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Ewa

Transdev prolonge son bail à Phoenix

Bus Transdev à Phoenix

Le groupe Transdev, qui gère depuis 2007 les transports publics de la zone ouest de la ville, a obtenu une prolongation de cinq ans de son contrat de cinq ans. Le contrat, qui redémarre à partir du 1er juillet, comprend une option de deux années supplémentaires.

Transdev U.S. va exploiter 160 véhicules avec une équipe d’environ 530 collaborateurs. « Ce contrat est évalué à 67 millions de dollars pour la première année et à 375 millions de dollars pour 5 années », précise dans un communiqué l’opérateur de transport qui vient de passer sous pavillon allemand.

Le groupe, qui est présent à Phoenix depuis plus de 50 ans, exploite également les services de transport public du nord et du sud de la ville ainsi que du centre de contrôle des opérations. Il est aussi présent à l’aéroport international de Phoenix Sky Harbor.

Ewa

Un projet de robot pour ouvrir les lignes à grande vitesse à la SNCF

Ligne TGV Sud-Est à Cruzilles-lès-Mépillat.
On aperçoit, à gauche de la voie, un repère du système actuel TVM 300.

Parmi les projets d’innovation portés par la SNCF figure en bonne place un robot pour remplacer, dans quelques années, le TGV qui ouvre chaque jour les lignes à grande vitesse afin de vérifier leur état avant d’autoriser les premières circulations commerciales.

Baptisé Mars pour Mobile autonome de reconnaissance et de surveillance, ce robot bourré de capteurs, de lidars et de radars serait télécommandé ‘pour remplir cette mission avec l’aide de l’intelligence artificielle. Ce serait, selon Carole Desnost, la directrice Technologies, innovation et projets du groupe, « la première application d’une conduite 100 % autonome ». Ce serait aussi, ajoute-t-elle, « une première mondiale si on arrive à le faire dans les temps ». C’est-à-dire d’ici à 2030. Il faudra ensuite quelques années pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché et pour l’industrialisation.

Le projet, qui fait partie du programme France 2030, représente un budget de 30 millions d’euros.

Ewa

Affaissement de terrain sur le parcours d’un tunnelier du métro à Toulouse

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Vingt-quatre habitants de huit bâtiments situés sur le parcours d’un des cinq tunneliers perçant la ligne C du métro de Toulouse ont dû être relogés après un affaissement de terrain survenu le 20 juin à proximité de la future station Bonnefoy et ayant entraîné l’effondrement du plancher d’une maison. « Cet affaissement a probablement été provoqué par la présence d’une poche de sable ou d’une cavité préexistante fragilisée par le passage du tunnelier à quinze mètres en dessous », a expliqué Tisséo Ingénierie. Passage qui a eu lieu en avril dernier et déjà entraîné des fissures. Alors que plus de 5 km de tunnel sur 21 ont déjà été creusés, Tisséo annonce avoir « décidé de renforcer les investigations préventives quand les tunneliers creusent dans des sols présentant des caractéristiques particulières ». 

Tisséo prendra en charge les dédommagements futurs qui risquent de se chiffrer « à plusieurs centaines de milliers d’euros ».

 

Ewa

Le gouvernement confirme que Jean-Pierre Farandou reste PDG par intérim

Jean-Pierre Farandou

Le gouvernement a indiqué le 19 juin, lors d’un conseil d’administration de la SNCF, que l’intérim de Jean-Pierre Farandou à la tête du groupe public est prolongé. Mais il n’a pas précisé de date pour l’achèvement de ce mandat. Rappelons que Jean-Pierre Farandou est président par interim depuis mai 2024.

Contrairement à une hypothèse avancée jusque-là, évoquant une dissociation des fonctions de président et de directeur général, le patron du ferroviaire garde ces deux casquettes. Du fait de cette situation particulière d’intérim, l’interdiction de rester PDG du groupe au-delà de 68 ans (âge qu’atteindra Jean-Pierre Farandou le 4 juillet) ne s’appliquerait pas. Le premier des cheminots, qui s’attend à rester à son poste « jusqu’à l’automne », estime que la situation pourrait se « décanter » en septembre.

Ewa

 Île-de-France Mobilités commande 96 RER NG supplémentaires à Alstom

RER NG d’Alstom sur la ligne RER D
Alstom a annoncé le 23 juin avoir reçu une commande d’Île-de-France Mobilités pour la fourniture de 96 rames RER NG supplémentaires destinées à la ligne RER D.
Cette commande d’environ 1,7 milliard d’euros, s’inscrit dans le contrat-cadre signé en 2017 entre SNCF Voyageurs et Alstom. Les 96 rames s’ajoutent aux 166 rames de ce type déjà commandées, portant à 262 le nombre total de RER NG commandés à Alstom : 130 rames pour le RER E en version 112 m, et 132 rames pour le RER D, en version 130 m.
Aptes à 140 km/h, les RER NG destinées à la ligne D sont composés de sept voitures. Ils ont une capacité de 1 861 places dont 606 places assises.
Le RER NG circule sur la ligne RER E depuis novembre 2023 et sur la ligne RER D depuis décembre 2024.

Ewa

RATP Cap Ile-de-France regagne du terrain dans la compétition pour les bus parisiens

RATP bus biogaz

Soulagement pour RATP Cap Ile-de-France, qui voyait jusqu’à présent la concurrence lui tailler des croupières sur son monopole historique des bus parisiens : la filiale de la RATP a remporté trois lots de bus sur les quatre mis en compétition par Ile-de-France Mobilités. Il s’agit du lot 43 (territoires de la Plaine-Saint-Denis) représentant 150 à 160 millions d’euros de chiffre d’affaires, du lot 46 (territoire de Pompadour) représentant 160 millions d’euros de CA et du lot 41(territoires de La Défense et Saint-Cloud), représentant 220 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Des sociétés dédiées pour exploiter les bus

Ces quatre lots représentent 43 % du chiffre d’affaires réalisé à Paris et en petite couronne par la RATP. En en conservant trois, RATP Cap Ile-de-France rééquilibre donc la balance après les premiers camouflets. Des sociétés dédiées, filiales de RATP Cap Ile-de-France, vont être créées pour exploiter l’année prochaine les premières lignes de bus qui ont été ouvertes à la concurrence. Pour le moment, 13 500 salariés sont concernés et vont être appelés à rejoindre une de ces sociétés. Ce qui représente 65 % des salariés travaillant pour l’activité bus à Paris et en petite couronne. 18 000 salariés seront concernés à terme, dont 15 000 machinistes.

Dans un premier temps, et pendant un an, l’offre de transport ne changera pas, en accord avec IDFM. Les changements seront déjà très importants pour les salariés, explique-t-on en interne côté RATP. L’autorité organisatrice et les opérateurs souhaitent ainsi éviter des mouvements sociaux comme il y en a eu dans le cadre de la mise en concurrence des bus Optile.

Restera encore deux lots importants à attribuer en octobre (sur un total de 12), dont le plus gros est celui de la Rive droite (lot n°49). A eux deux, ils représentent 25 % du chiffre d’affaires et semblent, selon RATP Cap Ile-de-France, difficiles à dissocier. Sinon l’exploitation serait très complexe, affirme-t-on.

Keolis devrait exploiter les bus du territoire de Seine Orly et le T9

De son côté, Keolis est sélectionné pour le quatrième lot, la DSP n° 47, qui concerne les bus de bus du territoire de Seine Orly et le T9, avec 28 lignes de bus, dont sept de nuit, et quatre centres de bus à Ivry, Vitry, Villeneuve-le-Roi et Choisy-le-Roi), ainsi que le T9 et son site de maintenance et de remisage du T9. Il représente 180 à 190 millions d’euros de chiffre d’affaires. « Le lot comprend également l’exploitation du futur TZen5, sous forme d’une option qui sera déclenchée en fonction des délais de mise en service de la ligne », précise IDFM dans un communiqué.

Un conseil d’administration de l’autorité organisatrice des transports franciliens devrait valider ces choix le 10 juillet. Il devrait aussi approuver le choix de Transdev pour l’exploitation des bus du territoire de Marne-la-Vallée (DSP n°10) dans le cadre de la mise en concurrence des lignes de bus en grande couronne, car certains contrats arrivent à échéance. Soit 7 lignes de bus, dont quatre bus de soirée et deux centres opérationnels (Bailly-Romainvilliers et Lagny-sur-Marne).

 

Près de 8 000 agents concernés dont 7 400 de la RATP

 RATP Cap Ile-de-France a remporté trois lots, dont le  Lot 41 : « Défense Saint-Cloud ». Il comprend les sites de Point du Jour, Nanterre, Charlebourg (opérés par la RATP) et des Guilleraies (opéré par Transdev). Soit 38 lignes et 590 bus impliqués. Et environ 2 100 agents RATP et 100 ETP Transdev transférés. Le contrat commencera le 1er mai 2026 pour une durée de neuf ans.

Lot 43 : « Plaine Commune ». Il comporte les sites d’Aubervilliers, Saint-Denis et Villiers le Bel (opérés par la RATP). Soit 30 lignes et 550 bus impliqués. Et environ 2 000 agents RATP transférés. La mise en service est prévue le 1er mai 2026 pendant huit ans.

Lot 46 : « Pompadour » . Il inclut les sites de Thiais et Créteil (opérés par la RATP). Soit 24 lignes et 420 bus impliqués. Et environ 1 600 agents RATP transférés. Le contrat sera effectif le 1er août 2026 pendant neuf ans.

 Le Lot 47 ira à Keolis : Il s’agit de la desserte « Seine Orly »qui comprend les sites de Ivry et Vitry (opérés par la RATP) ainsi que Villeneuve-le-Roi et Orly (opérés par Keolis), auquel s’ajoutera le futur site de Choisy-le-Roy. 29 lignes dont 1 nouvelles sont concernés ainsi que sept Noctiliens et une ligne de tramway. La création de la ligne Tzen5 est prévue en option. Ce qui impliquera un total de 440 bus et 22 tramways. Environ 1 700 agents RATP et 350 ETP Keolis basculeront dans la société de Keolis, à partir du 1er août 2026 pour une durée de neuf ans.

Ewa

Abdellah Chajai, nouveau directeur du marketing et du développement durable de Keolis

Abdellah Chajai

Abdellah Chajai prendra le poste de directeur marketing, innovation, développement durable et engagement de Keolis à partir du 1er septembre. Il intègre de ce fait le comité exécutif du groupe. « Il succède à Jean-Christophe Combe qui a souhaité donner une nouvelle orientation à sa carrière« , indique dans un communiqué l’opérateur de transport public, filiale de la SNCF.

Ingénieur diplômé de l’UTC Compiègne et titulaire du Mastère spécialisé « Systèmes de Transports Ferroviaires et Urbains » de l’École des Ponts ParisTech, Abdellah Chajai a rejoint Keolis en 2007 et était depuis 2021 directeur général de Keolis Commuter Services en charge du MBTA Commuter Rail, le réseau de trains de banlieue de Boston aux États-Unis.

Ewa

Le ministre des Transports affirme soutenir le projet de Ligne Nouvelle Paris Normandie

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L’inquiétude des élus normands n’aura peut-être été que de courte durée suite à la validation le 12 juin par le Conseil d’Etat de la liste des grands projets d’Ile-de-France qui excluait le projet de ligne nouvelle Paris Normandie (LNPN). Le 17 juin, en réponse à une question à l’Assemblée nationale, le ministre des Transports a affirmé que « le LNPN demeure un projet d’intérêt national majeur, je le réaffirme ». Selon Philippe Tabarot, cette ligne « répondra aux besoins croissants de mobilité entre Paris, l’Île-de-France la Normandie et la vallée de la Seine. Elle améliorera significativement à la fois la régularité, à la fois la capacité, la rapidité des liaisons ferroviaires. » 

Un comité de pilotage doit se tenir le 1er juillet, auquel le ministre devrait participer.

Ewa

L’Arep établit une carte des infrastructures linéaires pouvant devenir des parcs photovoltaïques

Premier parc photovoltaïque linéaire sur véloroute à Caderousse © CNR – Michel Bost
Où se trouve le potentiel solaire du territoire français ? C’est qu’a cherché à comptabiliser l’équipe Data du groupe Arep dans le cadre du projet Ophelia soutenu par l’Ademe. Spécialisée dans la collecte, la modélisation et l’étude de données à grande échelle, cette équipe Data recense les sites les mieux adaptés et dresse une carte détaillée du territoire intégrant les spécificités géographiques, climatiques et réglementaires de chaque zone, notamment le long des infrastructures de transport.
Après avoir réalisé le cadastre solaire qui avait recensé en 2023 le potentiel “ferrovoltaïque“ des grandes halles voyageurs et des principales gares parisiennes, l’Arep élargit son champ d’investigation aux infrastructures linéaires : bords de routes, d’autoroutes, canaux, fleuves, voies ferrées ou pistes cyclables. Pour la filiale de SNCF Gares & Connexions ces infrastructures sont sous-exploitées comme source d’énergie renouvelable et participent à la transition énergétique sans empiéter sur les espaces naturels, ni altérer leurs fonctions écologiques.

Un partenariat avec la CNR

Cette étude intéresse la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et le groupe SNCF. La collaboration entre l’Arep et la CNR a permis d’identifier un “gisement“ de 35 gigawatts-crète (GWc) répartis sur 330 km2 de zones d’installation linéaires potentielles et environ 30 km2 de zones d’installations avantageuses selon des critères technico-économiques sur 263 000 km2 du territoire français métropolitain. La prochaine étape s’intéressera au potentiel des emprises de la SNCF, notamment le long des voies.

Ewa

Pourquoi les Sociétés publiques locales montent en puissance

Pau Fébus BHNS Van Hool hydrogène
Depuis leur création en 2010, le nombre de sociétés publiques locales (SPL) ne cesse de progresser. Selon la Fédération nationale des entreprises locales, l’EPL, on en comptait l’an dernier 46 dans le secteur des mobilités, soit quatre de plus qu’en 2023. Les SPL jouent presque à jeu égal avec les sociétés d’économie mixte (42 dans le transport), qui peuvent, elles, travailler pour d’autres « clients » que leurs seuls actionnaires. La SPL assure elle « l’efficacité d’une gestion privée mise au profit d’une gestion publique ».
Partout en France, des dizaines d’agglomération, dont Strasbourg, Montpellier, Chartres, Evreux, Angoulême, Saumur, ont choisi de passer au statut SPL, pour profiter de la souplesse et de l’agilité d’un outil qui répond à la fois à la spécificité des transports collectifs et à un investissement à long terme. 

 

Exemple à Pau, où la société d’économie mixte dédiée aux transports était arrivée « au bout de son organisation avec un actionnariat trop émietté », justifie Jean-Bernard Feltmann, le patron des transports palois. Le 1er janvier 2024, le Syndicat mixte Pau Béarn Pyrénées Mobilités a transféré à la SPL Stap, créée en 2017, l’exploitation du réseau de transports publics urbains de voyageurs pour une durée de six ans. Elle emploie 350 salariés. La Stap s’est aussi vu confier le projet inédit de bus à hydrogène. La ville de François Bayrou a mis en circulation huit Fébus, des bus électriques équipés d’une pile à combustible, une première mondiale avec une ligne de six kms à haut niveau de service.

 

La SPL a aussi assuré l’investissement dans la production locale d’hydrogène vert grâce à une station de production et de distribution construite en partenariat avec GNVert, filiale du Groupe Engie, en groupement avec Van Hool. Le financement du projet porte sur 74 millions d’euros dont 55 millions pour la rénovation urbaine tout au long de la ligne (voiries, chemins piétons, espaces verts, pistes cyclables, places de stationnement…).

 

A Aubagne, la SPL a apporté une réponse à un autre projet complexe : l’aménagement de 20 kilomètres de berges de l’Huveaune, dont une piste cyclable. Il traverse trois secteurs municipaux marseillais, six arrondissements de trois couleurs politiques différentes, plusieurs communes.

 

Mettre tout le monde d’accord n’aurait pas été possible sans la SPL. « La phase d’étude des travaux est lancée », se réjouit Jean-Paul Kaplanski, directeur général délégué de la SPL Soleam, créée en 2010 à Aubagne, qui vise un premier coup de pioche, fin 2025.