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Plus de capacité pour le coeur de Bruxelles

18 Nov 2008

Bruxelles , Belgique , SNCB , réseau

Mis à jour le 15 juin 2017

Le renforcement de la jonction Nord – Midi est indispensable pour absorber la croissance de 25 % de trafic intérieur et de 34 % de liaisons internationales attendue d’ici à 2012 L’objectif : une jonction Nord – Midi élargie à l’horizon 2020. Les six voies reliant en tunnel les gares bruxelloises du Nord et du Midi représentent le cœur du réseau ferroviaire belge. La très grande majorité des circulations du trafic international et intérieur y transite chaque jour, soit un peu plus de 1 100 trains en 24 heures et en pleine semaine. La saturation guette d’autant plus que les trafics connaissent des taux de croissance importants : d’ici à 2012, 25 % sont attendus sur les relations nationales et 34 % sur les liaisons internationales. Il est même probable que ces prévisions soient dépassées. Citons pour exemple la période 2000-2006, qui a vu une hausse du trafic intérieur de 34 % au lieu des 25 % initialement envisagés. Infrabel, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, a décidé de lancer une étude qui durera 12 à 18 mois et dont l’enjeu est de confirmer sa conviction « concernant la nécessité d’une augmentation substantielle de la capacité de la jonction ». Vue l’ampleur du projet, tous les acteurs de la mobilité sont invités à participer à la démarche : le gouvernement fédéral, la région bruxelloise, la Ville de Bruxelles, les opérateurs ferroviaires, la SNCB Holding, la Stib (Société des transports intercommunaux de Bruxelles), Bruxelles Environnement (IBGE), etc. Un large dialogue est d’emblée entamé afin d’aborder ce sujet stratégique et cependant quelque peu “tabou” en raison du souvenir encore vivace de la difficile gestation de la jonction actuelle, qui a demandé 40 années de travaux entre 1911 et 1952 ! Une vingtaine de projets sont dans les cartons : de la construction de voies de part et d’autre des installations actuelles au forage d’un nouveau tunnel sous les trois pertuis existants, en passant par des combinaisons de ces deux solutions.
La jonction s’étend sur une longueur de 4 km, dont 2 km en tunnel, et comporte deux gares souterraines : Bruxelles-Central, la première gare du pays en termes de fréquentation, et Bruxelles-Congrès. Aujourd’hui, chacune des voies offre huit sillons par heure et par sens, soit un total de 96 sillons par heure, les deux sens confondus. En 2008, une journée de semaine type voit passer jusqu’à 1 160 trains nationaux et internationaux. La plus forte utilisation de ces six voies est enregistrée aux heures de pointe, telles celles du matin entre 7h30 et 8h30 avec jusqu’à 90 circulations comptabilisées, soit une utilisation idéale de la jonction à 93,75 % de sa capacité. Une seule rame immobilisée, et le plan de transport s’en trouve immédiatement bouleversé. Une voie en moins, c’est la perte de 16 sillons par heure : il devient impossible d’écouler de façon transparente pour les voyageurs les 90 trains cités, alors que seuls 80 sillons sont utilisables. Des retards en cascade sont à prévoir dans ce cas. Autrement dit, accroître la capacité de la jonction Nord – Midi semble inévitable, de surcroît dans un contexte d’augmentation générale de la fréquentation des trains, entraînant une augmentation de l’offre. Par ailleurs, différents projets permettront de soulager la mobilité en région bruxelloise : les travaux RER de mise à quatre voies des lignes d’accès à Bruxelles (2016), la desserte Diabolo de l’aéroport de Bruxelles-National (2012), le tunnel Schuman-Josaphat à l’est de la capitale. Plus directement, une dizaine de projets visant à réduire de 60 % le nombre de cisaillements des voies en amont et en aval des pertuis sont en cours d’étude, planifiés ou dont les permis sont déjà introduits. Le plan de voies s’en trouvera également optimisé avec 30 % d’appareils en moins. Rendez-vous fin 2009 pour la formalisation des solutions retenues.
Laurent CHARLIER

ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés

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