Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Installation du conseil de surveillance de la société de projet GPSO

GPSO

Le conseil de surveillance de la société de projet GPSO a été installé le 4 juillet à Toulouse . Ce conseil, qui réunit 25 collectivités territoriales participant au financement ainsi que SNCF Réseau et SNCF Gares et Connexions, a voté un premier budget de 43,6 M€ qui, avec les financements de l’État, permettra de démarrer les phases pré-opérationnelles du projet.

 

Ewa

Beaune aux Transports, Béchu à la Transition écologique

Elisabeth Borne

La nouvelle équipe gouvernementale, présentée le 4 juillet, comprend enfin un ministre des Transports : Clément Beaune, 41 ans, un proche d’Emmanuel Macron, qui s’était jusqu’alors fait un nom sur les questions européennes. Cette nomination devrait mettre du baume au coeur des responsables des transports publics qui s’étonnaient jusqu’alors de la disparition de ce portefeuille dans le premier gouvernement Borne.

Diplômé de Sciences Po et de l’ENA (promotion Willy Brandt), ancien adhérent du PS, Clément Beaune a travaillé au cabinet d’Emmanuel Macron quand celui-ci était ministre de l’Economie. Il a ensuite été à l’Elysée, de 2017 à 2020, conseiller spécial d’Emmanuel Macron sur les questions européennes, puis son conseiller G20. Il est devenu secrétaire d’Etat chargé des Affaires européenne en juillet 2020, dans le gouvernement Castex, puis, il y a deux mois, au sein du gouvernement Borne, ministre délégué chargé de l’Europe. Habile, il a su se faire entendre de ses pairs et porter les sujets européens auprès des journalistes, représentant l’un des moteurs de la présidence française de l’Union européenne.

Ses connaissances des dossiers européens et du fonctionnement des institutions seront un atout dans le secteur des transports, dont de nombreux pans dépendent de décisions prises à Bruxelles. Parmi les dossiers chauds dont il devra tout de suite se saisir : la question sociale et la multiplication des tensions et des conflits dans l’aérien, le ferroviaire et le routier sur fond de crise énergétique et d’inflation. Il devra aussi répondre aux demandes de soutien du transport public mis à mal par la longue crise sanitaire, alors qu’il représente un des axes forts pour lutter contre le réchauffement climatique.

Ce thème devrait aussi occuper Christophe Béchu, qui remplace à la Transition écologique et à la cohésion aux territoires, Amélie de Montchalin, l’éphémère ministre, battue aux élections législatives. Ce diplômé de l’IEP de Paris, également lauréat de l’école d’avocat de Poitiers, figurait déjà dans le gouvernement Borne au poste de ministre délégué chargé des collectivités territoriales. Il n’arrive donc pas en terrain totalement inconnu mais devra s’atteler à une tâche ambitieuse, le bilan environnemental du précédent quinquennat étant maigre.

Agé de 48 ans, cet ancien sénateur et ancien député européen, proche d’Edouard Philippe, est maire d’Angers et président d’Angers Loire Métropole depuis 2014. Il connaît aussi les enjeux financiers et l’étendue des besoins de financement des transports : il a été nommé en 2018 président l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF). Il devra travailler de concert avec Agnès Pannier-Runacher qui a été maintenue au poste de ministre de la Transition énergétique, et avec un autre proche d’Emmanuel Macron, Antoine Peillon, secrétaire général à la Planification écologique, rattaché à la Première ministre et confirmé dans ses fonctions. 

Ewa

Les premiers rails sont soudés dans l’arrière gare de Saint-Denis Pleyel

Travaux en gare de Saint Denis Pleyel, Grand Paris Express
L’étape est symbolique. En livrant début juin le gros oeuvre dans une portion de tunnel commun aux futures lignes 16 et 17 du Grand Paris Express, Eiffage Génie civil (avec Razel Bec pour cette partie des travaux), le mandataire du groupement qui a obtenu le marché du lot 1 de la ligne 16 en 2018, a passé la main aux autres entreprises du groupement, TSO et TSO Rail, filiales de NGE. Ce sont elles qui équipent depuis un mois, la portion de 850 mètres entre l’ouvrage Finot et la gare de Saint-Denis Pleyel, mais aussi l’ensemble du lot, entre cette gare et Aulnay, dont la voie sera commune aux lignes 16 et 17.
Depuis quinze jours, les équipes de TSO Rail soudent les premiers rails du tronçon commun aux lignes 16 et 17 , dans la portion de tunnel entre l’ouvrage Finot à Saint-Denis, dans le nord de la capitale, et la future gare de Saint-Denis Pleyel. Au total, il y aura 29 km de voies à poser, avec 25 communications, 30 km de caténaire rigides. S’y ajouteront, les équipements linéaires, comme la signalétique, les chemins de câbles (31,5 km), les colonnes sèches et les pompes de relevage (2 exemplaires) destinées aux pompiers, et les passerelles (29 km) le long de la voie pour permettre aux mainteneurs de circuler entre deux stations, ou pour évacuer les voyageurs en cas de panne.
Pose de la voie
Une partie de ces équipements linaires est déjà visible dans cette arrière gare de Saint-Denis Pleyel. Mais il reste le principal : la pose de la voie. À un bout du tronçon, un chariot élévateur approvisionne le chantier en traverses béton monobloc. Avec leur coque en plastique, ces traverses ont la capacité d’atténuer les vibrations et donc le bruit. Plusieurs palettes de ces traverses attendent que la place se libère dans le tunnel. Plus loin, d’autres compagnons forment, sur place, les longs rails soudés (LRS) de 144 m à partir de coupons de 18 m. Il aurait été impossible de les descendre en entier dans le tunnel.
À l’arrière d’un camion rail-route, la tête de soudure fixée sur un bras articulé, enserre les deux coupons de rail et commence à chauffer les deux abouts. Très vite, des étincelles jaillissent de part et d’autre, perpendiculairement aux rails. Deux minutes, plus tard, les deux coupons sont solidarisés. Avec la préparation, notamment la manutention pour déplacer les rails, il faut  compter un petit quart d’heure. Un atout, quand il faut reproduire l’opération sept fois pour chaque LRS.
Cette méthode de soudure, développée pour les lignes à grande vitesse est devenue la norme dans les travaux souterrains. Non seulement, elle est plus rapide que la soudure par aluminothermie, mais surtout elle ne dégage pas de fumée. Les agents ne sont donc pas contraints de travailler avec un équipement respiratoire et de travailler lorsque le chantier est moins fréquenté. L’aluminothermie reste toutefois pratiquée pour la pose d’appareil de voies.
Rails « bas carbone »
La particularité du chantier entre Saint-Denis Pleyel et Aulnay est d’employer des rails dits bas carbone, conçus à partir d’acier de remploi. L’usine Saarstahl Ascoval (ex-Liberty Rail) les fabrique notamment à partir de rails issus de chantiers de rénovation de voies de SNCF Réseau (30 à 40 %) mélangés à d’autres ferrailles de faible densité (60 à 70 %). Outre cette matière première recyclée – qui évite l’extraction de minerai brut elle aussi génératrice de CO2 –, l’usine Saarsthal emploie également une méthode beaucoup moins génératrice de CO2. La fonte de l’acier recyclé s’effectue dans un four à arc électrique, alors que le minerai brut est produit dans des hauts-fourneaux. La filière électrique permet de réduire entre 2 et 10 fois les émissions de CO2 par tonne d’acier dans l’ensemble du processus de fabrication.
Le recours à des rails dits à “bas carbone“ sur le tronçon commun des lignes 16 et 17 et trois tronçons de la ligne 15 sud, correspond à la volonté de la Société du Grand Paris (SGP) de réduire ses émissions de CO2, comme elle s’y était engagé en 2010 dans sa stratégie environnementale. Or, l’acier a représenté une part plus importante des émissions de CO2 (39 %) que le béton (39 %) dans les chantiers du Grand Paris en 2021. À eux deux, ils représenteront à terme 4,4 millions de tonnes équivalent CO2 émises pour le Grand Paris. La grande majorité de cet acier est utilisée pour armer le béton. La SGP s’est déjà lancée dans le remplacement des traditionnelles armatures dans le béton par des treillis métalliques, notamment pour les voussoirs. Mais toutes les pistes doivent être exploitées, notamment celles concernant la fabrication des rails. Celle des “bas carbone“ émet entre 60 % et 90 % de CO2 en moins par rapport à des rails issus de la filière classique.
Yann Goubin

Ewa

La filière vélo se structure autour de l’Association des Acteurs du Vélo Public

Velogik

La filière vélo cherche à se structurer pour se développer en France. Huit acteurs* ont lancé, le 29 juin, l’Association des Acteurs du Vélo Public (AAVP). « Cette association représente plus de la moitié de la flotte française opérée par des autorités organisatrices de la mobilité (AOM)« , indiquent ses promoteurs. « L’AAVP a pour but de faire grandir l’expertise vélo française, de promouvoir et de développer le modèle de services de vélos publics auprès des décideurs de tous les territoire« .

L’association rappelle que le Plan Vélo a pour objectif de faire passer la part modale cyclable de 3 à 9% en 2024 et à 12% en 2030. Pour faire du développement du vélo en centre ville une priorité, elle soutient un « modèle subventionné » et invite les autres acteurs de la filière à la rejoindre. Elle prévoit également d’évaluer l’impact et les usages des systèmes publics de vélo, via Rapport du Vélo Public. Les chiffres sont déjà encourageants : le déploiement des services publics de vélos en libre-service a augmenté de 89% entre 2015 et 2020*, et de 86% pour les vélos en location longue durée,

* Fifteen, Koboo, Green on, PBSC Solutions, Smovengo, Inurba, Vélogik, ViaID.

 

Ewa

Le paiement sans contact expérimenté dans la navette aéroportuaire de Toulouse avant généralisation

open paiement banniere youtube 2560x1440 navette e1656690079670

A partir du 4 juillet dans la navette aéroport de Toulouse, on pourra payer son ticket sans contact avec sa carte bancaire ou son téléphone. Cette expérimentation servira de test avant un déploiement sur tout le réseau et tous les modes en 2023. Ce paiement sans contact est inclus dans le programme MaaS (mobility as a service) de Tisséo.

Ewa

Vincent Téton devient le DG adjoint Opérations et Production de SNCF Réseau

vincent téton

Le jeu de chaise musical se poursuit à SNCF Réseau après le départ à La Poste de Matthieu Chabanel, qui était numéro deux du gestionnaire des infrastructures, occupant le poste de directeur général délégué Projets, Maintenance et Exploitation. Olivier Bancel, le remplaçant, le poste de directeur général des Opérations et Production était devenu vacant. C’est Vincent Téton qui a été nommé à cette fonction.

Ce diplômé de l’École nationale des Ponts et Chaussées a rejoint en 1994 le groupe SNCF, où il a exercé différentes responsabilités, en établissements Infrastructure (Montpellier, Paris Sud-Est), Voyageurs (Nancy, Paris-Montparnasse) et en direction centrale, notamment en tant que directeur des Ventes à SNCF Voyage et directeur de l’Information Voyageurs. A SNCF Réseau depuis 2013, il était depuis 2019 directeur de la Zone de Production Sud-Est.

 

Ewa

Une nouvelle médiatrice à la RATP

emmanuelle guyavarch ratp

A partir d’aujourd’hui, Emmanuelle Guyavarch devient médiatrice de la RATP, succédant à Betty Chappe partie à la retraite.

Spécialiste des problématiques liées à l’exclusion sociale, elle était depuis 2018 responsable de la mission de Lutte contre la grande exclusion au sein de RATP Sûreté. « La médiatrice intervient à la demande d’un client pour résoudre à l’amiable et gratuitement un litige avec le Groupe RATP« , rappelle l’entreprise dans un communiqué.

Ewa

Le député Jean-Marc Zulesi élu président de la commission du développement durable à l’Assemblée

Jean-Marc Zulesi

C’est un bon connaisseur des transports et des mobilités qui prend la tête de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire à l’Assemblée nationale : Jean-Marc Zulesi a été élu hier président de cette commission, (l’une des 8 commissions permanentes de l’Assemblée nationale), qui veille sur l’aménagement du territoire, les transports, l’ équipement, les infrastructures, les travaux publics, l’environnement, la construction, et la chasse.

Le député de la huitième circonscription des Bouches du Rhône, 34 ans, natif de Marseille, a été élu pour la première fois lors des législatives de 2017 sous les couleurs de La République en marche. « Dès 2017, j’ai fait de la question de la mobilité une de mes priorités. Nommé président des “Ateliers de l’innovation” lors des Assises de la Mobilité, j’ai formulé 35 propositions. Ce travail s’est concrétisé par une loi dont j’ai été le responsable de texte : la Loi d’Orientation des Mobilités » rappelle Jean-Marc Zulesi sur son site, en affirmant poursuivre son engagement « pour une mobilité plus simple, plus accessible et plus propre« .

Toutefois, rapporteur sur le volet transport de la loi sur le Climat, il avait émis, comme l’ancien ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari, un avis défavorable à tout amendement qui aurait contraint le secteur aérien, refusant notamment d’élargir l’interdiction des vols intérieurs en avion s’il existe un trajet alternatif en train au-delà d’une durée de 2h30 (alors que la Convention citoyenne sur le climat avait proposé une durée de 4 heures).

Ewa

Xavier Bertrand réclame « un grand plan industriel de modernisation des infrastructures ferroviaires »

Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France

Après les annonces de SNCF Réseau, lors d’un comité des parties prenantes début juin, sur le risque d’une réduction de ses champs d’intervention, le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a écrit le 15 juin à Elisabeth Borne pour lui faire part de ses inquiétudes.  Il y a dans sa région, écrit-il, « de nombreuses lignes très structurantes ». Et de citer : Lille-Béthune, Lille-Don-Lens, Dunkerque-Calais-Boulogne-sur-Mer-Rang-du-Fliers-Abbeville-Amiens ainsi que Paris-Beauvais.
Le président de la région rappelle à la Première ministre que, du fait du faible engagement financier de l’Etat, les régions investissent « de plus en plus fréquemment, au-delà de leur compétence ». Une situation « intenable » selon lui pour les régions, d’autant qu’elles consacrent également des moyens très importants pour moderniser leurs parcs de TER et participent à la mise en accessibilité des gares, le tout sur fond de péages d’utilisation des infrastructures très élevés.
« Le transport est donc aujourd’hui le premier poste budgétaire des régions qui y consacrent plus de 11 milliards d’euros par an, soit en moyenne 25 % de leurs budgets », rappelle Xavier Bertrand, en estimant que les décisions du gouvernement « actent demain la dégradation progressive du réseau ferroviaire français déjà vieillissant ».

C’est pourquoi, poursuit-il, il demande au gouvernement une « clarification » et sollicite, comme de nombreux autres acteurs du rail, « un grand plan industriel de modernisation des infrastructures ferroviaires françaises qui permettra demain le doublement de la part modale du rail et la poursuite de notre objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 ».

Ewa

Pas de hausse du prix des billets SNCF cette année 

Guichet SNCF
Confrontée à la hausse des prix de l’énergie, la SNCF ne compte pas augmenter ses tarifs. Du moins pas cette année, car, comme l’a expliqué le 28 juin sur Public Sénat Jean-Pierre Farandou, les contrats pluriannuels passés pour acheter l’électricité ont été effectués avant la hausse des prix et couvrent quasiment l’année 2022. En revanche, « on sera peut-être obligé de répercuter la hausse sur le prix des billets en 2023. On verra d’ici la fin de l’année comment nos coûts évoluent. La décision n’est pas encore prise», a précisé le PDG de la SNCF, en rappelant que la compagnie est sans doute le premier client d’EDF, acquittant une facture annuelle d’électricité d’environ un milliard d’euros.