Pour Alain Vidalies, expérimenter la concurrence dans les TER est « juste »
12 Sep 2016
Mis à jour le 23 mai 2017
Vouloir expérimenter la concurrence dans les TER avant qu’elle ne soit mise en place en 2023 est « juste », selon le terme d’Alain Vidalies, le secrétaire d’Etat aux Transports, qui rappelle qu’il faudra auparavant légiférer sur cette question. « Je souhaite que nous nous mettions d’accord avec les régions sur les objectifs de l’expérimentation », indique-t-il.
Selon lui, il faudra résoudre deux questions centrales : quel sera la statut du personnel si un opérateur alternatif à la SNCF exploite des TER ? Et quel sera le périmètre de l’exploitation ? « On ne pourra pas tester la concurrence seulement sur un périmètre rentable. Il faudra une sorte de modèle réduit de ce que sont les lignes TER », prévient-il.
Et il ajoute : « Nous allons discuter région par région. Lorsque nous serons d’accord, nous pourrons écrire le texte législatif. Si c’est possible avant les élections, pourquoi pas ? Nous aurons besoin de mener l’expérimentation pendant deux ans, deux ans et demi. Après, nous pourrons établir une loi générale sur la concurrence. Mais il n’y a pas le feu… »