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Ewa

L’Etat s’engage à hauteur de 4 milliards en faveur de la LGV Bordeaux-Toulouse

Gare de Toulouse-Matabiau - Facade.

L’Etat a décidé de s’engager à hauteur de 4,1 milliards d’euros en faveur de la ligne grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, a annoncé le Premier ministre Jean Castex dans un courrier. « Le gouvernement a inscrit (…) un financement du projet de ligne à grande vitesse du sud-ouest (GPSO) à parité entre l’Etat et les collectivités, ce qui représente un engagement de l’Etat de 4,1 milliards d’euros (hors branche qui dessert Dax et qui sera intégrée dans la prochaine loi de programmation) », écrit le chef du gouvernement. « Je vous confirme cet engagement et vous précise qu’une contribution de l’Union européenne sera recherchée à hauteur de 20 % du coût total du projet », poursuit Jean Castex dans un courrier adressé à la présidente PS de la Région Occitanie Carole Delga et au maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc. Le coût total de cette ligne de 222 km conçue pour une vitesse de 320 km/h est de plus de sept milliards.

Ce projet, qui doit mettre Toulouse à 3 h 10 de Paris (contre 4 h 10 actuellement) est « aujourd’hui le plus avancé de tous les projets de ligne ferroviaire à grande vitesse », rappelle le Premier ministre et « plus avancé » notamment que le Marseille – Nice dans lequel l’Etat s’est engagé pour 1,38 milliard d’euros.

Le Premier ministre a également annoncé « l’accélération » de la section Montpellier – Béziers de la future LGV Montpellier – Perpignan : « l’enquête publique commencera avant la fin de l’été 2021, ce qui permettra de déclarer l’utilité publique en 2022 ».

Pour ces différents projets de LGV, des sociétés locales de financement devraient être créées et pourront « recourir à l’emprunt et lever des taxes locales », souligne Jean Castex, espérant que les discussions sur leur constitution « puissent aboutir d’ici à la fin de l’été 2021 ».

Réagissant à ces annonces, le président de la Fnaut, Bruno Gazeau, s’est dit favorable au développement de ces liaisons qui pourraient faciliter le report modal de l’avion et de la route en faveur du rail, mais sous conditions : si ces réalisations ne se font ni détriment des trains du quotidien, ni au détriment de l’entretien du réseau. « Il ne faut pas déhabiller Pierre pour habiller Paul« , commente Bruno Gazeau. « Si la réalisation de la LGV de Bordeaux-Toulouse permet de désaturer les noeuds ferroviaires autour de ces deux villes, ce serait positif. Pour la liaison Montpellier-Perpignan, nous souhaitons une ligne mixte voyageurs-fret, permettant une vitesse de 220 ou 250 km/heure. Sinon, comme il n’y aura pas assez de voyageurs, la ligne ne sera pas rentable« , ajoute-t-il.

Reste maintenant à boucler les financements, ce qui ne sera pas une mince affaire.

MH P

Ewa

Exclusif. Transdev porte plainte contre SNCF Réseau pour manquement à ses obligations en Hauts-de-France

Logos TER Hauts-de-France

Selon nos informations, Transdev vient de saisir l’Autorité de régulation des transports (ART) contre SNCF Réseau pour manquement à ses obligations de garantir aux exploitants ferroviaires l’accès loyal et équitable à ses données dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des TER.

La plainte concerne la compétition en cours dans les Hauts-de-France. La région a lancé l’été dernier des appels d’offres pour trois premiers lots représentant 20 % des trains-kilomètres de son réseau : la ligne Paris – Beauvais, l’étoile ferroviaire de St-Pol-sur-Ternoise, qui rouvrira après des travaux de rénovation, et l’étoile d’Amiens. Le choix du ou des lauréats est prévu fin 2021 (chaque lot intéressant au moins quatre candidats, a indiqué à VRT Franck Dhersin, le vice-président régional chargé des Transports). Les contrats, qui dureront neuf ans, devraient être signés fin 2022 pour une exploitation démarrant en 2023.

La candidature de Transdev a été présélectionnée, parmi d’autres, par les Hauts-de-France pour ces trois concessions de service public. Mais, selon nos informations, Transdev n’a pas pu obtenir les informations souhaitées relatives notamment aux installations ferroviaires d’Amiens. Face au refus de SNCF Réseau, la filiale de la Caisse des dépôts et de l’allemand Rethmann a déposé plainte pour obliger le gestionnaire des infrastructures à respecter ses obligations légales.

Rappelons qu’il y a deux ans, la région avait elle-même saisi le gendarme du ferroviaire (qui s’appelait alors Arafer) pour sommer  la SNCF de lui transmettre les informations jugées nécessaires (notamment sur les lignes, l’état du matériel roulant, le nombre d’agents et leur profil) afin de pouvoir lancer la procédure d’ouverture à la concurrence d’une partie de son réseau. D’où la réaction de Franck Dhersin : « Je ne suis pas étonné par cette plainte. Nous avons connu une situation similaire. La SNCF joue la montre. D’ailleurs quand j’en parle avec des élus du Sud ou de Grand Est, ils me disent qu’ils vivent la même chose« .

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Le Grand Est lance une société publique locale ferroviaire

AGC TER Grand Est

Le conseil régional du Grand Est a constitué le 23 avril sa société publique locale (SPL) « Grand Est Mobilités », dans l’objectif de « doter le territoire d’un outil de pilotage opérationnel dans le contexte de la mise en concurrence du TER ». Quatre collectivités partagent le projet, et ont décidé de prendre des parts au capital social. L’Eurométropole de Strasbourg, Metz Métropole, Mulhouse Alsace Agglomération et la Communauté urbaine de Reims détiennent chacune 2 % du capital, fixé à 50 000 euros. Le Conseil régional du Grand Est détient le solde, soit 92 % des actions.

Cette SPL, dont les missions devraient débuter fin 2021, appuiera techniquement la collectivité dans le pilotage de sa compétence ferroviaire. Elle réalisera des études de mobilité, mettra en œuvre une politique marketing et de communication, préparera des appels d’offres et le suivi des contrats. Elle mènera également une politique de gestion et de renouvellement du patrimoine, en particulier du matériel roulant.

Les actionnaires entendent tirer profit de la SPL pour « mettre en œuvre des complémentarités et des intermodalités entre les services et les offres de transport et de mobilité à échelle locale, dont la réalisation sera confiée aux entreprises ferroviaires, dans le cadre de multiples contrats ». Selon David Valence, le vice-président chargé des transports, « la Région n’entend pas devenir une société ferroviaire ». Mais, a-t-il précisé,  « nous allons prendre la main sur la construction de ce mode de transport en optimisant ce que la SNCF nous refacture très cher ».

L’Eurométropole de Strasbourg entend mettre en œuvre les moyens de la SPL pour élaborer avec la Région son schéma directeur de mobilités et concrétiser la promesse de son réseau express métropolitain, prévu à l’échelle de l’étoile ferroviaire de Strasbourg et des 13 gares de l’agglomération.

Olivier Mirguet

Ewa

Le terminal fret de Brégaillon à Toulon se reconnecte au réseau ferré

Train test port de Toulon

Après 12 ans d’interruption et deux ans de travaux, le terminal fret de Brégaillon dans les ports de la rade de Toulon est opérationnel. Un train y a été accueilli le 23 avril pour tester « les procédures de circulation en conditions réelles de la connexion du terminal avec la gare SNCF de la Seyne-sur-Mer », indique dans un communiqué la CCI Var, qui gère le site. L’opération a été conduite avec l’appui de SNCF Réseau et avec RDT 13, mandataire du groupement constitué avec SFERIS, gestionnaire de l’ITE, précise la Chambre de commerce et d’industrie.

Le chantier a nécessité plus de 3,7 millions d’euros pour rénover 2 000 mètres de voies ferrées de raccordement au terminal, mettre aux normes les passages à niveau, et remplacer le pont Eiffel de la Seyne-sur-Mer. Il a été financé à parts égales par l’Etat, la région, le département, la métropole et la CCI.

A partir de cet été, deux trains sont prévus chaque semaine au départ du terminal. « Les marchandises et véhicules neufs qui arrivent par bateau pourront alors quitter le terminal non plus par la route mais par voie ferrée pour gagner les grands centres industriels ou de logistique automobile, en France, Europe du Nord, voire Grande-Bretagne », indique la CCI.

Ewa

Lyon Parc Auto renforce son offre de stationnement pour les vélos

LPA logo 1000px e1619596912264

Outil stratégique au service de la politique de stationnement de la Métropole de Lyon et de la Ville de Lyon, qui en sont actionnaires à hauteur de 37,8 % et 21,6 %, LPA s’engage à doubler le nombre de places dédiées aux deux roues dans ses parkings d’ici à la fin du printemps 2022. Présidée depuis l’automne dernier par Fabien Bagnon, figure militante reconnue du développement du vélo dans la capitale des Gaules et vice-président écologiste de la Métropole de Lyon en charge des Mobilités actives, la SEM Lyon Parc Auto devrait donc créer 1 100 places au cours des 12 prochains mois.

Cet engagement commencera à prendre forme dès le mois de juin 2021, avec l’ouverture du nouveau parc de stationnement Saint-Antoine, en bord de Saône, qui réservera 200 places sécurisées aux vélos. Dans le même temps, pour mettre en œuvre cette mesure, qui correspond à la feuille de route présentée par Grégory Doucet, le nouveau maire EELV de Lyon, LPA supprimera 98 places de stationnement réservées aux voitures.

Jacques Donnay

Ewa

BlablaLines devient BlablaCar Daily

BlaBlaCar Daily

Durement touché par la crise sanitaire, le spécialiste du covoiturage en France veut mettre le pied sur l’accélérateur. Après avoir annoncé il y a quelques jours une levée de fonds de 115 millions de dollars (la dernière avant une introduction en bourse à une date non fixée, précise-t-il), BlablaCar veut en effet développer le covoiturage du quotidien avec le lancement aujourd’hui d’une nouvelle application, BlablaCar Daily, qui remplace BlablaLines. Ce nouveau nom devrait permettre une meilleure identification par les utilisateurs.

De nouvelles fonctionnalités sont proposées avec l’objectif de réaliser 300 000 trajets par mois dès septembre. Par exemple, « en recherchant un itinéraire courte distance sur BlaBlaCar, Google Maps ou ViaNavigo, l’utilisateur peut désormais réserver en quelques clics une place dans un covoiturage disponible sur BlaBlaCar Daily », explique l’entreprise.

BlaBlaCar Daily mise aussi sur les partenariats avec les collectivités locales et les entreprises pour se développer. Elle a ainsi noué des partenariats avec les régions Ile-de-France, Pays de la Loire et le Genevois Français pour proposer des prix attractifs aux passagers tout en assurant une compensation de 2 à 5 € par trajet aux conducteurs. La plateforme, qui a déjà signé des partenariats avec EDF ou Engie, indique être aussi « en discussions avancées avec une trentaine d’autres grands groupes et entreprises de taille intermédiaire ». Elle rappelle que les entreprises peuvent désormais prendre en charge les frais de déplacement en covoiturage de leurs salariés jusqu’à 500 € par an grâce au développement du Forfait Mobilité Durable.

« Avec 1,5 million de membres en France, nous avons atteint une masse critique sur l’ensemble du territoire. Notre activité a bien résisté à la crise car le télétravail n’est pas possible pour tous et nombreux sont ceux qui sont rassurés de voyager à deux en covoiturage par rapport au brassage des transports en commun », commente dans un communiqué Adrien Tahon, le directeur général de BlaBlaCar Daily. A plus long terme, BlaBlaCar souhaite proposer des voyages combinant des trajets longue et courte distance pour étoffer ses services.

Ewa

A Royan, un nouveau réseau pour muscler l’offre de transport

Carabus credit Yoshipowershot (15)

« Des bus plus fréquents, plus rapides, plus confortables et moins chers ». C’est ainsi que l’agglomération de Royan et son prestataire, le groupement Transdev-Météreau, ont présenté le 12 avril, en l’inaugurant, le nouveau réseau de bus de ce territoire qui englobe 33 communes de Charente-Maritime et 82 000 habitants.

Cara’bus s’articule désormais autour de neuf lignes : trois urbaines desservies par un bus toutes les 30 minutes – au lieu d’un toutes les heures auparavant –, une ligne de maillage et cinq lignes de proximité reliant les communes entre elles et Royan. Par ailleurs, une offre estivale est proposée avec la mise en service de cinq lignes spécifiques qui, d’avril à septembre, vont desservir les grands pôles touristiques de l’agglomération. « Le but est d’augmenter la fréquentation des bus de 35 % pour atteindre 1,6 million de voyages par an d’ici 2025, contre un peu plus d’un million aujourd’hui », ont expliqué les élus de l’agglomération. Afin de doper la fréquentation, le prix du titre unitaire a été revu à la baisse passant de 1,60 € à 1,40 €, et même 1,30 € si l’achat est effectué via l’application mobile.

Pour améliorer la desserte des communes rurales, le transport à la demande a été simplifié et le nombre de destinations revu à la hausse. Désormais, les usagers sont acheminés vers une douzaine de points névralgiques du réseau urbain. Enfin, un service de location de VAE longue durée a été lancé en mars dernier afin de faciliter les petits déplacements du quotidien. « Cara’bus devient le réseau de toutes les mobilités sur le territoire et intègre les usages quotidiens de tous avec Cara’fil (déplacement à la demande) et Cara’vel (location de VAE) », ont conclu les responsables.

Jean-Sébastien Thomas

Ewa

Un protocole d’accord pour sauvegarder les « petites lignes » en Nouvelle-Aquitaine

TER Nouvelle Aquitaine

Après les régions Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Centre-Val de Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Nouvelle-Aquitaine a signé à son tour, le 22 avril, un protocole d’accord avec l’Etat pour la sauvegarde de ses petites lignes ferroviaires. « Cet accord proposé par l’Etat vise à pérenniser 1 856 km de petites lignes en région Nouvelle-Aquitaine grâce à une convention qui fixera les besoins en matière de régénération et les participations financières de chaque acteur », explique le ministère des Transports. « 21 lignes sont concernées pour un investissement de 1 524 M€ sur les 10 ans à venir », précise-t-il.

Ewa

Le centre de coordination pour la sécurité des transports prévu pour la fin de l’année

Le projet de création d’un centre de coordination opérationnelle de sécurité (CCOS) avance. Lancé depuis 2017, il devrait commencer à fonctionner à partir de la fin de l’année, a annoncé Ile-de-France Mobilités dans un communiqué du 22 avril. L’objectif est de rassembler en un lieu unique l’ensemble des acteurs concernés par la sécurité des voyageurs.

« Le plateau de 1 000 m² implanté sur l’île de la Cité au cœur de la Préfecture de Police, qui rassemblera la Préfecture de Police, la gendarmerie nationale et les correspondants des opérateurs de transport de la SUGE (SNCF) et du GPSR (RATP) », doit permettre une meilleure coordination avec l’ensemble des services de la Préfecture de Police et notamment ceux de la DSPAP (direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne) à laquelle est rattachée la SDRPT (sous-direction régionale de la police des transports). IDFM le finance à hauteur de 8,48 M€, avec la Préfecture de Police (8,45 M€) et la SNCF (2,50 M€).

Ewa

Thales chercherait à vendre sa signalisation ferroviaire

Doté d’un système 
de contrôle automatique fourni par Thales, 
le métro d’Hyderabad, en Inde, a commencé 
à circuler fin novembre 2017, exploité par Keolis.

Thales chercherait à céder son activité de signalisation ferroviaire, selon Reuters, qui évalue l’opération à au moins 1,5 milliard d’euros. Le groupe français présent dans l’aéronautique, le spatial, la défense, la sécurité et les transports, souhaite recentrer son portefeuille d’actifs, explique l’agence.

Toujours selon Reuters, le groupe pourrait envoyer une documentation d’information à des candidats potentiels, tels que Alstom, Hitachi Rail, Stadler Rail, CAF ainsi que des fonds de capital-investissement.

Thales et Lazard, la banque qui le conseillerait pour cette opération, n’ont pas souhaité faire de commentaires.