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Auchan partenaire de la SNCF pour tripler la surface de la gare du Nord

Mis à jour le 17 août 2018

3 juin 2015. Paris annonce sa candidature aux jeux Olympiques. Le lendemain, gare du Nord, Guillaume Pepy, Patrick Ropert, Etienne Tricaud et Jean-Michel Wilmotte présentent à Anne Hidalgo, sous le signe des Jeux espérés, le projet de métamorphose de la gare. Première gare française. Première gare européenne, et porte d’entrée de la France pour les Belges, les Allemands, les Britanniques ou les Néerlandais.

9 juillet 2018. Nouvelle présentation. Le matin même, un conseil d’administration extraordinaire de SNCF Mobilités a décidé d’entrer en négociation exclusive avec Ceetrus (ex-Immochan, foncière du groupe Auchan). Exit Jean-Michel Wilmotte qui, après la première esquisse, avait concouru dans l’équipe Apsys, une des deux non retenues, l’autre étant Altarea Cogedim avec, pour architecte, Dietmar Feichtinger. L’architecte du gagnant, c’est Denis Valode (Valode & Pistre). Le projet a changé. Wilmotte avait pensé à un immense pont enjambant les voies, en amont de la verrière, réservé aux départs, permettant une dissociation totale des flux : départs depuis le pont, arrivées et sorties par la façade historique. La SNCF ne voulait pas du pont. Très cher, non sans dommage pour l’exploitation. Bâtir au-dessus des voies, ça ne se fait pas comme ça. Autre obstacle, la gare est inscrite aux monuments historiques, alors, un pont tout près de la verrière, vous n’y pensez pas !

Comment faire face à la congestion ? La solution retenue consiste à créer, à la place de la gare banlieue réalisée en 2001 par Arep, une nouvelle façade, d’où partira une immense nef lumineuse. Tous les trains seront accessibles par cette nef, via des passerelles au-dessus des voies, beaucoup plus légères que le grand pont. Quand aux sorties, elles se feront comme dans le projet de 2015 par la façade de Hittorff.

Le principe initial de dissociation des flux est maintenu. C’est d’autant plus nécessaire que la gare est déjà saturée, dit la SNCF, et qu’on s’attend à une très forte augmentation du trafic. La gare du Nord totalise aujourd’hui 700 000 voyageurs/jour. Le trafic devrait augmenter de 40 % d’ici 2030. La gare va notamment voir passer de plus nombreux voyageurs du RER E, du fait de son extension à l’ouest. Et le Brexit (si Brexit il y a) ne devrait pas, bien au contraire, se traduire par un fléchissement des trafics Transmanche.

La nouvelle nef (soit l’essentiel des travaux), large de 18 mètres et longue de 300, édifiée sur plusieurs niveaux, va offrir de nombreux nouveaux espaces. Au total, les espaces de la gare devraient passer de 36 000 m2 en 2018 à 110 000 m2 en 2024. Les commerces devraient occuper 37 % du total, les restaurants 27 %, le coworking 11 %. Une grande place sera réservée au sport. L’investissement total est conséquent : 600 millions d’euros. Pour le reste, tous les éléments de langage sont là. On va coconstruire le projet, faire entrer la gare dans la ville et la ville dans la gare, la gare aura vocation à « faire société », il y aura naturellement une « vélo station » de 1 200 places, un jardin en terrasse, la gare routière deviendra comme il se doit une écostation. La présentation est, reconnaissons-le, assez réussie. C’est à l’usage qu’on jugera les belles images et les bonnes intentions.

Pour le financement, la formule d’ensemble est trouvée et désormais rodée : une alliance du public et du privé permettant par les revenus commerciaux de financer la rénovation des gares. La solution précise retenue pour la gare du Nord est nouvelle. Une Semop (Société d’économie mixte à opération unique), à créer prochainement, sera concessionnaire pour une durée de 35 à 46 ans. Le partenaire majoritaire (66 %) est Ceetrus. Le groupe emmène dans le projet Eiffage, Bouygues Energies Services, Valode & Pistre, Yann Kersalé pour la mise en lumière, etc. La SNCF prendra 34 % de la coentreprise. Pour l’instant, la foncière d’Auchan est prefered bidder. La signature du contrat devrait avoir lieu en octobre. Et la JV créée à la fin de l’année, pour commencer des travaux dont la livraison sera séquencée. Des travaux, assure Guillaume Pepy, qui ne doivent gêner aucun des 2 100 trains quotidiens de la gare. Et qui doivent être achevés en juin 2023. Un an avant les Jeux.

F. D.

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