Quelques tendances repérées au salon
Les collectivités, opérateurs ou start-up ont profité des RNTP pour présenter leurs produits et leurs innovations. Tour d'horizon.
A Orléans, Matawan lance deux nouveaux modules d'info trafic pour les voyageurs
L'entreprise Matawan, spécialiste français de la billetterie connectée, vient d'équiper le réseau des transports Tao dans la métropole d'Orléans. L'opérateur, Keolis, a intégré deux nouveaux modules de la suite logicielle WanReport de la start-up bourguignonne (ex-Ubitransport) qui permettent de fournir de l'information en temps réel aux voyageurs. Par SMS, sur le site internet du réseau, sur l'application mobile et les réseaux sociaux.
Informations sur les perturbations, le trafic sur les 58 lignes de bus et tramways, mais aussi l'heure de passage des prochains véhicules via un QR code sur les 1800 points d'arrêt. Avec, à terme, la possibilité de signaler les incidents aux voyageurs.
Depuis mi-octobre, le réseau Tao a par ailleurs fait évoluer son application mobile pour regrouper à terme tous les services de mobilité sur une même plateforme.
Lohr prépare le prototype du train léger Draisy
Lohr a lancé la fabrication du premier prototype Draisy qui sortira début 2026. Une maquette de ce train léger, long de 14 mètres de long et pouvant embarquer 80 passagers (et doté de 30 places assises) était présentée aux RNTP. Il roulera grâce à des batteries puisque 85 % des petites lignes ne sont pas électrifiées, et disposera d'une centaine de kilomètres d'autonomie. Il est prévu qu'il fasse en mars 2026 des essais à Velim, en étant tracté par une locomotive. « Le but est de tester le confort passagers qui devra être similaire à celui d'un TER alors qu'il roulera sur des lignes vieillissantes. C'est une première brique pour valider le comportement dynamique de la rame », explique Julien Rat, chef de la division ferroviaire chez Lohr.
Un prototype partira également faire des essais sur une ligne d'expérimentation fermée depuis 2018 entre Sarralbe et Kalhausen en Moselle. Jusqu'à présent, le développement de ce train a nécessité un investissement de 13 millions, dont 2,7 millions ont été apportés par l'État, le reste par Lohr. Quand viendra la phase d'industrialisation, il faudra trouver de nouveau 13 millions d'euros. L'exploitation commerciale est espérée à partir de 202
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