Avec l’inauguration, le 5 décembre, de deux nouvelles portions de ligne à grande vitesse entre Novare et Milan et entre Bologne et Florence, l’épine dorsale du réseau est achevée, soit un millier de kilomètres entre Turin et Salerne, construits en une quinzaine d’années. Silvio Berlusconi a salué « un système extraordinaire qui est aujourd’hui le numéro 1 mondial pour les trains à grande capacité et à grande vitesse ». Le chef du gouvernement italien a même proposé d’« être l’ambassadeur et le commis-voyageur des entreprises italiennes du secteur ferroviaire pour exporter ce savoir-faire dans de nombreux pays ». Il a en revanche omis de mentionner les retards et surcoûts des différents chantiers, qui ont fait exploser la facture. Le train à bord duquel il avait pris place a parcouru Turin – Milan en 55 minutes. Les tronçons seront ouverts à la circulation à partir du 13 décembre. Circulant à 300 km/h sur tout le parcours, les trains relieront désormais la capitale italienne Rome à la capitale économique Milan en trois heures, sans arrêt, concurrençant fortement le transport aérien.