Saint-Denis : un pont suspendu… à la décision sur les Jeux

Pour relier la future gare de Saint-Denis Pleyel au RER D, pour recoudre Saint-Denis avec… Saint-Denis, Plaine Commune veut construire un grand pont habité. Les JO tombent à pic. Le pont devient indispensable pour aller du village olympique au Stade de France ou au centre aquatique. Plaine Commune attend désormais le vote du CIO, le 13 septembre à Lima… Va-t-on le faire ? Le pont voulu par Patrick Braouezec, président de Plaine Commune, doit franchir l’immense faisceau de voies empruntées par les RER D, les TGV Nord, les Thalys ou les Eurostar… Un ouvrage de 365 mètres, pour enjamber l’un des plus vastes faisceaux ferroviaires d’Europe, avec une quarantaine de voies. Pont à vocation triple. Locale : assurer la correspondance entre le RER D et la nouvelle gare de Saint-Denis-Pleyel. Urbaine : raccommoder les deux parties de Saint-Denis aujourd’hui séparées. Régionale : relier la Seine- Saint-Denis aux Hauts-de-Seine. Le franchissement conçu par le maître d’oeuvre, l’architecte Marc Mimram, le montre bien. Une partie doit être occupée par une route, une autre, rejointe par une bretelle purement piétonne, sera réservée aux piétons ou aux circulations qu’on dit douces. Le pont sera, de plus, construit sur un de ses côtés, formant ainsi, selon le voeu de Plaine Commune, un véritable « morceau de ville ». Il est rejoint pour cela par l’un des projets d’«Inventons la métropole du Grand Paris», l’opération lancée par la SGP et la Métropole du Grand Paris et l’Etat : de part et d’autre de la gare a été proposée aux aménageurs (sociétés foncières, promoteurs, concepteurs) la métamorphose d’une zone ...