Comment NeoCem et la SGP valorisent les déchets du Grand Paris Express - Équipementiers & Services

La Société des grands projets (SGP) a retenu NeoCem pour valoriser les déchets du Grand Paris Express. La nouvelle usine de Saint-Maximin (Oise) produit du ciment bas carbone à partir des déchets des travaux du futur métro de la région capitale.
Quatre millions de tonnes de CO2, dont 70 % liés au béton et l’acier, c’est ce que génère la construction des lignes de métro Grand Paris Express. Devant l’ampleur de la pollution et des déchets produits, la Société des grands projets (SGP, ex-Société du Grand Paris) ambitionne de réduire d’un quart ses émissions de gaz à effet de serre. L’établissement public chargé du plus grand projet de transport d’Europe a lancé en 2020 un programme de recherche avec l’Institut des Mines Télécom Nord Europe, l’Ademe et Néo-Eco, cabinet de conseil spécialisé dans l’économie circulaire. Objectif, trouver des solutions pour valoriser tous les déchets produits par les chantiers, en les réutilisant après traitement. Les expérimentations ont été menées autour d’une méthode de cuisson rapide dite de « flash calcination » utilisée sur des argiles à meulières. De ces travaux, est née l’entreprise NeoCem, en 2021.
Flash calcination
Pour comprendre l’activité de NeoCem et les perspectives ouvertes par le procédé de valorisation, il faut s’intéresser à la matière retraitée. Les argiles constituent le déchet ultime de l’érosion. Autrement dit, toute roche finira tôt ou tard en argile. Au coeur du projet, une idée simple résumée par Guillaume Luu, directeur du déploiement industriel : « On sort un matériau du statut de déchet pour en faire un produit ».
L’argile est un matériau dont on ne sait trop quoi faire. Et l’équation se complique quand on sait que le béton en produi
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