La SNCF est en négociation pour participer à la restructuration de la société nationale des chemins de fer grecs, l’OSE, Athènes cherchant à juguler les pertes de la société (830 millions d’euros en 2008). « La France, via la SNCF, est très intéressée par la modernisation des chemins de fer grecs », a déclaré le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau après une rencontre avec son homologue grec Dimitris Reppas à Athènes le 1er juillet. L’intérêt de la France se porterait sur les projets d’infrastructure et la gestion des trains. La restructuration d’OSE, endettée à hauteur de dix milliards d’euros, est l’une des premières conditions que la Grèce doit remplir en contrepartie d’une aide de 110 milliards d’euros accordée par l’UE et le FMI. Le gouvernement socialiste envisage d’abandonner les liaisons déficitaires et de vendre 49 % de la filiale d’exploitation Trainose. OSE emprunte actuellement de grosses sommes pour payer ses salariés et réhabiliter son réseau de 2 600 kilomètres.