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Ewa

Le trafic d’Eurostar a progressé de 5 % en 2024

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Eurostar affiche une hausse de trafic de 5% en 2024 comparé à 2023. Ce qui représente 19,5 millions de passagers (dont 850 000 passagers supplémentaires). Une augmentation qui sexplique notamment par les JO de Paris 2024. 

Pour faire face à la demande, Eurostar prévoit d’acquérir jusqu’à 50 nouveaux trains. La nouvelle flotte sera exploitée aux côtés de la flotte actuelle d’Eurostar, composée de 17 e320, ce qui portera la flotte totale à 67 trains (soit une augmentation de capacité de 30 % par rapport aux 51 trains exploités aujourd’hui par Eurostar), indique la filiale de la SNCF. Les premiers nouveaux trains pourraient être mis en service à partir de 2030.

Ewa

La SNCF expérimente des panneaux solaires (réversibles) sur les voies

nstallation de panneaux solaires sur les voies. est actuellement expérimenté sur le site du technicentre d'Achères @Yann Audic-Arep
Le groupe SNCF s’intéresse aux panneaux solaires sur les voies. Arep, la filiale de SNCF Gares & Connexions a imaginé et développé un projet de production d’électricité photovoltaïque. Baptisé Solveig, un prototype a été installé le 17 janvier, sur des voies de services du Technicentre d’Achères, dans la périphérie nord-ouest de Paris. Il va être testé pendant six mois.
Solveig comprend non seulement des panneaux photovoltaïques mais aussi un système qui permet de les poser sur une voie ferrée non utilisée. Et de le retirer à tout moment. « La réversibilité est une donnée essentielle. Les panneaux n’occuperont pas, de façon définitive, les voies où ils seront installés », précise Romaric Quentin, ingénieur et responsable du studio design à l’Arep qui codirige le projet Solveig.
C’est pourquoi les concepteurs ont fait tenir l’ensemble dans un conteneur ISO de taille standard. Ce conteneur sert de plateforme de déploiement, embarque l’électronique de gestion et peut être transporté par rail jusqu’au lieu d’installation. Les panneaux reposent sur cadres, eux-mêmes fixés sur des sortes de lorry dotés de galets qui leur permettent de glisser sur les rails, avant d’être fixés sur le rail par un système de serrage sur l’âme du rail. Les panneaux sont ensuite relevés, pour leur donner une inclinaison de 10 °.

Installation en une journée

C’est idéal pour optimiser la captation des rayons du soleil, assurent les spécialistes des panneaux solaires à l’Arep. De plus, l’eau de pluie peut ainsi s’écouler et permettre un nettoyage “naturel“ en cas d’averses. Le système offre aussi deux possibilités d’inclinaison, soit tous dans le même sens, soit alternée en forme de montagnes russes.
Solveig a été imaginé pour être installé en une journée par deux agents. Le système permet de s’appuyer sur la voie existante, sans nécessiter de travaux ni de fondations. De même, le système ne laisse aucune trace une fois retiré.
L’expérimentation va permettre d’enregistrer, grâce à des capteurs, la résistance au vent ainsi que les vibrations provoquées par les trains circulant à proximité. L’incidence de la poussière sur l’efficacité énergétique des panneaux sera également mesurée.
Plusieurs cas d’exploitation sont envisagés : sur les voies de triages dont certaines sont peu employées ainsi que dans les technicentres. Dans la version 2 du prototype de Solveig, le conteneur contiendra 160 panneaux — contre 8 dans le prototype actuel —. Cela correspond à 200 mètres linéaires, soit environ la longueur d’une rame de TGV. Avec 400 W crête par panneau, le conteneur devrait délivrer 64 kW crête au mieux.
À terme, les concepteurs envisagent de disposer de plusieurs conteneurs qui se déplaceraient sur les sites pour installer, déplacer ou désinstaller, au gré des utilisations de voies, et des besoins des panneaux solaires.
Les panneaux de Solveig pourraient aussi avoir une utilisation plus ponctuelle, par exemple pour approvisionner des chantiers de travaux ferroviaires en électricité. Ce qui permettrait de réduire l’empreinte carbone de ces travaux où l’outillage fonctionnant avec des moteurs thermiques est encore largement employé.
Enfin, dernière possibilité, même si elle paraît plus compliquée à mettre en œuvre, l’utilisation en ligne sur des voies désaffectées. Après les tests, l’année 2025 devrait être celle de l’industrialisation.

De multiples projets dans le champ des énergies renouvelables

Solveig n’est pas le seul projet de l’Arep dans le champ des énergies renouvelables. La filiale de Gares & Connexions a aussi développé un abri de quai solaire, de forme très épurée. Il est en partie réalisé en atelier pour limiter le temps de pose, souvent synonyme d’interruption de circulation des trains. La taille des panneaux de toiture est adaptée au transport routier classique et ne nécessite pas le recours à un convoi exceptionnel pour les acheminer sur le lieu de pose.
En 2023, l’Arep a aussi réalisé un cadastre solaire, qui recensait, parmi les emprises SNCF, les espaces disponibles, notamment les grandes halles voyageurs, ou les grandes gares parisiennes. Il a évalué le  potentiel de solarisation à 113 800 hectares de foncier. Ces réserves foncières doivent permettre au groupe SNCF d’installer 1 000 MW crête de capacités photovoltaïques d’ici la décennie 2030.

Ewa

Pourquoi les opérateurs de bus franciliens pourraient devoir rembourser des dizaines de millions d’euros

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Les opérateurs de bus du réseau Optile (grande et moyenne couronne parisienne) sont inquiets. En décembre, ils ont reçu un courrier de la région Ile-de-France leur demandant des justificatifs à des subventions reçues des années auparavant pour acheter des véhicules. Dans les années 90 jusqu’aux années 2000, les opérateurs recevaient en effet des subventions de la région pour l’achat de bus et de cars, ce qui permettait d’assurer l’équilibre économique des opérations, rappelle-t-on côté Optile. Ces subventions représentent plusieurs dizaines de millions d’euros.

Ce régime d’aide a été attaqué il y a plusieurs années par les Autocars Suzanne, au motif que ces subventions induisaient une distorsion de concurrence sur le marché du transport privé, précise encore l’organisation professionnelle. La justice européenne a estimé que les subventions auraient dû être notifiées par l’Ile-de-France à la Commission. D’où la demande de la région aux opérateurs.

« Or les demandes de subventions étaient instruites par les services de la région, après bien sûr vérification des preuves d’achat des véhicules, ce qu’établit d’ailleurs un rapport de l’audit interne de la région », a indiqué le 14 janvier lors d’une cérémonie de voeux Youenn Dupuis, le président d’Optile. « En d’autres termes, la région nous demande, 20 ans plus tard, de prouver qu’elle instruisait et contrôlait convenablement son propre régime d’aide », déplore-t-il. Or, les entreprises ont une obligation légale de conserver leurs pièces comptables pendant seulement dix ans. « La période incriminée étant plus ancienne, l’état de conservation des pièces au sein des entreprises est aléatoire« , souligne Youenn Dupuis, en estimant que la région dispose elle-même de tous les justificatifs.

« Le jugement européen a été confirmé par le Conseil d’Etat », a rappelé Grégoire de Lasteyrie le 16 janvier, lors d’un Club VRT. Le vice-président de la région Ile-de-France, également vice-président d’IDFM, soutient la demande de ses services et demande les justificatifs aux opérateurs. Faute de quoi, prévient-il, la décision s’appliquera et il leur faudra rembourser.

Pour Youenn Dupuis, cette situation « fait peser un risque financier colossal sur nos entreprises, qui contrevient au principe de sécurité juridique, et qui va à rebours de la stratégie et des actions de la région en faveur de l’attractivité économique ».

 

Ewa

Siemens installera le système CBTC GoA 2 sur la ligne 12 du métro parisien

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Siemens Mobility a annoncé début janvier avoir remporté auprès de la RATP, pour le compte d’Île-de-France Mobilités, le contrat d’installation d’un système de contrôle des trains de type CBTC sur la ligne 12 du métro parisien. Ce système est associé à un niveau 2 d’automatisme (GoA 2) qui équipe déjà la ligne. Avec le GoA 2, la gestion de la vitesse et du freinage est prise en charge par le système, même si le conducteur présent à bord peut rependre la main au cas où.
Siemens Mobility installera des équipements radio tout le long des 17 km de la ligne, ce qui permettra la communication avec les futures rames MF19 attendues en 2028 sur la ligne. Le nouveau système autorisera un intervalle minimum entre les trains de 105 secondes, et une meilleure régularité. La signalisation latérale sera toutefois conservée, pour permettre la conduite manuelle par le conducteur en cas de nécessité.
Siemens Mobility équipera d’abord deux trains du système CBTC pour réaliser des essais sur une partie de la ligne. Elle installera ensuite les équipements CBTC sur les rames à livrer directement chez le constructeur.
Le contrat, qui prévoit une mise en service du système en 2028, inclut une option de maintenance de 30 ans des automatismes embarqués et radio.

Ewa

La grande transformation de la SNCF

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Cinq ans après sa renaissance sous le nom de SNCF Voyageurs, la compagnie ferroviaire dresse le bilan et des perspectives : elle a vu croître son chiffre d’affaires de 20 % et est déjà en train de se transformer. En cause : l’ouverture à la concurrence qui va concerner d’ici quelques années 100 % de ses activités. « Nous serons alors un groupe avec des dizaines de filiales adaptées chacune à un marché particulier. Nous avons cinq ans pour accélérer la transformation« , souligne Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs.

L’entreprise est en train de plancher sur un plan stratégique baptisé « Destination 2030 ». pour aborder cette nouvelle étape. Premier axe, son mode de fonctionnement est appelé à se restructurer autour de ses filiales en France et à l’international. « C’est là que tout se jouera. Les responsabilités se trouveront dans les territoires, où il y aura plus de capacités à décider, à agir », souligne le dirigeant. Nous ressemblerons alors plus à Keolis qu’à la SNCF historique« , ajoute-t-il.

Un « PAC délégation de service public » sur les rails

Pour faire face à la multiplication des appels d’offres à venir (plus d’une vingtaine en cours cette année), un « PAC délégation de service public » va être mis en place. Il réunira des équipes travaillant main dans la main sur les appels d’offres pour gagner en expérience et en performance. « Le modèle de Keolis nous a beaucoup inspirés« , raconte Tanguy Cotte-Martinon, secrétaire général de SNCF Voyageurs.

Enfin, le troisième axe de ce plan porte sur la conquête de marchés de la grande vitesse ferroviaire en France et en Europe. « C’est vital pour l’entreprise. Nous ne serons pas dans le défensif mais surtout dans l’attaque« , indique Christophe Fanichet. « L’entreprise sera profondément décentralisée avec une volonté de conquête assumée sur tous les marchés : grande vitesse, activité industrielle et distribution avec SNCF Voyages & Tech« , ajoute-t-il.

Croissance européenne

SNCF Voyageurs veut en particulier intensifier sa croissance sur le marché européen. Son objectif  est d’atteindre 30 % de trafic en 2030, contre 22 % aujourd’hui. Et doubler son chiffre d’affaires à l’international qui représente aujourd’hui 3 milliards d’euros sur un total de dix milliards. Soit sur le mode de la compétition, comme c’est le cas en Europe du Sud : sa filiale Ouigo Espagne a étendu le 14 janvier son réseau en ouvrant les lignes Madrid-Séville et Madrid-Malaga. La SNCF attend aussi les TGV nouvelle génération (TGV M) pour s’élancer en Italie. Soit sur le modèle de la coopération : SNCF Voyageurs a par exemple lancé fin 2024, avec la Deutsche Bahn dans le cadre de l’alliance Alleo, un aller-retour quotidien entre Paris et Berlin. Les deux partenaires attendent aussi, pour exploiter cinq allers-retours quotidiens entre Paris et Munich (un aller-retour aujourd’hui), la fin des travaux de la gare de Stuttgart : en devenant traversante, elle permettra de gagner 20 minutes sur le trajet, indique Alain Krakovitch, le directeur des TGV-Intercités.

Côté Eurostar, après la fusion avec Thalys, de nouvelles perspectives s’ouvrent avec l’ouverture à venir d’autres destinations. SNCF Voyageurs annonce vouloir acheter des rames pour renouveler la flotte d’Eurostar.

Plus de places sur le marché domestique

SNCF Voyageurs affiche aussi une belle croissance sur le marché français. Pour faire face à la demande, elle assure qu’elle offrira plus de places malgré un nombre stable de rames TGV (360 rames) en attendant qu’Alstom lui livre enfin ses TGV M (115 rames commandées, dont 100 pour le marché domestique).

La compagnie a mieux réparti les rames là où il y a le plus de trafic. Et affirme qu’elle offrira 2 millions de places en plus en 2025 sur l’axe Atlantique et 2 millions de plus en 2026. « Nous ferons plus rouler les rames pour proposer plus de trains et nous travaillons sur la capacité des rames en investissant 250 millions d’euros dans des opérations mi-vie et pour faire passer le nombre de sièges de 509 à 556 places. Nous augmentons aussi leur durée de vie : 104 rames seront prolongées entre deux et dix ans« , résume le patron des TGV qui attend les nouvelles rames commandées (les TGV M) à partir de la fin 2025-début 2026.

Le réseau de Ouigo va aussi se déployer avec 20 nouvelles destinations, tout comme le réseau Intercités et trains de nuit.

Cinq milliards seront ainsi investis les cinq prochaines années pour les TGV et pour les maintenir. « Notre ambition c’est d’être leader du marché national et européen« , répète Christophe Fanichet. 163 millions de voyageurs ont pris le TGV, l’an dernier dont 125 millions en France. SNCF Voyageurs vise 200 millions de clients en 2030, puis 240 millions quelques années plus tard.

MH P

Un nombre de rames stable mais des sièges en plus

Selon Alain Krakovitch, considérer le nombre de rames de la SNCF pour en déduire le nombre de sièges offerts n’a pas de sens. « Il faut regarder le nombre de places et le nombre de kilomètres réalisés. En 2014, nous avions 450 TGV avec 400 places en moyenne par TGV qui parcourait 400 000 km par an. 20 ans après, nous avons 360 rames de TGV qui proposent 500 places en moyenne car une grande majorité d’entre elles sont à double niveau et elles parcourent 450 000 km par an« . D’où une hausse de la capacité, qui a permis de passer de 72 milliards de places-km à 81milliards de places-km, calcule-t-il.

Une demande exceptionnelle pour les TGV M

SNCF Voyageurs ne compte pas seulement demander des pénalités à Alstom suite aux retards de livraison du TGV M. La société a aussi négocié un million de km en pré-exploitation. Une demande nouvelle pour SNCF Voyageurs qui veut ainsi s’assurer que les rames soient immédiatement « parfaites » dès qu’elle les exploitera.

 

 

 

 

 

Ewa

Un modèle ferroviaire à réinventer avec l’accélération de la concurrence

Départ du premier train Trenitalia France de Paris pour Milan

SNCF Voyageurs estime que, dans quelques années, 95 % des ses liaisons rentables seront ciblées par la concurrence. « Aujourd’hui, sept rames de la concurrence circulent sur le réseau ferré français. A l’horizon 2030-2032, il y aura 70 rames« , pronostique Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs, qui s’attend à voir 20 % de parts de marché gagnés par la concurrence.

C’est ainsi par exemple que Trenitalia s’est implanté sur la ligne Paris-Lyon ou que Proxima envisage d’exploiter des trains sur l’axe Atlantique. D’où les inquiétudes de la compagnie publique sur la pérennité de son modèle économique : ce sont les lignes bénéficiaires qui permettent à la SNCF de continuer à desservir des lignes peu fréquentées qui participent à l’aménagement du territoire. Selon elle, un tiers de ses lignes est ainsi déficitaire, un autre tiers est à l’équilibre et un tiers est profitable. L’exploitation de l’ensemble repose sur une péréquation. Mais si la concurrence vient ponctionner ses bénéfices, cette péréquation ne sera plus possible. Car les TGV, sa « machine à cash »,  ne reçoivent pas de subventions. Ce sont aussi eux qui lui permettent d’investir dans le matériel et de participer à la rénovation du réseau,

La SNCF tire de longue date le signal d’alarme. Il a été bien entendu par François Durovray, qui n’est resté que trois mois ministre des Transports et avait annoncé le lancement d’un groupe de travail avec la DGITM et l’ART. (Autorité de régulation des transports). Son successeur, Philippe Tabarot, semble vouloir poursuivre la réflexion.

Plusieurs pistes sont possibles mais elles pourraient mettre à mal le modèle économique des nouveaux opérateurs ferroviaires qui rêvent de se lancer sur le marché et ont convaincu des banques de les accompagner sur la base de la situation actuelle. La modulation des péages en fonction de la fréquentation des lignes est une des idées envisagées par la SNCF : les péages seraient peu élevés pour les lignes peu fréquentées et importants pour les lignes rentables. Pour que cette mesure ait du sens et soit incitative, il faudrait des modulations tarifaires fortes…

Par ailleurs, il ne serait pas choquant que la SNCF arrête de desservir en TGV les bouts de ligne où les voyageurs sont peu nombreux, si des correspondances efficaces sont proposées. Mais les élus défendent la desserte de leurs territoires et la SNCF n’aime pas l’affrontement. En attendant, faire rouler des TGV quasiment vides coûte très cher alors qu’ils sont conçus pour du transport de masse. Et ce n’est pas sans conséquence sur l’empreinte carbone.

 

 

Ewa

La dernière station de la ligne 14 ouverte au public

Gare Villejuif-Gustave Roussy @DR
La gare de Villejuif-Gustave Roussy, desservie par la ligne 14, a ouvert au public le 18 janvier .
Installé juste en face de l’institut Gustave Roussy spécialisé dans le traitement des cancers, le bâtiment circulaire est couvert par une large verrière en forme de parapluie.
Si les quais de la ligne 14 sont désormais accessibles aux voyageurs, la correspondance avec la ligne 15 sud du Grand Paris Express va encore se faire attendre : d’abord prévue à la fin de l’année, l’arrivée de la 15 Sud est désormais programmée à l’été 2026. A ce moment-là, la gare devrait connaître une fréquentation de 100 000 personnes par jour contre 19 000 auparavant.
La deuxième gare la plus profonde du futur réseau du Grand Paris Express a nécessité de creuser un puits de 51 m de profondeur pour un diamètre de 62 m. L’objectif était d’aller chercher la ligne 14 à – 37 m, et la 15 à – 48,8 m. La station est dotée de 16 ascenseurs et de 32 escaliers mécaniques. La lumière naturelle y pénètre comme l’a souhaité l’architecte Dominique Perrault.

Ewa

La SNCF signe à son tour des accords-cadres pour réserver des sillons

Des circulations vont être suprimées, notamment sur les liaisons Lyon - Valence, Lyon - Nice, Paris - Grenoble, ou encore Paris - Chambéry - Annecy.

Alors qu’elle n’y semblait pas favorable jusqu’alors, SNCF Voyageurs vient de signer avec SNCF Réseau un accord-cadre sur la ligne Paris-Lyon entre 2026 et 2030. Ce contrat lui permet de réserver sur cette période des créneaux horaires que le gestionnaire des infrastructures est tenu de lui conserver. Faute de quoi, si l’un ou l’autre n’honore pas ses engagements, des pénalités sont dues.

La compagnie publique a dû s’y résoudre face à la perspective de voir arriver, sur les lignes qu’elle exploitait seule jusqu’alors, des concurrents qui auraient pu préempter avant elle les sillons.

La société Kevin Speed a ainsi signé, il y a quasiment un an, un accord-cadre lui garantissant l’accès pendant dix ans, à 16  créneaux de circulation par jour sur trois axes (Paris-Lille, Paris-Strasbourg, Paris-Lyon*).

La direction de SNCF Voyageurs explique qu’elle cherchera à signer des accords-cadres « à chaque fois que la concurrence arrive officiellement sur une ligne ». Elle négocie ainsi des accords pour les lignes Atlantique allant de Paris vers Rennes, Nantes et Bordeaux ainsi que pour les lignes TGV vers Lille et Strasbourg.

Ces engagements de longue durée, qui permettent d’occuper le terrain, nécessitent toutefois de bien évaluer en amont la demande et les besoins pour tenir le modèle économique.

* Les trois axes envisagées par Kevin Speed :

  • Lille Flandres – TGV Haute-Picardie (Estrées-Deniécourt) – Paris Gare du Nord ;
  • Strasbourg – Lorraine TGV – Meuse TGV 1 – Champagne-Ardenne TGV – Paris Gare de l’Est ;
  • Lyon Part-Dieu – Mâcon-Loché TGV – Le Creusot-Montceau-Montchanin TGV – Paris Gare de Lyon.

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Julien Guilleret prend les commandes du site Caf de Reichshoffen

Julien Guilleret, directeur du site Caf de Reichshoffen

Julien Guilleret a été nommé directeur du site Caf de Reichshoffen. Diplômé de l’Institut national des sciences appliquées de Rouen en génie mécanique en 2004, il a débuté sa carrière dans le ferroviaire au Canada chez Alstom en tant qu’ingénieur. En 2013, il avait rejoint le site Alstom de Reichshoffen au poste de manager EHS et Lean manufacturing, puis il avait pris la direction du département industriel. 

Le site, qui emploie actuellement près de 750 personnes, a intégré Caf en août 2022 pour devenir le centre d’expertise « trains longs » du groupe en France.

Ewa

Ouigo arrive sur les lignes entre Madrid et les grandes villes andalouses

Ouigo helene valenzuela

“C’est un jour spécial pour Ouigo. Je peux vous assurer que ça n’a pas été facile”, s’est félicitée Hélène Valenzuela, directrice générale de Ouigo Espagne, lors de l’inauguration le 14 janvier des lignes Madrid-Séville et Madrid-Malaga. Les trains de l’opérateur français font, depuis le 18 janvier, le trajet tous les jours, à partir de 9 euros pour les adultes, 7 euros pour les mineurs de 3 à 13 ans.  Avec un peu plus d’un an de retard sur le calendrier d’origine.

Six services par jour sont prévus entre Madrid et Séville. Trois dans le sens aller. Trois dans le sens retour. Quatre d’entre eux feront escale à Cordoue. Deux dans chaque sens. Sur la ligne Madrid-Malaga, il y aura  quatre convois par jour. Deux allers, deux retours. Dont l’un avec escale à Cordoue dans chaque sens.

Ouigo devient l’opérateur qui propose les prix les plus bas sur cette ligne à grande vitesse, une des plus fréquentées du pays. Il complète ainsi son offre en Espagne, où  il dessert dorénavant 15 destinations. “Nous estimons avoir rempli l’accord passé avec l’Adif [l’autorité de régulation ferroviaire espagnole, accord conclu en 2019, ndlr]”, explique dans un communiqué la compagnie. Ouigo Espagne espère atteindre cette année la rentabilité sur le marché espagnol, avec un an de retard sur l’objectif de départ.