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La Normandie moins critique envers la SNCF

03 Fév 2021

Normandie , Normandie , SNCF

Ferroviaire Haute Normandie

Le ton a changé. « Moi, qui reçois tous les jours les raisons des retards, on s’aperçoit, qu’une fois sur deux au moins, le motif est exogène à la SNCF : un bagage abandonné, un voyageur sur les voies, ou bien une vache ou un cheval… » Sans aller jusqu’à parler d’éloges, on a pu constater, lors de l’annonce des résultats sur la ponctualité des trains, le 2 février, que Hervé Morin, le président de la région Normandie, était beaucoup moins critique envers la SNCF. En juillet 2020, il s’était emporté contre les retards des trains, et avait demandé des comptes, à l’entreprise publique menaçant de ne plus payer.

La ponctualité en nette progression

Il faut dire que la ponctualité des trains Nomad, Paris – Normandie, est en nette progression. Entre octobre et janvier 2021, elle a augmenté de 13,7 points. Pour les Paris – Caen – Cherbourg, la ponctualité est passée de 77,3 % en juillet 2020 à 89,1 % en janvier 2021. Pour les Paris – Rouen – Le Havre, la progression est un peu moins spectaculaire, passant de 83,3 % en juillet à 87,7 % en janvier. Les Paris – Normandie, eux, se situent entre les deux : ils passent de 80,9 % à 88,4 %. Et plus globalement, pour l’ensemble des trains Nomad, la ponctualité à l’arrivée s’améliore également, de 7,3 points entre octobre 2020 89,0 % et janvier 2021 à 93,3 %.

C’est l’application du plan annoncé le 22 octobre qui a permis ces résultats. Côté matériel, la livraison des Omneo commandés par la Région s’est poursuivie. La région dispose de 19 Omneo. Mais il y a encore du retard par rapport au calendrier de commande. « Nous devions en recevoir quatre en janvier, nous n’en avons eu que trois », précise Hervé Morin. Entre 25 et 30 rames devraient arriver d’ici le printemps, sur les 40 de la première commande passée.

Le matériel ancien presque entièrement retiré

Les raisons du retard ? « Une accumulation des commandes qui n’était pas en adéquation avec l’outil de production. Et probablement une envie de rendre la mariée plus belle à l’approche du mariage Alstom-Bombardier », relève Hervé Morin, qui ne cache pas sa volonté de demander des pénalités de retard.

Quoi qu’il en soit, la question du matériel est à peu près réglée, et le matériel ancien, les Corail tractées par les BB 15 000 et BB 26 000, qui rencontraient des pannes, presque entièrement retirées. « Le président Farandou me dit, à raison, qu’il faut en garder quelques-unes pour pouvoir les introduire dans un sillon en cas de retard », ajoute l’élu. Les trois TGV Atlantique mis en service cet automne sur Paris – Rouen – Le Havre ont été retirés, tout comme les six rames Coradia Liner qui avaient été affectées sur Paris – Vernon – Rouen en septembre.

Les causes de retards liées à SNCF Réseau ont été divisées par deux, passant de 3,3 % à 1,6 % en janvier. Notamment grâce à une meilleure maîtrise de la végétation aux abords des voies : 5 400 arbres ont déjà été abattus et 8 000 autres le seront en 2021.

L’information en voie d’amélioration

Mais il reste à poursuivre les travaux, ceux de Eole, à l’approche de Paris, comme le saut-de-mouton de Bezons, tout en préservant le service. « La SNCF me propose une livraison en 2031, mais moi je voudrais que ce soit en 2027. Ils doivent me faire une autre proposition », demande encore Hervé Morin.

L’information voyageurs s’est grandement améliorée, mais pourrait encore progresser avec la création d’un Poste d’information voyageurs en Normandie, à l’image de ceux qui existent en Ile-de-France. Les agents qui y travaillent sont chargés de fournir des informations en temps réel sur l’état du trafic, soit sonores, soit via les affiches sur les écrans installés dans les gares. Ces informations doivent être les plus précises possible allant jusqu’à annoncer le quai où le train va s’arrêter, ou fournir un itinéraire secondaire en cas de perturbations. SNCF Voyageurs doit faire une proposition à la région Normandie d’ici deux mois.

« Nous avons progressé », constate de son côté Jean-Pierre Farandou. Pour le PDG du groupe SNCF,  « Maintenant, il faut tenir dans la durée et consolider sur le terrain ».

Yann Goubin

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