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Ewa

Notre prix attribué à la Normandie pour ses TER fait réagir

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« Une récompense qui fait rire jaune les usagers mécontents« , souligne le quotidien Ouest-France le 15 septembre en commentant l’attribution à la Normandie de notre Grand Prix des Régions. Comme chaque année, le magazine Ville, Rail & Transports a décerné des prix aux régions (dont des prix thématiques) en se basant sur les politiques régionales de transport mises en place. Mais cette année, un de nos choix a beaucoup fait réagir, surtout sur les réseaux sociaux, où on a pu lire de beaux messages de félicitations mais aussi une incompréhension : pourquoi la Normandie?

C’est un jury, réunissant non seulement une partie de la rédaction, mais aussi des experts (un professeur d’université, le Cerema, un représentant de Régions de France) mais aussi un représentant des usagers des transports (Fnaut), qui attribue ces prix thématiques. Fait inhabituel, le vote a eu lieu en avril, mais la remise des prix, initialement prévue début mai, a été repoussée au 15 septembre du fait de la crise sanitaire.

Or, entretemps, « l’été a été particulièrement mouvementé sur les lignes ferroviaires normandes« , entre pannes, retards et suppressions de trains, comme le raconte Ouest-France. Cet été « chaotique » a même amené le président de la région, Hervé Morin, à annoncer qu’il allait attaquer SNCF Réseau pour ses multiples dysfonctionnements. Depuis, l’entreprise ferroviaire s’est engagée à « procéder à un contrôle qualité approfondi sur l’ensemble des études et l’organisation des chantiers ».

Certes, beaucoup reste à faire en Normandie, ce qui a d’ailleurs été dit avant-hier lors de notre cérémonie de remise des prix (et écrit dans notre journal)! Mais n’oublions pas ce qui a déjà été réalisé : la Normandie a réussi sa réunification politique et ferroviaire. Elle a pris une décision forte et engageante en reprenant en main les trains d’équilibre du territoire (TET). Et elle poursuit des actions de longue haleine comme la restauration de la gare de Rouen-Rive Droite ou la relocalisation de la maintenance de l’ensemble des matériels roulants normands. Sans parler des actions en faveur de la complémentarité des transports. Alors oui, reconnaissons-le, on n’en voit pas toujours les résultats au quotidien et c’est la limite de l’exercice. Mais dans les autres régions aussi, on se plaint de retards de trains et on trouvera toujours des associations d’usagers mécontents. D’ailleurs, n’est-ce pas leur raison d’être?

MH P

 

Ewa

L’Autorité de la concurrence prône un ralentissement du rythme des appels d’offres pour les bus franciliens

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Pas trop vite! C’est l’une des recommandations de l’Autorité de la concurrence qui s’est penchée sur les conditions de mise en oeuvre de l’ouverture à la concurrence en 2021 des bus franciliens en grande et moyenne couronnes (réseau Optile). L’Autorité avait été saisie par l’autorité organisatrice des transports franciliens, Ile-de-France Mobilités, qui se demandait si RATP Dev et Keolis ne bénéficierait pas d’avantages concurrentiels liés à leur appartenance respective aux groupes RATP et SNCF.

Sur ce point-là, le gendarme de la concurrence recommande d’ouvrir largement et en open data toutes les données relatives à l’organisation des transports par bus de façon à garantir une information fiable et transparente pour tous.

Par ailleurs, l’Autorité de la concurrence juge que « la concentration des appels d’offres associée à un rythme accéléré du processus au deuxième semestre 2020, est de nature à limiter la capacité de réponse de certains opérateurs qui n’ont pas les capacités pour répondre simultanément à de nombreux appels d’offres« . D’où un risque « d’une forme de barrière à l’entrée pour certains opérateurs« .

Ayant constaté que des opérateurs se plaignent du manque de prévisibilité sur le calendrier de lancement des appels d’offres, elle recommande un étalement plus marqué du processus de mise en concurrence. Et propose qu’IDFM organise, « suffisamment en amont« , la publicité des lots ouverts à la concurrence et qu’elle publie un calendrier prévisionnel à six mois des appels d’offres à venir.

En revanche, elle valide la démarche menée par IDFM de reprendre les dépôts de bus, tout en lui conseillant d’attribuer au moins un dépôt stratégique par lot au transporteur qui le remportera. De même, elle l’encourage à poursuivre le rachat du matériel roulant pour le mettre à disposition des transporteurs qui gagneront les futurs contrats.

Reste à savoir si IDFM adoptera les principes prônés qui ne sont que des recommandations.

MH P 

Ewa

Valérie Pécresse annonce un plan de relance pour les transports franciliens

Valérie Pecresse

A l’occasion de sa visite le 11 septembre au chantier de la future gare de Nanterre-La Folie (Hauts-de-Seine)  qui doit accueillir le RER E à partir de la fin 2023, Valérie Pécresse a indiqué qu’elle comptait présenter prochainement un « grand plan de relance des transports franciliens ». La présidente de la région Ile-de-France, également présidente d’IDFM, a affirmé qu’elle « pourrait annoncer de bonnes nouvelles sur la modernisation et sur de nouvelles lignes ». 

Dans son entourage, on explique que ce programme en faveur des transports reposera en grande partie sur le contrat de plan Etat-région. Après avoir été en suspens, le futur CPER a été débloqué par l’accord récent entre IDFM et le Premier ministre sur la prise en charge par l’Etat d’une partie des 2,6 milliards de pertes enregistrés par IDFM avec la crise sanitaire.

Ewa

La CGT veut mobiliser les salariés des entreprises ferroviaires privées

CGT2020

La CGT-Cheminots a prévu de réunir, début octobre, ses délégués issus des entreprises ferroviaires privées pour voir sur quels thèmes elle pourrait mobiliser ses troupes. « Actuellement, il y a 2500 cheminots dans ces entreprises privées, des effectifs qui devraient croître à l’avenir. Nous allons examiner tous les accords d’entreprise pour voir sur quels points nous pouvons nous mobiliser », explique à VRT Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT-Cheminots, en rappelant que lors des dernières élections professionnelles son syndicat a « beaucoup progressé dans toutes ces entreprises à l’exception d’ECR ».

La CGT-Cheminots se prépare aussi à la grève nationale interprofessionnelle du 17 septembre qui doit commencer à la SNCF dès ce soir. Mais il devrait y avoir très peu de perturbations du côté des circulations de trains : la SNCF annonce un trafic quasi normal sur le réseau ferroviaire francilien et sur les Intercités, quelques « adaptations » pour les TER de Nouvelle Aquitaine et de Provence-Alpes Côte d’Azur (là où les positions de la CGT-Cheminots sont particulièrement fortes), normal partout ailleurs dans le pays.

M.-H. P. 

Ewa

Naissance de Régionéo, nouvel opérateur ferroviaire

Getlink eurotunnel

C’est donc Régionéo, le nom de la société créée par la RATP et Getlink pour répondre ensemble à des appels d’offres dans le transport ferroviaire régional de voyageurs désormais ouvert à la concurrence. 

En novembre dernier, les deux entreprises avaient annoncé leur partenariat au sein d’une société à capitaux partagés (55 % des parts appartenant à RATP Dev, 45 % à Getlink). Un partenariat jugé complémentaire par les acteurs du marché, RATP Dev étant un acteur important dans l’exploitation et la maintenance du transport de voyageurs en France et à l’international, tandis que Getlink est un spécialiste des infrastructures et de l’exploitation des navettes dans le Tunnel sous la Manche. 

Régionéo est présidé par Ronan Bois (actuel président de RATP Dev Rail), et Raphaël Doutrebente en est le directeur général (DG de Getlink).  La nouvelle société permettra avant tout de répondre aux appels d’offres que lanceront prochainement Grand Est et les Hauts-de-France, deux régions qui souhaitent expérimenter rapidement la concurrence. Mais il n’est pas du tout certain qu’elle réponde à tous les appels d’offres, notamment ceux des Pays-de-Loire, de Sud-Provence Alpes-Côte d’Azur ou d’Aura (Auvergne-Rhône-Alpes), des régions qui devraient aussi expérimenter la concurrence pour leurs TER et pour lesquels la RATP ne cache pas son intérêt, mais pas forcément dans le cadre de ce partenariat.

Marie-Hélène Poingt

 

Ewa

Mikaël Lemarchand remplace Karim Zéribi à la direction de la Transition écologique à la SNCF

Mikael Lemarchand

La SNCF a annoncé le 14 septembre qu’elle avait demandé à Mikaël Lemarchand de prendre, à partir du 1er octobre, la direction de l’Engagement sociétal et la Transition écologique. Une décision rapide pour remplacer Karim Zéribi condamné le 9 septembre par le tribunal correctionnel de Marseille à une peine de deux ans de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité, ainsi qu’à 50 000 euros d’amende pour abus de confiance et abus de biens sociaux. Il avait pourtant été récemment nommé à ce poste de direction par Jean-Pierre Farandou, malgré les poursuites engagées contre lui.

unknown 1 Le chroniqueur de C News et C8, ancien député européen a mené plusieurs batailles électorales à Marseille. C’est sur ce terrain qu’il connait aujourd’hui des déboires juridiques. Selon le réquisitoire du parquet, une partie des subventions versées entre 2007 et 2009 à APC par le conseil général des Bouches-du-Rhône, le conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur et l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances aurait été détournée pour servir les intérêts politiques de Karim Zéribi. Celui-ci a réagit sur Twitter à cette décision de justice : « Je sors du tribunal avec un sentiment d’écoeurement mais je poursuis le combat pour défendre mon intégrité. Je fais évidemment appel de la décision prise ce matin par une justice qui fait état d’un manque de discernement effrayant. Accusé coûte que coûte ce n’est pas ça la justice. »
De son côté, Mikaël Lemarchand conserve son ancienne mission puisqu’il continuera à piloter le projet d’entreprise baptisé « Tous SNCF » et va intégrer le Comex. Agé de 44 ans, ce diplômé de l’Essec est arrivé à la SNCF en 2001, où il a notamment travaillé sur Ouigo. Il a également passé quelques années chez Keolis, où il est devenu directeur du développement ferroviaire, puis chez Eurostar (directeur des gares et directeur général France), et enfin à Transilien. Depuis le début 2020, il était chargé du projet d’entreprise du groupe.

Ewa

Un plan de restructuration à Fret SNCF pourrait menacer des centaines d’emplois

Fret SNCF

Les plans de restructuration se suivent et se ressemblent à Fret SNCF. Après l’annonce il y a quelques jours de la suppression de 100 postes de conducteurs, un nouveau plan de restructuration en cours de définition à Fret SNCF pourrait menacer plusieurs centaines d’emplois, selon des syndicalistes. Ces coupes toucheraient des postes de cadres et d’agents de maîtrise.

Contactée par VRT, la direction de Fret SNCF a démenti tout nouveau chiffre de suppressions d’emplois mais reconnu travailler pour réduire ses frais de structure trop élevés. Sur un effectif global de 5400 salariés à Fret SNCF, les seuls cadres représentent pas moins de 1200 personnes. 

La direction vient de confirmer, lors d’un CSE (Comité social et économique) les 3 et 4 septembre, son intention de supprimer cette année 100 postes de conducteurs, qui seront réaffectés au sein du groupe (TER, Intercités…). « On nous a aussi indiqué qu’un plan de restructuration devrait être présenté fin septembre. Ce sont surtout les fonctions support qui seront visées », affirme Bruno Poncet, secrétaire fédéral Sud Rail. 

Selon plusieurs autres syndicalistes, le but serait à terme d’arriver à 4000 postes à Fret SNCF, voire moins, en fonction de l’activité dans le futur. Selon l’un d’eux, le coût d’une journée de travail d’un conducteur SNCF s’élèverait à 900 euros alors qu’il ne serait que de 400 euros à VFLI, qui est pourtant une filiale de la SNCF mais qui fonctionne selon des règles de droit privé. Un agent au sol SNCF coûterait 600 euros contre 300 euros chez VFLI, indique ce syndicaliste.

Le plan envisagé par la direction passerait aussi par la mise au point de process plus simples, par le recours à une digitalisation accrue et par la polyvalence demandée aux conducteurs qui verraient leurs missions s’élargir.

L’avenir est loin d’être assuré pour la nouvelle SA Fret SNCF qui vient tout juste de naître le 1er janvier avec des comptes apurés. La crise sanitaire, et juste avant la grève contre la réforme des retraites, l’ont déjà considérablement affaiblie. L’épidémie lui a fait perdre plus de 20 % d’activité sur 2020, selon des chiffres cités lors du CSE et rapportés par des représentants syndicaux, et l’année prochaine, la direction, prévoit encore 15 % d’activité en moins. Fret SNCF ne s’attend pas à une reprise avant 2022. L’entreprise ne pourrait retrouver son niveau d’activité 2019 qu’à partir de 2024… si elle est toujours là. Fret SNCF ne pourra en effet pas indéfiniment conserver des comptes dans le rouge, la grande maison SNCF ne pouvant désormais plus l’aider.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Le TER Occitanie booste sa fréquentation

Gare de Montpellier

La fréquentation des TER a bondi de 10% en Occitanie cet été par rapport à l’été précédent, malgré une ligne fermée pour travaux, alors que celle des autres régions chutait de 20 à 25% en raison de la crise du Covid. Le pari d’une offre tarifaire à petits prix : 1,17 millions de billets à 1€ ont été achetés sur la période, dont 63% par les jeunes. « L’Occitanie a été la plus ambitieuse des régions françaises, dans un contexte sanitaire compliqué, et cette dynamique fait de juillet et août des mois avec une fréquentation historique, se réjouit Philippe Bru, directeur régional SNCF Voyageurs Occitanie. Ce succès nous oblige à continuer».

Les 72 nouvelles dessertes créées en 2020 y ont aussi contribué, en bénéficiant d’une hausse de la fréquentation avec une progression de 15% sur Toulouse-Tarbes, 17% sur Toulouse-Agen/Cahors-Brive, et même de 54% sur Toulouse-Narbonne !

Une offre pour les entreprises 

Pour Jean-Luc Gibelin, vice-président en charge des mobilités et des infrastructures de transports, « ce pari gagné permet un effet de levier pour encourager à utiliser le train ». Les offres de rentrée visent donc à transformer l’essai auprès des jeunes, mais aussi à reconquérir le public domicile-travail et à approcher le public des entreprises. « Les prix du TER en Occitanie est le moins cher de France, affirme Philippe Bru. Il suffit de cinq allers-retours pour amortir l’abonnement annuel domicile-travail». Pour convaincre, les abonnements mensuels et annuels sont proposés à demi-tarif en septembre. Pour les voyageurs occasionnels, la réduction permise par la carte Libertio passe de 25 à 30% en semaine et reste à 50% le week-end. Les 50% de réduction tout le temps seront désormais acquis pour les moins de 26 ans sans carte.
La vraie grande nouveauté de cette rentrée est une offre pour les entreprises. « Occitanie est la seule région de France à proposer une formule pour les déplacements professionnels », souligne le directeur régional. Quatre chargés de territoire et un numéro dédié permettront d’informer les entreprises sur les offres dédiées : un abonnement non nominatif toutes origines et destinations utilisable pour les déplacements professionnels sur tous les trains régionaux à 195€ par mois et un abonnement avec une origine et une destination choisies au départ au tarif Fréquentio (64€ en moyenne).
Catherine Stern

Ewa

Toulouse va se fermer aux voitures les plus polluantes à partir de 2021

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Après six mois de concertation, la décision est prise : toute la ville de Toulouse sera concernée par la restriction de circulation des véhicules les plus polluants, incluant une partie de la rocade à l’ouest de la ville à partir de mars 2021. « Nous avons fait le choix de ce périmètre ambitieux de façon ce qu’il soit efficace, explique François Chollet, vice-président de Toulouse Métropole chargé du développement durable. Tout le monde va bénéficier de cette Zone à Faibles Emissions (ZFE) mais encore plus les 8 à 9000 personnes qui vivent dans un endroit où la pollution est forte, avec un taux de dioxyde d’azote qui dépasse les normes. »
La Métropole attend la validation de l’Etat sur le choix du périmètre. « Nous n’avons pas la propriété de la rocade, donc on ne peut pas faire ça sans l’accord de l’Etat, rappelle l’élu. L’Etat nous avait d’ailleurs prévenu que nous ne pouvions pas inclure toute la rocade pour préserver la circulation de transit par l’est»
Pour faire respecter la zone, l’Etat s’est engagé à développer un dispositif de contrôle automatique des plaques. En attendant, la police municipale s’en chargera, en commençant par la pédagogie. La première étape d’interdiction concernera les véhicules avec la vignette Crit’air 5, suivis par les 4, c’est-à-dire les voitures essence immatriculées avant 1997 et diesel avant 2005, estimées à 38 500 véhicules, dont 22 800 appartenant à des ménages résidant dans la zone. Le 15 octobre, Toulouse Métropole mettra en place une aide spécifique pour les aider à changer de véhicule.
Catherine Stern

Ewa

Après l’accord IDFM-Etat sur la facture du Covid, les transports publics attendent leur tour

Tram de Nice

Une bonne nouvelle pour le transport public. C’est le jugement de Thierry Mallet, le PDG de Transdev, également président de l’UTP (Union des Transports Publics), après l’accord annoncé hier soir entre l’Etat et Ile-de-France Mobilités pour éponger les pertes subies par les transports franciliens avec la crise sanitaire. « J’espère que l’accord entre IDFM et l’Etat servira de référence pour l’ensemble des transports publics », commente-t-il.

Les transports publics en province ont eux aussi subi de plein fouet la crise. Selon l’UTP, les recettes commerciales sont en chute libre : au total, les pertes sont estimées à deux milliards d’euros pour cette année. En ajoutant les pertes liées au Versement mobilités (taxe versée par les employeurs de plus de 11 salariés), estimées à deux milliards, l’addition approche les quatre milliards. Hors Ile-de-France, les pertes s’élèvent à 1,4 milliard d’euros.

Redonner confiance 

Les opérateurs de transport ont également dû faire face à des coûts supplémentaires du fait des contraintes sanitaires (masques, nettoyages renforcés…). Thierry Mallet réclame donc à l’Etat un plan de soutien, sur le modèle de ce qui a été fait « en Allemagne, qui a débloqué six milliards d’euros pour les transports publics, aux Pays-Bas (1,5 milliard) ou aux Etats-Unis avec 25 milliards ».

Selon l’UTP, ce soutien devrait se traduire dès 2020 « par une compensation de la baisse du Versement mobilités et des pertes de recettes commerciales, un taux de TVA réduit à 5,5 % en 2021, un soutien adapté en 2021, en fonction de l’évolution des recettes fiscales et commerciales ».

Louis Nègre, le président du Gart, rappelle que toutes les données ont été fournies à Bercy sur les pertes financières enregistrées par les autorités organisatrices en province. « Bercy a reconnu la fiabilité de nos chiffres. Nous avons une base sur laquelle nous pouvons travailler », affirme le maire de Cagnes-sur-Mer. D’autant que maintenant, les exécutifs se sont mis en place, parfois avec retard suite aux élections municipales.

Louis Nègre invite aussi toutes les autorités organisatrices des mobilités à présenter des projets de transport qui pourraient entrer dans le plan de relance présenté le 3 septembre par le gouvernement. Les fonds apportés aux mobilités du quotidien dans ce plan se montent à 1,2 milliard d’euros. Ils s’ajoutent aux 400 millions d’euros qui étaient déjà budgétés pour les transports publics.

Enfin, autre enjeu pour le secteur, qui organise la semaine du transport public du 16 au 22 septembre ; il va falloir redonner confiance pour que les Français remontent à bord des transports en commun, sans crainte d’être contaminés par la Covid-19. Lors de la première semaine de rentrée, les taux de fréquentation ont oscillé entre 60 et 80 % selon les réseaux.

M.-H. P.