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Les Ardennes veulent faire des économies sur le transport scolaire

Mis à jour le 23 mai 2017

Alors qu?il était gratuit pour tous les élèves, le transport scolaire redevient payant pour les lycéens ardennais Tout un symbole vient de tomber dans les Ardennes. Alors que tous les élèves étaient transportés gratuitement depuis 1963, la crise des finances locales a poussé le conseil général à voter sa suppression. Une décision prise en mars 2010, lors du budget primitif, mais la levée de boucliers immédiate de l’opposition comme des parents d’élèves fera faire machine arrière au président UMP lors de l’assemblée départementale du 21 mai. Le transport payant ne touchera finalement que les lycéens, en tout cas pour l’instant. En fonction du quotient familial, le prix oscillera entre 50 et 200 euros par an (et de 20 à 50 euros pour les internes), avec un montant de « moins de 100 euros pour la plus grande majorité des lycéens », a-t-on calculé au sein de l’exécutif régional, où l’on insiste sur le fait que la gratuité est maintenue pour les enfants de maternelle, de primaire et les collégiens. Une somme tout à fait raisonnable, mais il n’empêche, c’est une affaire de principe. « Une pétition a circulé cet été, et la rentrée promet d’être chaude », prédit-on à l’Association nationale pour les transports éducatifs de l’enseignement public (Anateep).
A sa décharge, comme beaucoup d’autres, le conseil général des Ardennes fait face à une augmentation du coût du transport scolaire. Par ailleurs, il verse une dotation pour le transport des jeunes domiciliés dans le PTU à la communauté d’agglomération Cœur d’Ardennes (Charleville). Et assure être « l’un des derniers à maintenir la gratuité de la maternelle au lycée ». De plus, au fil des ans, « unique financeur du transport scolaire », il allait « au-delà de son obligation qui ne concerne que l’organisation du service, se défend-t-on au conseil général. Néanmoins, le financement du transport des scolaires, de la maternelle au lycée, est intégralement pris en charge par le département, alors même que la majorité des élèves transportés relève de la compétence d’autres collectivités : communes et région ».
La quasi-totalité des 463 communes ardennaises sont desservies par les cars scolaires. Chaque jour, 250 autocars parcourent 35 000 km, soit plus de 6,5 millions de km par an pour desservir les quelque 200 établissements de la maternelle au bac. Un budget de 17,3 millions d’euros en 2009 pour transporter 18 500 élèves, dont 7 200 lycéens. Coût moyen par élève : 850 euros. Dans un premier temps, une recherche d’économies a été tentée ces dernières années par une rationalisation des circuits. « Dès que le car quitte son lieu de dépôt, les frais de mise à disposition sont identiques quel que soit le circuit, justifie-t-on. Seule la longueur du circuit et le temps de conduite (prix forfaitaires) induisent un surcoût. » Mais l’exercice ayant atteint ses limites, il fallait cette année trouver autre chose. L’économie réalisée par la tarification des lycéens devrait être de l’ordre de 4 millions d’euros.
D’autres moyens de faire baisser la facture sont recherchés. Notamment la possibilité de transférer l’organisation du transport des écoliers et collégiens aux collectivités de proximité (EPCI), dont l’intérêt « est grandissant pour les questions de mobilité, remarque-t-on au département. Le Ciadt encourage de telles initiatives en faveur de la mobilité dans les zones rurales et préconise le soutien de l’Etat dans le cadre des pôles d’excellence rurale ». Voilà qui réglerait en effet la question des tarifs.    
 

Cécile?NANGERONI

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