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Ewa

Paris, élue meilleure ville européenne pour la mobilité des enfants

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Paris, ville des enfants ? Un récent classement établi par le collectif d’ONG Clean Cities sacre la capitale meilleure ville européenne pour la mobilité des enfants. Devant Amsterdam et Anvers.

Expérimentées au moment du déconfinement post Covid pour respecter la distanciation physique et par la même occasion, lutter contre la pollution et sécuriser les trajets des enfants vers les établissements scolaires, les « rues aux écoles » se sont multipliées dans la capitale. Elle en compte plus de 200 aujourd’hui et les équipes d’Anne Hidalgo comptent en aménager 300 d’ici à 2026, l’année des élections municipales.

822 km de pistes cyclables sécurisées

Mais ce n’est pas seulement pour ces aménagements qui limitent la circulation automobile et favorisent la marche et le vélo chez les enfants que la capitale se hisse sur la première marche du podium des villes les mieux adaptées à la mobilité des moins de 12 ans. Les 822 km de pistes cyclables sécurisées sur lesquels les enfants (et les cyclistes en général) se sentent plus en sécurité, ont incité Clean Cities à élire Paris au premier rang des villes européennes pour la mobilité des enfants, dans son classement dévoilé mi-mai. Juste devant Heksinki, en Finlande.

Autre mesure saluée par le collectif d’ONG dont Transport & Environnement et Réseau Action Climat, la limitation de la vitesse maximale autorisée à 30 km/h. Une mesure qui a du mal à être respectée mais qui concerne une grande partie des axes parisiens et a la mérite de réduire « à la fois la pollution et les accidents, et qui fait consensus auprès de l’ensemble des villes l’ayant adopté », selon Clean Cities. Avec 89 % des ses rues concernées, Paris se classe à nouveau en tête du classement. Lyon s’installe à la cinquième place.

Dans un précédent classement dévoilé juste avant la votation citoyenne de mars 2025 à laquelle les Parisiens étaient appelés à se prononcer sur la piétonisation et la végétalisation de 500 nouvelles rues, Clean Cities estimait en revanche que la capitale est encore en retard sur la marche et les espaces verts.

Ewa

Electromobilité : Heetch reprend les actifs de Zeway

Heetch Zeway

Les actifs de la société Zeway qui proposait des locations de scooters à batteries amovibles, avec un système d’échange de batterie pleine contre une vide, ont été repris par l’application de VTC française Heetch, La plateforme a racheté le parc de plus de 2500 scooters électriques de Zeway, après sa liquidation judiciaire, pour les revendre à prix réduit.

Dans le même temps, Heetch va relancer le réseau de bornes de recharge, avec une location par abonnement comprise entre 39,99 € et 59,99 € par mois selon les modalités et les modèles proposés. L’offre de Zeway basée sur un réseau d’échange de batteries auprès d’acteurs de proximité, commerçants et autres, a motivé l’offre de reprise de la plateforme Heetch

Ewa

BlaBlaCar lance son offensive pour la distribution des billets de train

BlaBlaCar

BlaBlaCar propose maintenant de réserver directement des billets de trains de la SNCF et de la compagnie espagnole Renfe. Vers 350 gares françaises, pour commencer. Demain, l’offre d’autres opérateurs ferroviaires pourrait être intégrée sur la plateforme de distribution. Largement dominés par SNCF Connect, les canaux de distribution sont en train de s’ouvrir.

Dans la bataille de la vente des billets de trains sur les plateformes numériques, BlaBlaCar va-t-il plier le match ? Depuis ce matin, le leader mondial du covoiturage inclut sur son application l’offre de la SNCF à destination de 350 gares : les grands axes nationaux, pour commencer. L’ensemble des destinations ferroviaires françaises devrait être disponible dans quelques mois.

Concrètement, quand on fait une recherche de trajet sur l’appli bleue et blanche, un nouvel onglet « Train » s’affiche et permet, au choix, de réserver un siège en covoiturage, en autocar BlaBlaCar, ou en TGV Inoui, Intercité, TER et Lyria.

Il était déjà possible d’y acheter des billets de train de la compagnie espagnole Renfe. Et demain, l’offre de Trenitalia sera accessible sur BlaBlacar, promet son dirigeant Nicolas Brusson.

On ne peut pas encore acheter de billets Eurostar, ni Ouigo. Et les cartes de réduction Avantage de la SNCF ne sont pas encore prises en compte sur l’application. « Comme pour l’intégration des autres opérateurs ferroviaires, prendre en compte les cartes Avantage nécessite de dépoussiérer de nombreuses lignes de codes, c’est techniquement complexe. Nous, nous sommes prêts, on les attend [les opérateurs]. Ça viendra d’ici à cet été », promet Nicolas Brusson, qui ambitionne de faire de BlaBlaCar « une plateforme globale de mobilités » sur laquelle on pourra, dans quelques années, acheter un trajet de porte à porte en combinant du car, du train et du covoiturage pour les premiers et derniers kilomètres. De son côté, Trenitalia France indique n’avoir signé aucun accord de distribution avec BlaBlaCar.

Une ambition accélérée par l’ouverture à la concurrence du marché ferroviaire en France. « Avec l’arrivée des nouveaux opérateurs, qui ne sont pas sur SNCF Connect, la bataille de la distribution est ouverte », avance Nicolas Brusson. Ou plutôt, la bataille du taux de commission que les transporteurs vont appliquer sur les billets vendus par sa plateforme. Le cofondateur de BlaBlaCar s’attend à ce que les compagnies ferroviaires s’y disputent leur présence et soient incitées à offrir une commission plus élevée sur les ventes. Aujourd’hui, elle se situe autour de 2,6% du prix du billet.

Ewa

Disparition de deux figures du transport

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Le capitaine d’industrie alsacien Robert Lohr est décédé le 8 mai, à l’âge de 93 ans. Il avait créé l’entreprise familiale éponyme qui fabriquait initialement des bennes agricoles avant d’embrayer sur les porte-voitures, porte-chars, wagons de ferroutage, véhicules tactiques et logistiques, tramways sur pneus, trains légers, et même des navettes autonomes. Lohr possède des usines en France, en Turquie, en Serbie, aux États-Unis, en Inde et au Mexique,  et emploie 2 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros en 2023. « Robert Lohr, c’était un destin alsacien : celui d’un homme parti d’une modeste forge, devenu un bâtisseur d’envergure internationale. À travers son entreprise, il a porté haut les couleurs de l’industrie alsacienne, de l’innovation, et du territoire auquel il est toujours resté fidèle », a réagi la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian.

Jean Claude Brunier PDG dOpen Modal 244847Une autre figure du monde du transport est morte brutalement le 4 mai: Jean-Claude Brunier, Il dirigeait le groupe familial héraultais de transport combiné Open Modal. Un groupe composé de TAB Rail Road, T3M, BTM & Combirail. Il avait repris en 1978 l’entreprise familiale créée par son père en 1943, pour la transformer et en faire un groupe intégré. Jean-Claude Brunier avait présidé à deux reprises le Groupement national des transports combinés (GNTC). Avec un message appuyé à l’attention des gestionnaires d’infrastructures : « Libérez les terminaux [intermodaux] ! », outil stratégique du transport combiné.

Ewa

Systra affiche des résultats « historiques » pour 2024

Métro de Riyad en Arabie Saoudite. Systra

Passée en octobre 2024 sous le contrôle majoritaire de la holding d’investissement Latour Capital alliée à Fimalac (58% du capital), l’ex-filiale commune de la RATP et de la SNCF voit l’avenir en grand. Dirigée par Jean-Charles Vollery, le numéro un français des sociétés d’ingénierie en transport ferroviaire et urbain, qui a participé à la conception d’un métro sur deux et une ligne à grande vitesse sur deux dans le monde, annonce des résultats « historiques » en 2024. Avec un chiffre d’affaires de 1,25 milliard d’euros, en hausse de 17 % par rapport à 2023. Et un taux de rentabilité (Ebitda) de 8,3 %, à + 0,6 point, se félicite le communiqué.

Le changement de structure actionnariale achevée à l’automne dernier visait justement à accompagner cette stratégie de croissance, en particulier à l’international, où l’ingénieriste réalise 80% de son chiffre d’affaires. L’Australie, le Canada et le Moyen-Orient sont dans le viseur.

La croissance passe aussi par une politique d’acquisitions agressive visant notamment des entreprises spécialisées dans les systèmes de signalisation ERTMS, ainsi que dans les tunnels. Systra s’est illustré en 2023 avec le rachat des entités scandinaves d’Atkins (groupe SNC-Lavalin), avant d’élargir son portefeuille avec l’intégration de Bamser et Rail Systems Australia, et de Subterra implantée en Espagne et en Amérique latine. Plus récemment, en 2024, Systra a fait l’acquisition d’une société française spécialisée en aménagement du territoire, Modaal.

Objectif 2025, franchir le cap des deux milliards d’euros de chiffre d’affaires à horizon 2030.

Ewa

Les grands travaux reprennent de plus belle dans les transports franciliens

Travaux été
Viaduc de Passy
Métro ligne 6 RATP

3,7 milliards d’euros, c’est le montant (qui représente les investissements sur le réseau des transports publics franciliens en 2025) dévoilé par  Grégoire de Lasteyrie, vice-président d’Ile-de-France Mobilités, pour présenter la saison printemps-été des travaux dans le métro, RER, tramway et Transilien.

L’été, les transports sont moins fréquentés et cette année, le planning de travaux est particulièrement intense car il faut compenser l’absence totale de chantiers à l’été 2024 pour cause de JO. Financés par SNCF Réseau et Ile-de-France Mobilités (DFM), les travaux consistent à rajeunir les infrastructures pour notamment y faire rouler du nouveau matériel, mais aussi changer des postes d’aiguillage et remplacer deux ponts ferroviaires centenaires.

« Régénérer, développer, l’objectif est d’avoir un réseau moderne et stable en 2030 (…) d’être en mesure d’accueillir les nouvelles rames de métro MF19 sur les lignes 3, 3bis, 7, 7bis, 8, 10, 12 et 13 de la RATP, les MP 89 sur la ligne 6, les MI 20 sur le RER B, le RER NG sur le D et le E, et de préparer l’arrivée du Grand Paris Express », énumère le bras droit de Valérie Pécresse à l’autorité des transports d’Ile-de-France. A commencer par le maillage et les interconnexions avec la ligne 15 sud du futur métro automatique, maintenant attendue pour fin 2026.

La ligne 14 n’est pas en reste avec dores et déjà des interruptions de service épisodiques et un service totalement interrompu entre le 4 et le 8 août « pour une mise à niveau complète de tout le système de pilotage des trains dans sa version définitive, avec des nouvelles fonctions innovantes« , décrit le directeur des infrastructures à la RATP, Jean-Louis Houpert. Par exemple, « apprendre » aux rames automatiques à pratiquer la marche arrière, manœuvre utile en cas d’évacuation des voyageurs.

Un calendrier de travaux fourni, principalement de nuit, mais qui va aussi nécessiter des fermetures temporaires pouvant aller d’une journée à plusieurs semaines sur de nombreuses lignes. « Pour chaque fermeture, un plan de transport alternatif est proposé aux voyageurs, avec également des bus de substitution« , veut rassurer Grégoire de Lasteyrie.

Dès le 8 mai

« Il n’y a pas beaucoup de façons d’intervenir » sur le réseau pour réaliser des travaux, justifie Jean-Louis Houpert. « Il y en a trois : la nuit courte, la nuit longue (au-delà des horaires de fermeture du métro, ndlr) et l’interruption temporaire qui peut aller d’un jour à plusieurs semaines », détaille-t-il.

  • Onze lignes de métro sont concernées par les interruptions temporaires de circulation, dès le week-end prolongé du 8 mai. Lire le détail : ici
  • Sur les lignes de RER A, B, C, D et E, les travaux estivaux n’entraînent pas forcément des fermetures, mais les circulations sont impactées sur certains axes. Lire le détail : ici
  • Du côté des tramways, seule la ligne T1 sera fermée du 15 juillet au 31 juillet entre Gare de Saint-Denis et Hôpital Delafontaine. Et pour la ligne T2, le terminus Porte de Versailles – en cours de réaménagement – sera fermé jusqu’en février 2026, l’arrêt Suzanne Lenglen devient le terminus provisoire ( deux arrêts avant la porte de Versailles).
  • Les lignes SNCF Transilien sont également concernées avec le gros chantier du remplacement du pont des Cathédrales à Saint-Denis, le renouvellement des tabliers du pont des Souverains près de la gare Saint-Lazare, le remplacement d’aiguillages gares de l’Est et Montparnasse, la régénération de la caténaire sur le RER C entre Choisy-le-Roi et Athis-Mons ou encore le remplacement plusieurs kilomètres de voie et de quatre aiguillages sur le RER C. Lire le détail : ici

Ewa

Violence routière contre les cyclistes : les recommandations prioritaires de la « mission Barbe »

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Après le décès du cycliste Paul Varry, 27 ans, tué par un automobiliste après une altercation en octobre 2024 à Paris, le gouvernement avait confié une mission au haut fonctionnaire Emmanuel Barbe sur les questions de partage de la voirie, de violences et tensions liées à la mauvaise cohabitation entre les usagers. « Une mort choquante et révoltante », a qualifié l’ancien délégué interministériel à la sécurité routière qui a remis le 28 avril son rapport au ministre des transports Philippe Tabarot.

Trois jours auparavant, un cyclotouriste perdait la vie sur une route départementale du Tarn, percuté par une voiture. En 2024, selon les chiffres cités dans le rapport Barbe, 222 cyclistes sont morts dans un accident de la circulation routière en France métropolitaine (7%). Au total, les adeptes de la mobilité douce (vélos, marche, trottinettes, gyropodes etc.) comptent pour 22 % de la mortalité routière. « Le partage de la voirie n’est pas vu comme une politique en tant que telle », a pu constater Emmanuel Barbe en auditionnant longuement les élus, les représentants des administrations, les techniciens. « L’Etat n’a aucun outil pour mesurer l’agressivité, la violence entre usagers de la voirie, dans l’enquête victimation, l’item violence a même disparu », regrette-t-il. Il s’exprimait à l’Hôtel de Ville de Paris lors d’un journée de débats organisée par le réseau Vélo&Marche.

40 recommandations

Parmi les 40 recommandations formulées dans son rapport (ici), 18 sont considérées comme « prioritaires » comme la vidéo-verbalisation des franchissements de feu par les automobilistes, le non-respect du sas vélo ou des voies réservées. Quitte à se servir de la surveillance algorithmique (récemment retoquée par le Conseil constitutionnel, lire ici) .

Ou des nouveaux barèmes d’amendes pour sanctionner davantage les infractions commises par les cyclistes. Il recommande aussi de changer les règles de dépassement d’un vélo par un véhicule motorisé, obligeant son conducteur à franchir complètement la ligne médiane, au lieu de se déporter d’un mètre (en ville) ou d’ 1,50 mètre (sur route) comme le code la route l’y oblige actuellement.

Certaines recommandations lui tiennent particulièrement à cœur, « même si elles ne sont pas sexy »,  admet Emmanuel Barbe. Par exemple, renommer le Code de la route, « Code de la voie publique », comme nos voisins belges. « Une mesure performative », pour lutter contre la place dominante de la voiture, défend-il « Le fait de le dire permet de le faire, et en plus, cette mesure ne coûterait rien ». Une autre, « très pratico-pratique« , consiste à peindre toutes les pistes cyclables de la même couleur. Ou d’ouvrir les portières de voiture « à la hollandaise » : c’est-à-dire avec la main droite afin de se retourner et voir un cycliste ou un piéton arriver.

Repasser le code ?

Il avait bien envisagé d’obliger les automobilistes à repasser périodiquement le code de la route pour apprendre les nouvelles règles nées avec la pratique du vélo (le double-sens cyclable, par exemple), ou de rendre le permis de conduire vélo obligatoire, mais a décidé d’écarter ces mesures « impopulaires ».

Il propose aussi des mesures visant à améliorer la formation et l’apprentissage du partage de l’espace public : des cours de vélo pour les nouveaux cyclistes, finançables par le compte professionnel de formation, et des enseignements plus ciblés sur les mobilités douces dans les auto-écoles.

Le rapport souligne le fort levier que représente la vélo pour répondre aux enjeux de pouvoir d’achat, de santé publique et de transition écologique. Un potentiel sous-exploité en raison du manque d’infrastructures, juge son auteur. Qui juge « dommage que l’Etat ait décidé d’abandonner le Plan vélo. Ça sanctionne la ruralité, regrette-t-il, les petites communes et intercommunalités n’ayant pas les moyens de construire des aménagements cyclables sécurisées, sans l’aide de l’Etat.

Le ministre des Transports Philippe Tabarot doit annoncer la suite qu’il entend donner aux recommandations de la mission Barbe dans les deux prochains mois. Avant cela, il ouvrira la conférence de financement des transports, le 5 mai prochain. Et les associations représentatives du vélo se disent « très inquiètes de ne pas y être invitées », souligne Françoise Rossignol, présidente de Vélo&Marche.

Ewa

Une panne électrique géante bloque le trafic ferroviaire espagnol et portugais

Renfe, société nationale des chemins de fer espagnols

Plusieurs heures après le début d’une coupure de courant massive qui a touché l’Espagne, le Portugal, et même une partie du Pays basque français lundi 28 avril, les causes étaient toujours inconnues. Ce sont toutes les communications, les aéroports, les bâtiments, les feux de signalisation, et tout le réseau ferré, comprenant les métros madrilènes et catalans, qui ont été interrompus.

Alors que la direction générale du trafic routier a demandé aux automobilistes de ne pas circuler, Red Eléctrica, gestionnaire du réseau électrique espagnol, estimait en milieu d’après-midi que le réseau serait entièrement rétabli à partir de 21 heures.

Sur le réseau social X, l’ADIF, administrateur des infrastructures ferroviaires espagnoles déclare qu’« une panne générale qui affecte l’approvisionnement en électricité a entraîné l’interruption du trafic ferroviaire sur l’ensemble du réseau ». RTE, gestionnaire français du réseau électrique, a annoncé une coupure de « quelques minutes dans le Pays basque », le courant a été rétabli depuis. Il assure également qu’ « aucune contagion » du problème « n’est à craindre » en France.

En milieu d’après-midi, Antonio Costa, président du Conseil européen déclare qu’il n’y a « pas d’indication d’une cyberattaque à ce stade ». Mais à l’heure où nous écrivions ces lignes, la cause de cette panne électrique géante restait toujours à déterminer.

Ivan Ramaye

Ewa

Le Conseil constitutionnel censure la vidéosurveillance algorithmique dans les transports

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La loi relative au renforcement de la sûreté dans les transports adoptée le 18 mars dernier et qui étendait notamment jusqu’en 2027 l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) subit un revers.

Dans une décision du 24 avril, le Conseil constitutionnel a en effet censuré cette disposition de la loi initiée par l’actuel ministre des Transports, Philippe Tabarot. Les membres ont examiné plusieurs saisines dont une visait l’article 15 la loi, qui étendait ce dispositif permettant d’analyser par des logiciels d’intelligence artificielle, pendant les grands événements publics, les images de vidéosurveillance pour détecter des situations jugées à risque ou suspectes, comme les mouvements de foule ou les intrusions sur les voies, par exemple.

L’expérimentation de ces caméras dites « augmentées » avaient été autorisées par la loi encadrant les JO, jusqu’en mars 2025, mais la loi sûreté dans les transports prolongeait le test pendant deux années supplémentaires. Des députés « insoumis », écologistes et socialistes. avaient saisi le Conseil constitutionnel à ce propos, estimant que la mesure, introduite par un amendement, était un cavalier législatif, c’est-à-dire que l’article n’avait aucun rapport avec le texte de loi initial. Les sages de la rue de Valois sont allés dans leur sens.

Le prochain numéro de Ville, Rail & Transports du mois de mai consacre un dossier à la sûreté dans les transports publics

Ewa

SNCF Energie va acheter de l’électricité verte d’origine photovoltaïque

SNCF Energie

La filiale énergie de SNCF Voyageurs et le producteur d’énergie renouvelable JP Energie Environnement (JPee) ont signé début avril un contrat de 20 ans pour l’achat direct d’électricité renouvelable. Jpee fournira à SNCF Energie environ 32,4 gigawatts heure (GWh) d’électricité renouvelable par an. Au total, 740 GWh ont été contractualisés

«  Un engagement dans la durée pour se prémunir de la volatilité du marché de l’électricité et financer la transition énergétique », commente SNCF Voyageurs dans un communiqué de mi-avril. Selon les calculs du transporteur ferroviaire, l’achat de cette énergie renouvelable « évitera l’émission de 1105 tonnes d’équivalent CO2 chaque année ».

Le contrat d’achat porte sur deux tranches de la centrale solaire de la Brande des Grands Cours dans le Cher, mise en service en septembre 2024. Les deux tranches « produisent l’équivalent de la consommation annuelle des TER Paris-Bourges et Paris-Orléans », compare le transporteur.  Elles offrent une puissance installée de 27 mégawatts (MW) et produiront donc environ 32,4 GWh d’électricité par an.

SNCF Voyageurs a pour ambition d’atteindre 40 à 50 % d’énergies renouvelables – dont 20% issus des contrats « corporate PPA » – dans son mix de consommation d’électricité pour la traction des trains à l’horizon 2026. « L’objectif de SNCF Voyageurs est de disposer d’une production de 1100 GWh d’électricité d’origine renouvelable issue de cPPA à l’horizon 2027-2028, soit 20% de ses besoins électriques pour la traction de ses trains ».