La CGT récuse l'hypothèse d'une erreur humaine, au profit d'une défaillance dans le système de signalisation, lors de l'accident entre un TER et un TGV, qui a fait 40 blessés le 17 juillet dans les Pyrénées-Atlantiques,
"Plusieurs informations concordantes (voire de source SNCF) permettent d'affirmer que le conducteur du TER a respecté les procédures réglementaires et n'a pas franchi le signal au rouge avant de repartir à vitesse normale", écrivent les secteurs fédéraux CGT de cheminots d'Aquitaine/Poitou-Charentes et de Midi-Pyrénées dans un communiqué du 19 juillet. "Les informations en notre possession montrent que le TER s'est bien arrêté au signal et que celui-ci est passé au vert avant que le conducteur reparte à vitesse normale conformément à la réglementation. De même, l'agent de maintenance sur place pour remédier au dysfonctionnement a respecté toutes les procédures de sécurité".
Treize personnes avaient été hospitalisées jeudi soir après la collision entre le TER et le TGV, à bord desquels voyageaient 228 passagers. Six personnes restent hospitalisées, dont deux dans un "état sérieux", mais leur pronostic vital n'est pas engagé.