Un TGV déjà exporté en Amérique
14 Sep 2018
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Article présent dans le dossier : La SNCF conjugue le TGV au futur
Dès les premières minutes de la présentation du TGV du futur, Guillaume Pepy a qualifié celui-ci de « première génération de TGV à l’export, car les locomotives du TGV du futur sont les mêmes que celles de l’Acela, qui je l’espère en appellera d’autres ».
Même si l’information sur les motrices de la prochaine génération de trains à grande vitesse destinés au Corridor nord-est américain (NEC, Boston – Washington, via New York et Philadelphie) est exacte, ce ne sera pas la première fois qu’un TGV s’exporte. Outre les dessertes à grande vitesse entre la France et les pays voisins, qui ont fait participer les CFF ou la SNCB aux commandes de TGV Lyria ou Thalys, le train à grande vitesse français s’est bel et bien exporté en Espagne (AVE depuis 1992, 21 ans avant la connexion avec le réseau français), en Corée du Sud (KTX depuis 2004) et au Maroc (mise en service cette année). Au TGV, on pourrait ajouter l’AGV, exporté en Italie où il est au parc du nouvel entrant NTV.
Le dernier exemple montre toutefois que ces succès sont limités à l’exportation. Le tableau est encore moins flatteur si l’on y ajoute une série d’échecs sur des projets que l’on croyait bien engagés (Floride, Texas, Australie, Taïwan ou Argentine). Sans parler de la Chine, où les Shinkansen japonais, les Velaro de Siemens ou les Zefiro de Bombardier ont remporté la première manche, Alstom préférant alors mettre en avant son Pendolino plutôt que le ...
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Retrouvez le dossier La SNCF conjugue le TGV au futur dans le magazine VR&T n°615