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Ewa

Ouverture des ventes du Paris-Berlin

gare de Berlin

Deux mois avant le lancement de la nouvelle liaison à grande vitesse Paris-Berlin, les billets sont mis en vente à partir d’aujourd’hui. Les prix démarrent à partir de 59 euros en seconde classe, 69 euros en première.

A compter du 16 décembre, les deux capitales seront reliées en 8 heures environ en train à grande vitesse (un ICE proposant 444 places) dans le cadre d’une coopération entre la SNCF et la Deutsche Bahn. « Le nombre de liaisons quotidiennes entre l’Allemagne et la France passe de 24 à 26, représentant plus de 320 000 places supplémentaires par an proposées aux clients« , indiquent dans un communiqué les deux compagnies.

Ewa

Eurostar devient partenaire de l’alliance aérienne SkyTeam

Eurostar
Eurostar et SkyTeam, une alliance de compagnies aériennes qui comprend notamment Air France, ont signé fin septembre un partenariat pour développer les voyages intermodaux air-fer.

Ainsi, les passagers aériens pourront se déplacer avec une seule réservation sur des itinéraires combinant des vols long et moyen courriers et des trajets en train.

Grâce au réseau élargi d’Eurostar qui a récemment fusionné avec Thalys, les passagers, arrivés par exemple en avion en Europe, auront de nombreuses possibilités de voyages entre des villes belges, anglaises, françaises, néerlandaises et allemandes.

Environ 13% des voyageurs Eurostar sont aujourd’hui des voyageurs aériens long-courriers arrivant aux principaux hubs de SkyTeam à Amsterdam Schiphol, Paris-CDG et Londres Heathrow, et effectuant une correspondance ferroviaire, indique la compagnie, filiale de la SNCF.

Ewa

Alstom peine à rendre opérationnels ses trains à hydrogène en Allemagne

Train à hydrogène Coradia ILint d'Alstom en Basse-Saxe (Allemagne)
Alstom continue d’accumuler les problèmes en Allemagne avec ses trains à hydrogène. En Basse-Saxe, d’abord, où LNVG (Landesnahverkehrsgesellschaft Niedersachsen), qui exploite 14 Coradia iLint essentiellement sur la ligne reliant Cuxhaven, Bremerhaven, Bremervörde et Buxtehude, rencontre des problèmes récurrents. « Il faut parfois remplacer temporairement des véhicules à hydrogène en raison de problèmes techniques. (…) Nous avons des véhicules de remplacement qui sont mis à notre disposition », explique Melina Kunze, une porte-parole de LNVG.
Le constructeur français est surtout confronté à des problèmes sur le réseau Taunus (région de Francfort). Faute de matériels roulants suffisants, l’opérateur RMV (Rhein-Main-Verkehrsverbund) a été obligé de mettre en place de nouveaux horaires mi-septembre sur la ligne régionale 15. « Contrairement aux promesses, Alstom n’a pas réussi à rendre opérationnels ses trains à hydrogène de manière fiable et durable. Les conséquences sont supportées par les passagers. C’est inacceptable », souligne le directeur général de RMV, Knut Ringat. « Nous tenons à ce que les contrats soient respectés », ajoute-t-il.
Alstom confirme des difficultés techniques de ses 27 Coradia iLint sur ce réseau en raison d’une « importante pénurie de pièces de rechange ». Du coup, le constructeur n’a pas pu établir un échéancier pour la remise en service complète de la flotte.
Selon Alstom, les piles à combustion ne fonctionnent pas correctement et devront subir une « modernisation » à partir de 2025. Le constructeur français explique avoir augmenté le personnel de maintenance et l’assistance technique pour les trains de remplacement.
Il a par ailleurs annoncé la fermeture, en mars 2026, de son usine de Görlitz (700 employés) en raison d’une délocalisation de la production vers l’Europe de l’Est. Les sites de Berlin (Hennigsdorf) et de Mannheim sont également concernées par la restructuration : leurs activités doivent se concentrer sur la numérisation, les services et le développement, selon un porte-parole, confirmant des informations parues dans la presse allemande.
Christophe Bourdoiseau

Encore des retards de livraisons en Allemagne

Alstom subit aussi les foudres de la société de transport régional de Basse-Saxe LNVG après le nouveau retard de livraison de ses rames destinées à l’Expresskreuz en Basse Saxe, l’un des réseaux les plus importants d’Allemagne avec 6,4 millions de trains-kilomètres : non seulement le constructeur ne sera pas en mesure de livrer les trains cette année mais il devra échelonner la livraison des 34 exemplaires jusqu’à l’été 2026 (20 trains livrés au « dernier trimestre 2025 », le reste « courant 2026 »). « Nous sommes consternés de voir qu’un des plus grands constructeurs de trains au monde ne soit pas capable de respecter ses délais… pour la troisième fois de suite », a déploré Dirk Altwig, porte-parole de LNVG.

La mise en service de ces nouveaux trains était prévue en décembre 2024 sur les lignes régionales RE1 (Hanovre-Nordreich), RE8 (Hanovre-Brême port) et RE9 (Brême port – Brême – Osnabrück). La nouvelle liaison directe prévue entre Wilhelshaven et Hanovre (grâce à un découplage) a dû être repoussée à 2026. La raison invoquée par Alstom est la lenteur des procédures d’homologation qui prendrait « plus de temps » que prévu pour le nouveau train Coradia Max.

C. B.

Ewa

La Renfe reliera Toulouse à Barcelone au deuxième trimestre 2025

S106 Renfe Talgo

Un peu plus d’un an après s’être implantée en France en lançant des lignes entre Lyon et Marseille, et Barcelone et Madrid, la compagnie espagnole Renfe annonce l’ouverture d’une troisième liaison, entre Toulouse et Barcelone, à compter du second trimestre 2025. Avec des arrêts à Carcassonne, Perpignan, Figueres et Gérone.

Dans un premier temps, à partir du deuxième trimestre jusqu’à la mi-septembre, ce train circulera sur une base saisonnière, précise la compagnie. Le trajet se fera en 3h30 en AVE.

« Si les horaires demandés sont confirmés, la nouvelle ligne permettra également des connexions vers Madrid, Saragosse, Tarragone, Valence, Lleida et Castellón », indique encore la Renfe, qui espère toujours pouvoir relier également Paris avec ses trains AVE s-106 de grande capacité, « une fois que Talgo aura achevé son processus d’homologation », rappelle-t-elle.

Ewa

DB Cargo lance un plan de restructuration prévoyant 2300 salariés en moins

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DB Cargo, la filiale de fret ferroviaire de la Deutsche Bahn, a annoncé le 10 octobre qu’elle allait se séparer de 2300 salariés, soit 13 % de ses effectifs. Cette restructuration, effective à partir du 1er janvier, passera par des départs volontaires, des dispositifs de pré-retraite et des reclassements au sein du groupe ferroviaire. Elle se traduira également par la création de nouvelles unités d’affaires axées sur des secteurs spécifiques (acier, automobile, transport combiné…) qui fonctionneront de manière indépendante.

L’opérateur, l’un des plus importants acteurs de fret ferroviaire en Europe, espère ainsi rationaliser son activité largement déficitaire depuis des années.

Ewa

Eric de Balincourt nommé président de Systra France, à l’heure où la privatisation du groupe devient effective

Eric de Balincourt

Selon nos informations, c’est Eric de Balincourt qui a été choisi pour prendre la tête, à partir du 4 novembre, de Systra France. Ingénieur ENTP, il succède à Didier Traube, qui avait quitté au printemps dernier la société d’ingénierie. Depuis, Jean-Charles Vollery assurait l’intérim.

Eric de Balincourt était depuis 2022 directeur général Infrastructures de Spie Batignolles. Un groupe qu’il avait rejoint en 2008 comme directeur du développement après un passage dans le public, notamment à la DRE Ile-de-France et au ministère de l’Equipement.

Son arrivée coïncide avec celle du nouvel actionnaire de Systra, Latour Capital et Fimalac, ce qui marque la privatisation du groupe français. Cet actionnaire devient en effet majoritaire en détenant 58% du capital, tandis que la SNCF et la RATP, actionnaires historiques, n’en conservent plus que 20% chacune (les 2 % restants appartenant aux salariés).

L’objectif est de faire de Systra un champion mondial, avait expliqué il y a quelques mois à VRT Pierre Verzat, le président du directoire. En la faisant grossir pour qu’elle fasse jeu égal avec les plus grandes sociétés d’ingénierie dans le monde, majoritairement nord américaines. En 2023, son chiffre d’affaires a atteint près de 1,1 milliard d’euros, en hausse de 40 % en deux ans.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Cinq des six prévenus, dont la SNCF et Systra, jugés coupables dans l’accident d’Eckwersheim

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La SNCF, Systra et SNCF Réseau ont été reconnus coupables le 10 octobre, par le tribunal correctionnel de Paris, « d’homicides et blessures involontaires par maladresse, imprudence, négligence ou manquement à une obligation de sécurité » lors de l’accident du TGV Est à Eckwersheim. Le déraillement avait causé la mort, le 14 novembre 2015, de 11 personnes.  21 personnes avaient également été blessées gravement et 21 autres plus légèrement. Lors de l’accident, le TGV avait abordé une courbe à 265 km très au-dessus des 176 km/h prévus. Les entreprises n’ont pas correctement évalué les risques des essais en survitesse, a estimé le tribunal.
La société d’ingénierie Systra, chargée des essais, qui « porte la responsabilité la plus importante » dans le déraillement, a été condamnée à une amende de 225 000 euros. La SNCF a été condamnée à une amende de 200 000 euros, doublée à 400 000 euros car son casier n’est pas vierge et SNCF Réseau à 75 000 euros, doublés également à 150 000 euros d’amende.
Le cadre traction a de son côté été condamné à 15 mois de prison avec sursis, au titre notamment de son autorité sur la stratégie de freinage, et le conducteur du TGV à sept mois de prison avec sursis car il a été jugé qu’il n’était pas un simple exécutant. En revanche, le pilote employé par Systra, qui était également présent dans la cabine de pilotage au moment de l’accident, a été relaxé car il a été estimé que ses fautes n’avaient pas contribué à l’accident.
L’avocat de la SNCF a indiqué, à la sortie de l’audience, que l’entreprise allait étudier le jugement pour prendre une décision sur la suite de la procédure.

Ewa

SNCF Réseau choisit de fermer (en journée) la ligne Paris-Orléans pour un chantier hors norme

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Attention gros chantier à venir sur la ligne Paris-Orléans ! SNCF Réseau annonce que cette liaison sera fermée en journée à partir d’août 2025 pendant six mois, pour cause de travaux importants. Dès avril, des travaux préparatoires entraîneront l’interruption des circulations de 10h à 15 h. Puis lorsque le chantier principal démarrera, durant l’été, des coupures sont prévues en semaine entre 9h30 et 17h30 jusqu’à la fin janvier 2026. L’achèvement du chantier est prévu en février 2026.

Des cars de substitutions seront mis en place. Des pauses sont toutefois prévues le week-end et pendant les vacances de Noël.

Le chantier, d’un montant de 133 millions d’euros, a déjà été repoussé deux fois. Il permettra de rénover 70 km de voies entre Boisseaux et Les Aubrais dans le Loiret et mobilisera 400 personnes.

Sa particularité est de se dérouler en journée. Il n’y aura donc pas de TER entre Paris et Orléans aux moments des fermetures des voies. « Si nous saluons la réalisation de ces travaux indispensables , nous ne pouvons ignorer les difficultés qu’ils causeront aux voyageurs quotidiens« , a commenté dans un communiqué François Bonneau, le président de la région Val-de-Loire. « Nous regrettons que nos demandes de privilégier des interventions nocturnes, moins pénalisantes pour les usagers, n’aient pas été prises en compte« , a-t-il ajouté.

SNCF Réseau a fait le choix de privilégier les trains de fret qui circulent essentiellement la nuit « car l’axe Paris-Orléans est majeur pour le fret« , a assumé Matthieu Chabanel qui intervenait le 8 octobre au colloque organisé par l’Association française du rail (Afra).

MH P

Ewa

Pourquoi l’arrivée des bus bi-articulés Tzen 4 en Ile-de-France va connaître un sérieux retard

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Mauvaise surprise pour Ile-de-France Mobilités après la faillite au printemps dernier du constructeur de bus Van Hool : le repreneur, l’entreprise néerlandaise VDL, a décidé de délaisser l’activité bus pour ne reprendre que l’activité cars qui l’intéressait. Or, l’autorité organisatrice des transports franciliens avait commandé à Van Hool 30 bus Tzen 4 pour desservir, à partir de la fin de l’année, la ligne qui reliera Corbeil-Essonnes à Viry-Châtillon, en passant par Évry-Courcouronnes, Ris-Orangis et Grigny.

Le constructeur belge était associé en groupement avec Alstom et Kiepe Electric pour la conception et la fabrication de ces bus biarticulés innovants de 24 mètres, 100% électriques, qui peuvent se recharger très rapidement. Mais il faudra encore attendre avant de les voir arriver. « Cinq bus sur trente ont déjà été livrés au centre bus de Corbeil-Essonnes. Les vingt-cinq bus restants sont actuellement à l’usine Van Hool de Lier (Belgique)« , indique à VRT Ile-de-France Mobilités.

Île-de-France Mobilités a donc cherché un nouveau constructeur et trouvé un accord avec le suisse Hess pour lui faire réaliser les prestations qui relevaient de Van Hool. « Hess est en mesure de reprendre la production sans délai dès qu’il aura accès aux vingt-cinq bus« , assure IDFM, qui a négocié un accord avec les curateurs (désignés par la justice belge pour gérer la faillite) pour débloquer l’accès à l’usine et aux bus. « Celui-ci est en cours de formalisation et devrait permettre de débloquer la situation« , ajoute IDFM. Côté usagers, on espère au mieux une arrivée à la mi-2025 de ces nouveaux bus à haut niveau de service, pouvant transporter 140 passagers, pour remplacer la ligne 402, la plus fréquentée de l’Essonne avec quelque 26 000 voyageurs par jour.

Marie-Hélène Poingt

 

 

 

 

 

Ewa

François Durovray veut créer un « comité de liaison » avec les régions sur la billettique et les achats de trains

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Zou, Aleop, liO… qui connaît ces marques ?, s’est interrogé le 8 octobre, lors d’un colloque de l’Afra (Association française du rail), François Delétraz, le président de la Fnaut, dans une charge contre la multiplication des marques de TER et la volonté des régions de prendre la main sur la distribution de billets de leurs TER. Ce qui morcelle l’offre ferroviaire et complique considérablement la vie des voyageurs, déplore la fédération des associations de défense des usagers.

Auparavant, d’autres intervenants, notamment des représentants des constructeurs Caf et Siemens Mobility, avaient regretté des procédures d’homologation des matériels trop longues, des normes trop souvent changeantes et des « sur-spécifications » demandées par les régions pour avoir un matériel sur-mesure, générant une atomisation du marché et des risques pour l’industrie ferroviaire. Et de formuler le vœu que les régions regroupent leurs demandes pour avoir des trains « sur étagère« , alors que la demande pour des voyages en train est forte.

Pour répondre à ces interpellations, François Durovray a clôturé les débats en annonçant son intention de créer « un club des autorités organisatrices des transports » qui pourrait aussi s’appeler « comité de liaison« . « Il me semble légitime que l’Etat prenne l’initiative d’organiser des réunions avec les autorités organisatrices pour traiter des questions d’acquisition du matériel roulant, de la billettique… et de tout un tas de sujets qui nécessitent une coordination compte tenu des demandes faites par les uns et les autres. L’ouverture à la concurrence justifient des enjeux de transparence« , a assuré le nouveau ministre des Transports.

MH P