera prise en fonction du résultat des offres reçues. Le démarrage de l’exploitation par le nouveau titulaire du contrat est prévu en 2027, précise également le communiqué.

Ewa

Un train à hydrogène Coradia iLint parcourt 1175 km en Allemagne

World premiere: 14 Coradia iLint to start passenger service on first 100% hydrogen operated route
En Allemagne, un train Coradia iLint fonctionnant à l’hydrogène a parcouru 1175km sans ravitaillement. Le train utilisé sur ce trajet (de Bremervörde à Munich) a été extrait de la flotte de LNVG (Landesnahverkehrsgesellschaft Niedersachsen), l’autorité des transports de Basse-Saxe. Un record selon Alstom qui s’est associé à Linde, une société spécialisée dans le gaz et l’ingénierie, pour la fourniture d’hydrogène.

Ewa

Clément Beaune réfléchit à une « mesure tarifaire » pour favoriser l’usage des transports publics

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Le gouvernement n’entend pas compenser le surcoût de la facture énergétique dans les transports, a indiqué à quelques journalistes le 15 septembre Clément Beaune, lors du congrès des régions à Vichy. S’agissant plus particulièrement de la SNCF, le ministre des Transports a précisé qu’il discuterait du sujet avec Jean-Pierre Farandou. Mais « l’Etat ne pourra pas tout absorber, ça c’est clair« , a-t-il ajouté. Rappelons que le PDG de la SNCF a évalué le surcoût pour son entreprise en 2023 dans une fourchette comprise entre 1,6 et 1,7 milliard. Selon le ministre, la SNCF devrait toutefois pouvoir vivre l’an prochain « sans un impact énorme « . Même si, a-t-il noté, il faudra être plus vigilant en 2024 quand la plupart des contrats d’achats négociés à l’avance arriveront à échéance.

De la même façon, Clément Beaune n’envisage pas de couvrir tous les coûts pour les régions confrontées elles aussi à l’envolée de leurs factures, alors que la présidente de Régions de France, Carole Delga, réclame « des compensations » et « un plan complet du modèle économique ferroviaire« .

Le ministre a répondu que le gouvernement voulait donner « une priorité absolue » aux investissements sur le réseau ferré. appelant à être inventif dans les modes de financement. Il a également indiqué qu’il réfléchit à une « mesure tarifaire« ‘ qui permettrait de favoriser l’usage des transports publics.