La Chine et la Russie ont signé un protocole d'accord le 13 octobre sur un projet de train à grande vitesse reliant leurs capitales, une ligne destinée à remplacer le Transsibérien en écourtant le trajet de six à deux jours, selon la presse chinoise. L'investissement est évalué à 230 milliards de dollars. La voie ferrée envisagée dépasserait les 7 000 kilomètres de long et passerait par Kazan, la capitale de la république du Tatarstan, à 800 kilomètres à l'est de Moscou.
Les chemins de fer russes, dont le réseau est l'un des plus étendus au monde, ont un besoin criant de modernisation. De son côté la Chine, fière de sa technologie pour la grande vitesse ferroviaire, tente de l'exporter dans le monde où elle affronte des multinationales comme le français Alstom, l'allemand Siemens et le canadien Bombardier.