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Ewa

Le ministre ne répond pas aux demandes des professionnels du transport public

Inauguration des RNTP à Toulouse le 28 septembre 2021

Réunies à Toulouse pour les Rencontres nationales du transport public (RNTP) du 28 au 30 septembre, les collectivités n’en finissent pas de faire leurs comptes. Et de présenter la note à l’Etat mais sans succès pour le moment. Hors Ile-de-France, les autorités organisatrices des mobilités (AOM) estiment avoir perdu l’an dernier 700 millions d’euros en recettes tarifaires du fait de la baisse de fréquentation avec la crise sanitaire et 200 millions d’euros en versement mobilité. « Nous avons reçu une compensation de 29 millions d’euros pour le versement mobilité. Ce qui ne représente pas plus de 15 % du total. Et l’Etat a apporté 584 millions d’avances remboursables. Mais qui dit aides remboursables dit qu’il faudra les rembourser », regrette Louis Nègre, le président du Gart, également maire de Cagnes-sur-Mer.

Le Gart demande que les subventions directes représentent au moins la moitié des aides de l’Etat et que toutes les collectivités aient droit à un traitement équitable, alors que les pertes s’annoncent « à peu près dans les mêmes eaux » cette année.

Interpelé, Jean-Baptiste qui était venu inaugurer le salon, n’a pas apporté de réponse. Sa seule annonce a été la création d’un observatoire de la tarification dans les transports. Constatant qu’un débat sur la gratuité des transports s’est installé, il « met en garde » contre cette tentation susceptible « de déséquilibrer un système qui fonctionne » et qui repose sur le versement mobilité et les recettes tarifaires. « Le Gart ne peut pas participer à cet observatoire car nous serions alors juge et partie. Nous avons suggéré que ce soit l’ART qui s’en charge car cette autorité possède des experts compétents et indépendants », a commenté Louis Nègre.

Autre déception au cours du salon : si les participants se sont félicités de la récente décision du gouvernement de porter de 450 à 900 millions l’enveloppe allouée à l’appel à projets de l’exécutif pour aider les projets d’infrastructures de transports publics des collectivités, le ministre n’a pas apporté de précisions sur les projets retenus. On sait que 199 projets sont sur les rangs portant sur tous les modes de transport sauf le métro (le métro de Toulouse étant traité à part). Ce qui représente une somme totale d’investissement évaluée à 11,5 milliards. La liste des projets retenus pourrait être présentée au cours du mois d’octobre.

M.-H. P.

Ewa

Nouveau bras de fer entre IDFM et l’Etat sur une indemnisation des pertes dues au Covid

Valerie Pecresse, en juillet 2017, au siège de la région Ile de France à Paris.
© Lewis JOLY 
Cette image est la propriété de Lewis Joly, aucune utilisation autorisée sans accord préalable.

L’autorité régionale des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM) « manque à ses devoirs » en suspendant ses paiements à la RATP et à la SNCF, faute d’accord avec le gouvernement sur la compensation des pertes liées au Covid-19, a indiqué à l’AFP le 28 septembre le ministère des Transports.

IDFM, autorité présidée par Valérie Pécresse, réclame 1,3 milliard d’euros à l’Etat (dont un milliard pour le recul des recettes tarifaires) et a annoncé la veille la suspension de ses paiements aux deux groupes publics, faute d’argent. Elle verse tous les mois environ 400 millions d’euros à la RATP et 300 millions à la SNCF, pour faire rouler les trains, RER, métro, trams et bus dans la région capitale.

L’autorité régionale des transports s’appuie sur la « clause de revoyure » comprise dans le protocole signé avec l’Etat en septembre 2020, au terme d’un premier bras de fer après avoir, déjà, suspendu ses paiements pendant deux mois. Le texte prévoit en effet une « réévaluation de la situation en cas de nouvelles pertes de ressources imputables à la situation sanitaire ». Cette année, Mme Pécresse réclame essentiellement des subventions et non des avances remboursables.

Ewa

La Renfe s’installe à Paris

Rame Talgo S-112 en livrée Avlo, la future offre low cost de la Renfe.

Pas un bureau de tourisme de plus, mais une délégation pour la France : le conseil d’administration de Renfe a décidé le 27 septembre la création d’une succursale de l’opérateur à Paris. Objectif, se saisir de toutes les opportunités sur le marché français, et en particulier pour les services à grande vitesse. L’Hexagone étant présenté comme une « cible prioritaire » à Madrid.

Une fois obtenu le feu vert du ministère espagnol des Finances, Renfe pense être à même de construire sur place son offre pour la grande vitesse entre Paris – Lyon et Marseille. De même afin de poser sa candidature à des services publics comme elle vient de le faire dans les régions Grand Est et Hauts-de-France pour des lignes TER, par exemple dans les Vosges.

Renfe s’était positionnée sur la grande vitesse entre Lyon et Marseille, mais elle a rencontré « des difficultés techniques au niveau des systèmes d’information ». Pour autant, elle n’est pas restée inactive pour s’internationaliser en Europe. Elle vient de boucler l’achat de la moitié du capital de la compagnie tchèque Leo Express. Une opération qui lui ouvre les marchés voyageurs en Europe centrale : République tchèque, Pologne, Slovaquie… A l’horizon 2030, Renfe entend obtenir 10 % de ses recettes via ses activités à l’international.

Michel Garicoïx

Ewa

Un véhicule de livraison autonome devrait circuler l’année prochaine à Troyes

Véhicule autonome de livraison Neolix

L’année prochaine, un véhicule autonome de livraison devrait circuler dans les rues de Troyes, au beau milieu de la circulation. « Cela fait deux ans que j’attends ce moment », s’enthousiasme Hervé Dechene, cofondateur et VP Strategy de SprintProject, un cabinet de veille technologique qui travaille pour 12 grands groupes de logistique, et qui porte ce projet de véhicule de livraison autonome. « Il fallait que tous les éléments soient réunis : un véhicule autonome, un chargeur, et un territoire ».

Troyes Champagne Métropole vient en effet d’accepter l’expérimentation sur son territoire. Il s’agira d’un schéma de distribution BtoB (destiné aux professionnels), plus précisément de transport des colis entre un centre commercial et un entrepôt urbain de DPD Group, une filiale du groupe La Poste spécialisée dans la livraison de colis jusqu’à 30 kg.

Les trajets en centre-ville comptent d’innombrables difficultés : feux, stops, priorités à droite, dépassement de véhicules, piétons qui traversent en dehors des passages piétons. Tout ce qu’un conducteur sait gérer en théorie, mais qu’un véhicule autonome doit apprendre. « Il nous fallait donc un véhicule autonome qui fonctionne déjà réellement, pas un modèle encore en développement qui pourrait ajouter des difficultés au projet », poursuit Hervé Dechene. « Nous avons donc choisi celui de Neolix », l’entreprise chinoise qui en est au stade de la production industrielle.

« Il ne s’agit que de l’achat d’un seul véhicule. Nous avions bien précisé à Neolix qu’il n’y aurait pas de commande qui suivrait. Et toute la partie logicielle de navigation est développée par LMAD – pour Last Mile Autonomous Delivery – une start-up française à capitaux européens totalement indépendante du constructeur », précise encore Hervé Dechene.

L’expérimentation, qui va durer trois mois, cherchera à évaluer l’acceptabilité de l’engin (dont la taille est de 2,6 m x 1 m). Et à répondre à des questions, comme : doit-on « signaler » le véhicule par des bandes réfléchissantes, des couleurs vives – mais sans « distraire » les automobilistes-, ou le laisser tel quel ?

Développé avec 12 clients de SprintProject, ce projet de véhicule de livraison autonome pourrait accueillir d’autres partenaires, Hervé Dechene n’excluant pas de faire entrer d’autres sponsors dans le projet.

Yann Goubin

Ewa

Transdev va devenir l’opérateur « virtuel » du futur métro du Grand Paris Express avec une filiale du Singapourien SMRT

Pose des premiers rails du Grand Paris Express

Transdev a annoncé le 27 septembre avoir été retenu pour devenir l’opérateur « virtuel » des futures lignes du métro automatique du Grand Paris Express (lignes 15, 16, 17 et 18) avec Strides International Business (la branche internationale du Singapourien SMRT). Cette mission fait partie du contrat d’assistance à maîtrise d’ouvrage remporté par la société française de conseil Transamo (qui s’est associée avec ces deux entreprises), après l’appel d’offres lancé par la Société du Grand Paris (SGP) et Ile-de-France Mobilités (IDFM).

« Il s’agit de préfigurer le futur opérateur pour assurer que la future exploitation et la maintenance du métro pourront être réalisées dans de bonnes conditions. Avant le choix final des opérateurs pour chacune des lignes, la SGP et IDFM avaient besoin d’aide pour qu’une entreprise joue le rôle de futur exploitant », explique une porte-parole de Transamo. Le choix de Transdev s’explique par le fait que « cet opérateur a fait le choix de ne pas se positionner sur ces lignes de métro », ajoute-t-elle. Quant à Strides Interrnational Business, « cette entreprise va nous apporter son regard d’exploitant de métro automatique avec une expérience internationale ».

Selon Transamo, le contrat durera quatre ans, avec la possibilité d’ajouter deux années supplémentaires. Il représentera 7,5 millions d’euros selon la SGP.

M.-H. P.

Ewa

Huit milliards d’euros pour les transports dans le budget 2022

Rennes - Saint-Malo 
est classée comme petite ligne alors qu’elle voit passer 50 trains par jour, dont huit TGV (ici en gare de Saint-Malo).

Le budget global du ministère de la Transition écologique devrait atteindre 49,9 milliards en 2022. Sur ce total, huit milliards seront consacrés aux mobilités, dont 1,2 milliard au contrôle aérien et 6,9 milliards aux infrastructures, services et opérateurs de transport. S’ajoute l’effort fait dans le cadre du plan de relance, soit 4,7 milliards pour le ferroviaire (principalement pour le réseau ferroviaire), 1,4 milliard pour la mobilité du quotidien, 0,7 pour l’accélération d’infrastructures et 1,7 milliard en faveur de véhicules moins polluants.

Pour favoriser des mobilités plus vertes, il est notamment prévu 100 millions d’euros pour déployer les installations de recharge pour véhicules électriques en 2021-2022 sur les autoroutes et routes nationales, avec l’objectif d’atteindre 100 000 points de recharge ouverts au public. Citons aussi 300 millions d’euros programmés pour les petites lignes ferroviaires en 2021-2022, avec l’objectif d’avoir rénové 1 500 km de lignes d’ici la fin du quinquennat.

Ewa

La RATP gagne le contrat d’exploitation du réseau numérique du Grand Paris Express

gare grand paris express Villejuif-institut gustave roussy

C’est un contrat « majeur », souligne le groupe RATP, dont la filiale RATP Solutions Ville a remporté l’appel d’offres lancé début 2020 par la Société du Grand Paris (SGP) pour déployer et gérer le réseau de fibre optique le long des lignes du futur métro. Le contrat devrait rapporter 500 millions d’euros cumulés sur sa durée fixée à 25 ans.

« L’infrastructure de transport donne l’occasion de réaliser un réseau numérique à très haut débit », explique Valère Pelletier, le directeur général de RATP Solutions Ville, en rappelant que le métro historique parisien est déjà équipé de 170 000 km fibre optique le long de ses lignes, déployés et opérés par RATP Connect. D’où le choix en sa faveur de la SGP, qui a voulu, poursuit-il, s’appuyer sur l’expertise d’exploitant de transport et de réseau numérique de la RATP.

Ces infrastructures, qui seront réalisées au fur et à mesure de l’avancée du métro (200 km de lignes sont prévus), vont permettre « de galvaniser l’accès au Très Haut Débit des territoires desservis par le Grand Paris Express », souligne la RATP. Elles bénéficieront en effet non seulement aux voyageurs mais aussi à plus de 20 000 entreprises, administrations et centres de recherche, indique la Régie. « Les premiers clients seront raccordés à ce nouveau réseau fin 2022 », précise-t-elle.

Le contrat comprend un autre volet : la mise en place de minis data centers urbains. Dans chacune des gares ou presque en effet (le Grand Paris Express comptera 68 gares, mais seule une cinquantaine est concernée), il sera prévu des espaces de stockage informatiques au plus près des sites des clients. RATP Solutions Ville commercialisera ces minis data centers. « Ce marché est émergent mais est appelé à se développer », affirme Valère Pelletier. « Les entreprises voudront avoir les temps de latence les plus courts possible. On va aller chercher de nouveaux clients », ajoute-t-il.

Les risques industriels et commerciaux reposeront sur le concessionnaire qui pourra vendre ses services notamment aux opérateurs mobiles qui voudront s’y brancher, et qui en déployant la 4G puis la 5G, auront besoin d’hébergement pour gérer les flux de données.

RATP Solution Ville qui va y consacrer un investissement chiffré en dizaines de millions, versera une redevance à la SGP. La toute filiale nouvelle filiale de la RATP créée en début d’année, qui doit réaliser 110 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel (dont 30 millions avec les télécoms), affirme s’attendre à gagner de l’ordre de 20 millions d’euros par an avec ce contrat. Une trentaine d’emplois directs devraient être créés.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Bienvenue dans la nouvelle gare Montparnasse

Nouvelle gare montparnasse

Laisser entrer la lumière. Créer le plus de transparence possible. Et fluidifier les circulations. C’étaient les objectifs de la grande rénovation que vient de connaître la gare Montparnasse. « Il fallait moderniser le bâtiment qui n’avait pas connu de rénovation depuis son inauguration en 1969, hormis quelques améliorations il y a plus de trente ans, en 1989, au moment de l’arrivée du TGV Atlantique », explique Amaury Lombard directeur du projet de modernisation de la gare au sein de SNCF Gares & Connexions. Depuis 2017, le trafic a encore fortement augmenté avec les LGV Bretagne-Pays de la Loire et Sud Europe Atlantique. Les prévisions tablent sur 70 millions de voyageurs d’ici à 2025 (50 millions en 2016). Si l’on ajoute les personnes qui fréquentent les commerces ou les services de la gare, on aboutit à 77 millions de personnes qui transitent chaque année par les halls de Montparnasse (90 millions attendues en 2030).

Pour mener les travaux, sans interrompre ni réduire l’exploitation ferroviaire, le chantier s’est déroulé sur plusieurs années, en trois grandes étapes. Il a été lancé en 2017 sur le flanc sud-est de la gare, côté avenue du Maine et rue du Commandant Mouchotte. Un espace d’attente ouvert sur la rue a remplacé l’ancien espace de vente qui était totalement aveugle. Des escaliers mécaniques ont été installés et des nouvelles boutiques implantées.

Dans un deuxième temps, l’accès boulevard de Vaugirard a été rénové et livré en février 2020. Enfin, la partie centrale de la gare a été réaménagée. Avec l’idée de redonner tout son potentiel à la verrière située au-dessus de la porte Océane.

Pour alléger la structure, les architectes ont eu recours à des coussins d’air dont la pression est en permanence maintenue. Elément majeur de la rénovation, la passerelle de béton a été supprimée entre les escaliers mécaniques devant la porte Océane et le quai transversal. Elle a été remplacée par une version composée d’une fine structure en métal recouverte de verre. Son installation a été un défi technique en soi. La passerelle, mesurant environ 80 m de long et de 2 et 5 m de large a été « divisée » en quatre parties d’une vingtaine de mètres de long. L’opération s’est déroulée en janvier dernier au cours de quatre nuits. Un système de rail a été installé pour faire glisser chaque tronçon de la passerelle depuis l’entrée Mouchotte jusqu’à son emplacement final, souvent au centimètre près. Aujourd’hui, la lumière peut ainsi pénétrer jusqu’à la mezzanine Transilien.

Cette même transparence se retrouve dans les boutiques.
« C’est propre aux espaces commerciaux des gares », explique Benjamin de Aranjo, directeur du commerce de flux d’Altarea, l’entreprise partenaire de Gares & Connexions qui a financé une partie des travaux de la gare, en échange d’une concession de 30 ans. « En passant, l’usager doit donc très vite comprendre ce qu’il va trouver dans la boutique et voir s’il y a du monde à la caisse. Les vitrines sont  peu chargées, à l’inverse d’une boutique de centre commercial ou de centre-ville ».

Avec la rénovation de la gare, la surface dédiée aux commerces est passée de 6 000 m2 à 10 600 m2 sur une surface totale de 45 000 m2. « Cette augmentation s’est faite seulement grâce à une optimisation de la surface », rappelle Benjamin de Aranjo, l’agrandissement de la gare étant impossible. Parmi les 120 commerces, on trouve de tout ou presque. Et de quoi s’adapter à chaque type d’utilisateur. On trouve ainsi de grandes enseignes comme Hema, des pâtissiers peu connus en dehors de Paris comme Olivier Stehly ou Yann Couvreur. Ou encore 727 Sail Bag qui fabrique des sacs ou des coussins en voiles recyclées. « Nous avons aussi ajouté des services comme un cabinet médical de 400 m2, conventionné secteur 1, ce qui était une demande des habitants du quartier. Et 1 500 m2 de bureaux partagés gérés par Multiburo ».

Pour gérer les flux de voyageurs, « les cheminements ont d’abord été pensés pour se rendre aux quais », assurent les promoteurs de la gare. Le nombre de places assises est passé de 450 à 1 200, dont 600 dans des espaces publics. Un travail réalisé avec le cabinet d’architecture Jouin Mankou et Arep. Enfin, des écrans annonçant les départs et les arrivées ont été installées près de ces espaces, ainsi que sur le quai transversal.

Yann Goubin

Un coût de 150 millions d’euros

L’ensemble de la rénovation de la gare Montparnasse a coûté 150 millions d’euros. « Les deux tiers ont été financés par SNCF Gare & Connexions, et le tiers restant par Altarea », détaille Amaury Lombard, directeur du projet de modernisation de la gare au sein de SNCF Gares & Connexions. C’est le modèle économique qui prévaut dans les grandes gares. Gares & Connexions fait appel à une entreprise qui finance une partie des travaux de rénovation. Altarea, retenue pour Montparnasse, se rembourse en louant des espaces de vente dans la gare, mais reverse une partie des loyers à Gare & Connexions « à hauteur de 50 % », selon la foncière immobilière.

Ewa

Railcoop obtient sa licence d’entreprise ferroviaire

railcoop logo
Le ministère de la Transition écologique a accordé, par un arrêté du 14 septembre, une licence d’entreprise ferroviaire à la société Railcoop. Soit un peu moins de deux ans après sa création, le 30 novembre 2019, lorsque cette coopérative a annoncé vouloir relancer une liaison directe entre Bordeaux et Lyon, en juin 2022. Depuis, elle a affiché de nouvelles ambitions : d’autres relations voyageurs, fin 2022 entre Toulouse et Caen/Saint-Brieuc, et entre Thionville et Grenoble/Saint-étienne, et une première relation fret, entre Viviez-Decazeville et Saint-Jory, le triage au nord de Toulouse, mi-novembre 2021. Pour pouvoir circuler la société doit encore obtenir le certificat de circulation, délivré par l’Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF). « On devrait en savoir plus le 10 novembre prochain mais nous sommes assez confiants, il n’y a pas de points bloquants dans le dossier », a assuré Alexandra Debaisieux, directrice générale déléguée de Railcoop, à France 3 Occitanie.

Ewa

MaaS : la version 2 du Compte Mobilité de Mulhouse confiée à Monkey Factory

Gare Mulhouse et tram 1

Un calculateur d’itinéraires multimodal en temps réel et le stationnement sur voirie, tels sont quelques-unes des nouvelles fonctionnalités du Compte mobilité de Mulhouse Alsace Agglomération (m2A). Après avoir lancé ce Compte Mobilité en 2018 qui permet aux habitants et aux visiteurs d’accéder à plusieurs services de mobilité à travers une seule application sur smartphone, l’agglomération de Mulhouse (39 communes et près de 280 000 habitants) poursuit le développement de ce Compte mobilité en tenant compte de l’expérience de la première version. Mulhouse Alsace Agglomération a sélectionné, à l’issue d’un appel d’offres, Monkey Factory. En s’appuyant sur sa plateforme technologique MaaSify, la société doit déployer rapidement une nouvelle plateforme MaaS qui proposera, dans la nouvelle version, une interface utilisateur complètement repensée. Les usagers verront apparaître de nouvelles fonctionnalités au cours de l’année 2022.