Lors de sa visite surprise en Moselle, le 15 octobre, le chef de l’Etat a fait savoir qu’un contrat de plus de 350 millions d’euros venait d’être signé entre RFF et le sidérurgiste anglo-néerlandais Corus, installé à Hayange (Moselle). Il concerne la fabrication de rails de très grande longueur destinés aux TGV et son financement se fera dans le cadre du grand emprunt. Le contrat devrait permettre de « préserver des centaines d’emplois pendant les six prochaines années », a lancé Nicolas Sarkozy à l’issue d’une réunion chez ArcelorMittal. La veille, le conseil d’administration du RFF avait en effet autorisé deux contrats d’achat de rails à Corus Rail (filiale de l’indien Tata Steel, pour 351 millions d’euros) et à l’autrichien Voest Alpine Schienen (138 millions d’euros), pour une période de quatre ans prolongeables jusqu’à six ans. RFF organisera aussi, si besoin, des consultations ponctuelles auprès de ces deux fournisseurs ainsi qu’auprès d’ArcelorMittal Espagne et de Lucchini – l’enveloppe globale d’achat de rails étant de 590 millions d’euros.