Le processus de «discontinuité» de Fret SNCF a été confirmé par François Durovray, le ministre des Transports, qui a reçu le 28 octobre les organisations syndicales. Six jours après, la SNCF a franchi une nouvelle étape : la présentation des deux nouvelles sociétés qui vont remplacer Fret SNCF appelé à disparaître à la fin de l’année.
La première, baptisée Hexafret, sera la nouvelle compagnie ferroviaire qui exploitera 1100 trains hebdomadaires longue distance grâce à plus de 4000 salariés. Elle sera centrée sur les trains entiers mais irréguliers ou peu fréquents ainsi que sur le transport de coupons et des wagons isolés, autrement dit la gestion capacitaire. Elle sera dirigée par Charles Puech d’Alissac, l’actuel directeur général de Fret SNCF.
La seconde, Technis, sera la société chargée de la maintenance des locomotives. Elle proposera ses prestations non seulement à Hexafret mais aussi à tous les opérateurs de fret du marché. Elle emploiera 500 personnes dans une dizaine d’ateliers répartis sur le territoire. A sa tête, Tristan Rouzès, jusqu’alors directeur performance et transformation de Rail Logistics Europe.
700 millions d’euros de CA cumulés
Les deux nouvelles sociétés visent, dès l’an prochain, un chiffre d’affaires cumulé de plus de 700 millions d’euros, « comparable à celui réalisé par Fret SNCF en 2023 avant le scénario de discontinuité« , indique dans un
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