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Ewa

Unanimité des quatre syndicats sur l’accord sur les fins de carrière à la SNCF

Siège de la SNCF, Saint-Denis

Après la CGT Cheminots, la CFDT Cheminots et l’Unsa-Ferroviaire, Sud Rail a signé l’accord sur les fins de carrière proposé depuis le 10 avril par la direction. Cette approbation unanime (et très rare) des quatre syndicats représentatifs permet à l’entreprise de lever la menace d’un nouveau conflit avec les contrôleurs qui pesait sur le mois de mai.

Le nouvel accord, qui s’appliquera à partir de janvier 2025, est particulièrement attractif. Il permet aux cheminots soit de partir plus tôt dans de meilleures conditions financières, soit de travailler plus longtemps en étant mieux rémunérés (grâce à la création d’un nouvel échelon dans les classifications) et en optimisant leurs pensions de retraite.

Il mettra fin à l’accord actuel sur la CPA (cessation progressive d’activité) qui date de 2008. Et qui n’avait pas été retouché alors que, depuis, trois réformes des retraites se sont succédé (2010, 2014, 2023) et ont abouti à faire reculer l’âge moyen de départ à la retraite à la SNCF. A l’époque, les statutaires partaient en moyenne à l’âge de 55 ans. Aujourd’hui, ils partent à 59 ans et 7 mois, l’âge moyen de départ à la retraite s’allongeant mécaniquement de quatre à six mois chaque année. A terme, tous les cheminots tomberont dans le droit commun puisque l’entreprise n’embauche plus que des contractuels.

L’accord, désormais appelé cessation anticipée d’activité (CAA), met plus particulièrement l’accent sur les métiers pénibles, qui concernent les deux tiers des effectifs à la SNCF. Il permet de cesser progressivement son activité entre 18 et 36 mois avant l’âge légal, les métiers pénibles bénéficiant d’une période plus longue. Les cheminots qui pourront partir 18 mois avant l’âge légal devront travailler neuf mois puis s’arrêteront complètement les neuf mois suivants tout en étant rémunérés à hauteur de 75 %, avec une sur-cotisation de l’entreprise, et permettant de ne pas perdre de trimestres. Les contrôleurs obtiennent la période la plus longue, 36 mois, un avantage déjà consenti par l’accord de 2008 qui prévoyait alors 24 mois.

Reste à savoir dans quelle mesure ce dispositif sera utilisée par les cheminots. La cessation progressive d’activité ancienne formule n’était utilisée qu’à hauteur de 12 % environ.

MH P

 

Ewa

La liaison entre Montréjeau et Luchon rouvrira en mai 2025

Rive droite du Rhône. TER Occitanie pétition petites lignes
Lors d’une réunion publique le 18 avril à Loures-Barousse dans les Hautes-Pyrénées, Carole Delga a dressé un point d’étape du projet de réouverture de la ligne ferroviaire entre Montréjeau et Luchon. À cette occasion, la présidente de l’Occitanie a annoncé la réouverture en mai 2025 de cette liaison à voie unique, longue de 36 km et fermée à la circulation depuis 2014.
En 2016, la région avait demandé et obtenu auprès de l’État le transfert de la ligne afin de pouvoir maitriser les coûts et le calendrier de réalisation. La région prévoit un investissement de 67 M€.
Les travaux comprennent aussi la réhabilitation de quatre haltes ferroviaires (Bagnères-de-Luchon, Loures-Barousse, Saléchan-Siradan et Marignac-Saint-Béat), la suppression de 11 passages à niveau et la sécurisation de ceux qui seront conservés.

Ewa

Ce que doit changer le nouveau schéma directeur de la ligne C

RER C en Gare de Saint-Quentin-en-Yvelines
 avril 2007
(c) CC Eole99
La mobilisation des élus et des usagers a payé. Elle a permis d’apporter quelques améliorations au nouveau schéma directeur de la ligne C du RER adopté début avril par le conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités. Ce document esquisse le futur de la ligne à l’horizon 2035.
Comme imaginé dans une première version du schéma présentée en février au conseil d’administration d’IDFM, « les missions venant du nord de la ligne seront mises en terminus et origine à Avenue-Henri-Martin (Paris, XVIe) pour l’une et à Invalides pour l’autre ». Idem sur les branches sud, dont les trains seront limités à la gare de Paris-Austerlitz en surface, laissant aux voyageurs la possibilité d’une correspondance plus facile pour continuer vers le cœur de Paris. IDFM rappelle à ce propos, qu’aujourd’hui, seul un usager sur cinq des branches sud poursuit au-delà d’Austerlitz. « Une des missions au départ de Brétigny sera mise en terminus/origine à Musée d’Orsay », précise l’AO.
Grâce à la mise en terminus à Austerlitz, les branches sud vers la vallée de l’Orge bénéficieront de quatre trains supplémentaires le soir et le matin entre Brétigny et Savigny-sur-Orge. Quant à la branche ouest vers Saint-Quentin-en-Yvelines, elle conservera des dessertes omnibus jusqu’à Bibliothèque François-Mitterrand (BFM). Ces scénarios doivent encore faire l’objet d’une étude demandée par la présidente d’IDFM.

Une étude à venir sur le matériel roulant

D’ici mai 2024, Transilien SNCF Voyageurs et SNCF Réseau, devront aussi intégrer dans le nouveau schéma directeur « les possibilités de prolonger deux trains par heure entre Brétigny et Saint-Martin d’Étampes en heures de pointe » et « de maintenir des trains reliant le centre de Paris pour les branches de Dourdan et Saint-Martin d’Étampes », et enfin de « renforcer la desserte d’heures creuses afin de diminuer le temps de parcours d’accès à Paris pour les branches de Dourdan et Saint-Martin d’Étampes ».
La question du matériel roulant fait partie de l’étude confiée à Transilien et Réseau. Avec l’objectif de voir comment « accélérer le renouvellement du matériel roulant sur les branches de Dourdan et de Saint-Martin d’Étampes en utilisant les marchés disponibles comme le Regio 2N qui circule actuellement sur le RER D (branche Corbeil-Essonnes – Malesherbes) et sur la ligne R ».

4,5 milliards d’euros

Le scénario des terminus aux portes de Paris, doit permettre d’exploiter, à terme, les “nouvelles“ branches sud, avec du matériel Regio 2N dont le gabarit permet de circuler sur le tronçon central de la C. « On verra ainsi le matériel renouvelé dès 2028, sans attendre 2033 », se réjouit Rémi Lavenant de l’association d’usagers Vignette du Respect. Initialement opposé à la création des terminus, il se félicite de l’issue de la négociation qui va permettre d’augmenter de 50 % le nombre de trains vers Essonne, en les faisant passer de 4 à 6.
Ce schéma directeur complétera les mesures déjà adoptées, à la suite d’un énième incident, survenu le 18 mars et très médiatisé. Valérie Pécresse, la présidente de la région et d’IDFM, avait alors annoncé « le recrutement de 40 conducteurs supplémentaires dès le mois d’avril (100 d’ici la fin de l’année) et de 40 agents de maintenance, la généralisation du redémarrage des trains à vitesse lente et « à vue » en cas d’actes malveillants (signal d’alarme), et le déploiement de 100 aimants pour absorber les microparticules métalliques afin d’éviter les incidents d’aiguillage ». Il s’agissait de répondre au plus vite à la baisse de la régularité « alors que l’offre réalisée est en deçà de la commande d’Île-de-France Mobilités depuis de nombreux mois (inférieur à 90 % de ponctualité) », explique IDFM. Selon l’AO, près de 4 milliards d’euros seront investis d’ici à 2035 pour appliquer les nouvelles actions à court, moyen et long terme de ce schéma directeur.
Yann Goubin

Ewa

Les toilettes de huit grandes gares franciliennes gratuites avec le passe Navigo

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C’est une nouvelle qui soulage les voyageurs franciliens et les associations d’usagers. Depuis le début du mois d’avril, les usagers franciliens peuvent accéder gratuitement à l’ensemble des toilettes des grandes gares parisiennes grâce à leur passe Navigo (abonnements Navigo, Imagine R) ou le support magnétique origine/destination. Il s’agit des gares d’Austerlitz, de Paris-Est, de Paris-Lyon, de Paris-Nord, de Paris-Montparnasse, et de Paris-Saint-Lazare. Dans la périphérie de Paris, les toilettes des gares d’Aéroport CDG 2 TGV et de Marne-la-Vallée Chessy sont aussi concernées.
IDFM, qui finance ce service, souhaite ainsi compenser l’absence de sanitaires à bord des trains d’île-de-France.

Ewa

Pour les JO, 50 000 agents SNCF sauront parler en 130 langues

TradSNCF, le traducteur de la SNCF

A chacun son traducteur! Alors que la RATP a déjà développé depuis plusieurs mois Tradivia, un outil basé sur l’intelligence artificielle qui traduit instantanément textes et voix en 16 langues différentes, la SNCF a présenté le 18 avril son propre outil capable de traduire 130 langues!

Baptisé TradSNCF, il a déjà été testé pendant la Coupe du monde de rugby. Il sera utilisé d’ici les JO par 50 000 cheminots, contrôleurs, personnel en gare et agents de la sûreté. En résumé, tous les métiers au contact des visiteurs étrangers pourront le télécharger.

15 millions de visiteurs sont attendus pendant les JO et  « 200 nationalités seront représentées« , a expliqué Christophe Fanichet. L’objectif, a ajouté le PDG de SNCF Voyageurs, c’est de montrer « notre hospitalité« , permettre « une bonne gestion des flux » (mieux informés, les voyageurs circuleront de façon plus fluide) et « l’innovation« .

« Nous aurions pu prendre un traducteur du marché. Nous avons fait des tests pendant la Coupe du monde de rugby mais dans un à deux cas sur dix, le traducteur répondait mal à la question. Nous avons estimé que nous n’avions pas droit à l’erreur et avons estimé indispensable d’avoir notre propre système de traduction, adapté au monde de la SNCF et à l’ensemble de ces trains« , précise Christophe Fanichet.

Le traducteur de la SNCF comme celui de la RATP seront un des héritages des JO puisqu’ils continueront évidemment à être utilisés par la suite. L’investissement représente 500 000 euros, selon SNCF. La RATP indique de son côté qu’IDFM a financé à hauteur de deux millions d’euros ses coûts de développement. Et rappelle que  chaque année, la région Ile-de-France accueille près de 50 millions de touristes.

MH P

Ewa

Le grand chantier de renouvellement des aiguillages avance en gare de Paris-Nord

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Une nouvelle étape du plus grand chantier de renouvellement d’appareils de voie en gare de Paris-Nord s’est déroulée le week-end de Pâques. Avec un total de 43 appareils de voie à changer, il représente, à lui seul, le tiers du volume total de ce type équipement qui sera remplacé au cours de l’année 2024 en Île-de-France.
La phase 6 du chantier, réalisée entre le 29 mars et le 2 avril, a permis de renouveler la communication entre les voies 30 et 31, pour installer le 29e appareil.
Le chantier dans son ensemble a débuté au mois d’août 2023, par des phases préparatoires. Mais les travaux principaux ont véritablement commencé le 2 février et se dérouleront jusqu’au 2 juin.
Pour limiter les conséquences sur les circulations, et préserver au maximum la ligne H vers Pontoise, Persan-Beaumont et Luzarches, SNCF Réseau, et l’entreprise TSO, qui a exécuté les travaux, se sont organisés pour réaliser les travaux essentiellement les nuits de semaine et à l’occasion d’opérations « coup de poing » pendant 12 week-ends, et lors des vacances scolaires du 9 au 19 février, afin de profiter des baisses de fréquentation dans les trains.
Pour manipuler les différents appareils de voie dont la masse varie de 25 à plus de 48 tonnes selon leur taille, TSO fait appel à la grue géante Kirow. Elle permet de les soulever et de les déposer sur des lorrys automoteurs télécommandés, sortes de chariots, qui permettront d’acheminer les appareils sur le chantier au moment opportun. « L’industrialisation du chantier permet de réduire de moitié le temps nécessaire au chantier », explique Séverine Lepère, directrice générale Île-de-France de SNCF Réseau.
« Les aiguillages de la gare du Nord ont plus de 40 ans et sont très sollicités. Leur remplacement est donc clé pour maintenir un haut de niveau de performance sur les lignes H et K », explique SNCF Réseau. Le gestionnaire des voies consacre 800 millions d’euros annuels à la régénération du réseau francilien. Le grand chantier de renouvellement des appareils de voies à gare du Nord en représente 38 millions.
Yann Goubin

Le chantier en chiffres
43 appareils de voies remplacés
44 semaines de travaux entre février et juillet
12 opérations coups de poing pendant les vacances scolaires et les longs week-ends.
300 agents mobilisés sur l’ensemble du chantier
1 700 m de voies renouvelées
4 000 traverses remplacées
10 000 tonnes de ballast

Ewa

Pose de la première pierre de la future halte ferroviaire de Talence-Médoquine

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C’est l’un des jalons du projet de RER métropolitain de Bordeaux : la première pierre de la halte de Talence-Médoquine, au sud-ouest de Bordeaux, a été posée le 10 avril. Une nouvelle étape après l’ouverture, en juin 2023,  du pôle d’échanges multimodal du Bouscat-Saint-Germaine en juin 2023.
D’ici septembre 2025, à la place de l’ancienne gare de Talence fermée en 1949, quatre quais doivent être construits pour accueillir les TER des lignes Libourne – Arcachon via Bordeaux sans changement, et Le Verdon – Bordeaux. La halte sera desservie par 80 trains par jour.
Une passerelle sera également installée le long du pont routier actuel qui enjambe les voies. Elle permettra d’accéder au futur Pôle d’échanges multimodal (PEM), qui sera doté d’abris vélos sécurisés, de places de stationnement et d’une dépose minute. À l’horizon 2026-2027, il accueillera les bus express de la ligne Pellegrin – Thouars-Malartic.
Le projet, qui s’élève à 25,5 millions d’euros, est financé à hauteur d’un tiers par l’État, un autre tiers par Bordeaux Métropole et pour le dernier tiers par la région Nouvelle-Aquitaine .

Ewa

Le train de nuit pollue moins que le TGV

train de nuit Autriche

Les résultats d’une nouvelle étude, menée par le cabinet spécialisé « Objectif Carbone », donnent le sourire aux partisans du train de nuit. Selon ses auteurs, au-delà d’une certaine distance, entre 750 à 1500 km, le train de nuit affiche un meilleur bilan carbone que la grande vitesse. En effet, explique l’association Oui au train de nuit, le train de nuit bénéficie « d’une électricité bas carbone en heure creuse la nuit ». De plus, sa vitesse – 100 km/h au lieu de 300 km/h environ – « réduit fortement la consommation énergétique et l’usure des voies« . Bien  que le TGV transporte plus de voyageurs sur une plus grande distance  et parcourt plus de kilomètres dans un journée, « cela ne permet pas de compenser les trois effets précédents., note l’association dans un communiqué.

D’où sa demande réitérée de déployer les trains de nuit « sans attendre et en complément de la grande vitesse ». Et de conclure : « Cette nouvelle étude vient rebattre les cartes puisque, sur ces dernières décennies, la grande vitesse a été financée à hauteur de 100 milliards d’euros en France, alors que l’offre en trains de nuit a été réduite jusqu’à leur quasi-disparition ».

Ewa

L’opération « Tous aux Jeux » devrait représenter la plus grande sortie scolaire en France

Match France-Australie le 27 août 2023 au Stade de France le 27 août
Ce sera “la plus grande sortie scolaire jamais organisée en France“, affirment ses organisateurs. “Tous aux Jeux“, l’opération, dont la SNCF et IDFM sont partenaires, doit permettre à un grand nombre élèves d’assister à des épreuves sportives lors des Jeux paralympiques du 2 au 6 septembre 2024. La SNCF va garantir un accès prioritaire et des tarifs réduits aux groupes scolaires afin de réserver leurs trajets en train (TER, TGV Inoui et Intercités), indique-t-elle dans un communiqué.
En juillet 2022, l’État avait annoncé que plus de 400 000 billets seraient offerts, dans le cadre de la « billetterie populaire », pour permettre à 258 800 jeunes, 100 100 bénévoles du mouvement sportif, 17 400 personnes en situation de handicap et leurs aidants et 24 920 agents publics (catégorie B et C) impliqués dans l’organisation des Jeux, d’assister à cet événement.
L’investissement de 11,4 millions d’euros est porté par le ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.

Ewa

Le pass Navigo bientôt intégré à l’iPhone

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Après des années de discussions avec Apple et des développements techniques plus longs que prévus, les iPhones vont bientôt pouvoir intégrer le Pass Navigo. Concrètement, si tout va bien, d’ici fin mai, les abonnés des transports franciliens pourront non seulement télécharger leur titre de transport avec leur iPhone (ce qu’ils pouvaient déjà faire depuis 2021) mais aussi passer les portiques grâce à leur smartphone. Soit quelques semaines avant les Jeux olympiques.
Principale cause du retard, le verrouillage par Apple de la technologie NFC qui permet le sans contact et de communiquer avec les bornes de validation. Un accord a finalement été signée par IDFM en 2022 après plus de trois ans de négociations.
21 millions d’achats de titre de transport ont été effectués directement via des smartphones au cours des cinq dernières années, majoritairement (61 %) par des utilisateurs d’iPhones, indique IDFM.
Y. G.