Un groupe qui se veut ambidextre
Article présent dans le dossier : Cap ferré
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Le Comex de la SNCF est allé suivre une semaine de cours intensif à Stanford. Et ses membres en sont revenus avec une conviction. Oh, elle ne chamboule pas tout. On ne renonce pas à une opinion souvent entendue : l’innovation en « percolant » va transformer le groupe. Mais il faut aussi veiller à séparer le core de l’explore. Défendre le cœur de métier d’une part, de l’autre explorer les nouveaux services. Faute de quoi, si on mélange tout, le cœur de métier et la façon de l’exercer risquent de tuer l’innovation dans l’œuf.
Pourtant, le cœur de métier présente des perspectives nouvelles. On le voit avec les projets d’automatisation des trains. Mais il y a aussi l’autre aspect qui vient tout bousculer, les mobilités et, avec elles, la logique du try fast & fail fast propre au digital et revendiquée par Guillaume Pepy.
Favoriser l’innovation tout en progressant sur le cœur de métier, l’enjeu est énorme et concerne tout le groupe. D’autant plus que « les salariés d’aujourd’hui font la SNCF de demain », dit Guillaume Pepy.
Le groupe SNCF vise à devenir une plateforme de services, où figureront les produits maison et ceux de concurrents. Il entend ainsi résister à la désintermédiation qui frappe les grands groupes dans tous les secteurs au profit des Gafa. Dans les transports, la SNCF n’est pas la seule à vouloir y résister mais, ...
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Retrouvez le dossier Cap ferré dans le magazine VR&T n°601