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Ewa

Ouigo lance une offre bon marché sur les trajets directs entre Madrid et Barcelone

Espagne OUIGO

Les TGV Ouigo vont prochainement se lancer sur le trajet Séville-Barcelone. Le nouveau service a été annoncé mercredi 22 octobre, avec un prix d’appel à 9 euros pour les adultes, 7 euros pour les enfants. Les premiers trains directs entre les capitales andalouse et catalane circuleront le 14 décembre. Un trajet quotidien est prévu dans chaque sens.

Il n’existe pas encore de couloir qui permette de faire le chemin sans passer par Madrid. La durée du trajet est toutefois réduite à 6 heures, sans changement, avec une escale dans la capitale espagnole. Le “bypasse” qui permet de la contourner ne pourra pas être utilisé par l’opérateur français en raison des franges horaires attribuées par l’Administrateur des infrastructures ferroviaires (ADIF).

A l’origine, la compagnie française avait annoncé qu’elle ne desservirait pas directement ces deux villes. Mais la demande s’est avérée importante ces dernières années sur cette route qui relie les deux extrémités de la façade sud de l’Espagne, où les alternatives à l’avion restent longues et coûteuses.

Ouigo Espagne propose aujourd’hui le voyage à des prix plus bas que ses deux concurrents, l’opérateur historique RENFE, et la compagnie l’italo-espagnole Iryo. La filiale de SNCF Voyageurs espère capter 7 000 passagers supplémentaires par semaine, étoffant au passage son offre sur les tronçons Madrid-Séville et Madrid-Barcelone, simplement en réorganisant simplement les créneaux horaires des 16 trains de sa flotte. Si la demande est au rendez-vous, Ouigo n’exclut pas de passer à deux trajets par jour. Et envisage même de le faire sans même passer par Madrid.

Ewa

Un nouveau patron pour le fret ferroviaire allemand

Bernhard Osburg patron de DB Cargo

Bernhard Osburg devrait être nommé, demain 30 octobre, à la tête de DB Cargo, par le conseil de surveillance de la Deutsche Bahn, selon Deutsche Presse-Agentur (DPA), la principale agence de presse allemande, reprenant une information révélée par Table.Briefings.

L’ancien président du conseil d’administration de la division acier de Thyssenkrupp Steel, Bernhard Osburg, qui avait démissionné en 2024 avec deux autres membres du conseil d’administration dans le conflit avec la direction du groupe de sidérurgie allemand, pourrait ainsi remplacer Sigrid Nikutta en voie d’être limogée par le conseil de surveillance de la DB.

Cette décision finalise le remaniement de la direction de la compagnie ferroviaire allemande sous la houlette de la nouvelle directrice générale, Evelyn Palla. Les autres nominations en attente de confirmation par le conseil de surveillance sont celles de Karin Dohm, anciennement chez Hornbach, au poste de directeur financier, et de Harmen van Zijderve ld, anciennement au conseil d’administration de DB Regio, au poste de directeur des transports régionaux.

 

Ewa

Ce que demandent les syndicats de la SNCF à Jean Castex, nouveau PDG du groupe

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Le décret de nomination de Jean Castex à la tête du groupe SNCF a été adopté le 29 octobre en conseil des ministres. Ville, Rail & Transports a demandé aux quatre organisations syndicales représentatives comment elles réagissent à l’accession de Jean Castex à la présidence du groupe ferroviaire. 

Thierry Nier, secrétaire général de la CGT Cheminots :

« Ce qui nous importe c’est de connaître la feuille de route que fixera l’Elysée à Jean Castex. Nous nous garderons de tout jugement hâtif. Vu son parcours politique, nous ne nous faisons pas d’illusions sur l’ouverture à la concurrence notamment.
Mais nous avons des exigences que nous portons d’ailleurs avec les autres organisations syndicales dans le cadre d’une plateforme unitaire envoyée le 24 septembre à Jean-Pierre Farandou et au ministre des Transports Tabarot. Nos revendications portent sur le financement des infrastructures, sur le fret, sur les filiales dédiées lors des mises en concurrence, sur le cadre social, l’emploi et les salaires. Est-ce que nous pourrons discuter de ces thèmes ? Et de quelle manière ? Des choix ont été faits par l’entreprise pour la concurrence et sont indépendants des décisions du législateur. Nous aimerions entendre le futur président en particulier sur ce point.
Nos attentes sont fortes sur tous les enjeux.
Nous aimerions aussi avoir des discussions sur la formation qui nécessite des investissements sur la durée avec une vraie implication pour le groupe, pour son attractivité et pour que les cheminots se sentent bien dans leur boulot.
Derrière tout cela se pose la question du maintien du service public qui nous est cher et qui répond à des besoins fondamentaux pour la société ».

Fabrice Charrière, secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire :

« C’était dans les tuyaux depuis longtemps. Le président de la République a pris son temps. Nous verrons si c’est confirmé. Nous attendons de voir sa feuille de route avant de juger. Nous avons des attentes fortes : le réseau ferré a besoin de financements. Il y a eu des annonces lors de conférence de financement mais rien n’est fléché. Nous voulons connaître la stratégie de Jean Castex, notamment dans le domaine de la concurrence des TER et alors qu’il arrive à un moment particulier : quand la RATP gagne un marché de TER contre la SNCF… Nous verrons quelle est sa vision dans ce domaine et s’il est selon lui nécessaire de créer des sociétés dédiées pour gagner des TER. Dans le même temps, au Royaume-Uni nos voisins reviennent en arrière sur l’ouverture à la concurrence…»

Julien Troccaz, secrétaire fédéral de Sud Rail :

« Je ne sais pas si c’est un cadeau d’être proposé par Macron. Il a fait partie de la Macronie que nous combattons. On verra comment se passeront les discussions quand le Parlement en débattra. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il arrive dans une période où il va falloir faire des choix de rupture sur le financement du ferroviaire. Nous verrons s’il va jouer de son poids et de ses réseaux en faveur de l’avenir du ferroviaire ou s’il va continuer à éclater le groupe dans un but de rentabilité. Il s’est toujours revendiqué comme un élu du territoire et là son rêve de gosse peut se réaliser, on va peut-être avoir une autre personne s’il accède à la présidence. Il arrive dans un contexte de tensions avec des dossiers chauds, notamment sur le financement et les NAO. »

Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT Cheminots :

« Ce qui nous intéresse, c’est sa feuille de route et sa vision sur les grands enjeux dans un contexte budgétaire contraint avec des incertitudes politiques. Les questions autour du financement du réseau et de la concurrence sont fondamentales.
De même que celle du cadre social avec les questions d’emploi, de formation et de rémunération. Nous voulons savoir quelles seront sa vision, ses positions et de quelles marges de manœuvre il disposera. »

Ewa

Le tramway dessert enfin la gare de Montpellier Sud de France

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Il aura fallu attendre plus de sept ans pour que la gare de Montpellier Sud de France soit enfin desservie par le tramway. Depuis le 18 octobre, l’extension de la ligne 1 du tram sur 1,3 km permet en effet aux voyageurs de rejoindre en 20 minutes cette gare située dans la quartier de Cambacérès à partir de la gare Saint-Roch située en centre ville.

Des aménagements devraient être réalisés autour de la gare de Montpellier Sud de France, en particulier des pistes cyclables et une requalification des trottoirs.  Plus de 2,4 millions de voyageurs ont fréquenté la gare Sud de France en 2024 et seront bientôt près de 3 millions, selon la ville de Montpellier.

Ewa

SNCF Energie signe sept nouveaux contrats d’approvisionnement en électricité renouvelable

Ferme photovoltaïque

En quatre mois, SNCF Energie, filiale de SNCF Voyageurs, a signé sept contrats d’approvisionnement en électricité renouvelables avec trois fournisseurs différents.

SNCF Voyageurs a ainsi annoncé le 10 octobre, la signature d’un contrat d’achat direct d’électricité renouvelable (Corporate PPA) d’une durée de 20 ans avec l’entreprise CVE qui construit la centrale photovoltaïque des Genêts, à Domérat dans l’Allier. La centrale devrait produire 60 gigawatts (GWh) par an, soit l’équivalent d’un quart de la consommation électrique annuelle des TER de la région Auvergne-Rhône-Alpes. La mise en service est prévue en février 2027.

Quelques jours auparavant, le 6 octobre, SNCF Energie avait annoncé la signature de deux contrats CPPA de 25 ans avec les entreprises Octopus Energy Generation (propriétaire) et BayWa r.e. (exploitant) qui fourniront plus de 100 GWh par an, l’équivalent de la consommation de 15 500 trajets TGV Paris – Rennes. Cette énergie sera produite par deux parcs solaires installés sur d’anciens terrains militaires, Greenberry (Châteauroux) en service depuis fin 2024 et Fontenet 3 (Charente-Maritime) ouvert en octobre.

Enfin, en juillet dernier, SNCF Energie, avait conclu, avec Neoen, producteur indépendant d’énergie renouvelable, quatre nouveaux contrats d’achat direct d’électricité, pour des durées comprises entre 20 et 25 ans, selon les sites. À partir du 1er janvier 2026, Neoen fournira chaque année à SNCF Voyageurs 137 GWh. Cette électricité sera produite par quatre centrales solaires Neoen en France, installées à Romilly (Grand-Est), à Loirécopark (Sarthe), à Champblanc (Charente) et à Labouheyre (Landes).

La signature de ces contrats de long terme permet de rendre le coût d’approvisionnement en électricité moins dépendant de la volatilité des prix de marché de gros de l’électricité. Elle confirme l’ambition de SNCF Voyageurs d’atteindre 40 à 50 % d’énergies renouvelables (dont 20 % issus de contrats “corporate PPA“) dans son mix de consommation d’électricité pour la traction des trains à horizon 2027-2028.

 

Ewa

A Ajaccio, le « Téléporté » a pris son envol

Teleporte Ajaccio

Le Téléporté “Angelo” a été inauguré à Ajaccio le 18 octobre dernier. « Angelo », c’est son nom, relie Mezzavia à la Gare de Saint-Joseph en douze minutes, avant de permettre un accès direct à l’hypercentre via une navette bus.

Un trajet total de 23 minutes, contre près d’une heure en voiture aux heures de pointe, indique la collectivité locale. Il a été conçu et est exploité par Poma.

Ewa

La patronne du fret ferroviaire allemand devrait être limogée

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Deux mois après le départ de Richard Lutz, le patron des chemins de fer allemands, c’est au tour de Sigrid Nikutta d’être limogée. La directrice de la branche de fret DB Cargo, 56 ans, était à ce poste depuis 2020. Son départ doit encore être approuvé par le conseil de surveillance de la Deutsche Bahn, a indiqué Georg Link, porte-parole du ministère allemand des Transports.

Le transport ferroviaire de marchandises en Allemagne affiche un long déclin, avec la chute de son chiffre d’affaires de 3,2% en 2024 et une part de marché en net repli. Fin 2024, un plan de suppression de 5.000 emplois sur 17.000 d’ici 2029 avait été annoncé. Ce plan est « objectivement inadapté pour éliminer les causes de la crise et rétablir la compétitivité », selon une expertise d’un cabinet de conseil, rapportée le 19 octobre par l’hebdomadaire Spiegel.

La situation est d’autant plus compliquée que la Commission européenne demande à DB Cargo d’être rentable de manière autonome à partir de 2026, sans plus dépendre de l’aide de sa maison-mère. Faute de quoi, cette filiale pourrait être découpée et vendue.

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Fret ferroviaire : inquiétudes sur les aides au secteur pour 2026

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Le budget 2026 devrait comprendre une enveloppe d’aides destinées aux acteurs du fret ferroviaire et promises dans le cadre d’un programme pluriannuel portant sur la période 2024-27. Lors de son passage à l’hôtel de Roquelaure, l’ancien ministre des Transports Clément Beaune avait en effet accordé aux opérateurs une série d’aides à l’exploitation qui ont bien été versées en 2025. La reconduction du dispositif, dans le cadre du PLF 2026, était censée être acquise. Mais l’inquiétude a gagné les rangs des opérateurs.

Le soutien financier de l’Etat porte sur des aides à la redevance de circulation, à la pince pour l’exploitation de services réguliers de transport combiné et au wagon isolé. Cela représente une enveloppe d’un montant de 210 millions d’euros.

La redevance de circulation profite aux opérateurs et aux candidats autorisés, en fonction des sillons de kilomètres parcourus. L’aide à la pince concerne l’ensemble des acteurs de transport combiné, y compris les étrangers qui font de la manutention en France. L’aide au wagon isolé représente le plus gros morceau : 100 millions d’euros. Elle profite à près de 90% à la SNCF ou plus exactement, depuis le 1er janvier et la restructuration de son activité fret, à sa toute nouvelle filiale, Hexafret.

Une coupe budgétaire qui épargne la filiale de la SNCF

« Nous n’avons aucune nouvelle sur les aides pour 2026, regrette Alexandre Gallo, Pdg de DB Cargo France et président de l’association française du rail (AFR), nous avons eu une petite alerte en juin, quand le ministre Philippe Tabarot nous a informés que certaines aides risquaient d’être rabotées… ».

Selon le ministre, une mesure devait être épargnée par les coupes budgétaires : celle au wagon isolé.  Une véritable aubaine pour son principal bénéficiaire Hexafret. La levée de bouclier de la part du reste de la profession, ne s’est pas fait attendre. « Nous avons indiqué au ministre que le secteur attendait de lui des mesures homogènes pour tous les acteurs ». Les arbitrages définitifs restent une inconnue. S’ils sont entendus et sans vote du budget par les parlementaires, les opérateurs espèrent bénéficier de la même enveloppe que l’an dernier, et les aides pourraient être débloquées par décret.

Le plan Ulysse en suspens

Un autre point budgétaire concerne directement les opérateurs de fret ferroviaire. Il porte sur les financements dont doit bénéficier SNCF Réseau. Dans un rapport publié en avril 2025, le comité technique de la stratégie nationale pour le développement du fret ferroviaire a détaillé le plan d’investissements qui doit permettre le doublement de la part modale du fret ferroviaire prévu par la loi. Le programme, baptisé Ulysse Fret, préconise une politique de régénération et de modernisation renforcée et chiffre les besoins pour y parvenir à 4 milliards d’euros sur dix ans. Un tiers du montant doit porter sur la régénération des outils de production et deux tiers sur des investissements au profit de son développement.

Le comité technique a aussi pointé la nécessité de faire porter l’effort sur « les petites lignes », qui supportent 16% du marché total du fret. Cela pourrait donner un coup de pouce au wagon isolé, qui représente à lui seul 8,5 milliards de tonnes par km en 2022, soit près de 24% du fret transporté par train en France.

Dans son discours de clôture de la conférence de financement des transports cet été, le ministre avait promis de déposer au Parlement en décembre 2025, un texte majeur pour le chemin de fer. Il entendait « graver dans le marbre » la priorité accordée par le gouvernement à la régénération et à la modernisation du réseau ferroviaire. « Le texte fixera dans le marbre de la loi l’objectif de 1,5 Md€ par an supplémentaire affecté au réseau à compter de 2028 : c’est historique, c’est une première », déclarait à l’époque Philippe Tabarot. Le ministre s’engageait aussi, sur le fret ferroviaire, à défendre un financement du plan Ulysse, grâce au panier de ressources de l’AFITF, afin d’accélérer sur le transport de marchandises décarbonées dans le pays.

 

 

Ewa

Eurostar choisit Alstom pour agrandir sa flotte avec 50 nouveaux TGV

Train Avelia Alstom pour Eurostar

Eurostar confirme ses ambitions de croissance. Le groupe a annoncé le 21 octobre avoir sélectionné Alstom pour sa commande de 30 trains, assortie d’une option portant sur 20 exemplaires supplémentaires. La compagnie a choisi les rames baptisées Eurostar Celestia, conçues sur mesure à partir de la plateforme Avelia Horizon d’Alstom (celle du TGV M). Cette commande entre dans le cadre du contrat d’achat de TGV déjà signé avec SNCF Voyageurs, explique le constructeur. Elle représente un investissement de 1,4 milliard d’euros pour les 30 trains, deux milliards d’euros pour la totalité des Eurostar Celestia.

Nouvelles lignes pour Eurostar

Pour la compagnie ferroviaire, issue de la fusion entre Eurostar et Thalys, c’est une étape majeure pour son développement et l’extension de son réseau. Elle dessert actuellement 28 destinations en Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas et au Royaume-Uni, et envisage de lancer trois nouvelles liaisons grâce à l’extension de sa flotte : Londres-Francfort, Londres-Genève et Amsterdam/Bruxelles-Genève.

Les premières rames, interopérables dans les cinq pays desservis, commenceront à rouler en 2031. Leur capacité va être augmentée de 20% comparées aux rames actuelles : d’une longueur de 200 mètres, elles devraient comprendre  540 sièges chacune. En unité double, elles offriront donc environ 1 080 sièges pas service, souligne la compagnie. Elles devraient également afficher une meilleure performance énergétique : de 20 à 30 % de mieux comparé au parc actuel.

Convoitises des concurrents

« Une fois livrés, les nouveaux trains fonctionneront aux côtés de la flotte actuelle de 17 e320 d’Eurostar, portant le nombre total de trains à 67, soit une augmentation globale de 30% par apport à aujourd’hui », précise la compagnie dans un communiqué. « Les premiers trains devraient rejoindre la flotte en janvier 2031, pour un lancement commercial en mai 2031. Six trains “Celestia” seront alors opérationnels, marquant le début d’une nouvelle ère pour Eurostar et ses clients », ajoute-t-elle.

Le groupe, détenu à hauteur de 55,75 % par SNCF Voyages Développement (filiale de SNCF Voyageurs), CDPQ (19,31 %), SNCB (18,50 %), Fonds d’infrastructure Federated Hermes (6,44 %), ambitionne de transporter 30 millions de passagers par an à l’horizon 2030 non seulement sur les nouvelles liaisons programmées mais également sur ses lignes historiques, dont Londres-Paris (8 millions annuels de voyageurs), qui attisent les convoitises de ses concurrents. Près de 19,5 millions de voyageurs ont embarqué dans un Eurostar l’an dernier.

L’italien Trenitalia et le britannique Virgin ont indiqué leur souhait d’ouvrir une ligne entre les deux capitales d’ici à 2029. D’autres compagnies, sont intéressées, dont l’espagnole Evolyn, un consortium dont les partenaires sont des industriels et fonds d’investissement français, britanniques ainsi que la famille espagnole Cosmen. Ou encore le nouveau venu Gemini Trains, qui a le projet de lancer une compagnie ferroviaire pour exploiter, vers la fin 2028, des liaisons entre Londres et Paris d’une part, Londres et Bruxelles d’autre part.

De son côté Eurotunnel cherche à attirer de nouveaux opérateurs, l’infrastructure étant en mesure d’accueillir jusqu’à 1.000 trains par jour, contre 400 actuellement (entre Eurostar, Shuttle et fret), selon la société qui gère le tunnel sous la Manche.

 

Ewa

La Région Sud décide de réduire le taux du versement mobilité régional 

TER Omeno Premium pour la ligne Marseille-Nice

La Région Sud a décidé de réduire le taux du versement mobilité, qui permet de financer les transports régionaux. Le taux est ainsi abaissé de 0,15 % à 0,08 %.  » Cette mesure, issue des échanges avec les organisations professionnelles, prend en compte la conjoncture économique « , explique la Région dans un communiqué, en assurant qu’elle maintiendra l’investissement dans les transports régionaux.

Lire aussi : « Ces régions qui refusent le versement mobilité«