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Ewa

Une trentaine de candidats sélectionnés pour expérimenter le taxi volant en Ile-de-France

Volocopter-taxi volant

L’idée de développer des taxis volants en Ile-de-France avance. La RATP, ADP et Choose Paris Région, qui travaillent ensemble sur le sujet, ont dévoilé le 18 janvier les résultats de l’appel à manifestation d’intérêt lancé le 1er octobre dernier avec le soutien de la région Ile-de-France pour « structurer une filière Mobilité Aérienne Urbaine ». L’AMI portait à la fois sur la conception d’un véhicule à décollage vertical, l’infrastructure, les opérations (pour la maintenance par exemple), l’intégration dans l’espace aérien (comme les systèmes de communication/navigation) et l’acceptabilité sociétale et environnementale.

150 candidats venus de 25 pays se sont fait connaître, ont indiqué les trois partenaires qui en ont finalement retenu une trentaine. Parmi eux, des entreprises de toutes tailles, dont Airbus, Ehang, Safran Electronic & Defense, Air France, Dassault Falcon Services, Skyports, Green Motion, Idemia, Thales Six ou encore des institutions d’enseignement et de recherche comme l’Université de Berkeley, l’ESTACA ou l’École national de l’Aviation Civile.

Ils vont rejoindre Volocopter, constructeur allemand de véhicules électriques à décollage vertical (eVTOL), qui avait déjà été choisi comme le premier partenaire industriel. Le but est de réaliser dès juin 2021 des expérimentations sur la zone de test à l’aérodrome de Pontoise – Cormeilles-en-Vexin, inaugurée le 30 septembre 2020. La zone de tests a été étudiée avec les autorités de l’aviation civile.

Le VoloCity, qui devrait voler en juin, est entièrement électrique et équipé de 18 moteurs et neuf batteries. Pouvant transporter deux personnes dont un pilote, il vole à 110 km/h, à une altitude de 400 à 500 mètres et avec une autonomie de 35 km.

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Une première feuille de route a été définie, avec, dans le viseur, les JO de 2024. L’idée est de pouvoir multiplier les démonstrations à ce moment-là, quand le monde aura les yeux fixés sur l’Ile-de-France. Les premiers vols commerciaux sont imaginés à l’horizon 2030 avec quelques milliers de passagers.

« Aujourd’hui, le VoloCity propose deux places. Plus tard, on devrait aller vers quatre, puis six places », explique un responsable d’ADP. « On vise à la fois le transport de marchandises et le transport de personnes », précise de son côté Marie-Claude Dupuis. Interrogée sur le prix d’un tel transport, la directrice Stratégie, Innovation et Développement du groupe RATP envisage « un tarif VTC premium ». Si on considère qu’un trajet entre Roissy et La défense pourrait se faire en une quinzaine de minutes, « le bon prix répondra à une demande pour laquelle le temps a de la valeur », explique-t-elle, en rappelant qu’en milieux urbains, on travaille de plus en plus sur la convergence de hubs associant flux de passagers et flux de biens.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

La SNCF a perdu 42 % de ses voyageurs sur les parcours longue distance

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Interrogé le 15 janvier dans le cadre d’une rencontre avec l’AJTM (Association des journalistes des transports et des mobilités), Christophe Fanichet a indiqué que la SNCF avait perdu, l’année dernière, 42 % de trafic longue distance du fait de la crise sanitaire. En Ile-de-France, Transilien a perdu 45 % de ses voyageurs et les TER 35 %. Une chute colossale qui met à mal le modèle économique de l’entreprise. Celui-ci repose en effet principalement sur les recettes apportées par le TGV et plus particulièrement par les contributions des voyages d’affaires. Or, « les déplacements professionnels sur longues distances ont fortement chuté, alors qu’ils représentent 40 % de notre CA », a indiqué le PDG de SNCF Voyageurs. « Cette clientèle va être difficile à reconquérir car le télétravail s’est développé et le numérique a complètement changé nos façons de travailler », a-t-il ajouté.

Les déplacements loisirs sont un peu moins touchés. Durant les vacances de Noël, le niveau de fréquentation s’est établi à 70 % comparé à la même période 2018. La multiplication par trois du nombre de petits prix (prix qui sont compris entre 10 et 49 euros) a sans doute incité à remonter à bord des trains. Ouigo en particulier, le TGV à bas coûts de la SNCF, a enregistré une désaffection moins marquée de sa clientèle, à -20 %.

Le bout du tunnel est encore loin et les réservations pour les prochains mois restent à un niveau très bas : -70 % en janvier, -80 % en mars. La SNCF espère un redémarrage cet été.

M.-H. P.

Ewa

Un dépôt de bilan d’Eurostar est possible

Eurostar à Londres Saint-Pancras

Quand s’arrêtera la chute ? Pour Eurostar, qui a vu fondre son trafic de plus de 85 %, la situation est catastrophique. En cause, les effets du Brexit et les restrictions liées à la crise sanitaire, mises en place au fil du temps par l’Angleterre et maintenant par la France (à partir du 18 janvier, les voyageurs vont devoir présenter un test PCR négatif et une attestation sur l’honneur d’un isolement de sept jours en arrivant d’un pays hors de l’Union européenne). Conséquence, la compagnie transmanche ne propose plus qu’un seul aller-retour chaque jour entre Paris et Londres, contre une quinzaine avant la crise (et une dizaine vers la Belgique, voire les Pays-Bas). Et les trains ne sont occupés qu’à hauteur de 20 % en moyenne.

Intervenant le 15 janvier devant les journalistes membres de l’AJTM (Association des journalistes des transports et des mobilités), Christophe Fanichet s’est dit « très préoccupé ». La compagnie qui relie à grande vitesse l’Europe continentale au Royaume-Uni est dans une situation « critique, très critique », a confirmé le PDG de SNCF Voyageurs.

Selon lui, « Eurostar a deux gros défauts : c’est une entreprise française en Angleterre, donc elle n’est pas aidée par les Anglais, et elle n’est pas aidée par les Français parce qu’elle est en Angleterre ». Une situation jugée injuste alors que le transport aérien est fortement soutenu par les pouvoirs publics. Or, « Eurostar est plus touché par la crise que le transport aérien », affirme Christophe Fanichet.

Devant l’ampleur de la crise, Eurostar a déjà entrepris de réduire drastiquement ses coûts, mis ses effectifs au chômage partiel, emprunté 450 millions d’euros et obtenu 210 millions d’euros de ses actionnaires. Ces derniers (la SNCF, actionnaire principal d’Eurostar à hauteur de 55 % , le consortium Patina Rail – composé pour 30 % de la Caisse de dépôt et placement du Québec et 10 % du fonds britannique Hermes Infrastructure – qui en détient 40 % et la SNCB avec 5 %), continuent de chercher des solutions pour assurer l’avenir de leur filiale. Parmi les solutions possibles : une recapitalisation. Elle sera inévitable si la situation perdure, a reconnu Christophe Fanichet, sans vouloir en dire davantage.

Mais les actionnaires eux-mêmes ont des capacités limitées, et « il faut qu’il y ait une troisième partie qui fasse son job: les gouvernements« , a expliqué de son côté à l’AFP Jacques Damas. Sinon, prévient le directeur général d’Eurostar. la compagnie pourrait se retrouver en cessation de paiement à la fin du printemps. « Quand on aura brûlé tout notre cash », une cessation de paiement est possible « dans le deuxième trimestre, plutôt dans la deuxième moitié du deuxième trimestre« , précise Jacques Damas. « Mais si jamais la crise était encore plus dure, ça pourrait même arriver un peu plus tôt« . Les regards se tournent maintenant vers l’Angleterre « pour voir comment avoir des prêts d’Etat », pour reprendre les termes de Christophe Fanichet.

Pour soutenir cette démarche, des dirigeants d’entreprises de Londres ont appelé le gouvernement britannique à participer à un sauvetage d’Eurostar. La compagnie a besoin « d’une action rapide pour sauvegarder son avenir », a déclaré l’organisation patronale London First dans une lettre envoyée au ministre britannique des Finances, Rishi Sunak, et au secrétaire d’Etat aux Transports, Grant Shapps. London First presse le gouvernement d’offrir des aides similaires -baisses d’impôts, accès à des prêts- à celles apportées aux entreprises présentant un aspect stratégique confrontées à la même situation, telles que les aéroports.

Le ministère britannique des Transports a prudemment affirmé que le gouvernement « échange énormément et régulièrement avec Eurostar depuis le début de l’épidémie« . De son côté, Jacques Damas dit rester « activement optimiste« .

En attendant, le projet de mariage avec Thalys, qui relie la France à la Belgique et, au-delà, à l’Allemagne, est toujours d’actualité, affirme la SNCF. Selon elle, la crise démontre même l’intérêt de ce projet qui, en unissant les forces de ses deux filiales, permettrait aussi de ne pas lier leur destin à un seul axe.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Trois syndicats signent l’accord sur le chômage partiel à la SNCF

Logo SNCF

La CFDT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et SUD Rail ont signé cette semaine l’accord sur le chômage partiel de longue durée (activité partielle de longue durée, ou APLD) car selon eux, il offre un cadre protecteur aux salariés statutaires ou contractuels du groupe SNCF. Le nouveau dispositif sera mis en application à partir du 1er février pour les cheminots de la SA Voyageurs (TGV, Intercités, TER, Thalys, Eurostar…), soit environ 70 000 salariés exposés à une très grande incertitude en termes d’activité commerciale en 2021. « La baisse des circulations en 2020 a fortement impacté l’activité et force est de constater que 2021 sera une année économiquement compliquée. Cet accord permet de protéger les salariés et de limiter l’impact de la crise sanitaire. Il prévoit que la réduction du temps de travail ne peut dépasser 40 % de la durée légale », commente Didier Mathis, le secrétaire général de l’UNSA-Ferroviaire.

« L’accord négocié, très utile, constitue un véritable filet de protection pour les salariés en cette période de crise. Il apporte des droits concrets en matière d’emploi : pas de plan de licenciements économiques, garanties sur la rémunération fixe et variable ainsi que sur les éléments annuels de rémunération y compris l’intéressement, le maintien des droits liés à la retraite, à l’ancienneté et la protection sociale, ou encore l’accès favorisé à la formation », énumère Sébastien Mariani, le secrétaire général adjoint de la CFDT-Cheminots.

« Sur le plan salarial, l’accord garantit une rémunération fixe à 100 % (traitement, indemnité de résidence, prime de travail ou de traction et indemnités fixes mensuelles) et une rémunération globale ne pouvant être inférieure à 80 % du brut des 12 mois précédant le premier jour d’application de l’APLD », ajoute Didier Mathis. « Pour un salaire de 1 600 euros par exemple, porté à 2 000 euros avec les primes, l’application de l’APLD représente une perte limitée à 30 euros mensuels. Sans accord, cette perte pourrait atteindre 400 à 500 euros », précise de son côté Sébastien Mariani.

De son côté, la CGT Cheminots a décidé de ne pas signer l’accord d’entreprise sur notamment au motif qu’il entraînera « des pertes de rémunération pour les cheminots percevant habituellement une part significative d’EVS (éléments variables de solde). Dans ce cas, la garantie de rémunération correspond à environ 90 % du net. Par ailleurs, le financement de la protection sociale est également impacté car le chômage partiel n’est pas soumis à cotisations ». De plus, le syndicat estime que cet accord « incite les cheminots à mettre généreusement à disposition de la direction leur Compte Personnel de Formation (CPF) en vue de se former pendant les périodes chômées et ce, particulièrement, pour les agents des métiers que la direction souhaite transformer ou liquider ! Cet accord est donc un outil d’accompagnement des restructurations ».

Anne Jeantet-Leclerc

Ewa

Les régions s’attendent à des pertes de l’ordre de 350 millions d’euros pour les TER

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Après Ile-de-France Mobilités et le Gart (Groupement des autorités responsables de transport), c’est au tour des régions de réclamer l’aide de l’Etat pour combler le déficit des transports publics. Renaud Muselier, le président de l’association qui les représente, a réitéré cette demande lors des vœux de Régions de France organisés le 13 janvier.

L’élu a rappelé avoir déjà alerté le gouvernement sur cette question. Dans une lettre envoyée le 15 décembre au Premier ministre, le président de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur estime « qu’au-delà de l’effet de court terme lié aux mesures de confinement pour 2020, la tendance de moyen terme se dessine avec une désaffection importante des transports publics liée entre autres à la montée en puissance du télétravail ». Malgré les mesures d’adaptations prises par les régions, qui passent notamment par des réductions d’offre de transport, les régions « anticipent pour 2021 un creusement des déficits d’exploitation de l’ordre de 350 millions d’euros pour les seuls TER et de 60 millions d’euros pour les transports interurbains et scolaires, déficits qui seront encore aggravés par le coût induit des protocoles sanitaires», écrit l’élu LR.

D’où sa demande « d’un partage équitable » des pertes d’exploitation des TER en 2020 entre les régions, « qui ne sont en rien responsables de la situation » et la SNCF, dont l’Etat est actionnaire et qui a bénéficié « d’une aide importante » pour faire face à la crise.

Pour 2021, les régions demandent un mécanisme d’avance remboursable sur les pertes de recettes (en se basant sur les recettes 2019), comme cela a été fait pour IDFM et les autorités organisatrices urbaines. « Nous proposons que ce mécanisme puisse s’étaler sur 12 ans, avec un différé de remboursement de trois années », écrit Renaud Muselier. « Cette mesure permettrait d’amortir les effets de court terme sur une longue période et de maintenir un fort niveau d’ambition sur la modernisation de nos transports publics », poursuit-il. Le président de Régions de France dit maintenant attendre les conclusions de la mission confiée à Philippe Duron sur le modèle économique des transports publics.

M.-H. P.

Ewa

Raphaël Doutrebente succède à Pascal Sainson à la présidence d’Europorte

Raphael Doutrebente

Raphaël Doutrebente, qui était depuis juillet dernier directeur général d’Europorte, a succédé le 1er janvier à Pascal Sainson au poste de président. Après 10 ans passés à la tête d’Europorte, la filiale de fret ferroviaire de Getlink, Pascal Sainson a en effet fait valoir ses droits à la retraite.

Son successeur, qui a rejoint Europorte en 2015, est membre du Comex de Getlink présidé par Yann Leriche. Ancien élève de l’Ecole Polytechnique, également diplômé de droit et titulaire d’un master de l’Essec, Raphaël Doutrebente est aussi directeur général de Régionéo, la coentreprise créée par Getlink et RATP Dev pour répondre à des appels d’offres dans le cadre de l’ouverture à la concurrence dans les TER.

Ewa

Les nouveaux tramways de Nantes attendus à partir de 2023

Tramway Citadis nouvelle génération à Nantes

La Métropole de Nantes a présenté, le 7 janvier, les tramways Citadis nouvelle génération qui circuleront sur le réseau TAN. A partir de 2023, ils remplaceront progressivement les anciennes rames TFS Alstom et accompagneront l’extension à venir à la desserte de Babinière en 2024.

En 2019, la collectivité avait en effet annoncé l’acquisition auprès d’Alstom, après appels d’offres, de 49 rames pour plus de 218,6 millions d’euros. Quatorze rames sont attendues en 2023, puis 35 autres dans les années 2025 et 2026.

La version du Citadis X05, dont le design a été conçu par RCP, est dotée de grandes baies vitrées et de huit portes à doubles-vantaux sur chaque côté pour faciliter la montée et la descente. Avec une longueur de 46 mètres, ce qui en fait l’un des plus longs tramways de France, les rames pourront transporter 300 personnes (au lieu de 250 actuellement). Par ailleurs, Alstom s’est engagé à réduire de 20 % la consommation énergétique de ce matériel.

Sept des quatorze sites du constructeur en France vont contribuer à la conception et à la fabrication du tramway de Nantes Métropole : La Rochelle (conception et assemblage des rames et support logistique), Le Creusot (bogies), Ornans (moteurs de traction), Valenciennes (aménagement intérieur), Aix en Provence (système de protection et d’aide à la conduite), Saint-Ouen (service après-vente), et Villeurbanne (systèmes électroniques embarqués).

Rappelons qu’actuellement, le réseau nantais est parcouru par 3 modèles de tramway : le TSF d’Alstom (46 rames), l’Incentro de Bombardier (33 rames) et l’Urbos de CAF (12 rames). Ces tramways desservent trois lignes et 82 stations. En 2019, 77,9 millions de voyageurs ont été transportés. Sur l’ensemble des transports collectifs nantais, 148 millions de voyages ont été assurés.

Ewa

Malgré la crise sanitaire, Indigo poursuit sa croissance

Parking

Si la crise sanitaire a fortement impacté les résultats d’Indigo (de 20 à 25 % au premier semestre, sans doute un niveau comparable sur l’ensemble de l’année), le groupe n’a pas renoncé à poursuivre son expansion en France et à l’international. « Nous avons saisi les opportunités pour investir massivement et ressortir de la crise encore plus fort. On espère retrouver notre niveau de 2019 à la fin 2021 », commente un porte-parole de l’entreprise, qui exploite 5 400 parkings dans le monde. « L’objectif est de s’implanter dans les pays à fort potentiel où la réglementation est mature et où il y a une forte motorisation », ajoute-t-il.

D’où des investissements réalisés aux Etats-Unis, au Brésil, en Chine, au Canada, en Pologne, en Suisse, en Espagne, en Belgique mais aussi en France. Le leader français du stationnement a ainsi renforcé l’année dernière son implantation à Nice avec l’acquisition de sept parcs.

Au total, 200 millions d’euros ont été investis, soit un montant bien supérieur aux investissements des années précédentes, notamment quand Indigo appartenait encore à Vinci et s’appelait Vinci Park.

M.-H. P.

Ewa

Les travaux sur l’axe Marseille-Gardanne avancent

Régiolis en région Sud

Deux nouvelles rames Régiolis ont été dévoilées le 6 janvier à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône, à l’occasion de l’inauguration du pôle d’échanges multimodal de cette gare. Ces rames commandées et financées par la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur ont été livrées par Alstom, mi-novembre à la SNCF et à la région, conformément au planning. Arborant une livrée Zou ! Région Sud, ces rames font partie d’une levée d’options de cinq trains pour un montant total de plus de 40 M€. Elles complètent une précédente commande de 10 Régiolis identiques, qui avaient été entièrement mis en service en 2016.

Composées de quatre voitures, ces rames offrent une capacité totale de 214 places assises, avec un niveau de confort élevé sur des lignes régionales : sièges équipés de liseuses individuelles et de prises électriques, espaces dédiés aux vélos et aux bagages, larges baies vitrées et niveau sonore et vibratoire réduit. Elles sont accessibles aux PMR et précâblées pour recevoir la technologie ERTMS.

La présentation des nouveaux Régiolis a aussi été l’occasion d’expliquer aux élus l’avancement des travaux sur l’axe Marseille-Gardanne (MG2) qui doivent permettre une augmentation de la capacité de circulation. Il s’agit notamment de créer une double voie entre Gardanne et Luynes. En 2019, d’importants travaux de génie civil avaient permis d’élargir la plateforme ferroviaire en prévision du doublement de la ligne sur 3,5 km entre Gardanne et Luynes. La deuxième voie a été posée cet été. Elle permettra une plus grande souplesse dans la gestion des circulations en offrant une zone de croisements supplémentaire. Des améliorations ont été réalisées à Aix-en-Provence pour porter le faisceau à cinq voies d’exploitation à quai et deux voies de garage. La longueur de ces quais a été portée à 220 mètres pour avoir la possibilité d’accueillir des rames plus longues.

D’autres travaux sont en cours ou effectués à Luynes, Saint-Antoine, Simiane. Commencée en 2018, la 2e phase des travaux doit s’achever en 2021 après, notamment, l’installation de la nouvelle signalisation informatisée et télécommandée depuis Marseille. La mise en service commerciale de la ligne est programmée pour le 3 octobre 2021.

Yann Goubin

Ewa

Keolis conserve l’exploitation des transports publics d’Alès

Bus à Alès

Le changement dans la continuité. Depuis le 1er janvier, Keolis poursuit l’exploitation des transports publics d’Alès (dans le Gard) mais dans le cadre d’un nouveau contrat remporté après appel d’offres. Cette nouvelle délégation de service public, d’une durée de neuf ans, doit générer plus de 120 millions d’euros cumulés. Avec l’objectif d’augmenter la fréquentation des transports publics et les recettes de 28 %.

Rebaptisé Ales’Y (il s’appelait jusqu’alors NTecC), le réseau va couvrir 25 lignes supplémentaires. Le contrat prévoit aussi le doublement de la flotte de vélos électriques, la conversion des navettes du centre-ville en 100 % électrique avec gratuité, le lancement au printemps d’un réseau de covoiturage et enfin la mise en service de 50 trottinettes électriques pour permettre aux “covoitureurs” d’effectuer les derniers kilomètres jusqu’à leur destination finale.