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Ewa

Désormais japonais, Navya dévoile une nouvelle navette autonome 

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L’ex-pépite française Navya Mobility lance un nouvelle navette autonome, Evo 3. Elle peut circuler jusqu’à 30 km/h sur voie ouverte et sites privés, avec une autonomie L4, c’est-à-dire sans opérateur à bord quand la législation le permet comme au Japon où Navya est bien implanté. Evo 3 intègre des capteurs secondaires indépendants qui, selon le constructeur, permettent une meilleure adaptation aux divers scénarios de conduite comme le changement de voie (très complexe pour une navette) ou l’interprétation des feux de signalisation. L’objectif annoncé est de pouvoir évoluer en milieu urbain au milieu des autres véhicules en toute sécurité, en conformité avec la norme internationale IEC61508. La navette peut transporter jusqu’à 15 voyageurs dont quatre debout.

Evo 3 est la première navette développée depuis le rachat de Navya en redressement financier en 2023. Racheté par le duo franco-japonais Gaussin et Macnica, elle est aujourd’hui entièrement détenue par Macnica qui a ouvert le capital à NTT Ouest, un opérateur japonais de telecom qui détient 30 % du capital. Cette recapitalisation s’est opérée sans délocalisation avec maintien du R&D à La Défense. Navya s’est également rapprochée de l’entreprise Charlatte, avec laquelle elle a créé une joint-venture où elle est majoritaire à 51%–49 %, pour des véhicules de logistique autonomes, essentiellement sur sites privés.

Ewa

Avec la crise institutionnelle, l’espoir d’une loi sur le financement des transports s’envole

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« Dans la situation institutionnelle qui est ce qu’elle est, voici nos propositions pour le budget 2026, qui finira bien par arriver… ». Vingt quatre heures après le coup de théâtre à Matignon avec la démission de Sébastien Lecornu, Florence Sautejeau, déléguée générale de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTPF), n’a pas renoncé à égrainer devant la presse les demandes du secteur en matière de ressources pour le ferroviaire et les transports urbains.

La traditionnelle conférence de rentrée de l’organisation professionnelle qui regroupe les principaux opérateurs de transport (SNCF, RATP, Transdev, Keolis, etc.) et gestionnaires d’infrastructures, ne pouvait pas tomber plus mal car plus la rentrée s’étire, plus la perspective d’un gouvernement et du vote d’un budget pour 2026 s’éloigne. Et avec elle, les espoirs du secteur de voir une loi cadre « historique » sur le financement des transports votée au Parlement. En jeu, 1,5 milliard d’euros d’ici à 2028 pour régénérer le réseau ferré vieillissant. Le secteur savait pouvoir compter sur Philippe Tabarot qui s’était engagé à déposer le texte de loi au Parlement en décembre prochain. Le voilà aujourd’hui deux fois ministre des Transports démissionnaire…

Déplafonner le versement mobilité

Quelle que soit l’issue de la crise politique, l’UTPF maintient son cap et appuie la demande des collectivités locales, notamment le Groupement des autorités responsables de transport (Gart), de se voir attribuer de nouvelles sources de financement afin de développer l’offre de transport.

A commencer par le déplafonnement du versement mobilité (VM), cet impôt sur les entreprises de plus de onze salariés qui sert à financer près de la moitié du coût des services de transport sur leurs territoires. Car contrairement aux idées reçues qui ressortent de la dernière enquête de l’Observatoire de la mobilité, la vente des tickets et abonnements ne servent à financer qu’un quart du coût total des transports publics, le reste provient principalement des contributions locales et des employeurs, via le VM. « Nous sommes conscients du poids de cet impôt de production pour les entreprises, mais c’est l’équité territoriale qui est en jeu », insiste Florence Sautejeau. En Ile-de-France, Valérie Pécresse a obtenu de pouvoir augmenter le plafond du VM pour financer les transports publics de sa région, l’UTPF milite pour que cette possibilité soit offerte à tous les élus de France et de Navarre. Le Medef est vent debout contre ce projet.

La manne du marché carbone

Autre demande du secteur : affecter aux transports ferroviaire et urbain une plus grosse fraction du produit du marché carbone. En 2024, les quotas d’émission de gaz à effet de serre mis aux enchères ( ETS1) ont rapporté 2,4 milliards d’euros à la France, ils devraient rapporter sensiblement la même somme en 2025. Seuls 50 millions d’euros ont été fléchés vers les transports urbains cette année, déplore l’UTPF qui voit dans le marché carbone « une manne ». Six cent millions issus des ETS1 pourraient ainsi tomber dans les caisses de l’Agence de financement des infrastructures, l’Afit-France. A condition que l’Agence soit maintenue en vie.

Parmi les autres pistes que l’organisation professionnelle voudrait voir inscrites dans le projet de loi de finances 2026, le moment venu: pérenniser la prise en charge des abonnements de transport public jusqu’à 75% par les employeurs (avec exonération des cotisations et contributions sociales afférentes), capter une partie des plus-values foncières lorsque de nouvelles infrastructures de transport public ou ferroviaires revalorisent les biens immobiliers. Ou encore, augmenter le taux plafond de la taxe de séjour comme c’est déjà le cas en Ile-de-France : cinq euros par nuit et par personne dans les palaces; deux euros dans les hôtels trois étoiles. Et affecter cette surtaxe aux AOM pour financer le développement de l’offre de transports collectifs.

Ou bien encore, instaurer une surtaxe aux péages d’autoroute pour les poids lourds, sur les tronçons où il existe une alternative de fret ferroviaire. Dans le viseur, les camions de marchandises sous pavillon étranger qui traversent la France. « La directive Eurovignette permet une augmentation ciblée des péages autoroutiers sur des tronçons saturés », assure Florence Sautejeau. Une hausse de 15% ciblée rapporterait 400 millions d’euros par an, selon les calculs de l’UTPF dont Thierry Mallet, patron de Transdev, a repris les commandes en juin. Plus acceptable que l’écotaxe ?

Ewa

La maintien de Philippe Tabarot aux Transports n’aura duré qu’une nuit

Philippe Tabarot

Les acteurs du secteur de la mobilité, comme le Gart, TDIE ou TLF (1) se félicitaient hier soir dans leurs communiqués de la reconduction de Philippe Tabarot au ministère des Transports. Qui plus est, dans un ministère de plein exercice. Et non plus délégué comme sous le gouvernement Bayrou. « Un gage de stabilité nécessaire », écrivaient-ils, après le passage de quatre ministres différents en un an à l’hôtel de Roquelaure. Visiblement, ils ont envoyé leur communiqué un peu trop vite puisque à peine désignée la première salve de ministres du gouvernement Lecornu, dimanche soir, le Premier ministre présentait sa démission le lendemain matin.
Comme gage de stabilité nécessaire dans un secteur des transports qui s’inscrit dans un temps long et requiert une continuité des politiques publiques, cette énième démission ferme la voie à la poursuite des projets engagés, notamment celui du financement des infrastructures de transport et de la loi de programmation tant attendue par les acteurs du secteur.

Quant aux projets de nomination de Jean Castex à la présidence de la SNCF et de Marie-Ange Debon à La Poste, encore faut-il que les atermoiements de l’exécutif n’entrainent pas une dissolution de l’Assemblée nationale. Le rapporteur de la commission parlementaire chargée de se prononcer sur cette nomination voulue par Emmanuel Macron doit être désigné mercredi 8 octobre. Et le Sénat auditionne le candidat pressenti dans deux jours aussi. Une éternité dans le climat d’instabilité politique que vit actuellement le pays.

(1) Groupement des autorités responsables de transport, Transport développement intermodalité et environnement, Transport et logistique de France)

Ewa

SNCF Réseau attribue deux contrats majeurs pour moderniser les voies ferrées

groupement TSO - contrat SNCF Réseau

Le gestionnaire d’infrastructure ferroviaire a révélé en début de semaine les groupements d’entreprises pressentis pour remporter deux gros contrats-cadres pour renouvellr des composants de voies, nécessaires à la remise en état du réseau ferré national vieillissant. Le groupement TSO (filiale de NGE) – Colas Rail-Scheuchzer devrait se voir attribuer un contrat-cadre de cinq ans dont trois fermes (2026 à 2028) et deux années reconductibles (2029, 2030) pour le renouvellement de voie et ballast pour une durée assez longue « permettant d’intervenir en environnement contraint, là où le réseau est le plus dense », détaille SNCF Réseau dans un communiqué.

Un deuxième accord-cadre de renouvellement de rails devrait être attribué au groupement Colas Rail – Sferis pour une durée de huit ans dont sept fermes (2029 à 2035) et une année reconductible (2036), « qui permettra notamment d’éradiquer les rails les plus anciens (fabrication antérieure à 1970) », indique SNCF Réseau.

Au total, ces deux contrats représentent un montant annuel d’investissements moyen de 105 millions d’euros.

Ewa

Les billets TER de groupes accessibles sur la même plateforme que les TGV et Intercités

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Parce qu’elle veut un seul point d’entrée numérique pour toutes ses offres ferroviaires, SNCF Voyageurs a décidé d’intégrer la réservation des voyages en groupe TER sur la même plateforme que TGV Inoui et Intercités : « Voyages en groupe« .

Depuis le 25 septembre, la plateforme prend en charge les groupes de 10 à 60 voyageurs, y compris pour des trajets en correspondance. Dans un second temps, d’ici la fin de l’année 2025, les réservations pourront être faites également pour des groupes de plus de 60 personnes.  Avec de nouvelles fonctionnalités comme « l’ajout ou le retrait de voyageurs et l’annulation partielle », indique le communiqué de la compagnie ferroviaire.

Ewa

La Cour de comptes fait le bilan de l’héritage des JO pour les transports

la gare du Nord lors des JO Paris 2024.

La Cour des comptes a publié le 29 septembre un rapport sur l’impact économique des Jeux Olympiques 2024 qu’elle juge « modeste à ce stade », pour ne pas dire infime, avec un effet sur la croissance de 2024 évaluée à +0,07 point du PIB. La juridiction financière évalue à 6,65 milliards d’euros les dépenses de l’Etat et des collectivités pour l’organisation des Jeux et à moins de 300 millions d’euros les recettes fiscales générées.

Mais l’une des grandes promesses des Jeux, c’était de laisser un héritage : pour l’accessibilité des personnes en situation de handicap, pour le sport, et pour les transports. Sur ce sujet aussi, la Cour des comptes dresse le bilan.

Si le métro Grand Paris Express n’a pas pu être être au rendez-vous des JO,  l’événement mondial organisé en Ile-de-France a malgré tout permis d’accélérer le prolongement des lignes de métro 11 et 14 et de tram T3b, et d’achever le projet Est-ouest liaison express (Eole) entre Nanterre-la-Folie et Rosa Parks. Les Jeux ont aussi mis en lumière les « mobilités actives », en particulier le vélo avec des pistes cyclables dédiées pendant les olympiades. « Des avancées notables sont également à relever en matière d’accessibilité », notent les magistrats financiers.

Enfin, d’autres infrastructures, qui devaient servir pendant les JO, ont été pérennisées : notamment les 185 kilomètres de voies olympiques et paralympiques réservées aux véhicules de l’organisation, dont une vingtaine a été maintenue en région Ile-de-France. Elles sont réservées aux véhicules de transport collectifs, covoiturage (au moins deux passagers), taxis, VTC, véhicules d’urgence.

Ewa

La RATP consolide son fief parisien sur le réseau de bus

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C’était le dernier round du processus d’ouverture à la concurrence des lignes de bus parisiennes et de proche couronne, et la RATP sort largement vainqueur. Après avoir limité la casse lors des des deux précédents appels d’offres, sa filiale RATP Cap-Île-de-France est pressentie pour remporter les deux derniers lots, les plus gros : 66 lignes desservant la capitale et la proche banlieue (Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Vanves, Bagneux, Montrouge, Malakoff, Levallois-Perret, Montreuil, Bagnolet, Vincennes, Romainville, Les Lilas et Rosny-sous-Bois).

Sous réserve d’un vote à venir des élus d’Ile-de-France lors d’un vote en séance le 17 octobre prochain. Si la décision est entérinée, l’opérateur historique dont l’actuel pdg Jean Castex pourrait prendre les commandes de la SNCF dans quelques semaines, aura donc limité la casse en réussissant à ne pas se faire déloger de son fief parisien. Sur les douze lots de lignes parisiennes et de proche couronne mis en concurrence, la RATP en conserve huit. Les deux-tiers. Ses concurrents Keolis (filiale de la SNCF), Transdev et ATM, l’entreprise des transports de Milan, se partagent le reste.

Au total, depuis 2021 et l’ouverture progressive à la concurrence, 36 lots ont été attribués sur le réseau de bus Optile de grande couronne et 12 pour Paris et les commune limitrophes.

Ewa

A la RATP, un mandat qui se finit bien pour Jean Castex

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Il va partir sur une note victorieuse. Deux jours avant l’annonce de l’Elysée qui souhaite voir Jean Castex prendre les commandes de la SNCF, l’actuel patron de la RATP était sur le point de réaliser une grande première : remporter un contrat ferroviaire, au nez et à la barbe de la SNCF… Sa filiale RATP Dev est pressentie pour exploiter les TER de l’Etoile ferroviaire de Caen. L’opérateur va faire son entrée sur le réseau des trains régionaux.

Ce sera peut-être le dernier fait d’armes de Jean Castex à la tête de la RATP, dont le bilan après trois ans de mandat est honorable. Il était arrivé à un moment très compliqué de l’entreprise. Désormais sur le départ, il laisse l’opérateur public en meilleur état qu’il l’avait trouvé en novembre 2022. A l’époque, la Régie était en crise avec un quart des bus et 10% des métros dans l’incapacité de rouler en raison d’un manque de conducteurs, des grèves liées à l’ouverture à la concurrence, et un taux absentéisme élevé. Surtout, les comptes étaient dans le rouge avec 26 millions d’euros de pertes pour 2022.

Carnet de chèques

Il s’était immédiatement attelé à renouer le dialogue avec les syndicats, avait surtout consenti une hausse des salaires de 5,7%, et convaincu les élus d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) de voter fin 2023 un avenant au contrat qui lie l’autorité organisatrice des transports de la région à la RATP. Un chèque de 285 millions d’euros sur deux ans pour absorber une partie de la hausse de salaires, ce qui permit à l’époque de sauver non seulement les comptes de la RATP qui menaçaient d’être à nouveau dans le rouge, mais aussi l’intéressement des agents et la prime JO des 19 000 salariés mobilisés pendant l’événement.

Il a dans le même temps lancé des campagnes massives de recrutements pour rétablir la qualité de service, revenue à un niveau satisfaisant juste avant les JO. La RATP a ensuite relevé sans encombre le défi du transport des spectateurs lors de cet évènement sportif mondial, pour lequel elle était particulièrement attendue. Le groupe a même renoué avec les bénéfices en 2024 avec des comptes semestriels bénéficiaires de 153 millions d’euros contre 54 millions d’euros de pertes un an avant. Il a ensuite enregistré une belle croissance au premier semestre 2025.

Ouverture à la concurrence

L’ouverture à la concurrence du réseau de bus de la RATP promettait d’être un sujet explosif en interne. Le dirigeant est parvenu à éteindre le feu avec des primes généreuses. C’est dire s’il va laisser un bon souvenir en interne, lui le haut fonctionnaire bonhomme, au contact humain facile, à la façon d’un Jacques Chirac, qui pour apaiser le climat social, n’a pas hésité à pratiquer la politique du carnet de chèques.

La barre est haute pour celui ou celle qui devra lui succéder. Deux noms circulaient avant l’été, celui de Catherine MacGregor, la patronne d’Engie, et de Xavier Piechaczyk, président de RTE. Celui de François Durovray, président de l’Essonne et éphémère ministre des Transports du gouvernement Barnier, est aussi évoqué.

Dans le contexte d’ouverture à la concurrence, le fauteuil de pdg de la Régie ne peut pas rester vide pendant trop longtemps. Des échéances approchent, notamment la dernière vague d’attribution des marchés des bus parisiens. Jusqu’ici, la RATP a réussi à limiter la casse même si elle vu débouler ses concurrents, Keolis, Transdev et l’italien ATM qui va débarquer à Paris.

Ewa

Meta s’allie à SNCF Connect & Tech pour accélérer des start-up spécialistes de l’IA open source

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L’Américain Meta et SNCF Connect, la filiale Tech (et agence de voyages) de la SNCF ont lancé le 25 septembre l’ « AI Accelerator Program » qui doit sélectionner cinq start‑up pour les enrôler dans un programme d’accélération de l’IA open source en Europe. Il va se dérouler sur six mois à Station F, le plus grand campus de start-up du monde, implanté à Paris et financé par l’homme d’affaires Xavier Niel.

L’IA open source est le nouveau mantra de Méta qui mise sur la diffusion gratuite et modifiable par les développeurs de ses modèles d’intelligence artificielle. Les deux partenaires se sont aussi associés à la plateforme collaborative open-source Hugging Face, qui propose des modèles et outils d’apprentissage automatiques. « Rejoindre l’AI Startup Program avec Meta, Hugging Face, HEC et STATION F, partenaires synonymes d’excellence technologique, illustre notre conviction que l’IA open-source, lorsqu’elle est mise au service de tous, peut contribuer à la transformation de l’expérience de mobilité et accélérer la transition durable », déclare Anne Pruvot, directrice générale de SNCF Connect & Tech dans un communiqué.

Pour candidater, c’est ici

Ewa

L’Ile-de-France adopte son Plan des mobilités et vise un quart d’émissions en moins en 2030

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Le nouveau Plan des mobilités d’Ile-de-France qui fixe le cap en matière de mobilités et de décarbonation à l’horizon 2030 a été adopté ce matin en séance plénière par les élus du conseil régional.

Le cap est ambitieux : une réduction de 26 % des émissions de gaz à effet de serre liées aux transports, une baisse de 15 % des déplacements en voiture et une augmentation équivalente de la fréquentation des transports en commun. Le nombre de trajets à vélo sera multiplié par trois, le covoiturage et le télétravail « activement encouragés« , notamment dans les territoires les moins bien desservis, promet le document.

Pour atteindre ces objectifs, il fallait que les Franciliens et les collectivités locales donnent leur avis, remarques et suggestions sur un document qui dessine le futur des transports de la région. Il a donc été soumis à enquête publique au premier semestre 2025. Et approuvé à 80%, selon un communiqué de la Région.

Voté ce 24 septembre, le Plan comprend des engagements de la part de la Région et de son autorité des transports Ile-de-France Mobilités  (IDFM), tous deux dirigés par Valérie Pécresse (LR). Il prévoit notamment la réalisation de plus de 300 kilomètres de nouvelles lignes de transport, la création de 45 lignes de cars express, le développement du transport à la demande en zones rurales, et une amélioration significative de l’intermodalité dans les pôles d’échanges. Les 8,4 milliards d’euros (dont trois milliards venus de l’Etat) inscrits dans le volet « mobilités » du Contrat de plan Etat-Région 2023-2027, et le protocole entre l’État et IDF,  permettent à la région d’adosser sa stratégie ambitieuse à un « financement solide ».

Les opérateurs de transports, SNCF et RATP, ainsi que les collectivités du territoire sont impliqués. En effet, le nouveau Plan des mobilités pousse les villes et intercommunalités d’adapter leurs plans locaux d’urbanisme et plans de mobilités locaux en fonction des axes de cette stratégie régionale. Parmi eux, l’augmentation du nombre de places de stationnement vélo, la coordination des règles de stationnement, l’adaptation des routes aux piétons et cyclistes ou encore la sécurisation de parcelles pour la construction des centres bus convertis aux nouvelles énergies, électricité et biogaz.

« Dans le même temps, la Région appelle l’État à prendre toute sa part pour garantir le succès de cette ambition, en répondant à deux exigences : la décentralisation effective des compétences routières à IDFM, et la mise en place d’un financement pérenne et suffisant de l’autorité organisatrice des mobilités », insiste la collectivité dans son communiqué.